L'affaire concernant les horribles et sanglants faits liés au kidnapping survenus à Anjozorobe, ne cesse de connaître une évolution. La dernière en date avance qu'il reste à retrouver la trace d'un fugitif sur les 5 dont les têtes sont mises à prix. En effet, Emile Randrianarisoa, dit Leba, cet habitant de Belavabary, Commune d'Ambatomanoina, District d'Anjozorobe, semble être insaisissable, du moins pour le moment. Le quidam n'est autre que le frère du tristement célèbre Iarisy, abattu en 2023, et l'un des cerveaux du massacre d'Ambolotarakely, avec 33 morts.
Les transports en commun au niveau de la ligne urbaine dictent leur loi. Hier, en effet, les taxis-be de la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato sont restés à leur terminus. Selon une explication, les transporteurs refusent de faire les contre-visites, par peur d'immobilisation et donc de ne plus fonctionner. En effet, la majorité des véhicules sont en mauvais état : des chaises abîmées, les feux de position qui ne marchent plus, sans parler de la qualité de service et confort à l’intérieur du véhicule.
Le sport revêt un rôle fondamental dans le développement personnel, social et économique d’un pays. Il est une source de fierté nationale, un vecteur d’intégration et un moyen d’épanouissement pour les jeunes. Dans ce contexte, le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) a décidé de placer l’accompagnement des jeunes athlètes au cœur de sa stratégie nationale, en fidèle alignement avec la Politique de la relance du sport. Cette initiative vise non seulement à déceler tôt les futurs sportifs de haut niveau, mais aussi à transformer le secteur sportif en un pilier du développement national. La nécessité de détecter les talents sportifs dès le plus jeune âge est primordiale pour l’essor d’une nation sur la scène sportive internationale.
Le sport malagasy patine. Tel un lourdaud véhicule dont la puissance du moteur contraste avec son poids, l’engin ronfle mais n’avance pas. Sur une chaussée boueuse, il s’enfonce et risque de disparaître sous la vase épaisse.
Essayons d’échapper, un tant soit peu, de la fournaise de la politique. En tout cas, c’est le calme plat et ce à huit jours de la date butoir de la clôture du dépôt des dossiers de candidature pour le scrutin du 11 décembre. Les grosses écuries semblent se donner une consigne générale à savoir motus et bec cousu. Tout le monde attend le tout dernier moment pour dévoiler leur casting. Du côté du pouvoir, on cogite dans la discrétion totale et ne laisse rien transparaitre. Du camp de l’Opposition, seul le président fondateur du TIM et un des dirigeants du Firaisankiana Marc Ravalomanana, fidèle et égal à lui-même et à son égo, a rendu public son intention de briguer à la Mairie d’Antananarivo. Pour Ravalo, il s’agit de revenir sur les traces de ses premières amours. Le reste joue la carte de la prudence. On verra !
Antananarivo et plusieurs autres villes connectées au Réseau interconnecté (RIA) connaissent des coupures d'électricité tournantes, mises en place par la société JIRAMA. Cette mesure vise à mieux répartir la production d'électricité, devenue insuffisante à cause de la baisse du niveau d'eau des barrages hydroélectriques, particulièrement celui d'Andekaleka, principal fournisseur d’énergie de la Capitale. En effet, la centrale d'Andekaleka, habituellement capable de produire 125 à 126 MW, ne génère actuellement que 60 MW.
Au tour de la Capitale. Antananarivo accueille les consultations régionales pour l'élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) à Madagascar. Organisé par le Comité de pilotage, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet événement rassemble divers acteurs locaux et régionaux afin de recueillir leurs avis et propositions.
Les élections communales et municipales prévues pour le 11 décembre à Madagascar sont marquées par une inquiétante tendance : un nombre très faible de dépôt des candidatures. A une semaine de la clôture des candidatures, le constat est alarmant : moins de 10 candidatures ont été enregistrées sur l'ensemble du territoire national, et presque aucune dans la Capitale. Ce phénomène peut être attribué à une complexité administrative qui entrave le processus de dépôt des dossiers. Le rapporteur général de la CENI, Soava Andriamarotafika, a confirmé la situation et mis en lumière les difficultés rencontrées par les candidats. La CENI souligne que les candidats font face à une myriade de complications administratives. La constitution des dossiers pour les élections requiert souvent des documents spécifiques, incluant des certificats de nationalité, de situation fiscale, ainsi que des extraits de casier judiciaire.
Le prix est reconnu comme le prix Nobel de la conservation animale. Aucun ressortissant africain ne l’a obtenu jusqu’ici. Mais la donne est sur le point de changer. Le nom du Pr Lily-Arison René de Roland figure bel et bien sur la liste des 44 nominés pour le prestigieux Indianopolis Prize 2025, publiée à Washington le 10 septembre.
« C’est une grande fierté pour nous les Malagasy et je crois que je ferai partie des six finalistes », a dit le méritant malagasy. Selon l’Indianapolis Zoological Society, Inc, l’initiateur du prix, celui-ci combine un soutien financier important avec des programmes qui renforcent le soutien émotionnel et intellectuel, une personne à la fois, sur plusieurs années et plusieurs générations.