lundi, 14 octobre 2024

De la contradiction !


Ouverte et serrée. Tel est a priori le constat relatif à la bataille pour gagner la Mairie de la Capitale de Madagasikara.
Bataille ouverte et lutte serrée ! Une situation aux antipodes traduisant à la fois la délicatesse et la complexité des enjeux politiques entrant dans la ligne de compte qui prévaut concernant la mainmise du trône prestigieux de l’Hôtel de Ville  d’Antananarivo, première ville de la Grande île.
Lutte ouverte. D’après certaines analyses véhiculées par la presse ou réseaux sociaux interposés, pour une fois, la lutte pour gagner le pari dans la Capitale est ouverte. En ce sens qu’il n’existe pas un ou une favorite dès le départ ! Les sept candidats, six hommes et une dame, donnent l’impression de  se neutraliser sur l’arène. Aucun (e) d’entre eux ne présente un ou des avantages notoires pouvant faire basculer dès l’entame la balance. Mis à part le fait d’être le fils de ceci ou de cela, pour les deux concurrents, qui en fait ne constitue pas au préalable un atout, les sept postulants doivent batailler dur pour se démarquer.L’opinion publique de la Ville des Mille excelle dans sa capacité de choisir librement son édile. Doté d’un certain niveau politique dépassant la moyenne nationale, le public tananarivien a démontré plus d’une fois d’une certaine maturité. Les différentes élections du passé ont permis de faire valoir la faculté de discernement de l’électorat de la Capitale. Andry Rajoelina (TGV) a gagné haut la main, en 2007, la Mairie d’Antananarivo face au candidat du pouvoir (TIM), à l’époque où le porte étendard de l’Opposition actuelle fut le Chef de l’Etat. En 2019, le candidat proche du régime Orange, Naina Andriantsitohaina, remporta le scrutin, toujours à Antananarivo. C’est pour dire qu’il n’y a pas de schéma classique ! Opposition ou pouvoir peut très bien rafler la mise ! Le peuple fait son choix et cela à partir des appréciations objectives. Evidemment, des exceptions pourront se présenter. D’ailleurs, elles confirmeront la règle.
Bataille serrée. L’insaisissable enjeu du scrutin des communales et municipales de la Capitale est tel qu’il est hasardeux de se faire une idée à sens unique. Bien qu’il n’existe pas, en apparence, de candidat(e) favori (te) ou outsider au départ de la campagne électorale, les sondages d’opinion politique étant interdits en marge des élections à Madagasikara pour des raisons que l’on distille mal, il s’avère d’une aventure difficile de se prononcer sur le choix du peuple. N’empêche que selon des avis largement recoupés, une ou deux voire trois concurrents émergeraient du lot. En effet, il se trouve qu’il y a une bataille serrée entre la candidate n° 7 et celui du n° 4 et avec le n° 2 qui talonnerait de près les deux supposés favoris.
Harilala Ramanantsoa, porte étendard de la majorité IRMAR, semble jouir d’un certain avantage du fait de son passage quoique bref à la CUA et durant lequel elle a tout de même fait montre de son expertise à faire avancer les choses. Entre autres, fluidité de la circulation, réfection des points noirs des rues de la Capitale, réduction des impôts fonciers sur les propriétés bâties, etc. Tojo Ravalomanana, quoiqu’on dise bénéficie du renom du nom du père.
Au final, le choix appartient aux Tananariviens.
Ndrianaivo

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lundi, 14 octobre 2024

Actu-brèves


Début de l’impression des imprimés électoraux  sensibles cette semaine. Après le tirage au sort des numéros d’ordre des candidats sur les documents officiels, place maintenant à l’impression de ces imprimés sensibles. Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce que l’impression de ces documents - qui seront envoyés auprès des bureaux de vote en vue des élections du 11 décembre - devrait démarrer cette semaine. En effet, une délégation dirigée par Arsène Dama, président de la CENI, devrait partir en Afrique du Sud pour lancer le processus d’impression. La CENI rassure que malgré le report d’une semaine du délai de dépôt de candidature, la distribution des imprimés dont les bulletins uniques devrait se faire à temps et  souligne que le processus électoral suit le calendrier défini depuis le début.



La digue Kiembe à Toliara à moitié construite. Actuellement, les travaux de construction de la digue Kiembe, située dans la ville de Toliara, ont atteint un taux d’avancement de 51%. Cela a été constaté lors d’une visite de chantier effectuée par l’équipe de la Direction régionale des Travaux publics (DRTP) de l’Atsimo-Andrefana, l’Agence routière ainsi que la mission de contrôle et l’entreprise CCODM. Des représentants des personnes affectées par le projet (PAPS) étaient également présents. Lors de cette descente, il a été constaté que les travaux progressent de manière satisfaisante. Ce projet d'envergure est essentiel pour le développement infrastructurel de la région. Le projet de la digue Kiembe inclut la réhabilitation d'une route s'étendant sur 4 927 mètres, avec une largeur de 7 mètres. Cette route reliera plusieurs Fokontany, notamment Ankiembe Ambany, qui se trouve à proximité du port et de l’aéroport de Toliara. La route traversera également les Fokontany Ankiembe, Motombe, et Andranomena. La mise en œuvre de ce projet est financée par la Banque européenne d'investissement, ce qui souligne son importance pour la région. La réalisation de ce grand projet est attendue avec impatience, car elle devrait apporter un développement significatif pour la ville de Toliara et ses environs. En améliorant les infrastructures, le projet vise à faciliter les déplacements et promouvoir l'accès aux services essentiels pour la population locale.



Formation des techniciens malagasy sur la protection des mangroves en Chine.
Un programme de formation cherchant à renforcer les compétences de 20 techniciens malagasy dans la protection des forêts de mangrove a été récemment mis en place. Ce projet se déroulera en Chine et s'inscrit dans un cadre de coopération internationale pour la protection de l'environnement à Madagascar. L'initiative est le fruit d'un accord signé entre le Gouvernement malagasy, le Centre international de la mangrove et la Mangrove Conservation Foundation. Cet accord a pour objectif principal d'améliorer la gestion et la protection des mangroves, essentielles pour la préservation de la côte malagasy, notamment face aux défis posés par les pluies, les cyclones et les marées hautes. Les participants apprendront les meilleures pratiques pour protéger et entretenir les mangroves, mais également une meilleure compréhension des écosystèmes. Les compétences acquises seront appliquées sur les côtes de Madagascar, contribuant ainsi à la préservation de cet écosystème vital. Le ministre de l'Environnement, Max Andonirina Fontaine, a souligné que cette initiative s'inscrit dans la politique générale du Gouvernement malagasy. Cela reflète la volonté de préserver les ressources naturelles de Madagascar tout en soutenant le développement durable.



La transformation digitale au cœur de la lutte contre la corruption à Madagascar.
La lutte contre la corruption à Madagascar a pris un tournant significatif avec l'élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Une concertation thématique est organisée le 14 et 15 octobre, par le comité de pilotage de cette stratégie. L'accent a été mis sur le renforcement de la transparence, la digitalisation et l'exploitation des données comme leviers essentiels dans cette lutte. Avec 65% de la population âgée de moins de 18 ans, Madagascar possède une force démographique considérable. Il est souligné que, bien encadrée, cette jeunesse pourrait jouer un rôle crucial dans l'adoption des outils numériques. L'énergie de cette jeunesse, combinée à l'expérience des institutions publiques, représente un atout majeur pour transformer les services publics et réduire la corruption. La digitalisation ne se limite pas à l'amélioration de l'efficacité des services gouvernementaux; elle est également un outil puissant dans la lutte contre la corruption. En réduisant les interactions humaines dans les processus administratifs, elle limite les opportunités de corruption. De plus, la digitalisation permet une traçabilité des données, facilitant la prévention, la détection et l'enquête sur les détournements de fonds. Ainsi, les outils numériques apportent une double fonction : prévention et investigation. La transparence résultant de la digitalisation réduit les risques de falsification et d'usurpation d'identité, tout en améliorant la gestion des informations essentielles.

Publié dans Politique

Le Président de la République Andry Rajoelina a reçu hier une délégation d’investisseurs des Emirats arabes unis dont Mohamed Al Abbar, fondateur d’Emaar Properties, l’un des plus grands groupes de développement immobilier au monde. Derrière des projets emblématiques comme le Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde, l’invité de marque a manifesté un vif intérêt pour Madagascar, affirmant que le pays a un « potentiel incroyable » et un « futur brillant » particulièrement dans les secteurs du tourisme et de l’agro-industrie.

Au sortir de l’entretien, le Président Rajoelina a salué cette visite, mettant en avant les opportunités de collaboration : « Avoir Mohamed Al Abbar, un opérateur de cette envergure, est une chance pour Madagascar. Il a l’expérience nécessaire pour transformer notre pays dans des secteurs clés comme le tourisme et l’agriculture. » Avec l’arrivée récente d’Emirates reliant Dubaï à Antananarivo, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les infrastructures hôtelières.

Mohamed Al Abbar a, quant à lui, détaillé ses ambitions pour Madagascar. Son groupe, déjà présent dans 18 pays, est prêt à investir dans des hôtels et des infrastructures pour attirer un tourisme haut de gamme. « Nous avons l’expérience nécessaire pour développer des projets à grande échelle, et nous allons prendre le secteur de l’hospitalité au sérieux ici. », a-t-il déclaré.

Mais l’engagement du groupe Emaar ne s’arrête pas là. Al Abbar a également exprimé son intérêt pour l’agriculture malgache, notamment la culture du riz et de la canne à sucre. Il souligne aussi les perspectives de collaboration dans les infrastructures routières et énergétiques, avec un focus particulier sur l’énergie solaire. Ces investissements sont présentés comme des contributions directes à la vision du Président Rajoelina pour le développement du pays.

En filigrane de cette rencontre, Mohamed Al Abbar a tenu à souligner l’importance du leadership d’Andry Rajoelina, qui serait un facteur clé pour la concrétisation de ces projets. « Ce qui m’a marqué, c’est la volonté du Président d’améliorer la qualité de vie des Malgaches. », a-t-il affirmé. Et lui de rajouter que le leadership, la vision ou encore la passion du Chef de l’Etat font toute la différence pour attirer des investisseurs.

En tout cas, la visite d’un acteur aussi influent qu’Emaar Properties semble conforter la stratégie d’ouverture de Madagascar aux investissements étrangers sous l’impulsion d’Andry Rajoelina. Un partenariat stratégique qui pourrait bien accélérer le développement de secteurs prioritaires pour l’économie malgache.
L.A.


Publié dans Politique


En cette période de l’année, un festif mois se profile à l’horizon. Dans cette optique, les magasins Baolai gâtent le public avec de très belles offres. « Une nouvelle gamme d’articles de premier choix, au design "tendance" et à bon prix, est déjà disponible pour tous, dans tous nos showrooms de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina. On peut citer notamment les écrans plats de marque Jeyoo qui sont en promotion en ce moment, disponibles entre 17  et 98 pouces (avec une garantie de 1 an). Toujours au top de la high-tech, nous avons maintenant un nouveau téléviseur Led de 12 volts (19 - 22 ou 24 pouces) qui peut fonctionner avec une batterie et pas uniquement avec le courant. Sans oublier, les subwoofers et les micros », d’après un responsable.
En bonus, on peut aussi y trouver d’autres appareils électroménagers très utiles au citoyen lambda, comme les laser TV ( disponibles jusqu’ à 120 pouces  ), Smart TV et téléviseurs led (Hisense et Toshiba avec une garantie de 12 mois), climatiseurs, congélateurs (froid actif après un délestage), tables de mixage, machines à laver smart wi-fi, mini-chaînes, panneaux solaires mono et polycristallins, friteuses et four multi-fonctions, synthétiseurs, lave- vaisselles, réfrigérateurs, machines à café à capsule, cuisinières à gaz et électriques,… Les détails sont à découvrir sur le site web, la page Facebook de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (en heures de bureau). Un mois d’octobre hors du commun est donc à savourer avec la société Baolai.












Publié dans Economie

Actuellement, l'approvisionnement en eau constitue un enjeu majeur pour de nombreux ménages dans la Capitale. Et bien que des progrès notables aient été réalisés, des difficultés persistent. Selon le dernier bilan du Centre de coordination des opérations (CCO), jusqu'à 748 m3 d'eau potable ont été distribués par 21 camionnettes dans la ville d'Antananarivo. Ce chiffre témoigne d'un approvisionnement efficace dans certains quartiers, où 51 bonbonnes ont été remplies, certaines même plusieurs fois dans la journée.
Cependant, cette avancée est ternie par la présence d'intrus qui profitent des ressources destinées aux résidents. En effet, les files d’attente sont gonflées par des gens venant d’autres quartiers. Ceux-ci sont pour la plupart des revendeurs d’eau et n’hésitent pas à apporter des dizaines de bidons « jaunes ». Cette pratique lèse ainsi les véritables habitants à qui est destinée la livraison d’eau effectuée par des camions citernes, comme c’est le cas à Ambohimangakely. « Ces pirates n’hésitent pas à semer le trouble dans la file d’attente afin de créer le chaos », a indiqué un père de famille. D’autres ont également témoigné de l’existence de camionnettes remplies de bidons qui font également une razzia au niveau des points d’eau, en ne laissant que des miettes pour la population. Les autorités devraient voir cela de près avant qu’il y ait des blessés dans cette « bataille de l’eau ». « Certes, des gens s’amenant en voiture et même en véhicule « plaques vertes » se déplacent pour chercher de l’eau à la fontaine publique, mais ils sont toujours raisonnables et respectent les autres. De plus, ils résident dans les environs et on connait tous dans la même galère. Ce sont les individus avides d’argent et profitant du malheur des autres qui nous désolent », a indiqué Hary R.
La distribution d’eau fait donc ses preuves en résolvant temporairement les problèmes endurés dans différents quartiers. Cependant, la coordination au niveau des points d’eau devra également être vue de près par les autorités. Il s’agira d’élargir les lieux à desservir et le nombre de camions-citernes mis en service. Ainsi, il serait possible de garantir un accès équitable à l'eau pour tous les habitants, tout en évitant que les plus vulnérables ne soient les derniers servis dans cette lutte acharnée pour se procurer de cette ressource vitale.
Nikki Razaf

Publié dans Société


Comme nous l'avions déjà rapporté dans l'une de nos précédentes publications, des membres des Forces de l'ordre ont été arrêtés car impliqués dans cette série d'attaques à main armée à Toamasina, faits parfois meurtriers, au cours de ces derniers temps. Cette fois-ci, l'information a été confirmée par le procureur du Tribunal de première instance (TPI) de Toamasina, Yvi Sandro. Lundi dernier, ce haut fonctionnaire de la justice a alors confirmé l'arrestation de 3 gendarmes en service, les vendredis et samedis derniers. Ces membres des Forces de l’ordre sont pointés du doigt comme étant les fournisseurs présumés d'armes et autres munitions aux gangs et non moins auteurs de ces attaques à Toamasina.
Mais dès hier soir même, rebondissement à l'affaire. Les gendarmes en cause ont été passés en instruction au Parquet du TPI de Toamasina. Après que leurs auditions se sont prolongées jusque tard dans la soirée d'hier, le procureur décide finalement de placer les 3 agents des Forces de l'ordre en cause ainsi qu'un civil, leur co-accusé dans l'affaire, sous mandat de dépôt à la prison d'Ambalatavoahangy, toujours à Toamasina, vers 20h30 hier.
Aveu
Selon une source au niveau de la Police judiciaire en charge de l'enquête, deux gendarmes en cause ont fait l'aveu tandis que leur collègue a nié les charges contre lui. Finalement, il est incriminé comme étant le "fournisseur de moyens" des gangs, du moins d'après un jargon utilisé par la justice. D'après toujours cette source, l'incarcération des 3 gendarmes à Ambalatavoahangy n'est que provisoire. « La règle veut qu'on n'enferme pas les agents des Forces mis en cause dans la même circonscription où ils travaillent. Sans doute, ils ne devront qu'y passer la nuit (ndlr, hier soir) et l'on s'attend bientôt à leur transfert vers un autre centre de détention », confie cette source auprès de la Police judiciaire.
Preuves
La Police qui est en charge de l'enquête ainsi que le procureur, pour revenir à la conférence de presse d'hier, affirment détenir donc les preuves comme quoi les gendarmes en cause seraient les fournisseurs d'armes et de munitions des gangs qui sévissent à Toamasina. Ces preuves sont notamment constituées d’enregistrements sonores des conversations que ces gendarmes en cause ont eues avec les bandits. Les faits.
La situation liée à l'insécurité a commencé à devenir explosive depuis le 27 avril dernier dans la capitale économique du pays. Les observations des autorités locales ont alors mis en exergue l'habitude de ces gangs armés pour utiliser des munitions de 8mm. Un détail qui n'a donc pas échappé à la Direction régionale de la sécurité publique Atsinanana.
Ce fut donc le branle-bas de combat général chez le service du renseignement de la Police dans la cité portuaire de l'Est. A preuve, une première tentative d'un sale coup, par un gang armé, a été enregistrée le 30 septembre dernier. Comme leurs tentatives se résumaient en un fiasco total au dernier moment, les malfaiteurs ont alors décidé de reporter l'attaque pour le vendredi 4 octobre dernier. Mais leur funeste projet tomba de nouveau à l'eau. Ne désarmant pas, les bandits ont encore essayé de passer à l'action à Ankirihiry, le 11 octobre dernier. La Police, informée au préalable, leur y a alors tendu un guet-apens. C'était dans ces circonstances que, et ce à la lumière de leurs conversations téléphoniques avec les bandits, deux gendarmes de 2e classe ont été arrêtés à Valpinson. Le samedi suivant, c'était au tour du gendarme hors classe de tomber dans le filet. Ils sont surtout incriminés d'avoir procuré des armes aux auteurs directs de ces attaques. Des images, montrant les premiers passant ces armes aux mains des bandits, ont été d'ailleurs filmées, selon la Police. Mais il y a pire. Il s’agit des enregistrements sonores de leurs discussions avec les malfrats, indiquant à ces derniers l'endroit où ils allaient leur remettre les armes, enfin du chemin ou du raccourci à prendre, sitôt le méfait accompli. Toutes ces preuves, audiovisuelle ou sonore, sont donc entre les mains du procureur et de la Police pour pouvoir poursuivre les gendarmes en cause. Enfin, le civil impliqué serait un auteur direct des attaques à main armée tandis qu'un autre fugitif serait en cavale. Outre cela, la Police a confisqué un revolver automatique, des munitions, des matrix ainsi que des diffuseurs de gaz lacrymogène.


Franck R.

Publié dans Société

Ce samedi 19 octobre marquera un tournant significatif pour le projet « Ony » avec l'inauguration officielle de la « Ony House » dans le quartier d'Ambatobe. Cet événement tant attendu mettra en lumière une pléiade de jeunes talents, artistes et entrepreneurs culturels soutenus par ledit projet depuis son lancement en 2022. Le programme varié de cette journée promet d'être riche en découvertes et en échanges. Au cours de cette cérémonie d’inauguration, les visiteurs auront l'opportunité d'assister à diverses activités, notamment des démonstrations de jeux vidéo, des concerts, ainsi que des simulations de tournage et d’enregistrement en studio. Ces initiatives visent à offrir un aperçu concret de l'engagement de la « Ony House » envers l'épanouissement de la jeune création culturelle à Madagascar. L'événement s'inscrit dans le cadre d'une semaine inaugurale qui souligne l'importance de la formation et de l'entrepreneuriat à travers des masterclasses. Parmi les intervenants figurera le rappeur Orelsan, co-fondateur du projet « Ony ». Il animera un atelier sur l'écriture de scénario. D'autres sessions aborderont des thématiques cruciales, notamment le rôle de la production et la fonction du réalisateur dans le domaine cinématographique. En parallèle, plusieurs concerts auront lieu dans divers lieux de la ville, créant ainsi une atmosphère festive et engagée autour de la musique et de la culture locale.

Varié

La « Ony House » se positionne comme une plateforme dédiée à l'émergence de projets dans des secteurs variés, incluant le jeu vidéo, l'animation, le cinéma et la musique. Avec des infrastructures modernes et un accompagnement personnalisé, celle-ci vise à faire de Madagascar un carrefour de créativité et d'innovation, attirant des talents non seulement locaux mais aussi internationaux. Les promoteurs de la « Ony House » affirment que cette initiative est essentielle pour nourrir la culture et l'entrepreneuriat dans la Grande île, en offrant un cadre propice au développement artistique. En favorisant les interactions entre artistes, professionnels des industries culturelles et créatives, ainsi qu'entrepreneurs, cette plaeforme aspire à créer un écosystème dynamique et inclusif où la créativité peut prospérer. En somme, l'ouverture de la « Ony House » s'annonce comme un événement phare pour la jeunesse malagasy, illustrant une volonté collective de promouvoir la culture et de donner un coup de pouce à ceux qui souhaitent se lancer dans des métiers artistiques et créatifs.

Si.R

Publié dans Culture



La situation se complique pour Madagascar dans la course pour la qualification à la Coupe d'Afrique des Nations 2025.

Il faudrait maintenant un sacré concours de circonstances, soit une série de résultats favorables lors des deux autres matchs contre la Tunisie et les Comores, pour que Madagascar n'évite pas une terrible désillusion. Soit les Barea battent la Tunisie et les Comores lors des 5e et 6e journées du groupe A (du 11 au 19 novembre), soit les Comores et la Gambie se neutralisent. C’est le seul scénario possible pour permettre aux Malagasy de rêver d'une deuxième participation à la grand-messe du football africain.

« Nous ne sommes pas totalement éliminés, mais notre destin ne dépend plus de nous. Nous n’avons pas su concrétiser nos temps forts. Dans une rencontre, c’est toujours l’équipe qui marque qui gagne », regrette le sélectionneur malagasy.

Trop attentifs et sur la défensive, les Barea de Madagascar ont été sèchement battus par les Scorpions gambiens (0-1) lors du match comptant pour la quatrième journée du groupe A, ce lundi. Madagascar a encaissé l’unique but de la rencontre à la 63e minute, inscrit par l’attaquant gambien Musa Barrow du pied droit sur une passe décisive de Yankubah Minteh, à la suite d'un centre.

Les Barea avaient pourtant mieux géré ce match, comparé à la dernière rencontre entre les deux équipes qui s’était soldée par un match nul vendredi. Une domination stérile pour les protégés de Romuald Rakotondrabe avec 62% de possession de la balle lors du match.

Les Malagasy avaient pourtant de grosses occasions. Trémoulet Sandro a vu son tir du pied droit stoppé sur le point de penalty à la 25e minute.

Les Gambiens, quant à eux, ont eu un penalty à la 28e minute, mais Musa Barrow n’a pas su concrétiser, stoppé par Sony Laiton, lui-même à l’origine de la faute pour jeu dangereux.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport
lundi, 14 octobre 2024

La Une du 14/10/24

Publié dans La Une

La Malgache Ony Marchand s'impose lors de la première édition du tournoi international « Golf Indian Ocean Ladies Cup », qui s'est déroulé sur le magnifique green du « Golf du Rova » à Andakana, Ambohidratrimo. Avec un score cumulé de 232 sur les trois jours de compétition, elle termine avec un handicap de +5 en classement Net et Brut dans la première catégorie. Ony Marchand a montré sa forme dès le premier tour, rendant une belle carte de 75. Après un relâchement au deuxième tour avec un score de 85, elle termine avec deux points d'avance sur sa dauphine, avant de retrouver sa force lors du troisième tour avec une carte de 77, soit 8 points sous le par, devançant sa compatriote Kim Maria (84).

 

Les Malgaches ont dominé toutes les catégories. Parmi les 14 golfeuses venues d'autres pays, notamment de l'île Maurice, de la Corée du Sud, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire et de l’île de La Réunion, la Mauricienne Dolloye Francine a décroché la troisième place dans sa catégorie 3. 

Publié dans Sport
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  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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