Qui dit mieux ! Qui fait mieux ? J’hésite quel signe de ponctuation, exclamation ou interrogation, devrais-je emprunter. Je m’exclame ou bien je m’interroge devant les grandioses réalisations effectuées dans la ville de Ratsimilaho – Ramaromanompo 1720 – 1750).
Toamasina, la capitale des pays Betsimisaraka, d’antan, de la Région d’Atsinanana, d’aujourd’hui, le Grand port de l’Est, le poumon de l’économie nationale se fait belle, peau neuve ! En effet, le Président de la République inaugura le samedi 15 juin la réfection du boulevard Ratsimilaho (1,8 km) et le bord MIAMI.
Toamasina retrouve son lustre d’antan. Sa beauté et son attrait de la belle époque ressurgissent. Au fait, elle n’était pas la seule en ce temps immémorial à plaire aux Malagasy tout comme aux touristes. Je me rappelle la beauté de Diégo, de Majunga, de Tananarive (la capitale nationale), de Fianarantsoa, de Tuléar pour ne citer que les anciennes capitales provinciales des années 60 et début 70. De même les Chefs- lieux de Préfecture, pour ne rappeler que quelques- uns : Antalaha, Nosy-Be, Antsohihy, Fénerive-Est, Mananjary, Fort-Dauphin, Morondava, Antsirabe, etc. C’étaient toutes des fines fleurs qui attiraient les vacanciers à chaque période des grandes vacances et de même les touristes. Mais tout ce beau monde devait un jour s’effriter à cause d’un régime politique rétrograde, de 1975 à 1991. Madagasikara est devenu méconnaissable, enlaidi. Tous les régimes post-socialistes jusqu’à l’heure ne parviennent pas à redorer totalement le blason. Sauf que, depuis l’avènement au pouvoir du jeune visionnaire, leader du parti TGV en 2018, Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à bouger et ce dans tous les domaines. Notons que le régime socialiste de l’amiral Didier Ratsiraka avait détruit « physiquement » le pays mais aussi il l’a ruiné économiquement. Le tissu économique se détériorait à tel point que la Grande île dégringole au bas-fond parmi les pays en situation de précarité extrême.
Le projet Miami et la réfection du boulevard Ratsimilaho dans la capitale des Betsimisaraka dataient de la campagne électorale présidentielle de 2018 quand le candidat n° 13, un certain Rajoelina Andry Nirina, a solennellement promis de refaire peau neuve le Grand port de l’Est. Le candidat Rajoelina, élu Président de la République, s’apprêtait dès 2019 à démarrer ce projet cher au nouveau locataire du Palais d’Iavoloha. Les préparatifs et la mise en place du chantier démarraient en 2020 mais la pandémie de Covid-19 dut freiner sinon stopper les travaux. Il fallait attendre 2022 afin qu’on puisse commencer effectivement les travaux. Et l’inauguration qui a pu s’effectuer ce samedi dernier n’est autre que l’aboutissement des paroles données. Le Président Rajoelina est un homme de parole. Il concrétise en actes concrets ce qu’il a promis. Qui fait mieux !
Le boulevard Ratsimilaho, en l’honneur et en souvenir de ce grand roi des Betsimisaraka, grand axe de 1,8 km, longeant le bord de la mer, redevient l’artère qui fait la fierté des Betsimisaraka. Le Miami, embellissant le bord redonne la beauté à la ville portuaire. Toamasina reprend sa place en tant que cité de destination de choix des Malagasy et bien sûr des touristes étrangers.
Le Président rassure que d’autres projets, ayant fait l’objet de promesses comme l’autoroute reliant la capitale Betsimisaraka à la capitale nationale, verront bientôt le jour !
Ndrianaivo
Le TPC sera lancé officiellement avant le 26 juin si les tests avec des passagers sont concluants.
La phase de test du téléphérique d’Antananarivo se trouve à un stade crucial. Après avoir simulé des charges de 900 kg pour représenter les passagers, les cabines sont prêtes à accueillir de vraies personnes pour les prochains essais, qui débutent aujourd’hui. Des experts internationaux se trouvent sur le site pour superviser et réaliser les tests. Leur présence garantit une évaluation impartiale des résultats obtenus et une détection efficace des éventuelles anomalies. Une fois cette ultime étape franchie avec succès, l’exploitation commerciale du téléphérique pourrait être envisagée dans un avenir proche. La semaine du 26 juin n’a pas été écartée pour le lancement officiel du service. Cependant, des questions subsistent quant à l’entreprise qui exploitera la ligne orange reliant Anosy à Ambatobe. De plus, l’approbation finale d’une entreprise tierce est requise pour valider pleinement le projet. Ainsi, le transport effectif de passagers devra attendre après la célébration de la fête de l’indépendance.
Kermesse de Betongolo : Célébration de l'unité et de la fraternité. La kermesse de Betongolo, un évènement ancré dans la célébration du 64ème anniversaire de l'Indépendance de Madagascar et de la création de l'Armée, a débuté hier pour une durée de 8 jours, se clôturant le 26 juin. Cette traditionnelle fête rassemble la population et l'Armée dans un esprit d'unité et de fraternité. Durant cette kermesse, diverses animations liées à l'Armée et aux Forces de l'ordre sont proposées. Les participants, qu'ils soient petits ou grands, auront l'opportunité de tester leur adresse au stand de tir, de prendre part à différentes activités sur place et de profiter des attractions proposées. Comme toute kermesse qui se respecte, des stands de restauration seront présents, ainsi que des manèges, des toboggans, des balançoires et bien d'autres divertissements. Cet évènement est l'occasion parfaite pour la population de se retrouver dans une ambiance festive et conviviale surtout pour les enfants qui viennent de passer l’examen du CEPE. Le ministre de la Défense nationale, le Général Sahivelo Monja Delphin, a souligné lors de son discours l'importance de cette kermesse qui distingue Madagascar des autres pays à l'occasion de son anniversaire d'Indépendance. La cérémonie a débuté avec une démonstration dynamique des Forces de défense et de sécurité, marquant ainsi le début des festivités dans toutes les Provinces du pays.
« Code de l’électricité », élaboration de décrets spécifiques pour promouvoir le secteur énergétique.
L’environnement de l’électricité à Madagascar a besoin de dépoussiérage de ses textes et lois pour s’adapter aux contextes actuels. Ainsi, un atelier technique crucial s'est déroulé à l'hôtel Ibis Ankorondrano pour l'élaboration des arrêtés gouvernementaux spéciaux relatifs au Code de l'électricité (CODELEC). Cet événement de deux jours a réuni des avocats du cabinet GIDE Loyrette Nouel ainsi que des représentants gouvernementaux malgaches pour discuter de trois arrêtés spécifiques : les Energies renouvelables (ER), l'Efficacité énergétique (EE) et la Production d'électricité .Le secteur énergétique, en tant que moteur essentiel du développement national, vise à doubler le taux de consommation d'électricité à Madagascar. Ces décrets spéciaux jouent un rôle crucial dans la promotion de la coopération entre le Gouvernement et le secteur privé (3P). Lors de la séance inaugurale, dirigée par Andriantsoa Thierry, secrétaire général du ministère de l'Energie et des Hydrocarbures (MEH), étaient présents le directeur général de l'Energie, le directeur des affaires juridiques, ainsi que des représentants de l'ORE, de l'ADER, de la Banque mondiale et du LEAD.
Morondava : une baleine de 9 mètres échouée sur la plage. Une baleine d'environ 9 mètres de long et pesant plus d'une tonne a été découverte morte sur la côte de Kimono, dans la Commune de Bemanonga, District de Morondava. Les pécheurs se préparant à prendre la mer ont fait cette découverte macabre aux alentours de 3h00 du matin hier. Après avoir alerté le chef Fokontany, la direction régionale de la pêche a été informée de la situation. Les techniciens se sont rapidement rendus sur place pour sécuriser la zone et empêcher tout contact avec la baleine. Des dispositions ont été prises pour enterrer l'animal en coordination avec les riverains. Selon le directeur régional du ministère de la Pêche et de l'Economie bleue de Menabe, Andrianjarivelo Tsiriniaina, la baleine est en état de décomposition avancée. La cause de sa mort suscite diverses spéculations, allant d'une attaque à la chasse illégale ou à des perturbations de son itinéraire par des ondes parasites. Le directeur de la pêche a souligné l'importance de ne pas consommer la baleine, tout en remerciant le fokonolona pour avoir sécurisé le site et empêché toute manipulation ou consommation de la carcasse de l'animal.
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) de Madagascar est en pleine activité depuis la clôture de la réception des requêtes, jeudi dernier. Ces requêtes ont été déposées par les candidats avant et après la proclamation des résultats provisoires des élections législatives par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La HCC examine ces requêtes avec rigueur, après avoir commencé ce processus par une audience publique en fin de semaine dernière.
Selon des informations officieuses, la HCC aurait reçu environ 1500 requêtes. Ce chiffre significatif montre les contestations massives de cette élection. Ces requêtes viennent aussi bien des candidats déclarés gagnants que des perdants, selon les résultats provisoires de la CENI. Chaque partie affirme avoir été lésée à un moment ou à un autre du processus électoral.
Conformément à la loi, la HCC dispose d'un délai limité pour traiter ces requêtes et proclamer les résultats définitifs. Dans un récent communiqué, la HCC a confirmé que les résultats définitifs seront proclamés au plus tard seize jours après la proclamation des résultats provisoires par la CENI. Comme ces résultats provisoires ont été publiés le 11 juin, la date limite pour l'annonce des résultats définitifs est fixée au 27 juin, soit un jour après la célébration du soixante-quatrième anniversaire du retour de l'Indépendance. Vu le nombre de requêtes à traiter et la charge de travail y afférente, il semble plus que probable que la Haute Cour aille jusqu’à la limite fixée par la loi.
Il faut noter que le rôle de la HCC est crucial dans ce contexte. L'institution peut annuler une élection si des règles essentielles n'ont pas été respectées. Elle examine minutieusement les procès-verbaux des bureaux de vote et peut intervenir d'office en cas de violation des lois électorales. Cette rigueur est essentielle pour garantir l'intégrité du processus électoral et la légitimité des résultats.
Si la proclamation officielle des résultats se tient à la date citée, la session spéciale de l'Assemblée nationale se tiendra le 9 juillet, conformément à l'article 78 de la Constitution. Cet article stipule que « l’Assemblée nationale se réunit de plein droit en session spéciale le deuxième mardi qui suit la proclamation des résultats de son élection pour procéder à la constitution de son bureau et à la formation des commissions ». Cette session sera une étape importante pour la mise en place des nouvelles structures législatives et le début effectif des travaux parlementaires.
La période actuelle est cruciale pour le paysage politique malgache. La HCC se trouve au centre de l'attention, avec la lourde responsabilité de traiter un grand nombre de requêtes dans un délai strict. Les résultats définitifs, attendus pour le 27 juin, marqueront la fin d'un processus électoral intense et le début d'une nouvelle phase pour l'Assemblée nationale. Les yeux de tous sont tournés vers la HCC.
La Rédaction
Sans incident majeur. La session pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) s’est déroulée dans le calme hier pour la majorité des centres d’examen, répartis dans tout Madagascar. Les petits retards et l’oubli de convocation ont eu lieu pour quelques candidats, mais ces derniers ont quand même pu passer les épreuves, suite à des négociations. Pour le centre CEG Betsimitatatra situé au 67 Ha, les sujets de géographie étaient insuffisants, c’est pourquoi l’épreuve a débuté vers 16h, soit environ 30 mn de retard. Les candidats étaient ainsi sortis plus tard des salles d’examen, ce qui a angoissé les parents.
Parmi les 529.635 candidats inscrits, 99 sont en situation de handicap et 9 sont des détenus mineurs. Ces derniers, provenant de l’école éducative des mineurs au sein de la maison carcérale d’Antanimora, ont composé au sein du centre CEG Ambohimiandra, où sont accueillis chaque année les détenus mineurs. Ces candidats ont été répartis dans diverses salles d’examen, où ils ont été gardés de loin par des agents pénitentiaires. Préparés dans leur établissement, leurs repas ont été ensuite emportés dans le centre par les assistantes sociales de l’EEM, selon les informations recueillies au sein du chef d’établissement d’Antanimora, Heriniaina Razafindrazaka.
Résultats attendus d’ici une semaine
Après la session d’hier, la correction pour l’examen du CEPE de cette année commencera dès ce jour, à en croire le ministre de l’Education nationale par intérim, le Pr Zely Randriamanantany. C’était lors de sa descente au centre CEG Antanimbarinandriana, dans la matinée d’hier. « La correction se fera dans un délai limité, afin que les résultats soient publiés dans une semaine au plus tard », a-t-il précisé. Le ministre de tutelle n’a pas manqué de mettre l’accent sur les mesures particulières adoptées pour la sécurisation des examens officiels, notamment le CEPE et le BEPC. « Des marques et des couleurs ont été mises en place dans les paniers renfermant les sujets d’examen pour éviter toute fuite. Avec les nouvelles technologies, la communication est aussi permanente entre les responsables, non seulement pendant et avant la session mais aussi après, tout cela afin de garantir un bon aboutissement de ces examens officiels ».
P.R.
On le surnommait Dodol ! Il s'agit de ce bandit dangereux doublé d'un multirécidiviste qui a longtemps semé la terreur à Analamahitsy et tout le périmètre. Il serait l'auteur de plusieurs assauts armés de bandits dans le secteur. Pour cela, l'homme fut longtemps recherché. Et comme toute chose a sa fin, la Police, lors d'une opération, a agi de la même sorte avec Dodol, lui enlevant définitivement la vie alors que, avec ses deux camarades, celui-ci s'apprêtait à frapper un nouveau sale coup dans le secteur du marais Masay, samedi dernier. Toutefois, ses acolytes ont réussi à échapper à ces tirs meurtriers des policiers. Aucun fugitif n'a été encore pris, du moins pour l'instant. Avec son élimination, les habitants du quartier d'Analamahitsy et de ses environs dont Andranobevava et le marais Masay, ont pu souffler un grand ouf de soulagement. Cette action policière se basait sur une pile de plaintes des victimes de vol avec agression, d'attaques à main armée dont on incrimine Dodol et ses pairs. Pour revenir aux circonstances de l'élimination de ce multirécidiviste, disons qu'elles relèveraient plutôt d'une embuscade. Mais les assaillants n'ont pas voulu se laisser faire et ont ouvert le feu sur les éléments de la Police. Ces derniers ont dû échanger quelques tirs avec les trois agresseurs, faits qui s'étaient soldés par la mort de Dodol. Ayant déjà séjourné à Antanimora, le concerné est loin de s'assagir. Les recherches de ses compagnons en cavale se poursuivent encore.
Franck R.
1964 - 2024. L’Institut français de Madagascar (IFM), anciennement dénommé Centre culturel Albert Camus (CCAC), célèbre ses 60 années de présence dans la Grande île. Afin de fêter en grande pompe cet anniversaire, un grand concert gratuit sera organisé. L'événement, ouvert à tous sans exception, se tiendra ce samedi 22 juin à partir de 17h 30 dans l’enceinte de la Zone Zital, Ankorondrano. Ce lieu connu pour être une zone industrielle, abritera à titre exceptionnel cet évènement culturel, ce qui démontre que les arts et la culture ont leur place partout.
Une trentaine d’artistes et de musiciens, spécialisés dans les fanfares de rues enflammeront la soirée. On peut mentionner entre autres Weaver Trio, un groupe de jazz malagasy formé en 2018 et qui tire son nom du petit oiseau malagasy appelé « Fody ». Cette espèce d’oiseau se démarque par sa capacité à s'adapter à l'environnement où il se trouve, en construisant ses nids de manière artistique, là où le vent l'emmène. « Weaver » signifie également « tisserand ». Ce jeune groupe de jazz se définit comme un artisan d'une musique moderne et éclectique, enrichie de multiples influences. Il va revisiter à cette occasion les morceaux traditionnels malagasy et jouera également ses propres compositions. Ce trio est formé de Njaka Rakotonirainy au piano, Hents Andriamasimanana à la basse et Josia Rakotondravohitra à la batterie.
Par ailleurs, Anjara Rakotozafiarison et Tonny Toufa Loux seront également de la partie pour un concert exceptionnel d'une heure, où ils revisiteront quelques grands succès internationaux, sous la direction de François Maugrenier.
Un clin d'œil aux Jeux olympiques de Paris 2024 sera aussi proposé au public. Il s’agira de démonstrations de parkour, initiées par le collectif « Traceur Gasy ». Le parkour étant une méthode d'entraînement pour franchir toutes sortes d'obstacles dans des environnements urbains ou naturels, comme les forêts. Créé en 2018 par Faliniaina Anthonio, ce collectif regroupe des passionnés qui se retrouvent dans les jardins, les parcs ou même dans les rues pour s'entraîner et réaliser les figures de base du parkour, à savoir le saut de fond, le saut du paresseux qui consiste à franchir un obstacle en prenant appui sur une seule main, l'« under bar » qui consiste à passer sous une barre en s'y agrippant,...
Enfin, la soirée se terminera par un set DJ réalisé par DJ Manu, lequel se déroulera au Kudéta Analakely. Côté restauration, un stand de snacking sera érigé sur les lieux par Propain. Notons que depuis 1964, l’IFM a pour mission principale de diffuser la culture, les idées ainsi que les arts français à Madagascar, tout cela dans un esprit de coopération et de partenariat avec les acteurs culturels privés et publics de la Grande île.
Si.R
Depuis son éligibilité à l’« African Growth and Opportunities Act » (AGOA), Madagascar anticipe une croissance significative de son secteur textile cette année. Selon les prévisions économiques, la branche textile devrait enregistrer une hausse de 2,4 %, une augmentation notable dans un contexte économique mondial en perpétuelle fluctuation. L’AGOA, une législation américaine mise en place en 2000, vise à stimuler les exportations des pays d'Afrique subsaharienne vers les Etats-Unis en offrant des avantages tarifaires. Pour Madagascar, cette opportunité représente une aubaine majeure, en particulier pour son industrie textile. En 2023, le marché américain a absorbé 37,7 % des exportations de produits textiles malagasy, faisant des Etats-Unis le principal débouché pour ces produits.
Cette forte demande américaine a renforcé la résilience du secteur textile malagasy face aux défis économiques mondiaux. La France, bien que deuxième partenaire commercial dans ce domaine, est loin derrière avec 22,13 % des exportations textiles malagasy. Néanmoins, cette part reste significative et témoigne de l’intérêt européen pour les textiles de Madagascar. L’accord AGOA permet donc à Madagascar non seulement de diversifier ses marchés, mais aussi de consolider ses liens commerciaux avec des partenaires de longue date. L'industrie textile malagasy, bien que confrontée à des défis tels que la compétition internationale et les coûts de production, bénéficie de cet accès privilégié aux marchés américains.
Exonération
Les entreprises locales peuvent ainsi offrir des produits à des prix compétitifs, stimulés par l'exonération des droits de douane. Cette situation encourage les investissements et l'expansion des capacités de production, entraînant une dynamique positive pour l'économie nationale. Cependant, la croissance prévue ne se réalise pas sans efforts et investissements stratégiques. Le Gouvernement malagasy et les acteurs privés du secteur textile travaillent de concert pour maximiser les bénéfices de l’AGOA. Des initiatives sont en cours pour améliorer la qualité des produits, moderniser les infrastructures de production et former la main-d'œuvre locale.
Ces efforts sont essentiels pour maintenir la compétitivité du secteur à l’échelle internationale. D’ailleurs, la durabilité et les normes environnementales deviennent des facteurs de plus en plus cruciaux. Madagascar, riche en biodiversité, se doit de protéger son environnement tout en développant son industrie textile. Des pratiques plus écologiques et une production responsable sont donc encouragées pour répondre aux attentes des marchés étrangers et des consommateurs de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. Ainsi, grâce à l'AGOA, le secteur textile de Madagascar est en passe de connaître une nouvelle phase de développement. Cette perspective de croissance de 2,4 % est un signe encourageant pour l'économie malagasy, offrant des opportunités d'emploi et renforçant les capacités exportatrices du pays. Les défis restent nombreux. Mais avec une stratégie appropriée, la Grande île pourra transformer ces défis en tremplins pour assurer un avenir prospère et durable.