La compagnie nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA) entre dans une phase cruciale de restructuration avec l'élaboration d'un plan de redressement ambitieux. Face aux difficultés rencontrées ces dernières années, ce plan vise à réformer profondément les pratiques de gestion et les opérations de l'entreprise. Une rencontre importante a eu lieu le 30 août dernier à Ampandrianomby, regroupant le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, ainsi que la Direction de la JIRAMA, sous la conduite de Ron Weiss, directeur général. Cette réunion a marqué une étape clé dans la présentation du plan de redressement, illustrant la détermination des autorités malagasy à résoudre les problèmes récurrents de production, de transport et de distribution d'électricité sur l'île. Le plan de redressement de la JIRAMA s'articule autour de quatre axes stratégiques essentiels, comme il a été précisé par le ministère. Premièrement, il vise à optimiser le système de gestion interne pour améliorer l'efficacité globale de l'entreprise.

Engagements auprès des bailleurs

Deuxièmement, la restructuration financière est un volet fondamental pour assurer la stabilité économique de la JIRAMA. Sur le plan technique, le projet prévoit de moderniser les infrastructures et d'optimiser les chaînes de production et de distribution d'énergie. Enfin, l'amélioration de la qualité de service est mise en avant pour répondre aux attentes des clients et augmenter le taux d'électrification dans tout le pays. Ce plan ambitieux s’inscrit dans le cadre des engagements pris par Madagascar auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit. Le Gouvernement prévoit de présenter ce plan pour approbation au Conseil des ministres en novembre 2024, suivant les accords établis avec le FMI. Bien que des efforts similaires aient été envisagés en novembre 2022, ceux-ci n'ont pas abouti comme prévu. Toutefois, avec la nomination de Ron Weiss à la Direction générale et la détermination renouvelée des autorités, les perspectives de réussite de ce nouveau plan sont prometteuses. La réussite de ce plan de redressement est non seulement vitale pour assurer la durabilité de la JIRAMA, mais elle est également cruciale pour améliorer les conditions de vie des Malagasy en garantissant un accès élargi et stable à l'électricité.


Publié dans Economie

En tournée européenne, la chorégraphe malagasy Soa Ratsifandrihana fait forte impression sur le continent avec sa pièce « Fampitaha, fampita, fampitàna », présentée au Kunstenfestival des Arts à Bruxelles (Belgique) du 25 au 29 mai 2024 et au Théâtre de l’Aquarium à Paris, le 6 juin dernier. L'œuvre sera à nouveau présentée sur une scène parisienne dans deux semaines. Aussi, les artistes seront présents pour le Festival d'Automne qui aura également lieu dans la capitale française du 18 au 22 septembre prochain. 
« Fampitaha, fampita, fampitàna », qui se traduit par « Comparaison, transmission et rivalité », explore des thèmes qui ont marqué l'enfance de Soa, exprimant un désir d'entendre et de voir des histoires qui résonnent profondément avec son héritage culturel. Avec cette pièce coproduite par le Fonds Yavarhoussen, elle se prépare à partir en tournée dans d’autres grandes villes européennes, notamment Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon et Genève. Cette tournée représente une belle opportunité pour faire découvrir « Fampitaha, fampita, fampitàna » à un public international.
Soa Ratsifandrihana, résidant à Bruxelles, est une artiste franco-malagasy vouée à une carrière florissante. Ayant suivi une formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD), elle a collaboré avec des figures emblématiques de la danse comme James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. Son premier solo, « Groove », présenté en octobre 2021 à Bruxelles, a rencontré un succès retentissant, avec plus de quarante représentations à la clé. En parallèle, Soa développe un diptyque artistique en racontant une histoire qu’elle aurait aimé entendre durant son enfance. Ce projet comprend une création radiophonique intitulée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens » ainsi que son spectacle phare. S'appuyant sur la tradition orale malagasy et en intégrant les témoignages des défenseurs de la culture, elle donne vie à sa vision créative. Pour réaliser cette œuvre, elle a collaboré avec Joël Rabesolo ainsi qu'avec les danseurs-performeurs Audrey Merilus et Stanley Ollivier, créant ainsi un véritable chef-d'œuvre artistique.
Si.R

Publié dans Culture
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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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