Partagé entre la timidité des novices pour certains candidats et l’effronterie maladive des autres, le cœur du peuple balance ! Ecartelés entre une prudence de trop qui frise à une démarche à tâtons et à l’entêtement d’user le forcing trahi par un sentiment d’être trop sûr de soi, les citoyens appelés à voter leur maire et leurs conseilleurs municipaux pour le 11 décembre ne savent pas sur quel pied danser, à quel saint se vouer ! Entre le marteau et l’enclume, ils hésitent. Ces élections générales prochaines auront marqué les esprits dans la mesure où elles se caractérisent par deux faits inédits.
D’abord, le déficit des candidats. A trois jours francs, sans compter la date d’aujourd’hui, de la date irrévocable, l’enthousiasme des intéressés à la candidature auprès des OVEC pour la course à la Mairie et au Conseil municipal manque, et ce, en vue de pourvoir les postes des élus des 1.693 Communes (urbaines et rurales confondues) dans les Collectivités territoriales décentralisées. Le décret 2015-592 révise à la hausse le nombre des Communes. La date de 26 septembre approche, mais le nombre des prétendants ayant déposé leurs dossiers de candidature ne justifie pas l’importance accordée aux postes de responsabilité dans les CTD. Un phénomène rare étant entendu qu’il s’agit ici des élections de proximité devant servir les intérêts de base de la population. La difficulté pour réunir les éléments des dossiers à temps explique, selon certains avis, cet enthousiasme poussif. Justement, nombre de postulants se plaignent de la complication à obtenir certains papiers dont entre autres, l’état 211 bis et le certificat de nationalité. Ensuite, on constate également un certain manque d’intérêt au niveau de la population. Eu égard de cet autre « déficit », on redoute un taux de participation déficient. Un handicap politique qui inquiète les observateurs. A en déduire que l’importance sinon l’intérêt de la chose politique auprès de l’opinion se dégrade au fil des années. En effet, la crédibilité des acteurs politiques du pays fait de plus en plus défaut, notamment ceux évoluant dans la sphère de l’Opposition. Des analystes avertis se posent la pertinente question : « existe-t-il à Madagasikara une Opposition ? ». Il semble qu’on ait affaire plutôt à des rigolos s’efforçant de réaliser sur le plateau de piètres numéros pour amuser la galerie. Et pas plus ! Et le plus dangereux dans tout ce cirque, c’est la volonté éternelle d’infantiliser le peuple. En fait, on se précipite à déposer les dossiers de candidature, sans aucun programme de société bien établi visant à améliorer la vie de la communauté. On se présente parce que je suis un tel ou une telle. On vend juste le nom. Si ce ne sont pas des marchands de sable, cela y ressemble trop ! Eh oui, des charlatans à tout bout de champ.
D’autres aspirants, plus discrets parfois timides, apparaissent mais ils s’éclipsent devant les démonstrations de farce sur terrain des effrontés.
La chose qui encaisse le plus à travers ce brouhaha concerne la démocratie. Le pays vit actuellement dans une « démocratie atrophiée », détériorée jusque dans sa plus simple tenue pour ne pas la qualifier de « vide de sens ». Un troisième « déficit ». Une démocratie déficitaire ! C’est bien dommage ! Le peuple électeur hésite.
Ndrianaivo
Vie parlementaire : Une autre cérémonie importante à Mahanoro
Les urgences ne permettent pas à tout le monde d’être à deux endroits différents à la fois. La passation de services entre le gouverneur intérimaire d’Atsinanana, Andry Rakotovao, et le gouverneur titulaire devenu ministre des Travaux publics, le Zamanjaza Richard Théodore Rafidison, s’est déroulée sans la présence de la secrétaire nationale du parti TGV pour la Province de Toamasina, Irmah Naharimamy. Ayant été empêchée, la vice-présidente de l’Assemblée nationale (VPAN), et non moins députée de Madagascar élue à Toamasina I, s’y fait représenter. L’actuel ministre des Travaux publics et la parlementaire ont été colistiers lors des législatives du 29 mai dernier. La VPAN a toujours apporté son soutien indéfectible à l’administration régionale d’Atsinanana. Le préfet de Toamasina, Cyrille Benandrasana, a aussi été en mission à Mahanoro ce week-end. Les orateurs ont précisé que toutes ces importantes personnes ont été retenues par la cérémonie ayant eu lieu samedi par le soin du député de Madagascar élu à Mahanoro, Donat Tang Manasoa. Le planning a été établi bien avant la nomination du gouverneur par intérim et la passation de services de samedi. Le député de Madagascar élu à Toamasina II, Thierry Didier Andrianary, a représenté ses pairs issus de la Région d’Atsinanana à la passation de services où le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre a été brièvement évoqué.
« Chaîne d’or écologique », démocratiser la production de charbon vert à Madagascar.
La production de charbon écologique en tant qu'alternative durable est de plus en plus pertinente dans le contexte actuel où la préservation de l'environnement est une priorité mondiale. A travers le programme « chaine d’or écologique», 216 artisans membres de la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Atsinanana ont été ainsi formés à la production de charbon écologique dans la promotion de pratiques respectueuses de l'écosystème local. Alors que certains artisans se sont spécialisés dans la sélection des matières premières et la production du charbon proprement dit, d'autres ont acquis des compétences en gestion du conditionnement, en logistique et en techniques de commercialisation. De plus, la formation à la construction de machines de production de charbon écologique souligne l'importance de l'innovation technologique pour une production efficace et durable. Le projet "chaîne d’or écologique", mis en place par la Fédération des chambres de métiers et de l’artisanat de Madagascar avec le soutien financier de l'Agence française de développement, vise à renforcer les capacités des artisans locaux. En permettant aux artisans d'acquérir de nouvelles compétences et expertises, ce projet ambitionne de stimuler l'entrepreneuriat local et de favoriser la création de petites entreprises durables. La valorisation des ressources naturelles locales est au cœur de la démarche de production de charbon écologique. Dans la Région d’Atsinanana, la formation s'est concentrée sur la valorisation des chutes d’acacia, tandis que d'autres Régions comme le Boeny mettront à profit les déchets de noix de coco. Avec la balle de paddy comme matière première principale dans l’Itasy et les chutes de tissu provenant des usines textiles dans les Régions de Vakinankaratra et d’Analamanga, chaque Région contribue à sa manière à la promotion d'une économie circulaire et respectueuse de l'environnement.
Célébration de la Journée internationale de la paix : engagement sans faille des jeunes malgaches pour la construction d'une société pacifique et inclusive.
La Journée internationale de la paix, célébrée dans le monde entier chaque année le 21 septembre, a pris une signification particulière à Madagascar cette année. Les jeunes du pays ont montré un engagement sans faille en faveur de la paix, soulignant ainsi l'importance cruciale de leur participation pour surmonter les défis actuels. Le message inspirant du représentant des jeunes résonne encore dans les esprits : “Soyons des consolidateurs de la paix, soyons des exemples à suivre.” Cette déclaration simple mais puissante incarne l'espoir et la détermination de la jeunesse malgache à forger un avenir où la paix, la tolérance et la solidarité prévalent. Lors de cette célébration, le coordonnateur résident par intérim du Système des Nations unies et représentant résident de la FAO, Charles Boliko, a réaffirmé le soutien des Nations unies à la jeunesse malgache. Il a mis en avant la nécessité de créer un environnement qui favorise la liberté d'expression des jeunes, reconnaissant ainsi leur rôle essentiel dans la construction d'un avenir pacifique et prospère. Un moment fort de cette célébration a été le lancement officiel du projet Avana, porté par les membres du club pour l’ONU de la mention économie de l’université d’Antananarivo. Ce projet, appuyé par l'IRF Universitaire du PNUD et financé par le PBF, vise à apporter une contribution significative à la consolidation de la paix au sein de l'université, en encourageant le dialogue, la compréhension mutuelle et la coopération. Un panel de discussion, comprenant le Général Désiré Ramakavelo et M. Patrick Randriamisata, coordonnateur du projet IRF, a exploré le thème de la paix à travers l'histoire de Madagascar, mettant en lumière la nécessité de tirer des leçons du passé pour construire un avenir meilleur et plus harmonieux.
Des bonbonnes et une citerne d’eau installées à Anjanahary pour soulager les habitants des coupures d’eau. La crise d'eau à Anjanahary a suscité l'inquiétude des habitants, qui ont récemment organisé une manifestation en raison de l'absence prolongée de ravitaillement et de l'augmentation des prix des bidons d'eau jusqu’à 1000 ariary. Les conséquences de cette situation sont graves, notamment en raison d'une coupure totale de l'eau courante, affectant ainsi de nombreuses familles. Pour répondre à cette urgence, une réunion a été organisée entre le MEAH et la JIRAMA. Bien que des mesures immédiates aient été prises, dont la réorganisation du calendrier de ravitaillement, des défis logistiques persistent, notamment le manque de citernes. Néanmoins, des bonbonnes d'eau et une citerne d’eau ont été installées sur place le même jour pour soulager temporairement les besoins des habitants. Le directeur de cabinet, Irinah Ramboarisoa, a indiqué que ces mesures étaient provisoires, tandis que des stratégies à moyen terme étaient déjà en cours d'élaboration pour améliorer durablement l'approvisionnement en eau dans le quartier. En parallèle, il a été convenu de revenir à un prix abordable de 50 ariary pour les bidons d'eau, en concertation avec les autorités locales. Le ministère a également tenu à souligner que cette crise d'approvisionnement ne se limite pas à Anjanahary, mais touche plusieurs zones critiques du Grand Tana. Il a réaffirmé son engagement à garantir l'accès à l'eau pour tous, en promettant une meilleure communication de la JIRAMA pour prévenir de futures crises similaires.
C'est l'épilogue attendu mais redouté pour Marc Ravalomanana, l'ancien Président. Hier après-midi, le Tribunal administratif a tranché : Sa candidature à la Mairie d'Antananarivo ne sera pas enregistrée. Pour rappel, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait confirmé, en milieu de semaine dernière, que la candidature de Ravalomanana, rejetée préalablement par l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures, était invalidée. Alarobia a motivé sa décision par l'absence d'un certificat de régularité fiscale.
Ce document, indispensable pour se présenter à cette élection, a été refusé à Ravalomanana, par la Direction générale des impôts, en raison de ses arriérés fiscaux impayés, qui se chiffrent à plus d’une centaine de milliards d’ariary. Arriérés que l’ex-numéro Un du pays s’est d’ailleurs engagé à régulariser dans une lettre d’engagement, selon une révélation faite par la ministre de l’Economie et des Finances, et dont l’existence, d’abord réfutée par les proches de Ravalomanana, a été finalement confirmée par la députée Maitre Hanitra Razafimanantsoa, puis par Ravalomanana himself, qui évoque, pince sans rire, avoir été obligé d’y procéder…
Par ailleurs pour Ravalomanana, il est régulier devant le fisc et que cette dernière devrait tourner ses regards vers TIKO. Il clame que ces obligations sont personnelles et individuelles. Une argumentation qui, à la lumière des faits, ressemble à une pirouette habile pour éluder la réalité. N'est-ce pas lui qui dirigeait, seul ou presque, ces entreprises, dont le célèbre TIKO ? A croire que la mauvaise foi est un art de vivre.
En tout cas, avec le rejet du Tribunal administratif du recours en annulation de la décision rendue par la CENI, les rêves d'un retour en grâce de Ravalomanana s'effondrent. Le tribunal a donc tranché, laissant le TIM dans l'embarras. La plateforme d'Opposition Firaisankina, qui espérait capitaliser sur le poids de Ravalomanana, devra maintenant réfléchir à sa stratégie. Une question s'impose alors : est-il temps de tourner la page et de penser à la relève ?
Il serait peut-être judicieux pour le TIM d'envisager de nouvelles figures, plus en phase avec les attentes des électeurs, plutôt que de se cramponner à une ancienne gloire dont le temps semble révolu. Les électeurs d'Antananarivo sont en quête de renouveau, et la politique spectacle de Ravalomanana ne suffit plus à les séduire. La route est désormais dégagée pour d'autres candidats, prêts à prendre le relais. Marc Ravalomanana, quant à lui, devra apprendre à composer avec ce rejet et à envisager d'autres voies. Les jeux sont faits, et le futur de la Mairie d'Antananarivo se dessine sans lui.
La Rédaction
Patience et persévérance. Malgré le manque de matériels ainsi que la formation en la matière, les artisans malagasy possèdent un talent exceptionnel. Ils savent envoûter les touristes à travers leurs œuvres et créations. Ruffin et Lanto sont parmi ces artisans qui utilisent des outils traditionnels et des techniques héritées, afin de créer une variété d’objets. En se servant des matières archaïques, Lanto transforme les troncs d'arbre en une table de milieu ou un portrait. Sa création est fascinante. « En voyant seulement les troncs d’arbres, l’inspiration vient et je commence à travailler », soutient-il. Il travaille sur les sculptures en bois flotté, statut, paysage, tableau. Il a hérité son talent de ses ancêtres. « Depuis ma tendre enfance, j'ai commencé à regarder et manipuler les arbres aux côtés de mon grand-père et père », raconte-t-il. Ses principaux clients sont des touristes. D'après ce père de famille, la sculpture ne rapporte pas beaucoup d’agent. Il est ainsi difficile d’en faire un métier. Beaucoup aiment les sculptures, mais leur prix n’est pas encore à la portée de tous.
La Tour Eiffel de Rufin, un rêve qui est devenu une réalité
La tour Eiffel de Rufin est l'une des œuvres les plus impressionnantes et d'actualité de ces derniers jours dans le pays. Selon lui, il reçoit des appels venant des quatre coins de la Grande île pour l’acquérir. Elle mesure 12 mètres sur 4. Pour sa réalisation, il a utilisé environ 1,5 tonne de fer carré. Les travaux ont duré 8 mois. « J’ai construit cette Tour Eiffel avec mon fils aîné. C’est une inspiration qui m’est venu en visualisant des dessins animés. J'étais envoûté par ce monument. Un jour, j’ai demandé à ma voisine de faire imprimer son image. Puis, j’ai étudié le plan et la manière de le concrétiser. Mon rêve est devenu une réalité », dixit Ruffin. C'est sa deuxième réalisation de ce type. La première, plus petite, est déjà achetée par un client résidaant à Fianarantsoa. Tout cela représente une satisfaction et une publicité pour lui ainsi que son atelier d’ouvrage métallique sis à Ampasampito. Depuis qu’il a réalisé ce chef-d’œuvre, des centaines de personnes se sont ruées pour prendre des photos à la tour Eiffel, notamment la nuit où les lumières brillaient. Ruffin Rakotomalala est né en 1973. Il a hérité de son talent grâce à son père. « Au début, j’ai travaillé comme employé avec une tierce personne. Mais au fil du temps, j’ai créé mon propre atelier. Cela fait 35 ans que je travaille dans ce secteur », relate-t-il.
Madagascar se démarque par l’artisanat. Outre ces artisans, bon nombre de Malagasy ont des talents exceptionnels dans la transformation et le recyclage comme les cornes de zébu, le tissage, les miniatures,…
Anatra R.
La Commune d'Ampamata, District de Bekily, Région d'Androy, a été le théâtre d'un raid meurtrier de « dahalo », vers 8h du matin, samedi dernier. 70 individus armés ont déclenché cette razzia, qui s'était soldé par l'assassinat d'un éleveur mais aussi la perte du bétail, soit plus de 200 bovins.
Sitôt informés, les militaires se mobilisaient pour tenter de verrouiller les issues aux assaillants. Malheureusement, les soldats étaient tombés dans une embuscade meurtrière des malfaiteurs. Le guet-apens était tel que les militaires ont perdu trois hommes dans leurs rangs. Il s'agit de Dorcel Roland, de Ravelomahazo du 2e régiment de Bekily et de Nantenaina Stéphanois Jean Zoré du bataillon Recamp, ces derniers étant des soldats de deuxième classe. Pire, les brigands s'étaient enfuis avec les armes de service de ces militaires tombés sur le champ de bataille.
La nuit du 20 septembre, les victimes ont déjà participé dans diverses opérations prévues à contrecarrer les agressions d'autres bandits dans au moins 3 autres localités du Sud dont
Antevamena, Andrabola et Imanombo à Antanimo-Sud. Pour l'heure, les dépouilles des trois militaires tués ont été emmenées dans le 2e régiment de Bekily, puis dans leurs Régions natales où une cérémonie post-mortem sera organisée.
F.R.
La cérémonie d'ouverture des journées d’action du Sommet de l'Avenir, qui a précédé de deux jours l'événement principal, s'est déroulée le 20 septembre 2024 à l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Une délégation malgache, dirigée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, accompagnée de représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Jeunesse, ainsi que de jeunes malgaches, a pris part à cette cérémonie.
Dans son discours, le secrétaire général adjoint à la jeunesse, Felipe Pellier, a souligné l’importance de cette rencontre, marquant la première fois qu'un nombre aussi important de jeunes se réunit dans l’enceinte de l’Assemblée générale des Nations unies, qui leur est exceptionnellement dédiée.
Le président du Cap-Vert, José Maria Neves, a également salué cette initiative unique du secrétaire général des Nations unies, rappelant qu’il s'agit d'un Sommet de la jeunesse, conçu par et pour les jeunes. Pour Madagascar, un pays à revenu intermédiaire, il est crucial de participer à la réforme des structures financières mondiales afin de garantir un financement accessible pour le développement durable.
La cérémonie a été suivie d’un échange entre les représentants de la jeunesse et António Guterres, secrétaire général des Nations unies, qui a insisté sur la nécessité pour l'ONU, une organisation vieillissante, d'accorder davantage de place aux jeunes dans les processus décisionnels, traditionnellement dominés par les générations précédentes.
Madagascar, en participant activement aux discussions, apporte son leadership sur les questions cruciales du changement climatique, un enjeu majeur pour ce pays en développement particulièrement vulnérable. Ce sommet offre une opportunité pour renforcer l’implication des jeunes dans des secteurs clés tels que la science, la technologie et l'innovation, contribuant ainsi à accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable.
Recueillis par E.F
Déterminée, une délégation du Syndicat des industries de Madagascar (SIM) a rencontré le ministre de l'Industrie et du Commerce, David Ralambofiringa. Cette réunion a permis de dresser un état des lieux des principaux défis auxquels fait face l'industrie. Parmi les enjeux soulevés figurent la fourniture d'électricité, une question cruciale pour le bon fonctionnement des usines, ainsi que l'état des infrastructures, notamment les routes nationales, essentielles pour assurer le transport des marchandises. Les acteurs industriels dépendent d'une énergie fiable pour maintenir leur production à des niveaux compétitifs, et les fréquentes coupures d’électricité entravent leur développement. Les échanges ont également porté sur la nécessité de faire appliquer des décrets relatifs à la réglementation industrielle, restés en suspens. Les membres du SIM ont insisté sur l'importance de mettre en œuvre des solutions concrètes pour améliorer l’environnement des affaires, soulignant que sans mesures rapides, la compétitivité de l’industrie locale risque de se détériorer face aux importations.
Optimisme
L'issue de cette rencontre a suscité un certain optimisme. Les deux parties ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour promouvoir le secteur industriel. David Ralambofiringa a réaffirmé son engagement à soutenir le développement des infrastructures, notamment par des investissements dans la modernisation des routes et l’amélioration de la distribution d’électricité. Il a également promis que les décrets réglementaires en attente seraient bientôt appliqués pour offrir un cadre juridique clair aux opérateurs industriels. De leur côté, les représentants du SIM ont salué cette ouverture au dialogue, tout en soulignant la nécessité de passer rapidement à des actions concrètes. "Nous attendons des résultats tangibles, pas seulement des discours", a déclaré un membre du SIM. Le secteur industriel, crucial pour l’économie, représente une source importante d'emplois et de devises pour le pays. Ce partenariat pourrait être un levier essentiel pour dynamiser l’économie locale et rendre l'industrie plus compétitive sur le marché international.
Après une absence prolongée de plus de quatre ans, le groupe Wawa a enfin retrouvé les scènes françaises lors d’une tournée exceptionnelle qui s’est déroulée de juin à août 2024. Les fans attendaient ce moment avec impatience depuis la dernière apparition de cette formation en 2020, interrompue par une sanction peu commune qui lui avait interdit de se produire en France, à La Réunion et Mayotte pendant quatre longues années. Cette interdiction faisait suite à une infraction contractuelle dénoncée lors des précédentes tournées de Wawa. Selon le leader charismatique du groupe, Wawa lui-même, « Selon les clauses de nos contrats de concert, nous devons garantir le retour de tous les membres du groupe après chaque spectacle. Or, l'un de nos musiciens n’a pas respecté cet engagement ». Cette situation a fragilisé l’ensemble du collectif dans un contexte où, en 19 ans de tournées en France, c’était la quatrième fois qu’un des membres ne rentrait pas au pays. Les conséquences de ces manquements ont été lourdes : toute l’équipe a vu ses visas suspendus, interdisant ainsi toute apparition sur scène dans l’Hexagone. Le groupe a tenté de surmonter cette épreuve et a renouvelé ses demandes de visas à trois reprises en 2021, 2022 et 2023. Malheureusement, chaque demande a été rejetée, instaurant une frustration palpable tant chez les artistes que chez leurs admirateurs. Ce n’est qu’en 2024 que la situation a enfin pris un tournant favorable, permettant aux membres de Wawa de reprendre là où ils s’étaient arrêtés.
Retour triomphal
La tournée 2024 s’est déroulée sans incident, avec un accueil extrêmement chaleureux du public à chaque concert. Les salles étaient combles, témoignant de l’attente et de l’enthousiasme des fans pour le retour du groupe. La connexion entre Wawa et son public, forgée au fil des ans, s'est ainsi ravivée, offrant des moments mémorables sur scène. Chaque concert a été une célébration de la musique, mais aussi du lien spécial qui unit le groupe à ses admirateurs. Bien que la période d’interdiction fût difficile, Wawa n’a pas chômé : le groupe a su se réinventer et continue à évoluer artistiquement, proposant de nouvelles créations pour satisfaire son public. Forts de ce renouveau, les membres de Wawa préparent déjà leur retour prévu en France pour décembre 2024. Une série de concerts se profile déjà à l’horizon, avec un événement phare à Paris pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Ce show exceptionnel promet d’être un moment privilégié pour les fans, offrant une occasion unique de clore l'année en beauté. Le retour de Wawa ne représente pas seulement la reprise de ses activités, mais également un symbole de résilience face aux défis. Ce groupe emblématique de la scène musicale malagasy affiche sa détermination à ravir son public, et les prochains concerts s'annoncent déjà comme des événements immanquables pour les aficionados de sa musique.
Si.R