La Fédération internationale de football association (FIFA) a actualisé son classement mondial des équipes masculines ce jeudi 19 septembre. Madagascar, désormais à la 108e position, recule de trois places par rapport au classement de juillet dernier.
Les résultats des Barea lors des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ont pesé sur ce recul. En effet, la sélection malgache a subi une défaite face à la Tunisie (1-0) et a fait match nul (1-1) contre les Comores. Les prochaines confrontations s'annoncent cruciales pour les Barea, que ce soit dans leur quête de qualification pour la Coupe du Monde ou pour améliorer leur position dans le classement mondial.
Le 22 août dernier, un enlèvement s'est produit dans la localité d'Avaratsena- Sahalemaka, District d'Ambohidratrimo. Nous y reviendrons encore. Mais effectuons d'abord un grand saut jusqu'à une période plus récente où on peut voir le couronnement de l'enquête menée par la Gendarmerie sur cette affaire. Car pas plus tard que mercredi soir dernier, ses éléments ont procédé à l'arrestation musclée, à Anjanadoria, de deux présumés auteurs de ces enlèvements, et qui sont longtemps recherchés pour les méfaits dont on les incrimine, que ce soit à Ambohidratrimo ou à Anjozorobe à l'époque. Musclée puisque l'interpellation s'est finalement soldée par l'élimination des concernés. Les victimes tuées sous les tirs des gendarmes sont prénommées Darô et Lema. L'arme que ces derniers ont utilisée, un fusil Mas a été confisqué de facto par la Gendarmerie.
Une faille dans l’orientation et le niveau intellectuel des élèves. Depuis quelque temps, de plus en plus de lycéens se ruent vers les séries littéraires. La série scientifique est abandonnée peu à peu. Une situation qui inquiète les ingénieurs malagasy. Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, Madagascar ne dispose que de 2.000 et quelques ingénieurs. Cependant, la construction et les normes internationales en demandent fortement. Leur effectif ne suffit pas pour couvrir la demande. Et dernièrement, ces ingénieurs sont capables de concurrencer avec les sociétés internationales. A titre d’exemple, la construction du téléphérique est sous leur responsabilité. D'après le président de l’association des ingénieurs en bâtiment et travaux publics (« Fikambanan'ny Injenieran’ny Asa Vaventy Malagasy » ou FIAVAMA), les élèves devraient recevoir davantage d’orientations.
Le 17 septembre a marqué le lancement des travaux de curage du canal C3, une initiative cruciale pour la ville d'Antananarivo. Ce canal, d'une longueur de 12 kilomètres, s'étend du bassin d'Anosibe jusqu'à la station de pompage d'Ambodimita. Il traverse des quartiers vulnérables tels qu'Andavamamba, 67 Ha et Antohomadinika. Au fil des années, le canal C3 et ses infrastructures ont subi des obstructions dues à l'accumulation de boue et de déchets. Cette situation a exposé plusieurs quartiers d’Antananarivo à des inondations récurrentes.
Le projet prévoit ainsi l'extraction de 115.000 m³ de boue et de déchets pour ce lancement au niveau d’Anosibe. En outre, cela inclut la réhabilitation des bassins tampons d'Anosibe et d'Andavamamba, ainsi que des travaux sur le canal de jonction avec le canal Andriantany, sur une distance d'environ 900 mètres.
« La maison brûle et nous regardons ailleurs ! » Une petite phrase de Jean-Paul Deléage, historien des Sciences de l’environnement et professeur honoraire de l’université d’Orléans, empruntée par Jacques Chirac, président français, lors de son discours au 4ème Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. A travers cette phrase culte, le président français voulait bousculer les consciences et les esprits des dirigeants de la planète Terre du danger imminent qui guette le monde à cause de cet indomptable changement climatique provoquant un réchauffement généralisé.
Lumière au bout du tunnel. Le projet hydroélectrique de Volobe avance avec détermination sous l’impulsion de la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV) et l’appui stratégique de partenaires comme Axian et Africa50. Ce projet, crucial pour l’accès à l’énergie à Madagascar, a franchi une étape décisive grâce à la signature d’un accord de financement technique avec la société financière de Développement international des États-Unis (DFC), d’un montant de deux millions de dollars. Ce soutien marque un tournant important vers la clôture financière prévue pour 2025, ouvrant ainsi la voie à la phase de construction de cette centrale hydroélectrique. Développé en étroite collaboration avec l’Etat, ce projet est porté par des acteurs stratégiques tels qu’Axian et Africa50, deux leaders dans la transition énergétique sur le continent africain.
Du sang neuf. Andry Rakotovao assure désormais la fonction du gouverneur intérimaire pour la Région d’Atsinanana. Le dernier Conseil des ministres de mercredi a entériné sa nomination, un mois après la mutation du titulaire du poste, Richard Théodore Rafidison, à la tête du ministère des Travaux publics. La passation de pouvoir entre les deux responsables est programmée pour samedi matin à Toamasina.
Le nouveau venu dans le peloton est diplômé des hautes études en administration financière à l’Ecole nationale d’administration de Madagascar (ENAM) à Androhibe. Encore tout jeune, 38 ans et père de trois enfants, il a été dans l’administration de la Région d’Atsinanana depuis 2013 où il était l’assistant technique pour le projet « Opération communale d’appui intégré » financé par la Banque mondiale.
Une urgence. C’est ainsi que le Président Andry Rajoelina a décrit les problèmes énergétiques qui sévissent à Madagascar. « La situation énergétique est insoutenable à Madagascar », a – t – il déploré dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée générale des actionnaires de l’Africa50 hier au Centre de conférence international d’Ivato. Le chef de l’Etat a particulièrement soulevé le fait que la production d’énergie à Madagascar repose sur des centrales thermiques. Une dépendance qui coûte chère puisque le coût réel est de 1200 Ar/kWh, soit 0,25USD, tandis que le prix de vente au public est de 0,10USD. Cette différence, comblée par l’Etat, représente un déficit annuel de 250 millions de dollars.
La raffinerie aurifère sera installée à Ivato.
Ce projet a reçu l'approbation du Conseil des ministres lors de sa réunion du 18 septembre. L'initiative vise à développer les capacités de transformation de l'or dans la Région. Le Conseil a en effet indiqué qu'une partie du terrain appartenant au ministère des Forces armées, sis à Andraondrikely K5 et d'une superficie de 40 ares sera transféré à la Présidence de la République qui gérera le projet de raffinerie pour ériger l’infrastructure. Le projet de raffinerie aurifère à Ivato représente une avancée significative dans le secteur minier, avec l'espoir de stimuler l'économie locale et de créer des emplois. L'approbation du transfert de terrain constitue une étape essentielle pour la réalisation de cette initiative.