dimanche, 30 juin 2024

La une du 1 juillet 2024

Publié dans La Une




Les résultats des élections législatives, récemment publiés, ont confirmé la prédominance de la coalition pour la majorité présidentielle avec 84 députés élus. Ce chiffre offre ainsi à l'Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR), une majorité absolue à la Chambre basse. L'attention se tourne désormais vers la session spéciale de l'Assemblée nationale prévue le 9 juillet. Au sein des rangs de la majorité présidentielle, les discussions commencent autour de la composition du bureau permanent.
Un consensus semble déjà émerger autour du futur ou plutôt de la future présidente de l'Assemblée nationale. Sahondrarimalala Marie Michelle, député élue à Fianarantsoa I et proche du Président de la République fait figure de grandissime favori. Ancienne collaboratrice du chef de l’Etat au niveau de la Présidence, elle avait été envoyée à l’important ministère de l'Education nationale, marque la preuve de la confiance qui lui est accordée par le chef de l’Etat, dont elle a été la directrice de campagne lors de la dernière élection présidentielle.
Si les jeux semblent faits en ce qui concerne la Présidence, c'est une autre paire de manche en ce qui concerne les six postes de vice-présidents. Logiquement la décision concernant ces six postes convoités sera tranchée au sein de l'IRMAR, qui a donc la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Plusieurs figures de la majorité présidentielle, membres du bureau permanent de la précédente législature, réélus, peuvent postuler à une reconduction à des postes de vice-présidents. Néanmoins, un changement n'est pas exclu.
Légitimité
Un courant d'idée vogue pour l'idée de proposer que les places de vice-présidents reviennent aux six députés de la majorité ayant obtenu le plus grand nombre de voix dans les Districts de chacune des six Provinces. Ceux-ci jouissent d'une légitimité renforcée grâce à leur large soutien populaire, même si le nombre d'électeurs n'est pas similaire dans chaque District. Par exemple, Andry Ratsivahiny, député sortant, réélu à Antananarivo- Atsimondrano, avec 35 141 voix, doit rentrer légitimement en ligne de compte lorsque les discussions tournent autour du poste de vice-président pour la Province d'Antananarivo. 
Le "pao-droa" avec 87 626 voix de la liste constituée par Mamangy Norbert et le ministre Justin Tokely à Sambava, doit amener ses pairs à réfléchir lorsque viendra le moment de voter pour le poste de vice-président pour Antsiranana. Il sied de noter ici que la liste IRMAR était la seule sur la ligne de départ dans ce District. Les députés pourraient alors se tourner vers le député Darkhaoui Siritis qui a eu 30 694 voix à Ambanja.
Candidat unique dans son District, Randriamalala Thony a compilé 37 541 voix à Tsaratanana dans le Betsiboka dans la Province de Mahajanga. Opposée, elle, à des adversaires, l'ex-ministre de la Population Soafilira Princia est arrivée largement en tête à Analalava dans la Sofia avec 26 238 voix. Dinah Romual, avec 48 019 voix obtenues dans le District de Maroantsetra dans la Région d’Analanjirofo, peut légitimement prétendre incarner le représentant pour Toamasina.
L'ancien ministre de la Fonction publique, Rivotiana Richard Jean Bosco a obtenu 60 271 voix dans son District de Lalangina dans la Haute Matsiatra où l’administrateur civil était candidat unique, ne doit pas être écarté pour le poste de VP pour Fianarantsoa. Andrianasolo Nadine, l'épouse du défunt député Giscar Andriano, a fait un doublé à Manakara dans la Région de Fitovinany avec 42 899 voix, peut aussi rentrer en ligne de compte. Milavonjy Andriasy Philobert doit lui aussi être dans la discussion pour le poste de vice-président pour Toliara avec ses 86 845 voix à Ambovombe - Androy, en ayant une adversité en face. La décision finale reviendra en tout cas aux députés majoritaires.
Pour ce qui est du septième poste de vice-président, réservé lui à l'Opposition, rien n'est encore joué pour quiconque. La plateforme d'Opposition  Firaisankina avance ses pions, mais oublie que les indépendants peuvent également avoir leur mot à dire là dessus s'ils décident de former un bloc d'Opposition.
Les autres postes au sein du bureau permanent, notamment les trois postes de questeurs ainsi que les deux rapporteurs généraux, pourraient ne pas être figés pour la majorité présidentielle. Une ouverture pour les autres groupements parlementaires pourrait être faite par l'IRMAR comme ce fut le cas au cours de la dernière législature. Les indépendants notamment, voire peut-être le Firaisankina, pourraient alors avoir droit à quelques unes de ces postes prestigieux.

La Rédaction


Publié dans Politique
dimanche, 30 juin 2024

De quelle formule !


Retouche ? Changement ou remaniement ? Mutations ou valses ? De quelle option sinon de quelle formule le Président de la République Rajoelina Andry va-t-il procéder ?
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a rendu son verdict. Le 27 juin dernier, les hauts conseillers d’Ambohidahy publient les résultats officiels et définitifs des législatives du 29 mai 2024. Madagasikara dispose ainsi d’une nouvelle Assemblée nationale pour la législature de 2024 – 2029. Dans un pays qui se soumet à la pratique démocratique, la tradition républicaine veut que, suite à la mise en place d’une nouvelle Chambre basse, le Gouvernement remet sa démission. Une règle non écrite nulle part mais respectée par toutes les nations éprises de la loi du grand nombre, la démocratie.
Selon le prescrit strict de la loi fondamentale, le Président de la République, en sa qualité de chef de l’Etat nomme le Premier ministre et les membres de son Gouvernement. Un pouvoir discrétionnaire que Rajoelina Andry Nirina dispose de plein droit. Certes, il prend en considération les propositions du Premier ministre, chef du Gouvernement, seulement le dernier mot voire la décision finale lui appartient. D’où le questionnement des observateurs à même de simples citoyens : « de quelle formule » va-t-il emprunter ? Dans tous les cas de figure, l’opinion nationale est tout ouïe et en a hâte de le savoir ou d’être fixée. Une certaine impatience envahit les uns et les autres. 
Toujours de tradition républicaine démocratique, le chef de l’Etat doit, sans être nécessairement obligé, prend en compte la nouvelle configuration à la nouvelle Chambre basse. L’arrêt du 27 juin, un arrêt irrévocable, définit la composition de l’AN : 84 élus de l’IRMAR, 50 Indépendants, 22 du Firaisankina, 4 du FIVOI et autres 3. Le jeu est fait. Les 163 députés sont connus de façon formelle. Les membres de l’ancienne Chambre basse plient bagages définitivement. Selon le programme affiché, les nouveaux élus de Tsimbazaza vont se réunir pour lapremière fois le 9 juillet 2024 et ce pour élire les membres du bureau permanent. Un enjeu de taille !
Selon cette nouvelle configuration, la plateforme présidentielle jouit de nouveau d’une majorité absolue, un effectif au-delà de 50 %. Lors de la précédente mandature, le MAPAR détenait la majorité nécessaire au chef de l’Etat de mener à bien sa politique. Cette fois-ci encore, avec le ralliement de certains élus sous l’étiquette Indépendants, la plateforme soutenant le Président de la République aura également la majorité nettement confortable. De ce fait, le régime Orange se rassure d’une stabilité … stable. Il peut espérer que les sautes d’humeur des frondeurs de la précédente mandature seront de l’histoire ancienne. Et de un. Le chef de l’Etat aura les coudées franches, la latitude certaine, de mener à leur terme tous les grands projets mis en chantier. La Politique générale de l’Etat (PGE) verra un jour la concrétisation. La dynamisation du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance, des objectifs fondamentaux de la PGE et chers au numéro un du pays, prendront forme !
Dès lors que la nouvelle ère se mette en place, qu’attend-il le peuple ? Que le Gouvernement reconduit ou remanié ou retouché, agisse et fasse le nécessaire urgemment, sans précipitation aucune, afin que l’œuvre de redressement du pays continue jusqu’au bout !
Ndrianaivo

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dimanche, 30 juin 2024

Actu-brèves

Le ministère de la Justice malgache a entrepris une distribution de repas chaud et de couvertures aux plus démunis de la Capitale. Cela entre dans le cadre de l’action sociale du ministère. C’est la ministre Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa en personne qui s’est rendue auprès des « 4-mi » dans différents quartiers comme Anosibe, Analakely, Ampefiloha, Petite vitesse ou encore Behoririka. En tout, 600 sans-abri ont bénéficié de cette aide dans la nuit du 29 juin dernier. La ministre a aussi exhorté ces personnes à rejoindre les centres d’accueil comme SEBA « Akany Fianakaviana Miarina » et MADCAP « Akany Fialofana » d’Isotry pour être au chaud surtout en cette période de froid. Dans cette entreprise, le ministère de la Justice a été épaulé par le ministère de la Population et de l’amitié, la Commune urbaine d’Antananarivo et la Police nationale. Cette action sociale se poursuivra dans d’autres quartiers prochainement.



La déviation pour traverser le fleuve Mahavavy- Ambilobe sera en service à partir du mardi 2 juillet à 17h30, rétablissant entièrement la circulation sur la Route nationale n°6 (RN6), selon un communiqué officiel de la Primature. Le Premier ministre, Christian Ntsay, se trouve sur place et supervise les dernières étapes des travaux. Suite à la destruction du pont de la Mahavavy par le cyclone Gamane, la circulation sur la RN6 reprendra progressivement. Cependant, pour permettre la poursuite des travaux, la déviation ne sera accessible que pendant la nuit, étant fermée en journée afin de finaliser les opérations de renforcement restantes sur l’infrastructure. « Cette réalisation revêt une grande importance pour la population de la Région Nord car elle contribue à revitaliser l'économie locale », a souligné le Premier ministre. Outre celle d’Ambilobe, la déviation à Ifasy-Beramanja est déjà opérationnelle de jour comme de nuit.



Cour des comptes, l’inclusion à prendre en compte dans ses prochains audits. Dans le cadre de sa mission d'audit portant sur le secteur social, la Cour des comptes a choisi de renforcer les critères liés à l'équité entre le genre, à l'inclusion et à la diversité. Par exemple, la Cour des comptes de Madagascar intègre dans son plan stratégique 2020-2024 la promotion de l'intégrité, de la responsabilité et de la transparence au sein des entités publiques, en cohérence avec les priorités nationales. Ce mission est financée par l'USAID Madagascar et exécutée par l'Initiative de développement de l'Intosai (IDI). L'objectif est d'échanger sur les travaux préliminaires réalisés par les juges malgaches et de valider une matrice de conception pour la phase de mise en œuvre de l'audit. Du 27 juin au 2 juillet 2024, les juges en charge de l'audit du secteur social à la Cour des comptes de Madagascar collaborent avec deux juges de la Cour des comptes française en vue de la planification d'un audit prévu pour 2024.



Madagascar réélu au groupe de politique générale de l’OMD pour l’année prochaine.
Cela a été entériné lors de la 143e/144e réunion de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) qui s'est clôturée samedi dernier. Cette rencontre internationale annuelle, tenue au siège de l'OMC, a rassemblé les directeurs généraux des 186 administrations douanières membres de l'OMD. Les discussions ont été  centrées sur des thèmes financiers, techniques et l'évaluation des activités. Cependant, l'aspect crucial portait sur l'orientation future de la politique générale de l'OMD. Au cours de la 90e réunion du comité de politique générale de l'OMD à Bruxelles les 24 et 25 juin 2024, les membres ont discuté des stratégies clés avalisées par le conseil de l'organisation. Madagascar, impliqué dans ce comité depuis 2023, a joué un rôle actif dans les débats.  Lors de la réunion du conseil, Madagascar a été réélu à une majorité écrasante pour poursuivre sa participation au comité de politique générale de l'OMD l'année prochaine. Cette réélection illustre l'engagement de Madagascar envers les douanes mondiales et son désir de contribuer aux décisions cruciales influençant l'avenir de l'OMD.

Publié dans Politique



Le froid glacial s’installe dans plusieurs Régions du pays. La température minimale varie de 1 à 2° C dans la Région de Vakinankaratra, 5 à 6° C à Antananarivo et de 7 à 8° C à Ambositra, selon la prévision météorologique. Les valeurs maximales seront temporairement en baisse dans les trois prochains jours et repartiront de nouveau en hausse à compter de jeudi prochain. Elles varieront de 21 et 22° C dans ces trois Régions. Ailleurs, les températures minimales varieront de 7 à 19° C, tandis que les valeurs maximales oscilleront de 23 à 35° C.

Pour la semaine du 1er au 7 juillet, le régime d’alizé faible influencera le temps. Des cumuls de précipitations allant de 50 à 75 mm sont prévus dans les Districts d’Antsiranana, Vohémar, Antalaha et Sainte-Marie. Des pluies faibles resteront probables sur les littoraux d’Analanjirofo, Ambatosoa, Antalaha et Sambava. Le temps sera partiellement nuageux sur les Régions de Sava, Atsinanana et la partie Est de Sofia. Il restera globalement ensoleillé ailleurs. Les brouillards matinaux seront toujours présents dans les Régions d’Analamanga, Vakinankaratra et Haute-Matsiatra.

Selon les résultats issus des centres météorologiques mondiaux, le dipôle de l’océan Indien au niveau de l’Equateur est dans la phase positive, c'est-à-dire que la température au niveau de la surface de la mer est plus chaude par rapport à la normale dans la partie ouest de l’océan Indien. Pour les deux prochains mois, de juillet à août, les précipitations seront normales à inférieures aux normales saisonnières dans les Régions de Diana, Sava, Boeny et Atsimo-Andrefana, la partie nord des Régions de Sofia et Ambatosoa, la partie ouest des Régions de Betsiboka, Ihorombe et Anosy. Dans le reste du pays, les précipitations seront normales à supérieures par rapport aux valeurs normales pour la saison.

Anatra R.
 

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« La plupart des yaourts vendus dans les petites épiceries de la Capitale sont périmés depuis le début du mois de juin, couvrant ainsi les mois de juin et juillet. J’ai fait le tour des épiceries de divers quartiers pour en venir à ce constat. De plus, cette situation concerne toutes les marques de yaourt ». Lova, un consommateur prudent, le constate. « Je vérifie toujours la date de péremption des produits que j’achète, plus particulièrement les produits laitiers et les biscuits. J’ai déjà eu des infections alimentaires à cause de cela et je ne veux plus finir de nouveau à l’hôpital », avance-t-il.
Comme lui, bon nombre de consommateurs ont constaté que la date de péremption de nombreux produits de consommation est proche. « J’ai l’habitude de faire des courses quotidiennes auprès des grandes surfaces et j’ai remarqué que de nombreux produits y sont en promotion ces derniers temps puisque leurs dates de péremption sont imminentes. Par contre, j’ai fait des recherches comme quoi ils restent consommables même quelques jours après ces dates. Cependant, il vaut mieux rester prudents, surtout en achetant les produits laitiers », nous confie Soa R., cadre travaillant à Andohatapenaka.
Selon les informations obtenues du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), certains vendeurs ont modifié la date de péremption des yaourts qu'ils vendaient. Un vendeur ambulant pris en flagrant délit de falsification de la date de péremption des yaourts a été placé en détention provisoire à Antanimora, dans le but de protéger les consommateurs. L'affaire a été portée devant le Tribunal de première instance le lundi 24 juin dernier. En réponse à l'alerte lancée par le MICC sur la production de produits contrefaits, des mesures ont été prises pour garantir la sécurité des consommateurs. « Ce scandale suscite de graves inquiétudes concernant la sécurité alimentaire et l'authenticité des produits commercialisés sur le marché. Les consommateurs sont appelés à rester vigilants et à vérifier attentivement les dates de péremption avant tout achat, tandis que le ministère s'engage à intensifier les contrôles pour préserver la santé publique contre de telles pratiques frauduleuses », affirme Dina Rakotonirina, directeur de la protection des consommateurs auprès du MICC.
Pour information, les denrées périmées peuvent être contaminées par des bactéries ou des moisissures, pouvant entrainer des infections alimentaires à ceux qui les consomment. A cela s’ajoutent les cas d’intoxications occasionnés par la dégradation de certains ingrédients chimiques de ces produits. Cette situation favorise les troubles digestifs et les réactions allergiques. Aussi, certains produits peuvent perdre leurs qualités nutritionnelles avec le temps…
Carinah M./ P.R.



Publié dans Société


Le petit poucet écrit son conte de fée. Le Disciples SC est sacré champion de Madagascar de football Coca-Cola Pure Play Football (PFL) hier, après avoir remporté sa première finale du championnat de Madagascar. Une victoire au bout du suspense pour la formation de Vakinankaratra. Vus comme le petit poucet de la finale face à Elgeco Plus, Tendry, Drogba et les autres ont longtemps résisté face à l’ogre Orange avant de le terrasser sur le plus petit écart (1-0) dans les temps additionnels (94e) grâce à un but de Tsilavina.
Un titre mérité pour les hommes de Mamisoa Razafindrakoto, ancien capitaine des Scorpions et aujourd’hui coach de cette équipe de Vakinankaratra. Vu les parcours de cette équipe depuis les demi-finales, en s’inclinant (3-2) face à Zanakala FC à Fianarantsoa, Tendry et ses camarades ont rattrapé les temps perdus et remportent le sésame après avoir gagné le match retour haut la main (3-0) à domicile.
Ando, capitaine de l’équipe et consorts, ont empoché le chèque de 20 millions d’ariary mis en jeu et le ticket pour aller représenter Madagascar à la Ligue des champions africaine organisée par la Confédération africaine de football en 2025.
« Ce n’était pas facile, mais l’esprit d’équipe et de solidarité nous ont permis de gagner la finale. » C’était une victoire dans la douleur, mais tout le monde était attentif aux consignes du coach. « Nous sommes finalement parvenus à profiter de la faille de l’équipe adverse à la dernière minute », avoue le capitaine de Disciples FC.
C’est le premier titre de la formation de Betafo après avoir rejoint le championnat Elite en 2021 suite à sa fusion avec CNaPS Sport, abolie. Seulement cinq joueurs de la caisse nationale (Fagel, Ando, Feno, Ando et Dina) ont accepté de rejoindre l’équipe après fusion à l’époque. Mais Disciples FC figure, aujourd’hui, 3 ans après, parmi les grandes équipes de la Grande île après l’arrivée de certains cadres de Fosa Juniors, de Fanalamanga ou d’Elgeco Plus dans l’effectif.
Elias Fanomezantsoa
 
 
 
 

Publié dans Sport

Lors de la cinquième édition de la foire commerciale et conférence de la fédération des femmes d'affaires du COMESA (COMFWB), une attention particulière a été portée sur le rôle crucial des femmes et des jeunes dans le développement touristique de Madagascar. Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, a profité de cette conférence, ayant pour thème « Le tourisme comme moteur de croissance pour les entrepreneures », pour souligner l'importance de leur contribution. Dans son discours, le ministre a mis en avant la nécessité de sensibiliser la population aux multiples avantages offerts par le secteur touristique. Il a fermement souligné que le tourisme représente un pilier essentiel pour la croissance économique de Madagascar. Selon lui, intégrer pleinement les femmes et les jeunes dans ce secteur est non seulement bénéfique mais crucial pour maximiser le potentiel de croissance et d'innovation. La conférence a été l'occasion de dresser un état des lieux du tourisme à Madagascar. Les intervenants ont exposé les défis actuels auxquels le secteur est confronté, tout en présentant diverses initiatives destinées à stimuler son développement. Ces initiatives visent notamment à améliorer les infrastructures touristiques, à renforcer la formation professionnelle dans le secteur et à promouvoir Madagascar comme une destination de choix sur le marché international. L'une des priorités soulignées a été l'amélioration de l'infrastructure touristique.
Modernisation
Des investissements sont prévus pour moderniser les installations existantes et en créer de nouvelles, afin d'offrir aux visiteurs une expérience de voyage de qualité. Par ailleurs, la formation des professionnels du tourisme est apparue comme un élément clé pour assurer un service d'excellence et répondre aux attentes des touristes internationaux de plus en plus exigeants. « Il s’agit d’aborder l'importance de promouvoir Madagascar sur la scène internationale. Pour ce faire, des campagnes de marketing ciblées seront mises en œuvre afin de faire connaître les richesses culturelles et naturelles du pays », explique le ministre qui a insisté sur le fait que Madagascar dispose d'atouts uniques tels que sa biodiversité exceptionnelle et son patrimoine culturel riche, qui doivent être mis en avant pour attirer un nombre croissant de visiteurs. En parallèle, des efforts seront faits pour sensibiliser la population locale aux bénéfices du tourisme. Il est essentiel que les communautés locales comprennent l'impact positif que le tourisme peut avoir sur leur vie quotidienne, notamment en termes de création d'emplois et de développement économique local. A cet égard, des programmes de sensibilisation et de formation seront mis en place pour encourager une participation active et inclusive. En somme, cette conférence a permis de mettre en lumière l'importance stratégique du secteur touristique pour Madagascar. Les femmes et les jeunes, en tant qu'acteurs principaux de ce développement, ont un rôle fondamental à jouer. Leur engagement et leur contribution sont indispensables pour transformer le secteur et faire du tourisme un véritable moteur de croissance économique pour le pays.
Durable et inclusif
Lors d'une conférence intitulée « Investissement vert et développement durable », Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar, a souligné les efforts de la banque en matière de finance durable. Il a mis en avant les initiatives de la BNI, axées sur la décarbonation, la transformation digitale et l'inclusion financière, ainsi que leur impact significatif sur l'économie locale. La banque joue un rôle clé dans l'économie malagasy, ayant contribué à la création de près de 135 500 emplois, dont 2 588 directs. Ces efforts se traduisent par une injection de près de 290 millions de dollars dans l'économie nationale. Cependant, l'impact environnemental de leurs activités, avec des émissions de gaz à effet de serre équivalentes à 120 000 tonnes de carbone, est également pris en compte, la majorité provenant du SCOPE 3 lié à leurs financements. Selon lui, l'engagement de la BNI en faveur de la durabilité se manifeste à travers diverses initiatives. La décarbonation de leurs opérations et la transformation numérique visent à réduire l'empreinte écologique tout en augmentant l'inclusion numérique. Par ailleurs, la banque s'efforce d'améliorer l'accès aux services financiers dans toutes les Régions de Madagascar, soutenant même les petites entreprises et les entrepreneurs informels par le biais de la marque KRED. En matière d'énergie, la BNI Madagascar collabore avec SUNREF, le label vert de l'Agence française de développement (AFD), pour soutenir des projets d'énergie propre. Six projets de transition écologique ont déjà été mis en œuvre, illustrant un engagement ferme envers un modèle économique bas carbone.
Autonomisation
Consciente du rôle de l'entrepreneuriat féminin, il met un accent particulier sur l'équité de genre. Avec 56,66% de femmes dans son effectif, dont 41% au comité de direction, la banque promeut activement l'autonomisation économique des femmes. Le programme de la BNI Lovainjafy, axé sur l'équité de genre et les impacts positifs, soutient des femmes leaders comme Gaëlle Pless, offrant des financements et un accompagnement technique pour leurs projets. Les initiatives de la banque s'alignent sur les Objectifs de développement durable (ODD) à atteindre d'ici 2030, affirmant leur position en tant que moteur de changement économique et social. L'engagement envers l'inclusion financière et l'égalité de genre est fondamental pour bâtir un avenir durable, renforçant ainsi leur rôle de partenaire clé pour le développement de Madagascar.
Hary Rakoto / Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie

Un événement qui va rester dans les mémoires et esprits des chrétiens malagasy. Le grand concert pour marquer le passage du chanteur évangélique Rija Rasolondraibe au pays a été apprécié par le public. L’annonce de ce show a fait un grand bruit, et ce depuis la semaine dernière, durant sa prestation avec d’autres chanteurs évangéliques d’envergure internationale tels que le Maggie Blanchard et Jean Jean. C’était lors de l’événement « Antsam-piderana au an’ny firenena », lequel s’est déroulé au grand stade de Barea, en marge de la célébration du 64ème anniversaire du retour de l’indépendance.
Samedi dernier, les fidèles fans du chanteur sont de nouveau venus en masse pour louer le bon Dieu. D’ailleurs, les places au sein du grand Palais des Sports Mahamasina ont affiché complet à cette occasion. Avec sa voix puissante et ses paroles inspirantes, Rija Rasolondraibe a su transmettre des messages de paix et d'amour à travers ses chansons qui ont touché profondément le cœur du public. Son énergie positive et sa foi inébranlable ont été complètement transmises, ce qui a créé une atmosphère de joie et d'unité parmi l’assistance. Sa prestation a été saluée par des acclamations et des applaudissements nourris, et il a reçu de nombreux compliments pour son talent et sa sincérité. Le chanteur évangélique a véritablement fait le bonheur du public, en apportant un peu de lumière et d'espoir dans le cœur de chacun.
Rappelons que ce grand artiste réside en Suisse. Les fans du chanteur ont attendu ce concert depuis un long moment. Malgré l’éloignement géographique, Rija Rasolondraibe reste très proche du cœur des milliers d’amateurs de variétés évangéliques, éparpillés dans toute l’île. Sa carrière internationale ne lui permet de revenir au pays qu’une fois tous les deux ou trois ans. Et à chacune de ses prestations scéniques, il partage d’intenses moments de bonheur avec ce public qui ne l’a pas oublié. Toujours dans le cadre de la célébration du retour de l’indépendance, ce dernier désire faire passer à ses compatriotes des messages d’apaisement et de concorde. Et pour le grand plaisir de ses inconditionnels, le chanteur prévoit déjà d’entamer un second concert le mois d’août prochain au Coliseum d’Antsonjombe, accompagné du jeune Joseph d’Af et le pasteur Jocelyn Ranjarison. Certainement, les fidèles spectateurs attendent déjà ce grand moment avec impatience !
Si.R

Publié dans Culture

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Editorial

  • Urgence nationale !
    Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, franchit le Rubicon. Il déclare urbi orbi que les problèmes récurrents voire chroniques de coupures d’électricité, des délestages sont une urgence nationale. Une initiative fort louable de la part d’un Chef de l’Etat conscient et responsable de la vie de la Nation. Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Selon certains observateurs avertis et pointilleux parfois tatillons, la décision du Président sonne quelque peu en retard des réalités vécues de plusieurs mois même plusieurs années. Les coupures d’eau et d’électricité sévissent sur les populations en zone urbaine.

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