mardi, 06 juin 2023

La une du 7 juin 2023

Publié dans La Une


« Hip-hop Syga Multi-génération » va réaliser le rêve de beaucoup de fans. La grande réunification des rappeurs malagasy et des amoureux de la culture hip-hop remonte dans les années 2018 et 2019 lors des spectacles  Sekoly Taloha », « Trap Gasy Show » ou encore « Afondasy légende » ayant regroupé une dizaine d’artistes œuvrant dans ce milieu. Le week-end prochain, c'est toute une sommité du rap qui se prépare pour un grand concert. Conçu par Road Vio, « Hip Hop Syga multi-génération» est un spectacle exceptionnel qui retrace en musique, avec les artistes et auteurs de tous les classiques issus des anciennes et nouvelles générations, les temps forts de cette culture urbaine. Le spectacle se tiendra le 11 juin prochain à l’Alliance française d’Antananarivo (AFT) à partir de 14 heures tapantes.
L'événement s'annonce déjà lourd. Il y aura la participation de nombreux rappeurs, agrémentée d’une combinaison improbable et inédite d’artistes de renom, à l'instar de Laz, Geoscar, Skinto Kalaza, Mason’Aloka 301, Andiatafika, Doubl’Enn, Psykopasy, Mista & Boska, Pazy et enfin Takodah &Ngah B. Diojay se chargera du mix, tandis que Kwincy et Sax s’occuperont de l’animation. Une affiche alléchante qui devrait séduire les amateurs de hip-hop.
Ces artistes vont régaler le public avec leurs tubes. Il n'en fallait pas plus pour faire exploser de joie la toile. Cette-fois-ci, une partie de l'histoire de la culture hip-hop  va être relatée par des grosses pointures du rap qui se réuniront sur une même scène. Ils se relayeront le micro pendant plus de trois tours d'horloge. Comme à l’accoutumée, dans un concert de rap comme tel, d’autres rappeurs vont également venir en masse pour fêter ce moment. Quoi qu'il en soit, le show « Hip-hop Syga Multi-génération » retracera l'histoire du rap malagasy et plongera les férus de la culture urbaine dans un autre univers. Ce sera l’occasion de promouvoir une nouvelle génération d'artistes et de favoriser les échanges ainsi que le partage d’expériences entre jeunes rappeur. Ce concert servira également d’une vitrine pour les rappeurs qui cherchent à séduire de nouveaux fans. Une occasion à ne pas rater pour amateurs de la culture hip-hop. Ainsi, les adeptes du rap malagasy ne devraient pas passer à côté de cette aubaine. « Hip-hop Syga Multi-génération », c’est l’événement à ne pas manquer. Il faudra y être pour voir !
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Le procès sur l'affaire qui oppose Hubert Rasoamaharo, alias Lôla de la Gazette de la Grande-île et Brigitte Razaka, s'est déroulé au Tribunal d'Anosy, hier. Représentée par son avocat, cette dernière qui est la plaignante dans l'affaire a demandé 50 millions d'ariary à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral et physique engendré par la pression. Mais la présidente de la Cour ne devra prononcer son verdict que le 13 juin prochain, toujours à la même salle d'audience.
De fait, Lôla a dû retourner encore en prison, le juge ayant refusé la demande d'une liberté provisoire par son avocat.
 Lôla ainsi qu'un certain Fetrason, son co-accusé, ont dû se présenter à la barre pour répondre de leurs actes pour extorsion de fonds et diffamation publique. Des accusations que les incriminés ont niées. Concernant Fetrason, il serait le commissionnaire qui était au service de la plaignante. Mais en même temps, il s'est défendu d'avoir joué le rôle de médiateur entre les protagonistes dans l'affaire, tous les trois étant très amis, Brigitte ayant été d'ailleurs la voisine du patron de la Gazette.
De son côté, le ministère public a déclaré que la poursuite  pour extorsion de fonds contre Lôla R. est fondée. Il a alors demandé l'application de la loi sur le concerné.
Mais ce dernier a rejeté l'accusation : " Le 12 février dernier, j'ai contacté Brigitte lui annonçant qu'il faudra régler notre contrat à propos de la transaction du terrain m'appartenant. Je lui ai dit de payer pour que je puisse faire les finitions sur ma maison. En réponse, elle m'a envoyé un mail. Mais j'ai délibérément refusé de lire le mail tant il était long. Je ne lis pas un roman. C'était l'unique contact que j'ai eu avec elle", s'est défendu Lôla R.
De son côté, l'avocat de Brigitte R. a reproché à Fetrason d'avoir deux langues "Il a parlé d'une chose à Lôla, et a dit une autre Brigitte”.
A propos de l'accusation de diffamation publique, se traduisant par les graffittis qui auraient discrédité la plaignante et qu'on incrimine également au patron de la Gazette, son avocate a réclamé les preuves, c'est-à-dire le PV des enquêteurs permettant de poursuivre son client.
L'affaire a éclaté en juin 2022 où Lôla qui a d'ailleurs nié, aurait fait pression sur B.R. pour lui payer 200 000 euros, jugeant que la somme proposée ultérieurement par B.R. n'était pas conforme à leur contrat établi en 2019, contrat qui veut que Lôla R. départage un terrain lui appartenant à B.R. L'affaire s'est compliquée le 5 février et le 21 mars dernier lorsque B.R. était passée à l'offensive en accusant le patron de presse de publier des propos infondés sur sa personne et a porté plainte. Ce qui a conduit à l'arrestation du journaliste, le 25 mars dernier.
F.R.


Dernière minute
Parallèlement, la réitération du procès sur l'affaire qui oppose Lôla Rasoamaharo et la JIRAMA s'est déroulé aussi et contre toute attente, à l'issue de celui où le Dg de la Gazette, qui a eu maille à partir avec Brigitte Razaka, venait d'être jugé quelques heures plus tôt. Comme prévu, il s'agissait simplement d'un procès refait, et ce, après que la présidente de la Cour saisie au début de l'affaire s'est déclarée incompétente pour l'arbritrer, la semaine dernière à la même salle d'audience. Là aussi, un Lôla Rasoamaharo visiblement mal en point et écrasé par l'âge a dû comparaître pour la deuxième fois consécutive, hier soir.
A la seule différence que le conseil de la société de la JIRAMA, encore moins ses représentants ont brillé cette fois -ci par leur absence.
Ici, l'avocat de Lôla R. A dû recommencer à plaidoyer en faveur de son client en demandant la suspension des poursuites contre ce dernier, leur validité ayant largement expiré. L'avocate de Lôla a affirmé que la plainte n'a été formulée qu'en 2022, donc ayant largement dépassé la période réglémentaire alors que l'affaire a éclaté en 2018. De son côté, la partie civile aurait déposé une note ayant informé la Justice que l'accusé était introuvable si bien qu'elle s'est interrogée de la suite de l'affaire, depuis. La sentence sera rendue publique le 13 juin prochain.

Publié dans Politique
mardi, 06 juin 2023

Ultra-sensibles

Le riz et la vanille, deux grandes stars, en bien et en mal, de la Grande île. Deux grands produits hautement et éminemment politiques notamment en cette période chaude pré-électorale. Et les candidats potentiels, encore non-déclarés, s’affrontent autour de ces sujets ultra-sensibles.
Le riz, produit de consommation alimentaire par excellence des Malagasy, qu’ils soient du sud ou du nord, de l’est ou de l’ouest. Tout malagasy, du commun des mortels, prend le riz pour repas quotidien trois fois par jour. Etant donné l’insuffisance chronique de la production rizicole qui colle à la peau du pays, le pain le supplante peu à peu. Mais le riz reste le plat quotidien préféré des Malagasy qui se respectent. Il est très difficile au Malagasy lambda de s’en débarrasser. Par la force des choses, ce produit de « luxe », un sujet aux enjeux ultra-sensibles, devient un instrument dangereux que des politiciens n’hésitent point à manipuler. Le pouvoir en place prend très au sérieux les enjeux et les défis autour de la production du riz. Et quand le régime Orange a bien voulu insérer l’autosuffisance alimentaire dans le velirano (Point IX), il s’agit essentiellement de l’autosuffisance en riz. Le Président de la République Rajoelina Andry ne badine pas sur ce sujet ultra-sensible !
La vanille, produit d’exportation de premier plan à Madagasikara. Epice parfumé de luxe dont la Grande île occupe la première place mondiale en termes de production et de qualité. Antalaha, ville du triangle du nord, est la capitale mondiale de la vanille (naturelle). Vu leur type de climat particulier, le nord et le nord-est sont les principales zones de culture de la vanille du pays. Etant dit l’importance de la place qu’elle occupe au sein de l’économie nationale, la vanille malagasy ne peut qu’être un objet sinon instrument ultra-sensible. Dirigeants en place, hommes politiques de tout bord, opérateurs économiques locaux et étrangers versés à la filière et les producteurs à la base s’entredéchirent autour. Le Chef de l’Etat Rajoelina le considère pour son combat personnel. Il se lève en défenseur des intérêts des opérateurs et notamment des petits producteurs locaux face aux emprises des grands « exploitants » en externe qui dominent le marché mondial de cet épice de marque voire de luxe.
Le combat est de taille dans la mesure où l’on fait face à de puissants « capitalistes » qui se moquent des intérêts des petits pays comme le nôtre. La campagne 2022-2023 de la vanille a été quelque peu perturbée. Elle traverse même une passe difficile et pour cause des bras de fer inutiles entre l’Etat et certains opérateurs locaux et extérieurs centrés sur la fixation du prix minima à 250 dollars. On dénonce quelque part un certain « dirigisme » de l’Etat et qu’on voulait libéraliser la filière. En réalité, certains opposants au régime s’immiscent dans le débat et sèment le trouble sinon la pagaille. Et entre les deux, les petits producteurs locaux ne savent à quel saint se vouer !
Le riz et la vanille et bien d’autres comme les produits énergétiques (JIRAMA), ultra-sensibles,  donnent du fil à retordre aux dirigeants du pays. Le locataire d’Iavoloha, très catégorique, annonce la couleur voire la priorité : Il va falloir défendre coûte que coûte les intérêts majeurs du « vahoaka ».
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Face à la drogue « Rôrô », fléau qui est en train de décimer la jeunesse malagasy, l’Armée et la Gendarmerie ont amplifié leur implication dans la lutte contre ce type de stupéfiant.
Ainsi, c’est dans la ville d’Antsiranana que le ministre de la Défense nationale et le Secrétaire général en charge de la Gendarmerie (SEG) ont mené une sensibilisation. L’insécurité ne cesse de grandir dans cette Région, notamment à cause de la prise de stupéfiants.
Le Général Serge Gellé a incité les jeunes à utiliser leur corps et à faire des activités sportives. Il a lui-même montré l’exemple en parcourant la ville dans une course improvisée, hier. Cet Officier supérieur a déjà l’habitude de faire ce genre d’activité qu’il nomme « Cross de cohésion » lors de ses descentes dans les autres Régions.
« Le corps devrait être un transit et non pas un magasin de stockage. Quand le corps est faible, il vous commande. Mais quand il est fort, il vous obéit facilement » », lance-t-il aux jeunes en se référant au corps humain et en insistant sur l’importance des activités sportives.
De son côté, le ministre de la Défense nationale, le Général Josoa Rakotoarijaona a indiqué que « les actions pour endiguer le trafic de stupéfiants doivent être renforcées. Les jeunes doivent être sensibilisés sur la dangerosité des produits stupéfiants et surtout le "Rôrô" ». Il a ajouté que l’Armée va apporter son aide à la Police nationale dans la lutte contre les trafiquants et l’élimination des réseaux de vendeurs de ce type de drogue dure.
L’avenir des jeunes est primordial. Il faut préserver ces derniers face à la menace du « Rôrô ». Toutes les forces vives doivent unir leur force contre la propagation de cette drogue et ses conséquences néfastes sur la santé, mais aussi sur la sécurité. « C’est dans l’éducation des jeunes que la lutte doit commencer. Il faudra renforcer la base et éviter que la jeunesse ne sombre dans la dépendance aux drogues », a-t-il continué.
En plus de la lutte contre les produits stupéfiants, les deux hommes ont aussi tenu une réunion avec le gouverneur de la Région de DIANA et autres personnalités civiles et militaires au Cercle mess mixte d’Antsiranana. La sécurité et la collaboration entre les Forces de l’ordre ont été au menu de leur discussion.
Nikki Razaf

Publié dans Société




Un réseau de trafiquant de nourrissons a été démantelé la semaine dernière par la Gendarmerie de la Brigade de recherche criminelle de Fiadanana. Après avoir reçu un renseignement sur la vente de nourrissons à l'hôpital de Befelatanana, la Gendarmerie a contacté ladite vendeuse et a réalisé une stratégie pour la traquer.

D’après les gendarmes, ces nourrissons, composés d’une petite fille et d’un garçon de quatre jours, n'étaient pas nés au Centre hospitalier universitaire gynécologie-obstétrique (CHU GO) de Befelatanana, mais ailleurs. Ils ont été volés à Itaosy et sont seulement accueillis dans un autre département de cet hôpital.

Les complices de ces trafiquants d’enfants se chargent du vol des nourrissons, tandis que la sage-femme trouve un acheteur dont des parents stériles ou ayant un enfant mort-né. Selon la Gendarmerie, elle n’a reçu aucune plainte, mais c'est à l'issue d’une enquête qu'elle a trouvé la mère de la petite fille, tandis que celle du deuxième bébé reste encore introuvable.

Les deux nourrissons sont encore pris en charge à l'hôpital de Befelatanana, en attendant la décision du Tribunal de les remettre à leur mère respective. C'est la première fois que cette sage-femme a décidé de se lancer dans cette sale affaire. Mais elle et sa collègue ont échoué dans leur funeste objectif grâce à la collaboration des citoyens. Ces nourrissons seraient vendus à plus de 5 millions d'ariary. D'après une précision du CHU GO - Maternité de Befelatanana, cette sage-femme ne travaille pas dans cet établissement hospitalier, contrairement à la version des Forces de l’ordre.

A l’issue d’une enquête approfondie et en attendant le jugement de cette affaire, 7 personnes dont la sage-femme ont été incarcérées à Antanimora, tandis qu'une personne a bénéficié d’une liberté provisoire. Elles ont comparu devant le Tribunal à Anosy, vendredi dernier. Leurs chefs d'inculpation : vol et trafic de nourrissons.

A noter que ce n'est pas la première fois qu'on a entendu l'existence d’un vol ou d’une substitution de bébés au CHU GO - Maternité de Befelatanana.

Recueillis par Anatra R.

Publié dans Société


En matière de transport urbain, Madagascar est au diapason des dernières innovations dans le domaine avec son projet de transport par câble dans sa Capitale. C’est en effet un nouveau mode de transport qui séduit de plus en plus de villes à travers le monde. D’une part, le téléphérique urbain permet de fluidifier la circulation, mais il est aussi moins polluant que la voiture et beaucoup moins cher qu’un tramway.
Ce mode de déplacement 100% électrique est moins polluant que les transports classiques mais aussi bien moins cher à construire. En moyenne, on peut avoir un coût de téléphérique de 20 à 30% inférieur à un tramway, indiquent des spécialistes du domaine. Par rapport, à un métro par exemple, les coûts de construction sont vraiment inférieurs, puisqu’ils peuvent être de l’ordre de 60%. Un métro présente l’inconvénient de nécessiter des ouvrages souterrains. Raison pour laquelle les téléphériques urbains sont en plein essor dans le monde.
En France, on en compte 4 dont celui de Saint-Denis, sur l’île de La Réunion, proche voisine de la Grande-île, ou encore Toulouse, Brest et Grenoble. 3 de plus sont prévus en 2025, et d’autres projets sont en cours. Cet engouement touche le monde entier, de New-York aux Etats-Unis à Medellin en Colombie à Saint-Domingue dans les Caraïbes.
Il faut par ailleurs noter que le projet de transport par câble à Madagascar est réalisé par les entreprises Colas et Poma. Cette dernière, leader mondial dans le transport par câble et Colas, solidement implantée à Madagascar, pourront mener à bien ce projet qui permettra à la Capitale malgache de disposer d'un système de transport public innovant et respectueux de l'environnement. La construction de la première gare a débuté il y a quelques semaines maintenant sur les rives du lac Anosy. La ligne Orange de ce projet reliera Anosy, Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy et Ambatobe.
La rédaction



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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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