Retour du froid glacial à compter de dimanche prochain. Selon la prévision météorologique, une baisse progressive de la température est prévue dans les trois prochains jours pour la partie centrale du pays, notamment dans les Régions de Vakinankaratra et Haute-Matsiatra. Dans la Région de Vakinankaratra, la valeur minimale atteindra 4° C. A Antananarivo, la température variera de 12 à 23° C. La météo dans le pays est caractérisée par le régime d’alizé qui opère dans les parties nord-est, centre-est et centre du pays, tandis qu’un mur de froid, présent dans le Canal de Mozambique, se rapproche peu à peu de la Grande île, ce qui engendre cette chute des températures.

Dans les Hautes-terres centrales, les températures varieront aujourd’hui de 8 à 22° C. Pour samedi, le thermomètre affichera des températures minimales allant de 6 à 12° C. Et dimanche prochain, ces valeurs seront de 4 à 12° C. En ce qui concerne les températures maximales, elles varieront respectivement de 23 à 24° C, de 22 à 25° C et de 18 à 22° C durant ces trois jours. Des averses orageuses ainsi que des brouillards matinaux sont toujours attendus.

Hausse de 1,5° C de la température mondiale

Le 5 juin dernier, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié un nouveau bulletin sur les prévisions annuelles à décennales du climat à l’échelle mondiale. Il a été stipulé que la température mondiale devrait dépasser les valeurs préindustrielles de plus de 1,5° C pour ces cinq prochaines années. Ce bulletin a été publié à l’occasion du discours du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, appelant à une action climatique beaucoup plus ambitieuse dans la perspective du sommet du G7 qui se tiendra en Italie du 13 au 15 juin. La température moyenne mondiale des 12 derniers mois, de juin 2023 à mai 2024 est la plus élevée jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,63° C la moyenne préindustrielle.

Face à cette situation, l’OMM tire la sonnette d’alarme. Les effets climatiques actuels sont déjà dévastateurs. Il s’agit notamment de vagues de chaleur extrêmes, d’épisodes de sécheresse et de précipitations extrêmes ; de réduction des nappes glaciaires, des glaces de mer et des glaciers, ainsi que d’accélération de l’élévation du niveau de la mer et du réchauffement des océans. L’élévation des températures mondiales, attendue ces cinq prochaines années, est due au gaz à effet de serre.

Anatra R.

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jeudi, 06 juin 2024

La une du 7 juin 2024

Publié dans La Une
jeudi, 06 juin 2024

Actu-brèves

Nettoyage du complexe sportif de Betongolo en préparation de la fête de l'Indépendance. Hier, en vue de la célébration de la fête de l'Indépendance, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont entrepris un nettoyage de grande envergure du complexe sportif de Betongolo. Des éléments de l'Armée malgache, de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale et de la Municipalité ont activement participé à cette opération. Le complexe sportif de Betongolo sera le lieu de l'annuelle kermesse de la fête de l'Indépendance, se déroulant du 18 au 26 juin. En plus des rencontres sportives inter FDS, cet événement est une grande fête pour toute la famille, en particulier pour les enfants. Ainsi, le nettoyage a été réalisé pour accueillir les invités dans un environnement propre et propice aux jeux. Cette opération d'assainissement a été dirigée par le Général David Rolland, directeur du Bureau de garnison de la place d'Antananarivo (BGPA). Sa présence ainsi que celle de nombreux hauts gradés ont assuré le bon déroulement du nettoyage pour préparer le complexe sportif de Betongolo à la célébration de la fête de l'Indépendance.



Ma thèse en 180 secondes, Sandra Ranaivomanana décroche le titre national. Le concours MT180 à Madagascar a vu 20 finalistes, représentant les six Provinces de Madagascar, relever le défi de présenter leur thèse en seulement 180 secondes, en utilisant des termes simples pour un public diversifié. Cette compétition a été l'occasion pour ces jeunes chercheurs de mettre en lumière leurs travaux de manière concise et accessible. Pour cette 10e édition c’est l’universitaire de Toliara Ranaivomanana Sandra qui s’est vue décerner le premier prix pour sa présentation remarquable. Le 2e prix a été gagné par Julie Tantely Mitantsoa, de l'université d'Antananarivo. Elle qui a su mettre en avant la qualité de sa communication et de sa recherche. Le trio du podium a été complété par Lydia Clarisse Herinirina, également de l'université d'Antananarivo. Cette année, le prix « coup de cœur du public » s’est penché du côté de Ludo Mitchel Raoelina, de l'université de Mahajanga. La lauréate nationale du concours participera à la finale internationale qui se déroulera à Abidjan, en Côte d’Ivoire en novembre 2024. Il est à noter que Madagascar s’est déjà distingué lors des finales internationales de MT180 en atteignant le podium à plusieurs reprises : une 2ème place en 2019 à Dakar et une 3ème place en 2022 à Montréal.



L’Union africaine confiant au bon déroulement du processus électoral à Madagascar. L'Union africaine (UA) s'est engagée à promouvoir la sécurité et la paix sur le continent africain. Lors d'une rencontre entre le Premier ministre, Christian Ntsay, et l'ambassadrice Alice Nzumukunda, représentante spéciale du président de la commission de l'UA, l'importance de ces valeurs a été soulignée. Lors de cette rencontre, l'ambassadrice Nzumukunda a exprimé la reconnaissance de l'UA envers le processus électoral récent à Madagascar. Elle a salué le déroulement sans heurt de l'élection législative. Cette approbation de l'UA témoigne de la qualité du processus démocratique mis en place à Madagascar. En soulignant la réussite du scrutin, l'ambassadrice a exprimé le souhait de l'UA que cette même harmonie persiste lors de l'annonce des résultats par la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Cette attente reflète l'importance de maintenir la transparence et l'acceptation des résultats électoraux pour assurer la stabilité et la légitimité des institutions démocratiques à Madagascar. A travers ces échanges constructifs, l'UA réaffirme son engagement envers la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique, en mettant en avant des exemples positifs tels que le processus électoral à Madagascar.



La LFR 2024 adoptée d’ici le 10 juin prochain. La loi de Finances rectificative  (LFR) 2024 passe à l’Assemblée nationale ce jour. Après une courte pause à cause de la tenue des élections législatives, les locataires de Tsimbazaza reprennent du service. Au menu, la loi de Finances rectificative 2024. Cela a été décidé dans l’ordre du jour qui a été adopté jeudi dernier. La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, sera chargée de présenter la proposition aux députés lors de la 2e session ordinaire de la Chambre basse. Cette séance de présentation sera suivie par des travaux de commissions visant à examiner en détail le projet de loi. La séance de présentation sera suivie des travaux de commissions portant sur ledit projet de loi dont l'adoption est prévue pour le 10 juin 2024.

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De nombreux députés sortants, parfois en poste depuis plusieurs mandats, n’ont pas réussi à convaincre les électeurs de leur accorder une nouvelle fois leur confiance. Parmi eux, des figures emblématiques et influentes de l’Assemblée nationale. L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa ou encore le vice-président de Fianarantsoa Jean Brunelle Razafintsiandraofa, sont tous deux largement devancés par leurs concurrents, respectivement à Ambatofinandrahana et à Ikongo. Le premier questeur Henri Jean Michel à Antanimora- Sud et le rapporteur général Angèle Solange à Amboasary- Sud peinent eux aussi à maintenir leur position. 
Les présidents de diverses commissions parlementaires ne sont pas épargnés par cette vague de changements. Parmi les plus connus, l’on recense les Idealson, président de la Commission juridique (Ampanihy- Ouest ), Johasy Raharisoa Eléonore, présidente de la commission d’évaluation des politiques publiques (Vangaindrano), Mohamad Ahmad, président de la commission ressources stratégiques (Fenerive-Est) dont la non réélection est quasi actée. Il en est de même pour Masy Goulamaly Jeanne d’Arc, présidente de la commission du genre et du développement (Tsihombe). Le président de la commission des finances et du budget, Doda Andriamiasasoa Nirimboavonjy, candidat à Manjakandriana, est également mal parti pour retrouver son siège à Tsimbazaza.
Ballotage défavorable
Si les tendances se confirment, une partie des présidents de commission issus de la majorité en place quitteront également Tsimbazaza à l’issue de l’actuelle session ordinaire du Parlement qui sera bouclée le 1er juillet prochain, selon l’ordre du jour adopté hier par les membres de la Chambre basse.  D’autres députés, bien connus du grand public pour leurs interventions médiatiques et leur présence sur la scène politique nationale, se retrouvent également en ballotage défavorable. Il y a l’exemple de Paul Bert Rahasimanana dit Rossy dans le 4è Arrondissement de la Capitale.
Toujours dans ce même Arrondissement, le colonel Emilien Ramboasalama lui aussi n’est pas certain de retrouver un siège à Tsimbazaza. Lui et certains autres comme Gerry Randriambolaina (Antananarivo - Avaradrano) ou Alain Ratsimbazafy (Antananarivo- Atsimondrano), fervents défenseurs de l’ancien Président Marc  Ravalomanana, mais non investis par le TIM, sont en grande difficulté dans les tendances publiées par la CENI.
La liste des députés sortants … de manière définitive compte également Volahaingo Marie Thérèse à Bealanana, Djaosera Irénée à Analalava, Zafinandro Perle Bien Aimée à Taolagnaro, tous des »pro-Siteny » aux dernières élections présidentielles.
Cette situation reflète peut-être une volonté de renouvellement de la part des électeurs, ou une critique des actions passées de ces représentants. Pour de nombreux observateurs, ce renouvellement au sein de l’Assemblée nationale pourrait être salutaire. Il offre l’opportunité d’insuffler de nouvelles idées et d’aborder les défis actuels avec une perspective différente.

7 Districts concernés
Un coup de mou dans le processus électoral. En effet, la publication des tendances provisoires issues des procès-verbaux (PV) de 7 Districts est suspendue. La cause est qu’ils sont l’objet de confrontation de procès-verbaux. Toamasina I, Amparafaravola, Mitsinjo, Tana I et III, Faratsiho, Antanifotsy sont ceux concernés par cette mesure, indiqua-t-on. Par exemple, depuis dimanche soir, les tendances des résultats du 3e Arrondissement ou du 1e Arrondissement d’Antananarivo n’ont plus été affichées sur les publications de la page Facebook de la CENI. En plus parmi eux, deux Districts, Faratsiho et Antanifotsy, n'ont jamais été l’objet de publication de leurs résultats depuis le début jusqu’à maintenant. Une situation qui a d’ailleurs suscité des questions parmi les observateurs. Sur cette suspension, la Commission électorale a aussi réaffirmé sur sa page hier soir que « “Un certain nombre de PV provenant des Districts passent par une procédure de confrontation, raison pour laquelle ils ne figurent pas sur les listes des Districts dont la CENI publie les résultats ».
D’autres demandes de confrontation !
Cette suspension découle de l'initiative de plusieurs candidats qui se sont rendus dans les locaux de la Commission électorale à Alarobia pour comparer les PV en leur possession avec ceux de la CENI. Des candidats de divers partis politiques et des indépendants ont demandé cette confrontation de PV, soupçonnant des fraudes orchestrées par leurs adversaires. Actuellement, des candidats issus d’autres Districts ont également l’intention de soumettre la même requête de confrontation, mais ils n’ont pas encore eu l’aval de la CENI. Néanmoins, cette situation en cours souligne l'importance de la transparence et de l'intégrité dans le processus électoral. Ainsi, la liste des Districts à retirer des publications pourrait augmenter.
Il est à noter que les derniers procès-verbaux physiques (Amboasary- Sud, Beroroha) sont arrivés à Alarobia hier dans l’après-midi. Cela indique aussi que la commission va désormais travailler sur des PV physiques et non plus sur des scans. De ce fait, la publication sera désormais appelée de résultats partiels provisoires et non plus des tendances. La CENI a cependant fait remarquer que malgré les confrontations des PV, qui sont tout à fait dans le droit d’un candidat, c’est la Haute Cour constitutionnelle seule qui aura le dernier mot sur la validation ou non des anomalies relevées.

Des candidats indépendants défendent leur intégrité électorale
Hier, à l'Assemblée nationale de Tsimbazaza, plusieurs candidats députés indépendants ont tenu une conférence de presse pour exprimer leurs préoccupations concernant le déroulement des élections. Parmi les conférenciers des têtes connues telles que Marco Tsaradia (Ampanihy- Andrefana) et Nicolas Randrianasolo (Betroka) ou encore Fanomezantsoa Andrianjanahary (Manandriana), ainsi que des peu moins connues telles que Marcelline (Ambalavao), Hubert Rakotoson (Mahanoro), Solotsiala (Vohipeno)…
En tête dans leurs circonscriptions respectives dans les tendances, ces députés indépendants ont fermement rejeté les accusations de fraude électorale portées contre eux. « Ce ne sont pas les indépendants qui vont faire des fraudes électorales », ont-ils déclaré, insistant sur leur transparence et leur intégrité. Ils ont appelé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Haute Cour constitutionnelle (HCC) à « protéger le choix du peuple ».
Les candidats ont souligné qu'ils ne sont pas impliqués dans l'organisation des élections et qu'ils subissent des pressions de diverses natures. « Nous avons des électeurs derrière nous dans les Districts, nous subissons d'ailleurs les pressions de toute sorte », ont-ils affirmé, ajoutant qu'ils travailleront avec le pouvoir en place et qu'ils n'ont aucune intention de créer des troubles dans le pays.
Ils ont également dénoncé les accusations de fraude venant de certaines formations politiques importantes, les qualifiant de tentatives pour discréditer leur victoire. « Il n'est pas possible que des indépendants manipulent les résultats des urnes », ont-ils déclaré, tout en insistant sur le respect du choix du peuple. Les indépendants ont mentionné que des dossiers seraient créés pour nuire à leur réputation et entraver la volonté des électeurs dans leurs circonscriptions respectives.
Les candidats ont fait remarquer qu'ils font partie des députés les mieux élus, un indicateur, selon eux, du soutien massif qu'ils reçoivent de la part de leurs électeurs. Ils ont appelé à l'unité et à l'intérêt national, exhortant les dirigeants politiques, tant de la majorité que de l'Opposition, à considérer le bien-être de la nation avant tout.


La Rédaction

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Outre les lampions et accessoires lumineux, le marché de drapeaux fleurit depuis le week-end dernier. « Contrairement à l’année dernière, bon nombre de ménages ont commencé à lever le drapeau chez eux depuis le début de ce mois de juin. La plupart d’entre eux en ont acheté récemment. D’autres sortent du placard leur drapeau de l’année dernière », constate Désiré R., chef secteur dans le Fokontany d’Ankaditoho-Marohoho. José Rakotondriana, parmi les marchands de drapeaux en centre-ville, confirme ce fait. « Ces marchandises trouvent preneurs. J’arrive à en écouler une vingtaine par jour, que ce soient des petits, moyens ou grands modèles. Les acheteurs se composent non seulement de simples citoyens mais aussi de responsables d’établissement, associations, ONG et autres », avance le détaillant.
José collabore avec une couturière et grossiste à Isotry pour vendre en détail les drapeaux. « En partant de chez moi à Talatamaty vers 6 h du matin, je récupère d’abord les marchandises auprès de la grossiste avant de les vendre à Analakely. Je rentre chez moi vers 18 h, en encaissant 15.000 à 20.000 ariary d’intérêt par jour », nous confie l’homme âgé d’une vingtaine d’années. Un drapeau petit modèle se vend entre 3.000 et 4.000 ariary du côté d’Analakely. Le drapeau moyen est proposé entre 7.000 et 8.000 ariary, tandis que le grand modèle s’acquiert à partir de 15.000 ariary.

Des dimensions à respecter

« Tout dépend de l’endroit où le drapeau va être hissé ». Une responsable au sein du Comité technique national d’organisation de la célébration de la Fête nationale le précise, questionnée sur les différentes dimensions du drapeau. « Pour une maison basse, la dimension d’un drapeau étant de 30 cm x 45 cm, contre 75 cm x 90 cm pour une maison à un étage. Pour un immeuble ou bâtiment à plus de 2 étages, la dimension étant de 90 cm x 135 cm », illustre notre interlocutrice. Les couturiers devraient connaître ces mesures avant de concevoir un drapeau. Il en est de même pour les 3 couleurs composant le drapeau, à savoir le blanc, le rouge et le vert. Ces couleurs représentent respectivement l’innocence, le sacrifice et l’espérance. Les bandes horizontales évoquent l’idée d’un avenir radieux pour les Malagasy, tandis que la bande verte symbolise les richesses naturelles de la Grande île.
Le drapeau symbolise l’identité et l’unité nationale. Il s’agit d’un emblème important pour les Malagasy, tant au niveau national qu’international. Le hisser haut sur les toits et sur tous les bâtiments et espaces publics marque la souveraineté et la fierté. « Le refus de brandir le drapeau national parce que l’on s’oppose aux dirigeants actuels est tout simplement insensé », avance Felantsoa R., secrétaire médicale. Pour leur part, les divers responsables depuis les Fokontany enchaînent les sensibilisations depuis quelques jours afin de conscientiser les habitants sur l’importance de hisser le drapeau en ce mois de l’Indépendance...
Recueillis par P.R.

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Coup de théâtre au moment de l'embarquement du passager d'un vol d'Ethiopian Airlines à l'aéroport d'Ivato, mercredi dernier . L'individu en cause, qui est de nationalité malagasy mais dont l'identité n'a été révélée, avait transporté clandestinement des devises étrangères, soit 108 200 euros dans ses bagages et fut arrêté pour cela par les agents de la douane, spécialement de la brigade canine. Le chien renifleur a décelé la présence des devises dissimulées dans les affaires du passager. Du coup, le voyage de celui-ci à destination de Guangzhou en Chine via le vol ET 852 avec ses euros s'est rapidement abrogé avant même qu'il n'ait pu atteindre le tarmac. "Actuellement encore (Ndlr, hier), le suspect est soumis à un interrogatoire et aura à répondre de l'infraction dont on l'incrimine auprès de la douane.
Une infraction car transporter 1000 euros ne pose aucun problème pour toute personne se rendant à l'étranger, étant son droit. "Entre 1000 et 10 000 euros, il lui faudra se munir d'une attestation de change. Au-delà de 10 000, cela est impossible et considéré comme une infraction au même titre que les exportations illégales des richesses nationales avec la poursuite y afférente", explique une source au niveau de la douane.
D'après toujours les informations, la douane aurait confisqué le surplus d'euros sur le passager, soit 107200 euros tandis qu'on lui a restitué les 1000 euros.
Enfin, cette affaire a montré que les chiens renifleurs sont d'une aide précieuse pour les douaniers de ladite brigade pour contrôler et surtout recéler la présence de toute marchandise suspecte qu'un passager tente de transiter illicitement à l'extérieur, ou à l'inverse faire entrer au pays. Le rôle de ces chiens, lors de ces contrôles de bagages des passagers, consiste justement à retrouver les traces d'animaux endémiques comme les reptiles, les drogues, enfin surtout les devises étrangères.


F.R.

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jeudi, 06 juin 2024

Agenda du week-end

Vendredi 7 juin
Rija Ramanantoanina
Le crooner Rija Ramanantoanina annonce un nouveau rendez-vous  musical. Il sera attendu ce soir pour faire vibrer le jardin de Masha, By Pass. En effet, après avoir offert un spectacle au Noor Tower Ambohitrarahaba, célébré son 59ème anniversaire au mois dernier sur la scène du Pavé Antaninarenina, ou encore enflammé le public de Toamasina le week-end dernier, le crooner poursuit ses apparitions scéniques en proposant ce soir à partir de 20h un show baptisé « Takariva an-jaridaina ». Encore une fois, avec son charme, sa voix ainsi que ses compositions romantiques, ce célèbre chanteur séduira à nouveau ses inconditionnels. Certes, son spectacle s’annonce toujours prometteur de joie et d’allégresse. Et comme à l’accoutumée, Rija Ramanantoanina égayera encore plus le public avec cette aura de générosité qui lui est propre.
Farakely
De quoi passer un bon moment avec de la musique acoustique. Ce soir, la chanteuse à la voix douce et pétillante Farakely sera de nouveau sous le feu des projecteurs. Cette fois-ci, elle va occuper la scène située au restaurant Pitou, Behoririka, à la grande satisfaction de ses fans. Avec ses deux albums « Tafaray isika roa » et « Nofiko », la chanteuse a réussi son pari et s’est imposée dans le paysage musical malagasy. Aujourd’hui, elle s’est fait un nom et a déjà partagé la scène avec de nombreuses stars de la Grande île. Avec le temps et ses expériences scéniques, Farakely est une artiste à part entière qui n’a rien à envier à ses pairs. Les premières notes de musique résonneront vers 20h.
Iraimbilanja
Après avoir enflammé la salle du vieux carré Behoririka à la fin du mois de mai dernier, les papys du rock ne veulent pas prendre une pause. Effectivement, le groupe Iraimbilanja est de retour avec plus de ferveur et opte pour cette fois-ci un concert dans l’une des salles les plus populaires de la Capitale. Ainsi, Batata et ses complices ont choisi de faire une descente dans l’antre du PK0 Antanimena, ce soir à partir de 21h. Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et de leurs talents. Toujours en jouant de la musique rock, Iraimbilanja sait toujours bercer son public avec ses titres, et ce après plus de 40 ans de carrière. Les spectateurs aiment toujours entendre les tubes comme « Tao an- tsekoly », « Mosoara » ou « Tsy ho ahy ianao » à chaque concert offert par le groupe.
« Ciném’Alliance »
« Ciném’Alliance », un évènement culturel consacré aux jeunes, se tient une fois par mois à l’Alliance française de Tananarive (AFT), située à Andavamamba. Cet évènement permet aux spectateurs de profiter de l’expérience inégalable du grand écran, que ce soit en famille, entre amis ou en solo. Cette fois-ci, la séance débutera à partir de 14h. Au programme : un film français à suspens, intitulé « Seuls », dédié aux jeunes mais aussi à (re)découvrir en famille. Avec cette affiche, les plus jeunes ne risquent pas de s’ennuyer, en entamant déjà le week-end avec une demi-journée passée devant le grand écran. L’entrée est libre, mais il faudra s’inscrire au préalable pour pouvoir visionner le film.
Jaojoby
Il a chauffé cette même scène le week-end dernier. Ce soir, il remet déjà le couvert et promet une soirée 100 % « salegy », au plus grand plaisir de ses fans. Ce vendredi, la salle de cabaret Jao’s Pub accueillera de nouveau son propre prioritaire. Jaojoby, déjà considéré comme un artiste de renommée international, enflammera les noctambules de la Capitale, en particulier ceux qui résident aux alentours du quartier populaire d’Ambohipo. Avec son statut de grand artiste, Jaojoby fait toujours plaisir au public en quête d’une ambiance tropicale, surtout avec ce froid hivernal qui persiste. Bref, le quartier populaire d’Ambohipo abritera aujourd’hui l’une des meilleures soirées du week-end. Le show débutera à 21h.
Samedi 8 juin
Solo Andrianasolo
Le chanteur Solo Andrianasolo propose une soirée de jazz pour chauffer la scène du Fara West, Faravohitra. Le spectacle se tiendra demain soir à partir de 20h. Encore une fois, avec son charme, sa voix ainsi que ses compositions romantiques, ce jazzman séduira ses inconditionnels à l’occasion de ce rendez-vous intime. Il démontrera encore une fois à ses aficionados qu’il ne suffit pas d’avoir une belle voix. Cependant, la maîtrise de celle-ci est tout de même très importante dans ce domaine artistique. Mais Solo, c’est surtout aussi un doigté d’or quand il s’amuse avec les cordes d’une guitare. Il est le seul à pouvoir colorer ses fameux airs comme « Fanekem-pinoana », ou encore l’inusable « Hasambarana » grâce à ses touches personnelles de guitare.
Si.R

Publié dans Culture



Ce sera le grand jour pour Madagascar qui va défier les Cœlacanthes des Comores ce jour pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Le sélectionneur malagasy est sur sa garde et conscient de la situation que ses Barea ne sont pas du tout les favoris de cette rencontre. Il a expliqué ses choix et les attentes pour ces confrontations de derby de l'océan Indien.

L’objectif de Romuald Rakotondrabe est d’arracher au moins les trois points de victoire à l’issue de ces doubles confrontations.

Il a une attention particulière pour le derby de l’océan Indien. « Pour moi, il n’y a qu’un seul match, le premier, celui contre les Comores », a-t-il déclaré.

Rappelons que les Comores n’ont jamais réussi à battre Madagascar jusqu’à présent. Leur dernier affrontement, entre équipes « A », remonte à novembre 2017 lors d’un match amical qui s’était conclu sur un match nul (1-1).

« On a les joueurs pour faire un bon match »

Bien que les Barea connaissent actuellement une période difficile, ils demeurent des adversaires sérieux pour les favoris de cette rencontre, les Cœlacanthes, qui assument leur statut, mais s’en méfient également.

« Je les ai vus jouer, on les a analysés », a déclaré Cusin, sélectionneur des Comores. « C’est une équipe qui est très forte au milieu de terrain et devant, une équipe qui ne méritait pas de perdre contre le Ghana (1-0 en novembre 2023, ndlr). » C’est une équipe qui peut vous mettre en danger à n’importe quel moment parce qu’ils ont de bons joueurs et ils ont aussi la mentalité. Ce sont des accrocheurs, des bagarreurs. C’est une équipe qui est difficile à jouer et aussi expérimentée, donc c’est sûr que ça va être un match difficile, c’est normal ».

Les Cœlacanthes, sur une bonne dynamique, ont aussi des arguments à faire valoir en termes de jeu et d’intensité. « Nous aussi, on est des bagarreurs, on a la qualité, on est des accrocheurs, et je pense qu’on a les joueurs pour faire un bon match, » a-t-il insisté. « J’ai une idée de comment aborder le match, on en parlera avec les joueurs», a-t-il déclaré lors d’une interview sur Comores football.

En réplique pour coach Rôro, le statut de favori s’arrête au premier coup de sifflet. Après le coup d’envoi, aucune équipe n’est favorite.

Recueillis par E.F.






Publié dans Sport

Stratégie. Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat de Madagascar a récemment lancé une initiative pour valoriser les richesses touristiques du pays et à cette fin, a fait appel à Adrien Raza, influenceur franco-malagasy et champion européen de skimboard. Avec une audience impressionnante de 4 millions de followers sur les réseaux sociaux, Adrien Raza est en mission pour mettre en lumière les trésors cachés de Madagascar, et ce, en commençant par la Région d'Ampefy. Ainsi, cette localité sera la première étape de ce voyage promotionnel. Connu pour ses paysages pittoresques et ses lacs volcaniques, ce site offre un cadre idéal pour diverses activités touristiques. Adrien Raza, en explorateur moderne, est chargé d'identifier les lieux propices à la pratique du skimboard. Ses aventures et découvertes seront partagées en temps réel sur ses plateformes sociales, offrant à ses millions de fans un aperçu unique de cette Région. Au-delà du skimboard, Adrien mettra également en avant les nombreuses autres activités qu'Ampefy propose, comme les randonnées, les visites de cascade et les explorations de grotte. Après son séjour à Ampefy, Adrien Raza prendra la direction de Morondava.
Audiences européennes
Le passage de l'influenceur dans la Région du Menabe vise à attirer l'attention sur ses attraits touristiques et à montrer les opportunités de skimboard dans des environnements diversifiés, de l'océan aux rivières locales. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une stratégie plus large du ministère du Tourisme et de l'Artisanat pour développer le marketing d'influence et explorer de nouveaux marchés de niche. En s'associant avec Adrien Raza, le ministère espère non seulement promouvoir les sports nautiques émergents comme le skimboard, mais aussi attirer une audience internationale diversifiée. Le succès de cette campagne repose également sur le soutien de nombreux partenaires et acteurs touristiques locaux. Ensemble, ils collaborent pour offrir à Adrien Raza et à son audience une expérience authentique et mémorable de Madagascar. Des hébergements locaux aux guides touristiques en passant par les opérateurs d'activités, tous sont mobilisés pour garantir la réussite de cette initiative. Le choix d'Adrien Raza comme ambassadeur touristique est stratégique. Sa double culture franco-malagasy lui permet de connecter facilement avec les audiences européennes et locales, tout en partageant son amour et sa passion pour Madagascar. En documentant son voyage et ses découvertes, il offre une vitrine notable au potentiel touristique du pays, suscitant l'intérêt et l'envie chez ses nombreux followers de découvrir à leur tour les merveilles de Madagascar.
Hary Rakoto




Publié dans Economie

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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