La CENI invalide le dossier de candidature de Rivo Rakotovao. En cause, Siteny Randrianasoloniaiko, co-président du Firaisankina a adressé une lettre à l’institution d’Alarobia contestant la candidature de Rivo Rakotovao pour une simple et bonne raison que ladite candidature ne respecte pas la clause en interne du Firaisankina. Elle est taxée de vice de forme. En effet, le dossier de candidature de l’ancien Chef de l’Etat et président national du HVM Rivo Rakotovao n’a pas été contre signée par un co-président de la plateforme en question comme l’exige le règlement intérieur c’est-à-dire soit par Ravalomanana Marc, soit par Siteny Randrianasoloniaiko. Une raison bonne et suffisante aux yeux de la CENI de refuser le dossier.
La levée de boucliers des ténors du HVM ne se fait pas attendre. Selon eux, il s’agit là d’une « déclaration de guerre » du mouvement pro-Siteny à l’encontre du parti Hery vaovaon’i Madagasikara. Les ayants droit de la formation fondée par l’ancien Président Hery Rajaonarimampianina conteste catégoriquement la démarche empruntée par le député de Toliary I, chef de file Pro-Siteny. Au lieu de le jeter sur la place publique, Siteny Randrianasoloniaiko aurait dû discuter le cas en famille, entre les quatre murs. L’affaire aurait dû être débattue et réglée entre membres du Firaisankina. De son côté, Rivo Rakotovao, dirigeant national du HVM ne compte point lâcher sa candidature à Mahajanga. Il pourra se présenter sous la couleur « bleue » du HVM.
Il n’a fallu qu’un brin de cheveu pour que le Firaisankina, une faction plus ou moins importante de l’Opposition, vole en éclats ! A moins que Siteny Randrianasoloniaiko se ravise. Peu probable dans la mesure où une fois la chose est déclarée en public, l’auteur de l’acte se donne publiquement l’honneur de garder ferme à sa position. A moins que l’autre co-président daigne voler au secours pour recoller ce qui reste ! Oui, tout est possible !
A Madagasikara, le semblant unité de l’Opposition ne tient qu’à un fil. Le seul point d’ancrage de l’unité réside principalement sur le rejet du tenant du pouvoir. Le refus à la personnalité du Chef de l’Etat en place tient lieu de base de l’unité. Une unité de façade, superficielle et informelle, ne se fondant sur aucune base solide. Le château de sable s’écroule au moindre coup de vent! Une précarité à fleur de peau ! On ne peut fonder une unité sur le sable à travers une coquille vide ! A défaut d’un programme de société solide, il est impossible d’entretenir une quelconque unité ou n’importe quelle union.
Face à la solidité de l’édifice Orange, l’unité de façade du Firaisankina ou du Kaolektifa se fissurera certainement à longueur du temps. Dire qu’il n’y a aucune bisbille au niveau de la majorité, c’est faux ! Mais là au moins, le Chef veille à ce que l’ossature de l’unité soit gardée intacte. Justement, avec le conflit de leadership au sein de l’Opposition, il s’avère impossible de maintenir l’apparence d’unité.
Et même si Rivo Rakotovao parvient à surmonter le défi, le pot est déjà cassé. En tout cas, l’Opposition envoie un message négatif auprès de l’opinion. Difficile pour elle de convaincre le peuple d’aller voter en masse en leur faveur.
L’unité de façade de l’Opposition ne date pas d’hier !
Ndrianaivo
C’est officiel ! Madagascar est désormais à la tête de la Commission de l’océan Indien (COI). Le nouveau secrétaire général de ladite Commission, en la personne d’Edgard Razafindravahy a pris ses fonctions au cours d’une cérémonie qui s’est tenue dans la salle « Isle de France », de l’Hilton Mauritius à Maurice, hier. Suite à une proposition de l’Etat malagasy, l’ancien ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation prend désormais les rênes de la COI pour un mandat de 4 ans. Il est le 10ème secrétaire général de la COI et le 3ème malagasy à occuper ce poste après Rasolondraibe Henri en 1989 et Esoavelomandroso Monique Andréas en 2004. La Grande île renoue donc avec le poste de secrétariat général de la COI en cette 40ème année d’existence de l’organisation.
Le Président Andry Rajoelina a été spécialement invité à cette occasion et a effectué un discours. « Je tenais absolument à être présent ici aujourd’hui pour marquer mon attachement à notre organisation régionale car ensemble, nous formons une alliance forte et stratégique, ancrée par des valeurs de solidarité et de coopération », a souligné le Chef de l’Etat malagasy. Il ne manque pas d’évoquer les différents défis auxquels les pays de l’océan Indien sont confrontés tels que le changement climatique, la sécurité maritime et la gestion des ressources, tout en insistant sur l’importance de renforcer la coopération économique et les échanges commerciaux entre les Etats membres.
Visions et défis
Pour sa part, le nouveau SG de la COI a parlé d’une nouvelle aventure régionale qui commence à Maurice. Il a promis de maintenir les efforts dans la poursuite des réalisations de ses prédécesseurs pour les quatre prochaines années tout en faisant part de l’une de ses priorités pour son mandat à la tête de la Commission : la sécurité alimentaire. Pour ce faire, il propose d’ores et déjà la création d’un espace agricole dans l’océan Indien pour mettre en valeur les ressources de manière collaborative. Une vision qui rejoint le défi du Gouvernement malagasy afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en comptant sur l’entraide et la solidarité des îles sœurs.
Plusieurs personnalités ont répondu présent à cette cérémonie d’installation du nouveau SG de la COI à l’instar du Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, ainsi que les représentants des ministères des Affaires étrangères des Seychelles, des Comores et de La Réunion, ainsi que des représentants de la communauté internationale. A eux s’ajoutent des invités du Gouvernement malagasy tels que le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Naina Andriantsitohaina, l’ambassadeur de Madagascar à Maurice, Albert-Camille Vital, ou encore le gouverneur de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, ainsi que les membres du personnel malagasy qui travaillent au sein de la COI.
Sandra R.
Les problèmes d'approvisionnement en eau et électricité de la JIRAMA à Madagascar ne sont plus un secret pour personne. Dans la Capitale, les robinets restent désespérément à sec dans de nombreux quartiers et les coupures d’électricité sont devenues monnaie courante. Face à cette situation, le Président Andry Rajoelina a pris la parole pour rassurer la population. Des solutions sont en marche, assure-t-il, lors d'une interview diffusée durant le journal télévisé de la TVM, hier soir. Parlant ainsi du manque d'eau qui est un problème critique à Antananarivo où la demande (300 millions de litres) dépasse largement les capacités actuelles de production (200 millions de litres). Rajoelina a reconnu que la ville, avec ses trois millions d’habitants, n’est plus adaptée aux infrastructures existantes. Il a donc annoncé la mise en place d’un plan d’urgence pour répondre aux besoins immédiats, évoquant notamment une rencontre avec les responsables. Le Chef de l'Etat annonce aussi la nécessité par la JIRAMA de renforcer la distribution de l’eau par camions-citernes dans les quartiers les plus touchés. Dans son intervention, le Président a aussi évoqué des mesures à plus long terme. Des projets de construction de nouveaux forages, la réhabilitation des anciens systèmes d’approvisionnement, et la modernisation de 78 kilomètres de canalisation sont en cours, avec l’appui de la Banque mondiale. Ces efforts visent à améliorer de manière durable l’accès à l’eau dans la Capitale. Autre chantier Outre la crise de l’eau, Madagascar fait face à une pénurie chronique d’électricité. La JIRAMA, la société nationale d’eau et d’électricité, est en grande difficulté financière, accumulant les pertes. Pour chaque kilowattheure produit, la société perd de l’argent, un problème que le Gouvernement entend résoudre par des réformes structurelles, rappelle le Président qui mise sur les énergies renouvelables pour sortir de cette impasse. Il a ainsi annoncé que d’ici 2024, 250 MW d’énergie solaire seront produits, réduisant la dépendance du pays aux coûteuses centrales thermiques. En parallèle, des discussions sont en cours avec des investisseurs pour développer de nouvelles infrastructures énergétiques plus propres. En attendant la concrétisation de ces projets ambitieux, le Gouvernement doit faire face à une réalité urgente. L’option des énergies renouvelables nécessitant plusieurs années pour se concrétiser, les solutions temporaires comme l’usage intensif de centrales thermiques continueront d’être appliquées pour garantir un minimum de service. Ainsi, le Chef de l’Etat a annoncé que deux turbines supplémentaires de la centrale thermique de Mandroseza, située à Antananarivo, seraient mises en service pour faire face aux pics de consommation, particulièrement entre 17h et 21h. Une solution qui a un coût : une seule turbine de Mandroseza consomme environ 40 000 litres de fuel toutes les quatre heures, soit un budget astronomique de 200 millions d’ariary par jour si elle fonctionne à plein régime. L’Etat est donc contraint de subventionner massivement la JIRAMA pour pallier cette dépendance aux énergies fossiles, avec des pertes financières qui pourraient atteindre 250 millions de dollars par an. Le Président Rajoelina en est conscient et a clairement indiqué que cette situation ne peut perdurer. Pour lui, ces efforts doivent être perçus comme un « mal nécessaire » pour assurer un minimum d’approvisionnement en électricité en attendant la mise en place des projets plus durables comme les centrales hydroélectriques de Sahofika et Volobe. A plus long terme, l'objectif est de sortir Madagascar de sa dépendance aux carburants coûteux et polluants, tout en assurant la stabilité énergétique du pays.
L.A.
Branle-bas de combat chez les passants et les riverains dans le périmètre du pont à Tanjombato, vers 8h du matin, hier. Certains d'entre eux auraient été les témoins du plongeon d'un inconnu dans la rivière de l'Ikopa, qui passe à l'endroit. Agé de 37 ans, le concerné qui fut domicilié à Anosibe, dans le 5e Arrondissement de la Capitale, se serait délibérément noyé dans le but de mettre fin à son existence la suite d'une déception amoureuse, selon une source. "Sa compagne l'aurait quitté. Et le malheureux ne l'a pas digéré. Son exaspération et sa peine du cœur l'ont donc poussé à commettre l'irréparable", s'est contenté d'avancer une source proche du dossier. Le hic, c'est que les témoins qui ont assisté à la scène n'ont pu rien faire pour sauver la victime car ils étaient loin de se douter de l'intention du trentenaire. Ce n'était qu'au bout d'un long moment de stupeur que ces curieux ont fini par réaliser ce qui s'est produit : le quidam n'a plus émergé de l'eau ! L'alerte fut donnée ! La Police était venue faire le constat tandis que les sapeurs-pompiers ont commencé l’exploration du fond de la rivière pour retrouver la victime. Il leur a fallu 3 tours d'horloge avant que les sauveteurs n'aient pu finalement repérer le corps déjà inerte et sans vie du trentenaire, enfin le remonter à la surface. Le BMH s'est chargé de la levée du corps après un constat médical. "Pour l'heure, aucun proche de l'homme ne s'est pas encore manifesté", a assuré une source au niveau du commissariat de Tanjombato, hier après-midi. De son côté, le service de la morgue d'Ampefiloha a assuré n'avoir fait aucune réception de corps du noyé, vers le début de soirée, hier. Aussi, cette information dissipe l'allégation de certaines sources affirmant qu'un couple se serait suicidé en plongeant dans l'Ikopa. D'ailleurs, la Police a confirmé qu'il n'y avait que cet homme à se suicider dans cette rivière qui ceinture la banlieue sud de la ville.
Franck R.
« Mettre fin au paradigme du Sud. Aucune Commune ne sera oubliée ». L'Etat malagasy l'a encore prouvé. Pour la première fois dans l’histoire de la République de Madagascar, un ministre s'est rendu dans la Commune rurale de Mahabo, située dans le District de Betroka. Un projet stratégique d'envergure du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, mené à travers le programme de Développement des filières agricoles inclusives (DEFIS) et financé par le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), vise à désenclaver les pôles de production agricole clés et à favoriser un véritable développement des filières agricoles inclusives.
La piste RNC 6 est actuellement dans un état de délabrement très avancé, avec comme seuls moyens de transport des motos tout-terrain. Une piste reliant neuf Communes dans les Districts de Betroka, Amboasary et Taolagnaro sera défrichée pour faciliter l’exportation des produits locaux vers les autres Régions et réduire l’insécurité dans cette zone. Cette piste de 56 km sera réhabilitée, reliant la Commune de Mahabo à Tsivory, dans le District d’Amboasary, deux greniers à riz de la Région d’Anôsy. Neuf Communes rurales productrices de ladite Région seront directement concernées par ce projet dans les Districts d’Amboasary Sud et Betroka, avec comme filières prioritaires le riz, le manioc, l’arachide et l’oignon.
La réhabilitation de cette piste contribue au désenclavement de deux pôles de production majeurs, Andriry et Mandrare. La population pourra ainsi rallier directement et rapidement les villes de Taolagnaro, Amboasary et Betroka, sans devoir faire de grands détours. Ce projet s’étendra sur 17 mois. « La réhabilitation des pistes contribue à la lutte contre la malnutrition et au développement économique et social des populations bénéficiaires. Le Premier ministre nous a donné l’ordre de nous focaliser sur le grand Sud, dans le cadre de la politique générale de l’Eat sur l’autonomisation alimentaire », explique le ministre de tutelle, Sergio Hajarison. La redynamisation totale des activités commerciales avec les villes environnantes est fortement attendue, sans oublier l’amélioration de la sécurité, l’accès aux services de base pour la population et les retombées sur le secteur économique.
La cérémonie de pose de première pierre, marquant le lancement officiel des travaux, s’est tenue le week-end dernier, honorée de la présence du ministre de tutelle, du gouverneur de la Région d’Anôsy, Voahary Rakotovelomatsoa, du député de Madagascar élu à Betroka, Nicolas Randrianasolo, ainsi que des maires et des bénéficiaires. Outre les travaux de terrassement et de réhabilitation de la chaussée sur 56 km, différents ouvrages d’assainissement et de protection des talus seront également construits. En marge de cette cérémonie s’est déroulée également la distribution de matériels agricoles, d'engrais et de semences au profit de 1.200 paysans dans le District de Betroka.
E.F.
La compagnie minière d’Ambatovy continue de renforcer son engagement en faveur de l’éducation des communautés locales. Le 23 septembre 2024, la société a annoncé l'extension de son programme de bourses d’études, initialement réservé aux jeunes filles, pour inclure également les jeunes garçons. Lors d'une cérémonie à Antananarivo, Lasmaydha Siregar, directeur du développement du capital humain d’Ambatovy, et Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l'Education nationale, ont signé un avenant à la convention de partenariat conclue en 2022. Cet accord, d’une durée de quatre ans, régit la collaboration entre Ambatovy et le ministère pour offrir des bourses aux élèves méritants dans les zones d’implantation de la société. En ouvrant ce programme aux garçons, Ambatovy affirme son engagement à promouvoir l’accès équitable à une éducation de qualité pour tous.
Public large
Depuis le lancement du programme, Ambatovy a déjà attribué 600 bourses à 243 étudiants, favorisant ainsi la continuité de leurs études. Bien que la priorité reste accordée aux jeunes filles, 25 % des nouvelles bourses seront désormais réservées aux garçons, permettant ainsi de toucher un public plus large. Par ailleurs, la compagnie poursuit ses initiatives éducatives en ayant créé huit programmes en 2023, touchant près de 8.000 élèves. Ces programmes incluent notamment les bourses d’études, le projet « University Grants », les cantines scolaires, la distribution de kits scolaires, la bibliothèque virtuelle, l’alphabétisation des adultes et le transport scolaire. Ambatovy se positionne ainsi comme un acteur majeur de l’amélioration des conditions éducatives, en particulier pour les jeunes issus de familles vulnérables dans les Régions où elle opère.
Cyria Olivine Temagnombe, originaire de la Région d’Androy, a été couronnée Miss Madagascar 2024 lors d'une cérémonie récente marquée par l'élégance et la beauté malagasy. Agée de 22 ans et mesurant 1,73 m, cette étudiante en gestion aura l'honneur de représenter Madagascar au prestigieux concours de beauté Miss Monde 2025. Ce qui distingue Cyria Olivine, c'est son engagement profond envers une cause qui lui tient à cœur : la protection des enfants albinos. Son projet, conçu avec la collaboration de la Miss Anôsy, a été récompensé par le challenge « Beauty with a purpose », soulignant son impact significatif sur cette question cruciale. La représentante de la Grande île au concours de « Miss World », mettant en avant l'importance d'avoir un moral d'acier, a également affirmé que sa simplicité constituait l’un de ses principaux atouts. Les défis sont omniprésents : préparation rigoureuse, gestion de la pression médiatique, et attentes élevées des supporters. La capacité à maintenir une attitude positive et résiliente est essentielle. De ce fait, une combinaison de simplicité et de force intérieure peut s'avérer être une stratégie gagnante. Lors d’une interview, notre miss a également partagé ses réflexions sur la participation à un tel concours, ainsi que sur l'importance de la confiance en soi pour toutes celles qui envisagent de suivre ses traces.
Valeur
« Croire en soi est essentiel », affirme-t-elle. Pour elle, la confiance en soi est le fondement sur lequel repose non seulement la réussite au concours, mais également l'épanouissement personnel. Les jeunes filles qui souhaitent participer à des concours de beauté doivent d’abord apprendre à s'accepter telles qu’elles sont. Cela passe par une connaissance de soi profonde et une valorisation de leurs différences et de leurs singularités. Pour son passage sur la scène internationale, Cyria sera vêtue par la talentueuse styliste Olyh, qui a récemment remporté le challenge « World designer » avec la Miss Menabe. Avec un tel soutien dans sa préparation, les attentes sont grandes pour sa performance à la compétition Miss Monde. Cyria Olivine Temagnombe incarne non seulement la beauté extérieure, mais aussi un profond désir d’initier des changements positifs pour les enfants albinos à Madagascar. Sa participation au concours « Miss World » ne manquera pas d'apporter une visibilité importante à cette cause, et l’on ne peut que lui souhaiter le meilleur dans cette aventure.
Si.R
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, a reçu en son bureau, hier, le consul honoraire du Sénégal, Souleymane Diagne, lors d'une visite de courtoisie à Ambohijatovo.
La collaboration pour la construction d’un nouveau centre sportif a été au centre des discussions entre les deux hommes. « L’objectif c’est que les jeunes sénégalais puissent également réussir en Europe dans le domaine du sport. Notre collaboration va dans ce sens. Grâce à un partenariat entre la Belgique et le Sénégal, il est prévu de construire un centre à Madagascar afin que les jeunes puissent apprendre ici. Car il y a aussi des jeunes malgaches au Sénégal. Et cela ne concerne pas seulement le football, mais aussi l’éducation. Pour garantir la continuité de la collaboration entre les deux pays, il est préférable de construire un centre ici. », a-t-on souligné
Le Sénégal, doté de nombreux centres d’entraînement pour les athlètes africains de tous horizons, est une référence en la matière.
Un centre sport-études est envisagé à Madagascar, grâce à une collaboration entre le Sénégal et la Belgique.
« Trouver tous les moyens pour aider les jeunes à se distinguer dans les compétitions internationales fait partie des défis du Président de la République. Soit nous construisons un nouveau centre, soit nous réhabilitons ce qui existe déjà », explique le ministre Marson Moustapha Abdulah.
De plus, après l’homologation du Stade Barea, des stars du football sénégalais seront attendues à Madagascar pour un match de gala. Cela vise à réaffirmer les efforts déjà entrepris pour apporter davantage de développement à notre pays.
Elias Fanomezantsoa
L'AS Avenir du Sud, sacrée championne de Madagascar de football de deuxième division, a clôturé sa saison en beauté. Le championnat de Madagascar de football D2, sous la bannière de la World Cola Champions League, a pris fin ce dimanche. Le FC Théo Sava et l'AS Avenir du Sud ont décroché leur ticket pour la division supérieure. Ces deux équipes évolueront en Pro League à partir du mois de novembre. C'est la première fois qu’une équipe de la ligue d'Anôsy parvienne à se hisser au sommet du football national.