Un renouveau au sein du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) semble être nécessaire. C'est l'avis exprimé par Hery Rasoamaromaka, le secrétaire national du parti pour Antananarivo. Et ce, lors de son apparition sur une chaîne de télévision privée de la Capitale le week-end dernier. Cette déclaration intervient quelques semaines après les élections législatives dont les résultats provisoires sont attendus aujourd'hui.
Durant de cette émission spéciale, celui qui porte également la casquette de gouverneur de la Région Analamanga a fait le point sur les tendances actuelles des élections. Interrogé sur sa satisfaction par rapport aux tendances publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui indiquent une victoire majoritaire pour la coalition présidentielle "Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina" (IRMAR), dont fait partie le TGV, le numéro un du gouvernorat d'Analamanga a déclaré qu'il était difficile de se dire pleinement satisfait.
Il a souligné que chaque élection offre des leçons à apprendre, notamment pour les dirigeants. Bien qu'il ne doute pas que la coalition obtiendra la majorité absolue à l'Assemblée nationale, notamment grâce au soutien de plusieurs candidats indépendants, il a reconnu que dans un monde idéal, 100% des candidats présentés par le TGV auraient dû être élus. La défaite de certains candidats souligne, selon lui, des failles dans le processus de sélection des candidats qui méritent d'être corrigées. Et lui de rappeler en effet que la responsabilité dans la désignation des candidats de l'IRMAR incombait aux décideurs au sein des partis formant la coalition dont le TGV.
Hery Rasoamaromaka a également annoncé la tenue prochaine d'un congrès du TGV. Ce congrès permettra aux membres de discuter d'un éventuel renouvellement de la direction du parti. Il a admis être en poste depuis longtemps et a affirmé qu'un changement de leadership serait bénéfique. Cette nécessité de renouveau est accentuée par le fait que, hormis Rasoamaromaka à Antananarivo, tous les autres secrétaires nationaux du TGV ont été candidats aux législatives du 29 mai dernier et, bien que presque tous aient été élus, ils n'ont pas réussi à arriver en tête dans leurs circonscriptions. 
Les résultats provisoires de la CENI montrent aussi que de nombreux candidats de la coalition pour la majorité présidentielle ont souvent terminé en deuxième position dans plusieurs circonscriptions clés, y compris à Antananarivo et dans d'autres chefs-lieux de province. Ces résultats mettent en évidence la nécessité pour le TGV de se renouveler et de se réorganiser pour maintenir et renforcer sa position politique dans le pays.

La Rédaction

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lundi, 10 juin 2024

La une du 11 juin 2024

Publié dans La Une
lundi, 10 juin 2024

Pour de bon !


Cette fois-ci, ce sera la bonne. Du moins, espérons-le ! La Commission électorale nationale indépendante (CENI) procède ce jour, 11 juin, à la publication des résultats provisoires des législatives du 29 mai. On saura les 163 députés provisoirement sinon ceni-quement élus des 473 candidats qui se sont présentés au vote. Après quoi, l’équipe d’Alarobia sous la houlette de Dama Andrianarisedo Retaf transmettra  les dossiers à Ambohidahy pour étude finale auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui tranchera. En effet, l’équipe de Florent Rakotoarisoa aura 16 jours au plus pour statuer définitivement sur les noms de 163 députés membres de la Chambre basse de la République Malagasy. L’Arrêt de la HCC n’est susceptible d’aucun recours.
Initialement prévue pour le 8 juin, la publication des résultats provisoires aura lieu ce jour. Soit un recul de trois jours ! Et les observateurs et l’opinion publique nationale de se demander « pourquoi une telle reculade ? ». Si les commissaires nationaux ont bien voulu annoncer la date du 8 juin, c’est qu’ils ont bien étudié, bien réfléchi et bien pesé la faisabilité de la chose.
Historiquement parlant, la mise en place d’une unité spéciale et indépendante chargée de gérer les élections a vu le jour à l’issue de la 16ème Conférence des Chefs d’Etat africains (francophones) sous l’égide du Chef d’Etat français du 19 au 21 juin en 1990 à la Baule-Escoublac (Loire – Atlantique), sur la côte bretonne au cours de laquelle le président français François Mitterrand prononçait le 20 juin un historique discours, le fameux « Discours de la Baule » où Mitterrand, en second mandat, devait annoncer ou plutôt devait … dicter la nouvelle vision de la gouvernance en Afrique (francophone). Les africains devraient « changer » leur système de gestion basé sur le parti unique en la pratique fondée sur le multipartisme et aussi et surtout sur la mise en œuvre d’un système politique respectant la démocratie. Une nouvelle vision de gouvernance qui conditionnera l’ouverture ou non du robinet des aides en provenance de la Mère-Patrie. Evidemment, ce fut un coup de massue sur la tête des potentats présents à ladite Conférence qui restaient inamovibles au pouvoir sans partage en Afrique. De cette seizième Conférence était née l’idée ou la « proposition » française de mettre en place une Commission nationale indépendante chargée de gérer les élections dans chaque Etat. La « proposition » emballait l’enthousiasme des leaders politiques de l’opposition. Désormais, on va avoir une élection libre et digne de la démocratie à l’issue de laquelle le meilleur gagnera ! Au fil des années, des dirigeants voulant s’accrocher parviennent à contourner ce système gênant.
Ndrianaivo

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lundi, 10 juin 2024

Actu-brèves

Le « cross » de cohésion inaugure les programmes sportifs de la célébration du 26 juin. Hier matin, une mini course appelée « cross de cohésion » a été organisée, partant de la Bibliothèque nationale Anosy pour rejoindre le stade Barea. Cette initiative a rassemblé de nombreux membres du Gouvernement ainsi que des citoyens ordinaires. Après le cross, une séance de zumba et de fitness a été proposée aux participants. Ces activités sportives marquent le début des événements prévus pour la célébration de la fête nationale. « La mise en œuvre conjointe de l'événement aujourd'hui 10 juin montre l'unité et la solidarité dans le développement du pays », a déclaré le ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin. Le sport a été mis en avant comme moyen de manifester la solidarité nationale durant cette période de célébration du 64e anniversaire du retour de l’indépendance. Il occupe une place centrale dans le programme des festivités. En plus du « cross de cohésion », un tournoi sportif inter-arrondissement a été lancé au stade de Betongolo en ce début de semaine. Mais également, un autre tournoi sportif inter-FDS (Force de défense et de sécurité) est prévu pour le 21 juin au même endroit, ajoutant ainsi une dimension compétitive et communautaire à ces célébrations sportives.



Mahajanga, destruction de 518 sacs de riz avarié. Le test en "laboratoire" a montré qu'ils ne peuvent plus être consommés. Sous la supervision de représentants du ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC), les sacs de riz ont été  incinérés dans la cour même de l'entreprise d'importation de riz le vendredi 7 juin. Le propriétaire de la marchandise et le chef Fokontany ont aussi assisté à la destruction du riz avarié, après quoi, un procès-verbal a été dressé. Il est à rappeler que 50 conteneurs contenant du riz impropre à la consommation a été également découvert dans la même ville. Cette affaire a impliqué  des personnes et des fonctionnaires de haut rang. Après enquête, le Pôle anti-corruption (PAC) a décidé de mettre en prison le « préfet » de Mahajanga et le directeur régional du MIC Boeny le 5 janvier 2024. Ils sont soupçonnés d'avoir fait sortir clandestinement le riz endommagé à Mahajanga. Sept autres personnes ont été placées en détention préventive à Mahajanga, dont deux ont par la suite été conduites vers la Capitale pour la suite de l’enquête.



L’Allemagne restera, et de loin, le premier partenaire la Grande île dans le secteur vert. Lors de sa visite d’adieu au Premier ministre, Christian Ntsay, l’ambassadeur de l’Allemagne à Madagascar, Michael Häusler qui va bientôt quitter la Madagascar, a réaffirmé la continuité des partenariats entre les deux pays. Les priorités de l’Allemagne à Madagascar restent la protection de la diversité, l’agriculture, l’énergie renouvelable notamment dans le monde rural et la bonne gouvernance. Des délégations d’entreprises allemandes sont attendues prochainement pour explorer des opportunités d’investissement dans les secteurs des énergies renouvelables, des mines et des technologies.  En tant que partenaire clé dans le développement global de Madagascar, l’Allemagne a réaffirmé son respect de la souveraineté du pays, notamment en ce qui concerne le processus électoral. “Le peuple malgache est maître du choix de ses représentants à l’Assemblée nationale”, a déclaré Michael Häusler, confirmant ainsi l’engagement de l’Allemagne à soutenir une démocratie souveraine et respectueuse des choix nationaux. Actuellement, le portefeuille de projet et d'aide de l’Allemagne à Madagascar s’élève à 490 millions d’euros, dont 220 millions pour le secteur vert.



Coopération JICA et la Douane malagasy : sécurité et surveillance côtière accrues.  Lors d'une réunion à Tokyo avec des responsables de la JICA, le directeur général des douanes de Madagascar, Zafivanona Ernest Lainkana, a exposé un projet crucial visant à améliorer la surveillance côtière pour renforcer la sécurité maritime le long des côtes malgaches. Le projet a pour objectif principal de lutter contre la pêche illégale et non réglementée ainsi que le trafic de ressources naturelles en renforçant les capacités de contrôle et de surveillance le long des côtes de Madagascar. Cette initiative vise à assurer une meilleure sécurité maritime dans la région. Zafivanona Ernest Lainkana a saisi cette opportunité pour exprimer la gratitude de la Douane malagasy envers la JICA pour son appui technique et financier. Ce soutien s'inscrit dans le cadre du Programme des maîtres formateurs (PMF), un projet conjoint avec l'Organisation mondiale des douanes (OMD). Deux agents de l'Administration douanière de Madagascar ont récemment été certifiés en tant que maîtres formateurs dans le domaine des règles d'origine en Afrique. Ils ont suivi ce programme depuis 2021 et cette certification marque une étape importante dans le renforcement des capacités de contrôle et de gestion des ressources. La réunion à laquelle ont pris part le responsable pays en charge de l’Afrique, Tamaru Takuya, le directeur adjoint spécial, Takada Hiroyuki, et l’équipe de gouvernance publique et de gestion financière, avec M. Enomoto Takeaki, s'est déroulée au siège de la JICA.

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Le forum des dirigeants mondiaux sera le principal évènement marquant du 60ème anniversaire de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le développement (CNUCED) qui débutera demain 12 juin jusqu’au 14 juin, au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Un évènement auquel le Président Andry Rajoelina participera aux côtés d’autres membres de la délégation malagasy. D’ailleurs, l’arrivée du Président et son épouse en terre suisse est prévue ce jour.
La Grande île sera particulièrement mise en avant à cette occasion puisque le Chef de l’Etat malagasy figure parmi les rares dirigeants ayant reçu une invitation spéciale à cette rencontre au sommet. En effet, Madagascar fait partie des 6 pays invités sur les 180 membres de cette organisation. Etant donné que les projets mis en œuvre dans le cadre de la collaboration avec cette entité remontent déjà à près d’une dizaine d’années. Et ce retour de Madagascar sur le devant de la scène sera déterminant dans la concrétisation du volet commerce et développement inclus dans les grandes lignes la Politique générale de l’Etat (PGE).
Un soutien opportun
Pour rappel, la promotion d’un développement économique durable via le commerce, la finance, l’investissement et la technologie s’inscrit comme étant la principale mission de la CNUCED. Pour ce faire, cet organe onusien consacre son appui aux pays en développement afin de leur permettre de participer de manière équitable à l’économie mondiale. Les débats au cours de ce forum aborderont donc en priorité les besoins de ces pays en développement comme Madagascar, avec un accent particulier sur des questions urgentes comme la mise en œuvre d’une politique industrielle au service du commerce et du développement, la prévision d’un avenir numérique pour les personnes et la planète, la préparation des économies de demain, l’optimisation de l'investissement direct étranger et les chaînes de valeur mondiales pour le développement, tout cela dans le contexte de la mondialisation.
Autant d’enjeux qui rejoignent les visions du Président Andry Rajoelina dans la mise en œuvre du projet ODOF (One District, One Factory), en l’occurrence, qui consiste à la décentralisation des industries. A terme, le projet vise à ce que tous les Districts puissent bénéficier d’une unité de transformation des produits locaux et répondre aux besoins de la population à l’échelle locale. Le soutien de la CNUCED dans ce sens sera plus qu’opportun voire salutaire pour l’Etat malagasy.
Sandra R.

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Nouveau défi. Le slameur Joël Bastino Andrianahy, connu sous son nom de scène de Konahy Junior, va représenter Madagascar lors de la troisième édition de « World Poetry Slam Championship » qui aura lieu du 12 au 18 novembre prochain à Lomé, capitale togolaise. Notre représentant se dit être prêt pour ce concours international. « C’est autant un sentiment d’honneur et de fierté de pouvoir représenter la Grande île dans cette compétition. Ce sera également une opportunité pour moi de pouvoir affirmer notre culture à l’international », indique notre challenger. Il n’a pas caché son envie de gagner cette compétition et de faire hisser le drapeau malagasy sur la scène internationale.
Au-delà de faire du slam un art professionnel, « World Poetry Slam Championship » se veut aussi un rendez-vous de brassage culturel et d’échanges d’expériences dans ce domaine. Ce grand concours de slam, outre son caractère compétitif, a pour but de vulgariser et de professionnaliser cet art de la poésie libre et orale. La compétition va se dérouler entre l’Université de Lomé (UL), l’Institut français et l’Hôtel de 2 Février. Il y aura trois jours de compétition, deux grandes demi-finales et une grande finale à la fin. En marge des activités liées à ce championnat, il y aura également des masters classes, des formations ainsi que des ateliers qui auront lieu dans des écoles et universités.
Lors de cette compétition, un jury international se mettra en place. Ses membres seront toujours constitués des slam-masters, autrement dit des coaches qui accompagneront les différentes concurrents en lice, et cela en fonction de leur nationalité respective. A noter que ce concours regroupera 40 pays. Chaque œuvre sera traduite dans 4 langues, notamment en français, anglais, espagnol et en portugais.
Bon nombre de slameurs vont oraliser leur poésie devant un public venant de plusieurs pays. Cette année, ils sont dix candidats à représenter le continent africain lors de ce championnat. Au début, 19 slameurs venus d’Afrique se sont inscrits, et 10 parmi eux se sont qualifiés pour le Championnat du monde. Konahy Junior occupait la huitième place avec une note de 65,5/100. Après la première édition tenue à Bruxelles (Belgique) et la deuxième à Rio (Brésil), cette nouvelle édition aura lieu donc à Lomé. Nous souhaitons ainsi une bonne chance à notre slameur Joël Bastino Andrianahy.
Si.R

Publié dans Culture

Hier, la station-service TotalEnergies Ankorondrano a été le théâtre d'un événement pour le secteur énergétique malagasy. Il s’agissait du lancement du nouveau carburant Excellium Formule 04. Ce produit, présenté comme une innovation de pointe, promet d'optimiser la performance des véhicules tout en réduisant les émissions de CO2. « Après le succès du premier carburant additivé "EFFIMAX" à Madagascar en 2016, nous sommes fiers de présenter ce nouveau produit pour nos clients », a déclaré Ousmane Samake, directeur commercial de TotalEnergies Marketing. Selon lui, ce nouveau produit intègre une formule révolutionnaire « 3 en 1 », offrant une meilleure protection du moteur, plus de kilomètres parcourus et une réduction significative des émissions de CO2.
Excellium Formule 04 se distingue par trois principaux additifs. Le premier est la réduction de l'encrassement : avec un pouvoir détergent renforcé, Excellium diminue jusqu'à 99 % l'encrassement du moteur, éliminant ainsi les dépôts existants qui peuvent compromettre la performance du moteur. Le deuxième consiste en une diminution de la friction : son pouvoir lubrifiant réduit jusqu'à 38 % la friction entre les composants métalliques du moteur, prolongeant ainsi la durée de vie des pièces les plus sensibles. Le troisième est la protection de classe A : Excellium protège efficacement les organes du moteur contre la corrosion et prévient le développement de rouille en présence d'eau.
Marième Sav Sow, directrice générale de TotalEnergies Marketing Madagasikara, a souligné l'engagement de l'entreprise en matière de qualité et de durabilité. « Depuis 25 ans, nous nous engageons à offrir les meilleurs produits et services à Madagascar. Avec ce carburant, nous continuons sur cette voie en fournissant un carburant de pointe avec son pouvoir "3 en 1" qui maximise la performance et la durabilité des moteurs, tout en contribuant à un environnement plus propre ».
Célébration
Pour célébrer cet évènement commercial, l’entreprise organise des animations et jeux dans ses stations-services et sur sa page Facebook. Les clients et followers peuvent y gagner des cadeaux exclusifs, et les plus chanceux remporteront même du carburant Excellium pour une année entière. L'acteur Rajao, ambassadeur de la marque, a partagé son enthousiasme pour ce nouveau produit : « Ce nouveau carburant permet de faire jusqu’à 28 kilomètres en plus grâce à l’action combinée de ses 3 additifs. Il protège aussi les moteurs en prévenant l’apparition des dépôts grâce à son pouvoir détergent renforcé et participe à la réduction des émissions polluantes grâce à un meilleur fonctionnement du moteur ». Il se dit honoré d'être l'ambassadeur d'Excellium, en déclarant ainsi : « Etant un client fidèle de TotalEnergies, c’est avec plaisir que j’ai accepté ce partenariat car je suis convaincu de la qualité de ses produits. Je suis honoré d’être l’ambassadeur d’Excellium, un carburant de qualité supérieure qui prône la qualité et l'excellence au service des Malagasy ».
Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie


Malgré les couacs que les Aigles du Mali traversent, le sélectionneur national Romuald Rakotondraibe reste prudent et fait savoir à ses joueurs qu’aucun match n’est facile. « Nous sommes en tête de groupe, pour le moment, mais pour la suite il faudra encore se battre. Mali est un grand pays du football africain. Il se pourrait que ses onze premiers soient composés des grands joueurs qui évoluent en Europe. Mais la motivation pour nous c’est de voir Madagascar occuper la tête de groupe jusqu’en 2025, avec celui composé de Ghana, Mali, la Centrafrique, qui de plus sera  une fierté pour nous en cas de victoire. Une immense motivation pour l’équipe», avance coach Rôrô.
Les Aigles atterrissent à Johannesburg en moins de 8 heures avant le match. Vols annulés, arrivée très tardive... le Mali en pleine galère avant son match contre Madagascar. Quatre jours après sa défaite contre le Ghana (1-2), ce mardi 11 juin à (15h locale), 13h GMT, à l'occasion de la 4e journée des éliminatoires du Mondial 2026, les Aigles du Mali doivent défier Madagascar au FNB Stadium de Johannesburg en Afrique du Sud. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse cet article, les Maliens n'ont pas encore foulé le sol sud-africain suite à des problèmes de transport.
Le vol partant de Bamako, qui avait déjà été reporté trois fois en raison des conditions météorologiques inadaptées, devait avoir lieu ce lundi matin à 6h. Sachant qu'il faut compter au minimum 7h pour aller à Johannesburg par vol direct, les troupes maliennes ne prévoyaient une arrivée sur place qu'environ 24h avant le coup d'envoi. Ce qui semblait déjà très juste… Mais comme l'informe le journaliste local Drissa Niono sur X, le vol a été de nouveau repoussé… et il ne s'agira pas d'un vol direct !
Comme révélé par le média africain Sport News Africa, la sélection malienne a déjà dû reporter trois fois son vol suite aux conditions météorologiques. Le vol prévu ce lundi a aussi été annulé et les Aigles devraient finalement prendre un vol avec une escale en Ethiopie afin de rallier l'Afrique du Sud, toujours selon les informations du média africain.
Ils effectueront ensuite une escale à Addis-Abeba, en Ethiopie, et n'arriveront à Johannesburg qu'entre 4h et 5h du matin mardi, soit moins de dix heures avant le coup d'envoi. Clairement, on peut se demander dans quel état seront les troupes d'Eric Chelle…
Ce match est cependant crucial pour les Maliens qui sont mal entrés dans le Groupe I des éliminatoires avec une victoire, un nul et une défaite en trois rencontres et une 4e place décevante au classement. Le Mali, qui se classe 44e au classement FIFA, a été éliminé en quart de finale lors de la CAN 2023. 

Les Barea, quant à eux, aspirent à disputer la première Coupe du monde de leur histoire et sont bien installés dans ce groupe avec une première place au classement actuel, qu'ils chercheront à confirmer ce mardi. 

Rappelons que seul le premier de chaque poule connaîtra une qualification directe pour la Coupe du monde 2026, tandis que les quatre meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour les barrages.
Recueillis par E.F.

Publié dans Sport


La Grande île est-elle en train de devenir une plaque tournante du trafic de drogue ? Les récentes saisies spectaculaires laissent peu de place au doute. Fin 2021, 600 kilos de cocaïne ont été découverts par les Forces de l'ordre. La drogue, astucieusement dissimulée dans du sucre, témoigne d'un mode opératoire sophistiqué utilisé par les trafiquants pour ne pas éveiller les soupçons.
Ce n'était que le début d'une série d'opérations de grande envergure. Le 19 février dernier, la brigade criminelle de la Police nationale a saisi 64 kilos de cocaïne à Toamasina, une ville côtière de l'Est du pays. La drogue a été introduite clandestinement dans un conteneur de sucre en provenance du Brésil. Les responsabilités dans ces affaires restent floues : le responsable de la société d'import-export, incarcéré à Tsiafahy, est-il complice ou victime d'un réseau plus vaste ?
La presse mauricienne rappelle qu’en février 2023, une vedette rapide enregistrée à Maurice a été découverte à Nosibe-Maintialaka dans le District du port de Vohémar, au nord-est de Madagascar. Ce n'est pas un incident isolé. En mars 2023, les frères mauriciens Kenny et Kendji Morvant, ainsi qu'Avoola Oddy, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans un trafic de drogue entre Madagascar et Maurice.
Une enquête a révélé que Juvento Nafompona, un Malgache, détenait une cargaison de skunk (cannabis) dans sa maison à Toamasina. Et les trois Mauriciens, soupçonnés de vouloir acheminer cette drogue vers Maurice par voie maritime, sont actuellement écroués. Une découverte qui s'ajoute ainsi à une liste non fermée et croissante des saisies de drogue sur l'île.
Il semble évident que Madagascar ait pris une place de choix dans cette nouvelle configuration, devenant une terre de transit pour l'héroïne et la cocaïne. Située au carrefour des routes mondiales de la drogue, la Grande île semble désormais servir de relais entre les pays producteurs d'Amérique du Sud et les pays consommateurs de l'océan Indien. La porosité des frontières n'est pas de nature à aider à endiguer le phénomène.
Cette évolution inquiétante soulève de nombreuses questions : comment Madagascar est devenu une plaque tournante majeure ? Les autorités malgaches sont-elles en mesure de freiner cette progression ? Les saisies récentes sont un signal fort, mais suffiront-elles à endiguer le flot de narcotiques transitant par l'île ? La communauté internationale et les autorités locales doivent redoubler d'efforts pour contrer cette menace croissante et protéger Madagascar d'une infiltration toujours plus profonde des réseaux de trafic de drogue.

La Rédaction

Publié dans Société



Placée  sous le haut patronage de la Première dame, Mialy Rajoelina. Madagascar accueillera les 28 et 29 juin prochains l’un des plus grands rendez-vous des femmes entrepreneures de la région Sud-ouest du continent africain. Il s’agit de la 5ème édition de l’évènement économique « Trade Fair », organisé par la Fédération des associations nationales des femmes entrepreneures du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA). Cet évènement vise à promouvoir les projets et/ou programmes qui intègrent les femmes dans les activités de commerce et de développement en Afrique orientale et australe. Durant les 2 jours, Antananarivo accueillera près de 150 exposants issus de 21 pays et ciblera 3.000 visiteurs. Plus de 500 femmes entrepreneures seront également au rendez-vous. La Première dame est particulièrement engagée pour la promotion et l’autonomisation des femmes. Il s’avère tout à fait naturel pour elle de chapeauter cet évènement économique majuscule et qui met en lumière les talents malagasy et féminins au pluriel.

« Il est à rappeler que cet évènement mettra en relation des chefs d'entreprises porteurs de marchés avec les actrices du marché, sans oublier le grand public. Les "side-events" permettront de discuter et de débattre sur des thématiques réunissant des experts multi-sectoriels », note Fanja Razakaboana, présidente du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM) et non moins Chairperson du COMFWB - Chapter Madagascar. Ce dernier étant la cheville ouvrière du « Trade Fair », mandaté par le GFEM. Le « Trade Fair » met à l'honneur l'entrepreneuriat féminin et vise à consolider les liens économiques entre les Nations du COMESA.

Focus sur le marché unique africain

La 5ème édition du « Trade Fair » se focalise sur l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) et des investissements verts. L’évènement bénéficie ainsi de l’appui institutionnel du Système des Nations unies à Madagascar à travers le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), le Fonds d'équipement des Nations unies (UNCDF), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM). A cela s’ajoute le soutien des institutions nationales et de la COMESA, pour une coopération Sud-Sud gagnant.
Ce marché unique africain pourrait permettre aux pays du continent de faire sortir de l'extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d'accroître le revenu de 68 millions d'autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour. En favorisant l'intégration économique, la ZLECAf peut servir de vecteur à une redistribution significative des revenus qui renforce l'autonomie des femmes et qui corrige les inégalités historiques. « L’intégration économique et le développement régional ne pourront être effectifs sans la participation des femmes. L'entrepreneuriat féminin est aujourd'hui reconnu comme un levier essentiel en termes de création d'emplois directs, d'innovation et de prospérité sociétale », soutient la présidente du GFEM. Pour cette année, des rencontres « B to B », des business conférence, des tables-rondes et un grand gala de clôture seront au programme de cette plateforme panafricaine de référence pour stimuler les échanges économiques et commerciaux.
Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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