Le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre démarre ce jour 5 septembre. D’après le calendrier concocté par la CENI et approuvé par le Gouvernement, l’ouverture du dépôt des dossiers de candidature est fixée pour ce jeudi 5 septembre 2024. Les postulants à la course ont quinze jours pour compléter leurs dossiers de candidature et les remettre aux responsables concernés. Passé ce délai, au plus tard le 19 septembre, il n’y a aucune issue sauf d’un cas de force majeure constaté par la juridiction appropriée et que le Gouvernement accède à proroger la date butoir.
Selon certains états-majors ou des personnalités intéressées, le délai de quinze jours s’avère trop juste sinon trop courte. Vu le nombre assez pléthorique des éléments du dossier à fournir ainsi que la complication à les obtenir auprès de certains services publics concernés, des candidats déclarés craignent l’existence d’une manœuvre dilatoire quelque part pour les décourager. En tout cas, des états-majors politiques beaucoup plus prudents ont déjà pris les dispositions nécessaires pour enfin être prêts dans le temps réglementaire. De toute façon, quelles que soient les mesures prises en compte, il existe toujours des retardataires sinon des indécis qui ne daignent faire le nécessaire qu’au dernier moment. Tant pis pour eux ! Toutefois, il fallait voir ailleurs le vrai problème.
En effet, le vrai écueil pour les états-majors ou pour certaines formations politiques relève surtout sur le choix du casting. Qui va ou vont porter la couleur du parti ? Quid du casting. C’est une question délicate. Un casting bien établi, bien calculé, porte à croire pour une victoire aux urnes, une issue favorable. Le plus gros paquet qui détermine l’échec à une élection donnée vient du fait d’une erreur de casting. Un mauvais choix de candidat (s) mène tout droit vers la déroute. Le pouvoir en place et l’Opposition n’ont pas le droit de bâcler le casting déterminant le choix du ou des candidats. Un choix bien réfléchi du poulain à présenter à la course rassure une réussite aux urnes.
Le scrutin du 11 décembre représente des intérêts majeurs pour les deux camps. Etant donné qu’il s’agit d’une élection de proximité au suffrage direct, elle traduit à une grandeur nature l’impact de popularité des tenants du pouvoir auprès de l’opinion nationale et l’emprise politique de l’Opposition au sein de la population. En France ou ailleurs en Europe, les élections générales envoient toujours un message fort vers le pouvoir en place. Ce sont des indicateurs de popularité qui ne trompent pas. De ce fait, on ne néglige point les scrutins de proximité notamment les communales et les municipales. Un régime en place battu en nombre total, sur le plan national, des maires et des conseillers municipaux doit bien réfléchir et doit entreprendre à corriger certaines choses.
Le véritable enjeu des élections du 11 décembre se joue surtout dans les six grandes villes du pays dont en premier lieu à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara. La défaite ou la victoire dans la ville des Mille porte en elle un sens lourd de message et de symbole. Un régime tenant le pouvoir qui échoue dans la Capitale est un régime à demi-mort. Un gros perdant dont les conséquences sont d’une longue portée !
Ndrianaivo
Moins de 24 heures après avoir assisté à la cérémonie d’accueil du vol inaugural de la compagnie Emirates reliant Dubaï à Antananarivo, à Ivato, le Président Andry Rajoelina se retrouve déjà en Chine. Invité de marque, le Chef de l’Etat malgache accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, représente Madagascar pour la neuvième édition du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) qui se tient à Beijing depuis hier. Cette rencontre de haut niveau rassemblera les Chefs d’Etat, de Gouvernement et autres dirigeants de 52 pays africains ainsi que des hauts responsables chinois.
Arrivé hier, Rajoelina a été accueilli en grande pompe à l’aéroport par Li Yun Ze, directeur général du Bureau National de l’Inspection Financière de Chine, qui a rang de ministre, et Pang Li Juan, directrice adjointe de l’Assemblée de Beijing. Une cérémonie militaire, marquant l’importance de cette visite officielle, a également eu lieu en son honneur. Hier dans la soirée, le Chef de l’Etat a assisté à un banquet offert par le Président de la République populaire de Chine Xi Jinping donné en l’honneur des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui ont répondu à son invitation.
Ce déplacement, important pour la diplomatie malgache, s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales entre Madagascar et la Chine. L’agenda du Président Rajoelina prévoit ainsi, en plus de sa participation aux sessions du FOCAC, plusieurs rencontres avec des responsables africains et chinois dont la plus attendue est celle prévue avec le Président chinois Xi Jinping.
Discussions stratégiques
Cette réunion devrait être l’occasion de discussions stratégiques visant à consolider la coopération sino-malgache, notamment à travers des projets financés par le Gouvernement chinois. Le Président Rajoelina profitera également de son séjour pour rencontrer Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), afin de discuter des appuis financiers pour les projets majeurs inscrits dans le Plan pour l’Emergence de Madagascar (PEM).
La visite du Président en Chine ne se limite pas à des discussions.Un accent particulier sera mis sur les collaborations dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, du tourisme, des infrastructures, du commerce, et des nouvelles technologies. Des accords de partenariat devraient être signés avec plusieurs grandes entreprises chinoises, notamment dans le cadre du développement de projets comme le "Smart Village" à Antananarivo.
Enfin, la délégation malgache, composée de membres importants du Gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika et la ministre des Finances Rabarinirinarison Rindra Hasimbelo, participera également à un Business Forum organisé conjointement par l’EDBM et le CCPIT. Cet événement vise à attirer les investisseurs chinois vers Madagascar en leur présentant les opportunités d’investissement dans divers secteurs.
L.A.
Renforcement de la coopération entre les ministères de la Sécurité publique et de la Justice. Une réunion a eu lieu entre le Ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de la Police Rakotoarimanana Herilala, et le ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis hier. Cette rencontre s'est déroulée dans un cadre formel où les deux ministres ont été accompagnés de leurs proches collaborateurs. L'objectif principal de cette visite était de poursuivre et renforcer la coopération entre leurs ministères respectifs. En tant qu'acteurs clé dans la mise en œuvre de la loi, ils jouent un rôle crucial dans le maintien de la sécurité au sein du pays. Le ministre de la Justice a souligné l'importance de cette réunion, affirmant qu’elle est essentielle pour assurer la sécurité à long terme du pays. Cette collaboration est perçue comme un moyen d’améliorer l’efficacité des actions entreprises pour maintenir l’ordre public et garantir le respect des lois. Le ministre de la Sécurité publique a également exprimé son engagement envers cette initiative. Il a déclaré que la visite de son homologue est d'une grande importance pour son ministère. Dans ce contexte, il a encouragé ses collègues de continuer à travailler dans cette direction, soulignant ainsi la nécessité d'une approche collaborative et proactive dans le domaine de la sécurité publique.
Soutien du VPAN Tanà à la nouvelle PDS et faire de la Capitale une ville de son rang. Une rencontre a eu lieu entre Augustin Andriamananoro, vice-président de l'Assemblée nationale (VPAN) en charge de la province d'Antananarivo, et Mme Harilala Ramananantsoa, présidente de la délégation spéciale (PDS) de la Capitale. Cette réunion a été principalement centrée sur la coopération visant à améliorer et développer la ville d'Antananarivo. Au cours de la discussion, le vice-président a exprimé sa disponibilité à collaborer avec la présidente de la délégation spéciale. Cet engagement a été accueilli positivement par la PDS qui a fait part de son appréciation. Il a été convenu que le premier cercle de développement servirait d'exemple pour initier les aménagements nécessaires, en commençant par l'Avenue de l'Indépendance. Il a également été mentionné qu’une rencontre avec les médias sera organisée prochainement pour plus de détails sur le projet mettant ainsi en avant la communication et la transparence dans le processus de développement. La vision de la locataire de l’Hôtel de Ville d’Antananarivo est ambitieuse. Elle aspire à ce que la ville soit pleinement compatible et en adéquation avec son statut de capitale. Les domaines clés identifiés pour cette amélioration comprennent la propreté, la mise en place de stratégies claires et efficaces et une gestion optimale des ressources et des projets. Augustin Andriamananoro a exprimé sa confiance envers le président de la délégation spéciale de la ville d'Antananarivo, soulignant l'importance des responsabilités qui lui ont été confiées. Il a affirmé que le choix du Président de la République la concernant n'était pas erroné.
La question de la fiscalité en Afrique soulevée au 9ème Congrès de l’African Tax Research Network. Du 3 au 5 septembre 2024, Madagascar prend part au 9e Congrès de l’African Tax Research Network (ATRN) qui se tient à Gaborone, au Botswana par l’intermédiaire du ministère de l’Economie et des Finances. Cet événement est co-organisé par l’African Tax Administration Forum (ATAF) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Le thème central du congrès est « La fiscalité à l’époque actuelle en Afrique ». Ce congrès a été conçu comme une plateforme essentielle pour aborder les enjeux fiscaux en Afrique. Plusieurs défis ont été identifiés, notamment l’intégration des acteurs non régularisés, soit la nécessité d'inclure ces acteurs dans le cadre légal. Puis l’utilisation de la fiscalité comme levier pour atteindre les Objectifs de Développement durable (ODD). Les inspecteurs des impôts présents au congrès ont exprimé un enthousiasme notable à l'idée de partager leurs expériences. Des échanges ont été encouragés concernant les réformes nécessaires pour moderniser l’administration fiscale. Cette dynamique s'inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer les compétences des agents du Service des impôts. L'objectif principal de cette initiative est d’améliorer les recettes de l'Etat. La participation de la délégation malagasy a été soutenue par le PNUD, mettant ainsi en avant l'importance de la coopération internationale dans le domaine fiscal. Le congrès a été perçu comme une opportunité précieuse pour les pays africains de collaborer et de partager des pratiques exemplaires en matière de fiscalité.
Lutte contre la traite des êtres humains, une collaboration étroite est nécessaire. Eric Ramahandrisoa, le secrétaire exécutif du Bureau National de lutte contre la traite des êtres humains (BNLTEH), a effectué une visite de courtoisie au ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, hier. Cette rencontre a été marquée par des discussions sur la lutte contre la traite des êtres humains, un sujet de grande importance dans le cadre des droits humains. Au cours de cette réunion, les deux parties ont confirmé leur volonté de coopérer et leur engagement dans la lutte contre la traite des êtres humains. Le ministre a souligné l'importance de renforcer les liens entre les institutions afin d'atteindre des objectifs communs. Il a été mentionné que la lutte contre ce fléau nécessite un effort concerté et continu de la part de toutes les parties prenantes. Il a également insisté sur la nécessité de poursuivre les communications entre le BNLTEH et son département. Cela est important pour suivre l'évolution de la situation concernant la traite des êtres humains. Des stratégies pour améliorer la coopération à l'avenir ont été envisagées, mettant en avant l'idée que des efforts constants sont nécessaires pour faire face à ce problème complexe.
Inséparables avec la rentrée scolaire. Les embouteillages monstres sont omniprésents dans les rues de la Capitale et ses environs et empirent de jour en jour.
Depuis le début de cette semaine, déjà, l’encombrement de la circulation a commencé, même si ce ne sont seulement les élèves des écoles primaires qui ont rejoint leur classe. Personne n’est à l’abri des longues attentes dans la voiture même ceux qui empruntent les axes réputés être fluides. Il n’y a plus d’heure de pointe.
Il a fallu des heures pour un trajet, effectué en quelques minutes durant la période des vacances, notamment les axes menant vers le centre-ville. Pour les périphéries comme Ampitatafika, Itaosy, Analamahitsy, les élèves sont obligés de partir très tôt de chez eux pour pouvoir arriver à l’heure à l'école ainsi que ceux qui travaillent en ville. “ Depuis la rentrée, nous devons changer nos habitudes. Partir tôt et rentrer très tard”, soutient Lucia, une mère de famille habitant à Ampitatafika.
Outre les embouteillages, le transport en commun et l’insécurité sont aussi un grand problème. “ A cause des embouteillages, bon nombre de taxi-be ne travaillent plus après 18 heures. Cependant, les cours ne s'arrêtent qu’à 17 heures ou plus pour les collèges et lycées”, dixit un élève.
La situation va encore empirer à partir de la semaine prochaine. En effet, pour la majorité des établissements scolaires publics et privés c’est une nouvelle année scolaire qui commence.
D’autre part, le non-respect du code de la route constitue une faille dans la gestion de la circulation à Antananarivo. Les piétons piétinent la platebande des automobilistes, tandis que les commerçants ainsi que les motocyclistes squattent les trottoirs, créant des désagréments.
Force est de constater que les agents de la circulation sont parfois impuissants face à la vague de voitures, aux marchands qui ne veulent pas quitter les trottoirs et aux piétons qui marchent en plein milieu de la chaussée. Et parfois, ces agents ne font que regarder la gabegie qui règne dans la Capitale.
Anatra R.
Une semaine après les tristes et sanglants évènements liés à l'exécution des 5 otages par les ravisseurs à Marotsipohy, Anjozorobe, un rebondissement à l'affaire. Le nombre des présumés assassins en cavale, et donc activement recherchés culmine maintenant à 5 ! Et l'on annonce que tous ceux qui réussiront à mettre la main sur ces individus actuellement traqués, ne serait-ce même que l'un d'eux, seront récompensés, selon un récent communiqué des Forces de défense et de sécurité. Même récompense pour ceux qui fourniront un renseignement sur les fugitifs. Dans la liste des bandits recherchés, signalons les nommés Andriambolasoa Emile, alias Klopa ou encore Ledah, domicilié à Marotsipohy Anjozorobe, de Rafalimanana Richard, dit Lepapa résidant à Analamirafy, Fokontany Miarikofeno, Commune rurale d'Ambohibary Vohilena, de Madison René domicilié à Ambalafaito, Fokontany Ambinany, Commune ruale de Sakoamadinika, District de Tsaratanàna, de Randriamanantenasoa Fenomanana ou Feno de Marokaretsaka, Fokontany d'Andranomadio, Commune rurale d'Antanetibe Anativolo, District d'Anjozorobe, enfin de Rakotoarimanana Bruno de Telomita Andriamena, dans le District deTsaratanàna. A part cette situation, 10 autres suspects sont actuellement en état d'arrestation à Marotsipohy. Ils sont trempés dans l'élimination des 5 victimes. Et que des centaines d'élements de la Gendarmerie, de la Police et de l'Armée déjà sur place, sont rejoints par des renforts afin de ratisser les zones entières ainsi que les environs de Marotsipohy et tant d'autres secteurs des confins du nord d'Analamanga, du sud Tsaratanàna et de l' ouest de l'Alaotra - Mangoro.
Franck R.
Michelson Rakotoarisoa demeure une figure emblématique des courses à Madagascar. Il nourrit l’espoir que tous les efforts qu’il a consacrés tout au long de sa vie ne seront pas vains, et que les courses connaîtront un renouveau dans les années à venir.
Cette année, une convention de partenariat a été établie entre l’île Maurice et Madagascar par le biais de l’Autorité hippique pour les courses et l’élevage des chevaux de Madagascar (AHCEL), dirigée d’une main de fer par son président Michelson Rakotoarisoa, un homme qui a énormément donné le meilleur de lui-même pour faire renaître la flamme des courses.
Dans cette optique, l’établissement d’un centre de formation professionnelle de personnel d’écurie est envisagé entre les deux pays. En manque de main-d’œuvre dans l’élevage de chevaux, l’association mauricienne de course hippique veut se ravitailler auprès de l’AHCEL. Une association privée non affiliée à la Fédération de l’équitation, chargée exclusivement de la course de chevaux à Madagascar.
« Un centre d’élevage de chevaux sera construit à Madagascar pour la création d’emplois aux jeunes malagasy passionnés de chevaux. Nous avons déjà envoyé 11 jockeys dont six ont quitté le pays ce début de semaine pour l’île Maurice et deux autres sont déjà en France dans le cadre d’un partenariat avec l’Afasec. AHCEL et ASCEL forment gratuitement les jeunes pour qu’ils puissent répondre à ces besoins. Pas moins de dix jeunes sont promus chaque année dans notre centre. Effectivement, au lieu d’importer d’Afrique du Sud ou ailleurs, ils viennent à Madagascar. A travers cette collaboration, les Mauriciens vont nous confier des chevaux et à nos jeunes de l’élever jusqu’à ce qu’il soit prêt pour la course et prêt à l’exportation vers l’île Maurice. Après leur carrière, ces chevaux vont revenir à Madagascar au bénéfice de nos paysans. Relativement à tous ces projets, des semences d’avoine, d’orge seront distribuées aux agriculteurs et l’achat de foins pour les chevaux sera des ressources financières », explique le patron de l’AHCEL.
Hormis l’école d’élevage, l’AHCEL dispose aux jeunes des apprentissages dans une écurie de course pour devenir jockey, les cavaliers d’entrainement, land-driver, soigneur et responsable de voyage ou entraineur de chevaux de course…
Par an, on a 18 réunions avec 5 ou 6 courses qui la composent, dont neuf pour la première partie de saison, qui se déroule à l’Hippodrome de Mahazina Ambatolampy entre les mois de mai-août. La deuxième partie s’étale de septembre à novembre avec six réunions. Chaque réunion est composée de 4 à 6 courses toutes les deux semaines. La deuxième partie de cette saison débutera à l’hippodrome de Bevalala, ce dimanche 8 septembre, et prendra fin le 17 novembre s’il n’y a pas de changement. Pour le prix hors course, une convention a été établie entre AHCEL et ASCEL avec un opérateur pour une durée de 25 ans.
La filière hippique ne cesse d’attirer des passionnés. Lors de la clôture de la course à Ambatolampy, plus de 20.000 personnes se sont réunies au tour de la course lors du Grand Prix de Mimosa le 25 août dernier.
Son dernier concert remonte à l’année dernière lors de la célébration de ses 90 ans d’existence, un rendez-vous considéré comme l’ultime concert de l’inoxydable Henri Ratsimbazafy. Cependant, le chanteur ne veut pas lâcher prise et va toujours monter sur l’estrade tant qu’il vivra. Ce week-end encore, il s'apprête à ravir ses fans avec une nouvelle prestation prévue ce dimanche 8 septembre au CCEsca Antanimena. Henri Ratsimbazafy, connu pour son amour inconditionnel de la musique, a décidé de faire vibrer à nouveau son public en revisitant des classiques restés dans les mémoires. Au programme, des titres cultes tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan'ankizy », « Ianao », « Indro tazako » et le célèbre « Lamba blanc » seront réinterprétés, offrant aux spectateurs un voyage nostalgique dans le temps. Pour couronner le tout, Dear Henri sera accompagné par Mahery, Lily et de son grand amie de toujours la chanteuse Voahirana. A 91 ans, Henri Ratsimbazafy reste inébranlable dans sa démarche artistique. « Je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », confie-t-il, affirmant ainsi son engagement envers la musique. Sa carrière, qui s'étend sur plus de cinquante ans, a débuté dans les années 60, avec une première reconnaissance lors du « Grand prix de la chanson française à Madagascar » en 1962 et 1963. Contrairement à beaucoup d'autres artistes, Henri Ratsimbazafy privilégie ses propres compositions, craignant de mal interpréter les œuvres d'autrui. Avec plus de 200 chansons à son actif, il se positionne comme un véritable artisan de la musique malgache. Son style unique et son authenticité en font un monument de la chanson à Madagascar. Pour ceux qui n'ont pas eu l'opportunité d'assister à ses précédents concerts, cette opportunité se présente comme une chance inouïe de découvrir ou redécouvrir l'univers musical de Dear Henri. L’événement promet d'être un moment convivial et chargé d’émotion, à ne pas manquer pour tous les amoureux de la chanson malagasy. Avec ce concert, Henri Ratsimbazafy continue de prouver que l'âge n'est qu'un chiffre et que la passion demeure intemporelle.
Si.R
L’Etat renforce sa stratégie touristique en misant sur le tourisme d'affaires, un secteur en pleine expansion au niveau mondial. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Vivian Dewa, a récemment lancé un appel aux acteurs du secteur pour qu'ils investissent davantage dans cette niche, en particulier dans la région de Nosy Be, l'une des destinations les plus prisées du pays. Elle a surtout souligné l'importance de diversifier l'offre touristique pour attirer une clientèle haut de gamme, souvent composée de cadres et dirigeants d'entreprise internationale. "Le potentiel de Madagascar pour le tourisme d'affaires est immense", a-t-elle déclaré. Et de rajouter : "Nos infrastructures se développent et il est crucial que les opérateurs du secteur saisissent cette opportunité pour transformer Nosy Be et d'autres régions en hubs d'affaires de l'océan Indien." La destination Nosy Be, reconnue pour ses plages paradisiaques et son cadre naturel exceptionnel, est désormais dans le viseur des promoteurs du tourisme d'affaires. Le renforcement de la sécurité dans cette région, un point important pour attirer les entreprises internationales, a fait l'objet de discussions approfondies entre les autorités locales, l'organisme mixte de conception, et les opérateurs touristiques de la région.
MICE
Ces efforts sont soutenus par des initiatives pour améliorer les infrastructures telles que la construction de nouveaux hôtels et centres de congrès, ainsi que l'amélioration des connexions aériennes. En parallèle, Madagascar se positionne également sur le segment des réunions, congrès, et expositions (MICE), un marché en plein essor qui pourrait générer des retombées économiques significatives pour le pays. Les responsables du tourisme prévoient de mettre en place des campagnes de promotion ciblées, mettant en avant l'attrait unique de Madagascar, avec ses paysages variés et sa richesse culturelle. Cependant, malgré ces ambitions, le secteur fait face à plusieurs défis. Le développement des infrastructures reste une priorité, tout comme la formation du personnel local pour répondre aux standards internationaux. De plus, l'insécurité persistante dans certaines régions du pays constitue un frein à l'expansion rapide de ce type de tourisme. La collaboration entre le secteur public et privé sera déterminante pour surmonter ces obstacles. Ainsi, en misant sur le tourisme d'affaires, Madagascar espère diversifier son offre touristique et attirer une clientèle à fort pouvoir d'achat, contribuant ainsi à la croissance économique du pays. Nosy Be, avec son cadre enchanteur et ses efforts de sécurisation, pourrait bien devenir un modèle pour le développement de ce secteur dans l'ensemble du pays.