Le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) ainsi que le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont décidé de joindre leurs efforts dans une initiative visant à réguler le prix du riz, un produit de première nécessité à Madagascar. Pour ce faire, une structure de contrôle baptisée « Task Force Riz » sera mise en place, en partenariat avec plusieurs secteurs impliqués dans la filière rizicole. Cette action s’inscrit dans le cadre des directives du Président Andry Rajoelina, visant à atténuer la hausse du prix du riz tout en mettant en place des mesures pérennes pour éviter que ce phénomène ne se reproduise. Lors de la première réunion, qui s’est tenue à la résidence du MinAE à Anosy sous la direction des ministres David Ralambofiringa et Sergio Hajarison, les grandes lignes de la mission de cette nouvelle structure ont été tracées, et des garde-fous ont été présentés pour encadrer les travaux du « Task Force Riz ». Le ministre David Ralambofiringa a rappelé l’importance de la solidarité entre les acteurs concernés : « Nous devons travailler ensemble et prendre toutes les mesures pour que la population malgache bénéficie de prix justes et d’une production suffisante ». Parmi les participants à cette réunion figuraient des représentants de la PCP Riz, du BNGRC, du CPGU, de l’APIMF, ainsi que d’autres entités importantes dans le domaine agricole et de la gestion des urgences.

 

Plateforme

 

Le « Task Force Riz » se positionne comme une plateforme ouverte à la collaboration afin de lutter contre les abus, la corruption et les pratiques illégales qui impactent directement le prix du riz. Cette structure regroupera plusieurs ministères, chacun ayant une tâche spécifique à accomplir pour garantir une gestion efficace du secteur rizicole. Des sections seront notamment dédiées à la production, au stockage, à la logistique, aux infrastructures, ainsi qu'à la transformation et à la distribution du riz. Du côté du MIC, les contrôles sur le terrain seront intensifiés afin de surveiller les acteurs du marché et éviter toute manipulation des prix. En parallèle, des descentes fréquentes seront effectuées pour s’assurer de la régularité des opérations dans toutes les étapes de la chaîne. Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a souligné que bien que la production de riz à Madagascar ait augmenté de 4% chaque année, la croissance démographique de 2,8% continue de poser un défi à l’autosuffisance alimentaire. L’objectif fixé par les directives présidentielles est d’accroître la production d’un million de tonnes de riz paddy, un seuil qui, une fois atteint, permettrait au pays de se rapprocher de son objectif d’autosuffisance alimentaire durable.

Publié dans Economie

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    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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