jeudi, 26 septembre 2024

La une du 27 septembre 2024

Publié dans La Une
jeudi, 26 septembre 2024

Fracture et déchirement !


Les enjeux du scrutin du 11 décembre secouent jusqu’à bouleverser le semblant unité des états-majors politiques. En cette période qui coïncide au processus de désignation des candidats aux prochaines élections communales et municipales, des vagues de tension embrouillent l’atmosphère déjà fébrile au sein de certaines formations notamment chez les acteurs de l’Opposition.
A l’intérieur du collectif du Firaisankina, faction principale de l’Opposition, l’ambiance est au bord de l’éclatement. En cause, le refus de l’OVEC de recevoir le dossier de candidature du fondateur du parti TIM et chef présumé de l’Opposition, version Firaisankina. En effet, Ravalomanana Marc se portait candidat à la magistrature de la CUA. N’ayant pas pu satisfaire son égo à la magistrature suprême, Ravalo se rabattait à la Mairie de la Capitale. D’ailleurs, l’approche qu’il avait adoptée vis-à-vis de l’élection présidentielle en décembre 2023 a été plus qu’ambigüe auprès de l’opinion. Il voulait coûte que coûte se rattraper dans la ville des Mille. Les observateursà même du niveau élémentaire auraient douté du sérieux de l’ancien patron du groupe TIKO. Une démarche vouée à l’échec dès le départ. Ce qui devait arriver, arriva. L’OVEC d’Analamanga rejeta le dossier. Et cela, pour une simple raison, la pièce maitresse à savoir l’état 211 – Bis, le certificat attestant la régularisation de la situation fiscale manquait au dossier. Après moult gesticulations sinon de démonstrations de … farce, Ravalo finit par se rendre à la raison et baisser les bras, céder. Ainsi, il a fallu trouver un « produit de remplacement ». Ce qui n’est pas  en soi évident ! Car ce ne sont pas les seconds couteaux aux lames acérées qui manquent. Au niveau national, le Firaisankina éprouve des difficultés pour faire taire les ambitions des uns et des autres. A Mahajanga, la candidature de Rivo Rakotovao à la Commune urbaine de la cité des Fleurs, un des ténors du Firaisankina, a été contestée par un autre, un parlementaire élu sous les couleurs de l’Opposition de la même famille politique que Rakotovao Rivo. Il accuse ce dernier d’être parachuté d’en haut. La fracture planeet le déchirement est à craindre.
L’autre faction de l’Opposition le « Kaolektifa », après la rupture avec le « Firaisankina », peine à se faire entendre. Hajo Andrianainarivelo et Roland Ratsiraka et compagnie végètent dans l’anonymat. Il semblerait qu’ils vont aligner un poulain au starting-block à Antananarivo-Renivohitra. On verra ! Si tel serait le cas, il va y avoir un cafouillage durant la campagne électorale. Une situation qui risque de favoriser, naturellement, le ou la protégée de l’IRMAR.
Justement, du côté de la mouvance présidentielle, l’IRMAR, on croit savoir que le silence jusqu’à la date butoir irrévocable du 26 septembre résulte d’une tactique et d’une stratégie bien huilée. En tout cas, cela a étéle black-out total. Les langues bien maitrisées, l’état-major Orange réussit à garder le silence total. Seulement, selon des sources non autorisées qui se hasardent à fuiter, il existe aussi certaine mêlée à l’intérieur de la plateforme pour tenter de se faire présenter. Mais, à la date d’hier, 26 septembre 2024, la clôture du dépôt de dossier, le mystère a été levé.
A chaque tournant en vue d’une échéance électorale de taille, la cohésion ou l’unité des grandes formations politiques traverse une zone de turbulence.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Le rideau est tombé à la dernière seconde. Harilala Ramanantsoa, actuelle présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo, entre dans l’arène des communales sous les couleurs de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR).
 Le dépôt de sa candidature et celle de sa liste, tout juste avant la clôture à l’Organe de vérification des candidatures à Isotry, a gardé tout le monde en haleine, jusqu’au bout. Contrairement à l’Opposition, où le nom du candidat de la plateforme Firaisankina circulait déjà dans les chaumières depuis quelques jours, l’IRMAR a préféré jouer la carte du mystère, jusqu’au dernier moment.
Harilala Ramanantsoa n’est évidemment pas une inconnue pour celui qui suit un minimum d’actualité.  Femme d’affaires aguerrie, elle a su faire de Madavision, une société spécialisée dans la communication événementielle qu’elle dirige, un pilier de l’organisation de grands événements à Madagascar. Qui n’a pas déjà entendu parler de la « Grande braderie de Madagascar » ?
Sa nomination en tant que porte- étendard de l’IRMAR dans la course à la Mairie d’Antananarivo s’inscrit dans la lignée de sa nomination en tant que présidente de la délégation spéciale (PDS) de cette ville, il y a tout juste un mois, suite à la démission pour raison de santé de feu Richard Ramanambitana. Si un mois à la tête de l’hôtel de ville est insuffisant pour faire des miracles, la PDS a pourtant su imprimer sa marque. Libérer les axes de circulation à Soarano, Behoririka, Ampasampito, ou encore Nanisana est par exemple déjà un début de preuve de sa capacité à agir.
Son entrée dans la course à la Mairie signifie néanmoins qu’elle devra bientôt abandonner ses fonctions actuelles de PDS. Un sacrifice nécessaire pour tenter de conquérir le fauteuil de maire. Mais avec une telle candidature, l’IRMAR a clairement annoncé la couleur.
Les autres grandes villes du pays ne sont pas en reste. A Antsiranana, Ismahel Franck Max Sahel défend les couleurs de l’IRMAR, tandis qu’à Mahajanga, c’est Tia Solofomanga Heriniaina qui mène la bataille. A Toamasina, Andriafanomezantsoa Lovaheritiana Alain porte l’étendard, tandis qu’à Fianarantsoa, c’est Ramanandraibe François d'Assise qui prend le relais. Toliara, quant à elle, pourra compter sur Rabehaja Jean. Autant dire que l’IRMAR semble prêt à en découdre aux quatre coins du pays.
La Rédaction



Publié dans Politique
jeudi, 26 septembre 2024

Actu-brèves

Madagascar-Ghana : Relation diplomatique établie. En marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la signature d'un communiqué conjoint entre la République de Madagascar et la République du Ghana a été effectuée mardi dernier. Cette démarche a été conclue par la ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, et la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey. Ce communiqué officialise ainsi l’établissement de relations diplomatiques entre les deux nations. Le Gouvernement malagasy considère l'expérience du Ghana comme précieuse, notamment en tant qu'Etat hôte du secrétariat de la ZLECAF. Cette collaboration est perçue comme cruciale pour l'intégration régionale et l'application de l'accord. Madagascar réaffirme ainsi son engagement à renforcer son intégration économique au sein du continent africain. Pour Madagascar, l'avenir est envisagé comme une Afrique unie et prospère. En poursuivant le processus de ratification de la ZLECAF, le pays aspire à contribuer significativement à la réalisation de "l'Afrique que nous voulons".



Appel à la réforme de la gouvernance mondiale lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20.
Une représentation équitable et un soutien adéquat pour les pays vulnérables au changement climatique. Le 25 septembre 2024, une réunion importante des ministres des Affaires étrangères du G20 a eu lieu à New York, abordant le thème « Construire un monde juste et une planète durable ». Ce rassemblement a été marqué par des discussions sur la nécessité d'une réforme profonde et urgente de la gouvernance mondiale, en réponse aux défis économiques et environnementaux actuels. Représentant Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, a lancé un appel vibrant pour une réforme du système multilatéral. Dans son allocution, elle a remercié le Brésil pour son leadership, tout en soulignant les insuffisances du système actuel face aux réalités du XXIe siècle. L'accent a été mis sur la nécessité d'une meilleure représentation des pays en développement, notamment ceux d'Afrique et des îles, dans les institutions internationales. Elle a également abordé la nécessité d'une réforme des institutions financières internationales. Cette réforme vise à mieux répondre aux besoins spécifiques des pays à faible revenu, en favorisant une croissance inclusive et un accès équitable aux financements pour le développement. Enfin, Madagascar a réitéré son soutien au Consensus d’Ezulwini, plaidant pour une représentation accrue de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. « La création d'une gouvernance mondiale juste est essentielle pour permettre à chaque nation, qu'elle soit grande ou petite, de participer activement aux décisions mondiales », indiqua-t-elle.



Soutien des partenaires aux élections à venir. Les partenaires de Madagascar se sont engagés à accompagner le pays dans l'organisation des élections communales et municipales, en veillant à ce que le processus électoral soit en adéquation avec les normes démocratiques. Cela a été évoqué lors de la 4ème réunion du Comité de pilotage du projet RPEDEM (Renforcement des processus électoraux et démocratiques à Madagascar) à la CENI Alarobia, hier. Cette réunion a rassemblé des représentants des pays partenaires de Madagascar impliqués dans le projet. L'objectif principal de cette rencontre était de discuter du soutien à la CENI dans le cadre des préparatifs pour les élections communales et municipales prévues le 11 décembre prochain. Lors de cette rencontre, le Dr. Edward Christow, représentant résident du PNUD, a souligné l'importance de l'engagement des partenaires à Madagascar. Il a été indiqué que les discussions sur les aspects démocratiques des élections seraient renforcées. Une attention particulière a été portée à la nécessité de rendre les élections crédibles, transparentes, pacifiques, inclusives et acceptées par tous. La réunion a également été influencée par le contexte politico-judiciaire récent, qui a suscité un vif intérêt dans l'opinion publique. En réponse à cette situation, le Dr. Christow a promis d'intensifier les échanges avec toutes les parties prenantes. L'objectif est d'améliorer les divers aspects des élections à Madagascar, afin d'assurer leur intégrité et leur acceptabilité.



Création de la centrale de l'or de Madagascar pour succéder à l’ANOR. Le Conseil des ministres a récemment adopté un décret portant sur la création de la Centrale de l'or de Madagascar (COM). Cette décision marque une étape importante dans la gestion des ressources aurifères du pays. Le décret fixe également les statuts qui régiront le fonctionnement de cette nouvelle institution. La Centrale de l'or de Madagascar sera responsable de plusieurs missions essentielles dont la formalisation des activités aurifères, soit de structurer et de réguler les activités liées à l'exploitation de l'or dans le pays. Puis, elle assurera le suivi et la gestion de la base de données. Ce système de suivi sera mis en place pour gérer les informations relatives à l'or, ce qui permettra une meilleure transparence dans le secteur. Enfin, la COM sera en charge de la régulation des pratiques aurifères afin d'assurer une exploitation durable des ressources. La Centrale sera également responsable de la fonte de l'or et de l'apposition d'un poinçon officiel, garantissant ainsi la qualité et l'authenticité des produits aurifères. Il est important de noter que la Centrale de l'or de Madagascar représente une continuité de l'Agence nationale de la filière or (ANOR). Cependant, la COM se distingue par une extension de ses attributions, permettant une approche plus intégrée et systémique de la gestion de l'or dans le pays.

Publié dans Politique



La transition énergétique est un enjeu crucial pour l’essor durable des pays en développement, particulièrement pour des Nations insulaires comme Madagascar. Hier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu une délégation de l’entreprise chinoise LONGi Solar, un des plus grands producteurs mondiaux d'équipements solaires, marquant ainsi une étape significative dans la coopération entre Madagascar et la Chine dans le domaine de l’énergie renouvelable. Cette rencontre au Palais d’Etat d’Iavoloha a permis de discuter à propos des solutions concrètes et adaptées pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays.
Madagascar, avec sa richesse en ressources naturelles, fait face à des défis énergétiques importants. Cette situation est exacerbée par des infrastructures vieillissantes et un manque d'investissement dans le secteur énergétique. Dans ce contexte, l'énergie solaire se présente comme une solution attrayante en raison de son potentiel inexploité, de son coût et de son faible impact environnemental. L’entreprise LONGi Solar, reconnue mondialement pour sa spécialisation dans la fabrication de panneaux solaires de haute performance, a ainsi répondu à l’appel. Son approche repose sur l'innovation constante et l'optimisation des coûts de production, permettant de rendre l'énergie solaire plus accessible. Son engagement envers la Grande île s'inscrit dans une volonté de soutenir la transition énergétique du pays, en fournissant des solutions immédiates et efficaces.

Accélérer la transition énergétique
Cette rencontre s’est ainsi déroulée dans un climat d'optimisme quant aux opportunités de développement durable à Madagascar. Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Olivier Jean-Baptiste, était également présent lors de cette rencontre, témoignant de l'engagement du Gouvernement malagasy envers l'énergie renouvelable. De son côté, la délégation de l’entreprise LONGi Solar a exprimé sa volonté, non seulement de fournir des équipements, mais aussi d'apporter son expertise technique pour la mise en œuvre des technologies solaires adaptées aux conditions locales. Le Président Andry Rajoelina a d’ailleurs souligné l'importance d'accélérer l'installation de centrales solaires, notamment dans les Districts qui manquent d'accès à l'électricité. La complémentarité entre les projets solaires et hydroélectriques pourrait permettre à Madagascar de diversifier son mix énergétique et de réduire sa dépendance aux sources d'énergie fossiles.
Nikki Razaf

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Ces dernières heures, les affaires liées au kidnapping connaissent une série de rebondissements. D'abord, en ce qui concerne le cas de l'ex-député de Tsaratanàna, arrêté en même temps que son garde du corps, un ex-officier, la semaine dernière, car soupçonné d'être l'un des cerveaux de ces enlèvements, suivis de meurtres. Récemment, les trois présumés complices de ces premiers ont été aussi arrêtés à Brieville avant qu'on ne les a également transférés dans la capitale. L'épouse qui se trouvait dans un lieu public lorsque les Forces de l'ordre l'ont arrêtée, ainsi que le frère de l'ex-parlementaire en cause, figurent également dans cette liste. Hier, les 5 suspects ont été déférés au Parquet, et ce, après leur garde-à-vue dans les locaux de la Section de recherche criminelle ou SRC de la Gendarmerie. De source proche de l'enquête, leurs auditions par le procureur devaient encore se poursuivre à une heure tardive dans la soirée d'hier, et qu'aucun élément n'a encore filtré, du moins jusqu'au moment où nous écrivions ces lignes, du déferrement de ces personnes en cause.

Libération d'otages dans le sang
Parallèlement à cela, la situation était différente sur le terrain, mercredi dernier. Car des tirs ont été entendus à Anjozorobe. Là, des ravisseurs se sont affrontés aux éléments de la Gendarmerie. Le sang a coulé. Un bandit qui a participé dans ces enlèvements fut mortellement touché par les balles des gendarmes. En même temps que cela, deux otages ont été libérés. Nous reviendrons encore sur les circonstances de leur mise en liberté.
Rappelons d'abord que les victimes ont été enlevées à Ambohibary Vohilena, District d’Anjozorobe, la nuit du 8 septembre dernier.
De leur côté, les Forces de l'ordre ont été informées sur le fait que la famille des deux otages s'apprêtaient à régler l'affaire, et ce, en cachette, avec les ravisseurs. Les deux parties se sont donné rendez-vous à 20h, jeudi dernier. Une équipe de ces Forces a alors quitté Bemandrona pour aller mettre en place une embuscade sur place, c'est-à-dire là où la rencontre entre la famille et les ravisseurs devait avoir lieu. Et ce qui devait arriver arriva. Les bandits se sont fait accrocher et encercler par les gendarmes, ont ouvert le feu et c'était l'escalade. C'était dans ces circonstances que, harcelés et réalisant que la nasse allait se refermer sur eux, les bandits ont laissé partir les deux otages, et ce, sans aucune rançon. Une fois que les armes se sont tus, les gendarmes allaient découvrir le corps sans vie d'un assaillant, baignant dans une mare de sang.
Cela n'empêche pas la Gendarmerie, qui est reconnaissante envers les villageois pour le renseignement, de continuer à ratisser la Région.
Franck R.

Publié dans Société

Dans l’urgence, les trois cadors de l’eau et de l’électricité du pays, à savoir le ministre de l’Eau, celui de l’Energie ainsi que le directeur général de la JIRAMA se sont exprimés devant les journalistes hier en fin d’après-midi dans les locaux de la JIRAMA à Ambohijatovo- Ambony. Face à un risque imminent d’explosion sociale avec les manifestations dont les fréquences se multiplient ces dernières semaines dans les différents quartiers de la Capitale, des solutions à moyen et à court terme ont été avancées conjointement par Lalaina Andrianamelasoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Jean Baptiste Olivier, ministre de l’Energie et des hydrocarbure (MEH) et Ron Weiss, directeur général de la JIRAMA. « Il faut savoir que nous avons un besoin quotidien de près de 300 millions de litres. D’un autre côté, la production peine à atteindre les 230 millions et encore moins en période d’étiage comme en ce moment. A cause de cela, tout le système d’approvisionnement en eau et électricité est perturbé », déplore Ron Weiss qui a pris la parole en premier pour détailler les difficultés auxquelles la JIRAMA fait face au quotidien. A ce même responsable de rajouter : « Les infrastructures de distribution d’eau ont été conçues à l’époque où Antananarivo ne comptait qu’un peu moins d’un million d’âmes. Aujourd’hui, c’est ce même système vétuste qui approvisionne quotidiennement un peu plus de trois millions de personnes ». Cela va sans dire que l’écart entre l’offre et la demande est conséquent.
Au calme
Afin de remédier à ces problématiques, plusieurs solutions ont été avancées par le MEH. Notamment la mise en œuvre du projet d’extension de la centrale thermique d’Ambohimanambola. Il permettra d’augmenter la production électrique au niveau du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La centrale thermique d’Ambohimanambola et sa nouvelle extension devraient répondre à très court terme à ces problématiques. « Les 7 groupes ayant une puissance de 15 MW attendent depuis janvier, entreposés à Toamasina. La majorité de ces groupes sont destinés au RIA mais certains resteront tout de même à Toamasina pour renforcer le réseau Atsinanana. Pour autant, il faudra résoudre de nombreuses questions logistiques avant de pouvoir mettre ces groupes dans un état opérationnel à Antananarivo », déplore Olivier Jean Baptiste. Avant  d’annoncer l’accélération de la mise en place des centrales solaires à moyen terme pour couvrir temporairement les besoins du RIA en attendant les premières productions des grands projets hydro tels que Sahofika ou Volobe qui ont été discutés la semaine dernière à l’occasion de la venue des investisseurs africains dans nos frontières. Enfin, sur la question de l’eau, Lalaina Andrianamelasoa d’appeler les Tananariviens au calme et d’exprimer leurs frustrations dans le calme. « Nous comprenons la situation. Cependant, il est primordial de ne céder à aucune forme de violence qui pourrait causer des dégâts sur les installations déjà vétustes de notre système de distribution », argue le ministre de l’Eau. Afin de rassurer l’opinion, ce dernier a exposé les solutions d’urgence à l’instar du renforcement des forages aux alentours d’Antananarivo, de la multiplication des centres de traitement d’eau conteneurisé ainsi que la reprise des approvisionnements des citernes dans les quartiers les plus affectés par la pénurie d’eau. 


Publié dans Economie
jeudi, 26 septembre 2024

Agenda du week-end

Vendredi 27 septembre

Benny, Bebey et Nini
 
Les fans du groupe « Lôlô sy ny Tariny » auront de quoi se réjouir ce soir ! Les trois amis de scène, à savoir Benny, Bebey et Nini Kolibera, se réuniront à nouveau pour offrir un concert mémorable au Piment Café de Behoririka à partir de 20h 30. Avec eux, l'ambiance promet d'être exceptionnelle. Ce soir, ils invitent le public à revivre des moments inoubliables en remontant le temps. Benny et son équipe plongeront les fans dans l'atmosphère des années 70-80, mettant à l'honneur le folksong, le blues, le « bà gasy » et la musique « country » à travers un répertoire riche en chansons emblématiques comme « Fibata », « Dimbaka avy any Nazareta », « Tablier manga », « Raha mankany ilahy » et « Lemizo ».

Olombelo Ricky

Ce soir, les mélomanes de la capitale se retrouveront pour une soirée exceptionnelle, marquée par un spectacle en « live » avec Olombelo Ricky. Ce dernier fera vibrer l’antre du Food Court, La City Ivandry avec une performance en version cabaret. Le choix de ce cadre intimiste séduira à n’en point douter ses fidèles admirateurs. Olombelo Ricky, connu pour son répertoire festif et entraînant, promet une soirée riche en émotions et en musique. Le chanteur s’élancera sur scène à partir de 20h 30. Les fans auront le plaisir de redécouvrir des titres emblématiques tels que « Tsy mety milaza », « Zanahary », « Napetrany » et « Anabaviko masaka ». Aux côtés de ses mûrs musiciens, Olombelo Ricky s’apprête à offrir un show mémorable.

Tselatra

Après son concert couronné de succès le mois dernier, le groupe de rock « Tselatra » est de retour pour un nouvel événement incontournable de l'année. Bien qu’il réside en France, Eric, le lead vocalist de ce groupe, a annoncé un concert qui se déroulera ce soir au Cask Pk0, Soarano, l'un des lieux les plus prisés des noctambules. Eric et ses camarades de scène sont déterminés à donner corps et âme à leurs fans, qui devraient se déplacer en masse pour cet événement. Une fois de plus, malgré l’âge respectif de ses membres, le groupe prouvera qu'il n'a rien perdu de son énergie et de son talent. Rendez-vous ce soir à partir de 21 heures !

Samedi 28 septembre

Ljo

Le très attendu concert de Ljo, la star montante de l'afro-pop, aura lieu demain soir à l’O2 Lounge Bar, situé à Antanimena. Après plusieurs semaines d'absence sur la scène de Tananarive, le chanteur, extrêmement apprécié par la jeunesse, s'apprête à faire un retour en solo qui s'annonce inoubliable. Les festivités commenceront à partir de 20 heures, et les fans, clairement enthousiastes, s'organisent sur les réseaux sociaux pour manifester leur impatience. Ljo, reconnu pour sa capacité à créer une ambiance survoltée, est décrit comme un artiste aux multiples facettes, naviguant entre les genres de musique Afro, RnB et Ragga. Ce retour tant attendu se déroule dans un contexte où le public, avide de ses performances, connaît déjà la plupart de ses titres sur le bout des doigts.

Nabaoh

La nostalgie sera de mise ! Le groupe de « boys band » Nabaoh, qui avait enflammé le cœur des adolescents dans les années 2000, est de retour pour un concert exceptionnel. Tous les membres du groupe se réunissent pour interpréter les tubes qui ont marqué leur succès, promettant ainsi un événement 100 % nostalgique. Ce sera une occasion en or pour le public, en particulier pour les jeunes de cette génération, de revivre cette époque dorée. Rendez-vous demain à 15h sur la grande scène d'Antsahamanitra. Ces garçons enflammeront la scène pendant plus de trois heures, en vous transportant dans une autre époque, le temps d'une soirée festive et nostalgique.

Dimanche 29 septembre
 
AmbondronA

Le groupe de pop rock « AmbondronA » s'apprête à retrouver son public avec une annonce très attendue. Ce groupe emblématique est célèbre pour attirer des foules impressionnantes lors de ses concerts, notamment dans des lieux renommés comme Antsonjombe et le Palais des sports de Mahamasina, ainsi que sur l'avenue de l'Indépendance à Analakely lors de l'événement « Arabe ». Cette fois-ci, AmbondronA sera en mesure de lancer son  « 2024 Tour Live » au stade Coliseum d’Antsonjombe, l'un des plus grands espaces de spectacle de l'île, le 29 septembre à 15 heures. Les spectateurs peuvent s'attendre à un show exceptionnel, avec une production promettant un son et des éclairages à couper le souffle. Ce concert sera bien plus qu'un simple événement musical. Il s'agira d'un véritable spectacle de « rock soft » enflammé, riche en lumière, adrénaline et émotions.

Si.R

Publié dans Culture


La deuxième édition du WXV débute cette semaine, avec 18 des meilleures équipes de rugby féminin au monde. Le WXV (Women’s XV) est un tournoi international de rugby féminin qui se déroule sur trois niveaux : WXV1, WXV2 et WXV3. Les matchs se dérouleront au cours de trois week-ends consécutifs pour tous les niveaux, du 27 septembre au 12 octobre.
Dans le groupe WXV3, les Ladies Makis à XV entreront en lice dans le match inaugural, ce vendredi 27 septembre à 20h, heure malgache, face à l’Espagne. Le deuxième match du groupe WXV3 opposera les Fidji et Hong Kong demain, vendredi, à 17h (GMT), et les Pays-Bas affronteront les Samoa à 19h30 (GMT).
La pression est maximale dans le WXV3, car les deux dernières places pour la Coupe du Monde de Rugby 2025 sont en jeu. Les Fidji, champions d'Océanie, ont assuré leur place en Angleterre l’année prochaine pour le Rugby Women’s Championship 2024. La participation des Fidji à ce tournoi sert principalement de préparation en vue de la Coupe du Monde 2025, mais les cinq équipes restantes se battront pour les deux dernières places. Ces deux tickets se disputeront donc entre Hong Kong, Madagascar, les Pays-Bas, les Samoa et l’Espagne. Si les Fidji terminent premières de la compétition, les deux tickets seront attribués aux deux meilleures équipes, deuxième et troisième du classement.
Les vainqueurs de chacun des trois niveaux se verront offrir des trophées et la compétition se déroulera dans un format de poules croisées, ce qui signifie que chaque équipe participera à trois matchs.
Rappelons que pour le WXV3, les six équipes sont composées par le vainqueur et l’équipe vice-championne du Championnat d’Océanie féminin de rugby à XV (Fidji et Samoa), tandis que deux autres places sont réservées aux équipes ayant terminé deuxièmes de la Coupe d’Afrique féminine de rugby à XV (Madagascar) et du Championnat d’Asie féminin de rugby à XV (Hong Kong) ainsi qu'aux équipes européennes (Espagne et Pays-Bas).
Chaque niveau comprend six équipes, qui doivent toutes se qualifier selon leurs performances dans les compétitions continentales chaque année.
Cette année, le Canada accueillera pour la première fois le WXV1 à Vancouver et Langley, tandis que les WXV2 et WXV3 retourneront au Cap et à Dubaï.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

Fil infos

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  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
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  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
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  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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