« Les routes de l’impossible », une série documentaire - découverte de Tony Comiti présentée par France 5 et relayée par TV5 Monde fascine sans relâche les téléspectateurs et cela depuis 2007 en France. Ce genre Documentaire – Découverte tente de mettre en relief le va-à-tout-prix des personnes vivant dans des pays en difficulté d’affronter des risques jusqu’à coûter parfois à leurs vies pour gagner de quoi pour survivre. Il s’agit d’une aventure très risquée pour les conducteurs et pour leurs voyageurs, pour les propriétaires de marchandises dans la mesure où les routes se trouvent souvent dans un état de dégradation très avancé. Des pays d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie font le choux gras de Tony Comiti et par extension TV5 Monde. Madagasikara figure dans la triste liste, dans le Casting de Tony Comiti. Etant donné la dramatique situation de nos infrastructures routières, la Grande île ne peut pas échapper aux griffes des « prédateurs de forte sensation », du réalisateur et de la célèbre chaîne française. Justement, à propos de Madagascar, ils ont titré « Les routes de l’impossible : Madagascar et les couloirs de Satan ». Un intitulé trop évocateur ! L’état des routes, en villes tout comme à l’intérieur du pays, traduit manifestement les conditions misérables de l’économie nationale. Les caprices dévastateurs et répétitifs du climat ainsi que la déficience financière du pouvoir central pour les réhabiliter expliquent les défaillances des routes. Il est pratiquement impossible de rouler normalement sur nos routes nationales, provinciales, régionales, de District et communales.
Madagasikara serait-il le pays de … l’impossible. Impossible de sortir de l’orbite de la pauvreté ! Du cercle vicieux de la misère ! Impossible de combattre la corruption et l’impunité ! Impossible d‘organiser des scrutins sans que l’Opposition y trouve la petite bête ! Impossible à ceci ! Impossible à cela !
L’Opposition s’entiche à emprunter la voie de l’impossible pour recoller le pot cassé et retrouver l’unité perdue ! Les barons du camp adverse, minés par la division, tentent à chaque tournant de la vie nationale notamment l’échéance électorale de montrer en vain leur cohésion face au bloc en béton du régime en place. On déplore la baisse du taux de participation à chaque scrutin surtout ces derniers temps. La baisse d’intérêt de la chose politique en particulier les urnes résulte en grande partie de la versatilité des leaders de l’Opposition. Une Union qui ne dure « qu’un seul été ». L’opinion n’accorde plus de crédit aux dirigeants politiques locaux dans leur démarche pour contrebalancer le pouvoir. Des candidats - bidon ou friperie ! Des candidats imposés au grand dam de la base ! Et maintenant, les supposés chefs de l’Opposition re-tentent de remettre sur les rails la cohésion. Après moult tentatives, avortées d’ailleurs, d’union suivie de multiples divorces, les têtes pensantes de l’Opposition concoctent d’abattre de nouveau sur table la carte de l’unité face au pouvoir en place. Ils ne se rendent pas compte sinon incapables de se rendre à l’évidence qu’ils s’engagent sur la « route de l’impossible ». Les leaders des partis se déclarant de l’Opposition sont incapables d’unir leur voix. Une autre échéance électorale de taille s’annonce à l’horizon à savoir les sénatoriales. Ce sera la déconfiture certaine pour le camp d’en face. C’est possible !
Ndrianaivo
Diplomatie, préparer sereinement les défis de 2025. Hier, la grande famille du ministère des Affaires étrangères s'est réunie pour la traditionnelle levée des couleurs, marquant ainsi le premier rendez-vous officiel de l'année. Cet événement a été l'occasion idéale pour échanger des vœux de bonne année et renouveler les engagements de chacun envers les objectifs du ministère. Lors de son discours, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a exprimé sa gratitude envers tout le personnel pour les efforts soutenus tout au long de l'année 2024. Elle a salué les réussites diplomatiques de Madagascar, une année qui a été marquée par une victoire significative sur la scène internationale. Dans ce contexte, un appel à l’unité et l’engagement de chaque membre du ministère a été lancé. La ministre a insisté sur l’importance de mettre en avant les valeurs du « fihavanana », qui se traduisent par la solidarité et la fraternité, dans l’accomplissement des missions de chacun. Rafaravavitafika Rasata a également souligné que 2025 serait une année de défis importants. En effet, Madagascar se prépare à accueillir deux sommets majeurs : le Sommet de la Commission de l’océan Indien et le Sommet de la SADC. Ces événements de portée internationale nécessitent une préparation minutieuse et une forte mobilisation collective.
Investir dans un avenir durable pour Madagascar. Le lancement de la première « Obligation Durable de Madagascar » représente un moment charnière pour l'île. Cette initiative, qui est également la plus grande obligation de Madagascar, vise à promouvoir un avenir durable en finançant des projets essentiels. Le lancement de cette initiative a été célébré par une "Bell Ringing Ceremony", un événement symbolique souvent observé dans les grandes places boursières. Cette cérémonie a permis de mettre en lumière l'importance de l'Obligation Durable et son impact potentiel sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Des échanges inspirants ont eu lieu lors de cet événement, soulignant l'importance de la durabilité et de l'engagement des investisseurs. Ces discussions ont permis de clarifier comment cette obligation peut contribuer à l'atteinte des ODD, en particulier dans le contexte malgache. Initiée par Société Générale Madagasikara, cette obligation de durabilité a pour but de (re)financer plusieurs types de projets qui visent à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir des sources d'énergie durables. Elle concerne aussi le soutien aux PME pour le développement économique local et la création d'emplois. Ces initiatives permettent d'améliorer l'accès au financement pour les populations vulnérables, favorisant ainsi l'inclusion financière
Jean Luce Randriamihoatra sous mandat de dépôt. Suite à sa parution devant le tribunal à Anosy hier, le verdict est ainsi tombé. Cette affaire fait suite au piratage du site web de la CENI qui a conduit à la publication de faux résultats sur les réseaux sociaux et que l’accusé a été parmi ceux qui ont partagé sur son compte. Des publications qui ont montré que les résultats de la CENI ont été manipulés et inversés. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a indiqué que contrairement aux rumeurs, elle a simplement déposé une plainte contre X et ne visait pas Jean Luce particulièrement. Rappelons que Jean Luce a été arrêté le 22 décembre dernier et détenu à Fiadanana jusqu'à hier où il a été envoyé à Antanimora.
L'Autoroute Tanà-Toamasina, 40 km de son tracé terrassés. Hier, le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a effectué une inspection sur le site pour évaluer l’avancement des travaux de construction de l’autoroute qui relie les villes d’Antananarivo et de Toamasina. Les travaux se poursuivent selon les objectifs établis. Sur les 80 km du premier tronçon de l'autoroute, 40 km ont été réalisés jusqu'à présent. Parmi ces 40 km, certaines sections ont déjà reçu une « couche de fondation », tandis que d’autres disposent d’une « couche de base » adéquate. « Le budget nécessaire pour finaliser ces 80 km est déjà disponible pour l’année 2025 », a affirmé le ministre. Il a également indiqué que les négociations avec les investisseurs et partenaires financiers concernant le deuxième tronçon, qui mesurera 180 km, ont été initiées. Pour assurer le bon déroulement des travaux, le ministre a annoncé la mise en œuvre de visites mensuelles régulières à partir de cette année. Ces inspections auront pour but de superviser efficacement le respect des délais ainsi que la qualité de l’exécution des travaux. En outre, des directives ont été transmises à l’entreprise « Samcrete » en vue d’accélérer les travaux et de garantir le respect des délais fixés pour l’achèvement de l’autoroute Tanà-Toamasina.
Madagascar connaît en ce moment une accalmie cyclonique après Chido… et des conditions anormalement chaudes. Un phénomène de sécheresse assez important est enregistré sur presque l’ensemble de l’île comme dans l’océan Indien. Pour le mois de décembre, il est tombé sur le littoral Est moins d’une dizaine des pluies par rapport à la normale. Les hautes terres centrales, quant à elles, sont en proie à de graves sécheresses.
Pour les agronomes, ces incidents sont inquiétants dans la mesure où ils mettent en péril le paysannat alors que celui-ci fait vivre le pays. A Madagascar, 80% de la population dépend du climat pour vivre de l’agriculture. Le déficit pluviométrique du moment est un sujet de discussion chez les paysans tant que les pluies ne tombent pas ou se font désirer.
Sur les réseaux sociaux, Florian Fraix-Bavuz, un des prêtres de l’agroécologie à Madagascar, attitre l’attention sur l’absence de pluies. « Pour rappel, les forêts ont un rôle actif déterminant dans les précipitations. Il faudrait peut-être un jour qu’on arrête de prendre Madagascar pour un « fatapera rempli de kitay menaka » (qui brûle facilement, ndlr) », dit-il.
Le recours à la coûteuse opération « pluies provoquées » s’avère une solution souhaitée dans la situation actuelle caractérisé par l’allongement des séquences sèches qui pourrait connaître encore des évolutions. L’équipe de la Direction générale de la Météorologie (DGM) en fait un suivi permanent. En réalité, la formation des nuages cumuliformes est l’une des conditions sine qua non pour provoquer des pluies. Sans ce type de nuage, la possibilité de recourir aux pluies provoquées est utopique.
L’hémisphère Sud subirait la mal répartition des précipitations marquées des séquences sèches allongées alors qu’il s’agit de saison culturale. Le phénomène est beaucoup plus ressenti en Afrique et dans l’océan Indien. Ces perturbations saisonnières, appelées aussi variabilités climatiques, sont une manifestation du changement climatique. Mais elles sont diversement ressenties au niveau du pays.
Plusieurs Régions, dont Analamanga et Alaotra-Mangoro, ont littéralement soif. Il est faisable de provoquer des pluies si les conditions sont réunies. La présence de nuages cumuliformes en évolution dans l’atmosphère en est une. Les pluies provoquées sont souhaitées pour les grands bassins de production.
En 2017, une année marquée par des conditions presque similaires à la présente saison, la DGM a mené une campagne de sensibilisation en faveur du semi des eaux usées pour tenter de densifier les humidités dans l’atmosphère. Les vapeurs d’eau qui s’accumulent dans l’atmosphère forment les nuages qui, au bout d’un certain nombre de processus, retombent sous forme de gouttelettes d’eau ou pluies.
L’expression « pluies artificielles » est inappropriée. Elle peut prêter à confusion pour les gens qui sont tentés de croire qu’on peut fabriquer les pluies. Les fabriquer est impossible, selon les experts. Du coup, la création d’infrastructures de stockage d’eau est opportune pour prévenir les stress hydriques à répétition.
Les pluies intenses qui tombent en un court laps de temps sont de l’eau perdue pourtant nécessaire. En raison du déclin des bassins versants, elle ruisselle sur le sol plus qu’elle s’infiltre dans le sous-sol à tel point de provoquer des inondations. Des systèmes d’infrastructures de stockage d’eau servant de bassins de réservoir aussi sont nécessaires pour stocker les eaux de pluies excédentaires.
Gérer le changement climatique, c’est gérer les variabilités climatiques. L’expérience vécue avec l’assèchement de nombreux cours et plans d’eaux vitaux pour les plaines mérite une réflexion à développer. En effet, les communautés sont habituées à bénéficier des pluies, un don précieux de Dieu car étant de l’eau la plus salubre au monde. Elles souffrent le plus en cas de déficit pluviométrique qui a tendance à se répéter chaque année.
Les habitants des régions du Sud savent déjà se débrouiller avec les impluviums dont la technique de construction leur a été enseignée dans les années 1920 par Decary pour faire face au manque chronique d’eau appelée aussi or bleu, vital pour le développement et la stabilité sociopolitique.
M.R.
Le phénomène est sous étroite surveillance. Concernant la prévision de sa trajectoire, la potentielle future tempête Dikeledi pourrait représenter une menace pour Madagascar, en fin de semaine. Cependant, dans les 3 prochains jours, ce système ne présentera pas de danger.
La tempête tropicale Dikeledi devrait se former d'ici mercredi ou jeudi. Le système dépressionnaire pourrait ensuite se déplacer vers l'ouest. Il devrait se rapprocher du sud-ouest de l'océan Indien ce week-end, ou au début de la semaine prochaine. Météo France a indiqué que les conditions climatiques deviennent favorables au développement des tempêtes dans le secteur en ce début d'année. La future tempête tropicale Dikeledi, qui serait le quatrième système dépressionnaire de la saison cyclonique, est donc déjà à surveiller de près.
Une partie d’une zone de convergence inter-tropicale (ZCIT) affectera le temps sur la partie nord du pays le week-end prochain. Ailleurs, l’atmosphère sera localement favorable aux averses isolées, principalement dans les parties ouest et sud du pays. Des averses isolées restent à prévoir sur les Régions de Melaky, Menabe, à l’intérieur d’Atsimo-Andrefana ainsi que la partie nord-ouest du pays. Celles-ci devraient s’étendre sur une bonne partie du grand sud et le versant ouest des Hautes terres centrales en milieu de la semaine. Des pluies localement modérées seront également attendues sur la partie nord de l’île ce samedi. Le temps restera généralement sec ailleurs. Une baisse des températures maximales est prévue le week-end prochain, en particulier dans la partie nord. Les températures minimales varieront de 15 à 27° C, tandis que les valeurs maximales atteindront 28 à 39° C.
Anatra R.
Ils sont au nombre de 40, des adultes, tous sexes confondus, à tenter de rejoindre clandestinement Mayotte via surtout le pays et les Comores, par petite embarcation. Mais ils ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale, la brigade du port et de la surveillance des côtes, juste au moment de leur embarquement, pas en groupe, mais individuellement au village touristique à Mahajanga, dimanche soir dernier. Ils sont composés en majorité de Somaliens, soit 36 âmes, d'un Ethiopien, d'un Comorien, enfin de deux femmes malagasy. Ce coup de filet de la Gendarmerie serait le fruit d'un renseignement lui parvenant, comme quoi un groupe suspect de personnes aurait envisagé de tenter de regagner clandestinement les Comores, ce dimanche soir-là, à 22h. Du coup, les Forces de l'ordre ont monté un plan pour piéger les suspects. Dire que ces Somaliens, Ethiopien et Comorien ont pu entrer au pays par un vol international régulier et débarquèrent à l'aéroport d'Ivato. "Tous ces ressortissants suspects d'Afrique de l'Est ont toutefois ont pu entrer à Madagascar avec un visa de séjour d'un mois. Et qu'une douzaine de Somaliens ont pu renouveler le leur", assure une source au niveau de la Gendarmerie. Ces candidats à l'immigration illicite ont envisagé d'aller à Mayotte, leur destination finale supposée, d'abord via Anjouan aux Comores et surtout Mahajanga, le point de départ. Supposons que ces clandestins aient réussi à échapper à la Gendarmerie et atteignent Mayotte sans encombre. Quel sort leur sera réservé ? « La législation française autoriserait les personnes fuyant un pays en guerre d'aller se réfugier sur le territoire de l'Hexagone », explique cette source au niveau de la Gendarmerie. Et puisqu'on a affaire à des migrants en détresse, le mot garde à vue serait donc un peu trop fort pour qualifier leur période de détention policière, le temps pour les auditionner. "On préfère parler plutôt d'une procédure d'identification. Et puisqu'on peut considérer aussi ces migrants comme des victimes, il faudra alors accélérer leur audition avant que le Parquet ne prenne finalement le relais pour fixer leur sort", confie encore cette source. N'empêche que l'enquête se poursuit encore, du moins pour pouvoir remonter la filière, donc retrouver les passeurs et autres commanditaires. En attendant, le bateau a été saisi par la brigade du port de Gendarmerie de la cité des fleurs, et la balle est donc dans le camp de la section de recherches criminelles de cette Force à Mahajanga pour prendre l'affaire en main.
Franck R.
La digitalisation se révèle indispensable pour moderniser l’administration publique. C’est dans cette optique que le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) a officiellement lancé, hier à Anosy, le projet d'Opérationnalisation de la plateforme des financements extérieurs. Cette initiative vise à améliorer la gestion des financements externes, en assurant l'engagement de toutes les parties prenantes durant les 12 mois d'implémentation du projet, prévu jusqu’au 31 décembre 2025. Gérée par la Direction de la dette publique au sein de la Direction générale du trésor, cette plateforme est financée par la Banque africaine de développement (BAD) à travers le Projet de renforcement de la gouvernance par la digitalisation (PREGODI).
La plateforme s’inscrit dans le Plan stratégique pour la modernisation de la gestion des finances publiques (PSMFP), dont l'objectif est de transformer la gestion des finances publiques. Après plusieurs ateliers de concertation réunissant divers acteurs clés, notamment le Parlement, la Présidence, la Primature, ainsi que les ministères et partenaires techniques et financiers (PTF), des réformes seront mises en œuvre progressivement.
Banque de projets
Parmi ces réformes figurent la création d'une banque de projets en ligne, la digitalisation des processus de gestion des investissements publics, ainsi que le suivi digitalisé des projets de développement.
Cette plateforme a pour but de numériser l’ensemble de la chaîne de gestion des financements extérieurs, allant de la conception des projets jusqu’à leur exécution, offrant ainsi un suivi rigoureux et en temps réel. Son interopérabilité avec les systèmes d’information existants dans le domaine des finances publiques renforce la transparence, la traçabilité et l'efficacité de la gestion de la dette publique. Ce dispositif constitue une avancée importante pour le pays, permettant une meilleure coordination entre les différents acteurs et facilitant la gestion des projets de développement. Ce projet reflète la volonté des autorités de poursuivre la modernisation de l’administration et d'améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques. Il s'inscrit dans la Politique générale de l'Etat et représente une étape stratégique pour assurer une gestion efficace des financements extérieurs, une pratique qui revêt une importance particulière pour le développement du pays.
Chaque année, le Marché de la musique de l'océan Indien, connu sous le nom d'IOMMA (« Indian Ocean Music MArket »), se révèle être une plateforme incontournable pour les artistes, qu'ils soient en solo ou en groupe, originaires de la Région, entre autres de Madagascar. Pour sa douzième édition, cet événement majeur se déroulera du 3 au 5 juin prochain sur l'île de La Réunion, offrant ainsi une occasion unique de mettre en lumière les talents locaux.
L'IOMMA représente le plus grand marché musical de l'océan Indien, attirant environ 400 professionnels de ce secteur, venus des quatre coins du globe. Pour les artistes malagasy, cet événement est bien plus qu'une simple vitrine. Il s’agit également d’une précieuse opportunité de se produire devant des programmateurs, des labels, des tourneurs et des managers internationaux. Au cours de ces trois jours, une trentaine de showcases seront organisés, permettant aux groupes de musique de faire découvrir leur répertoire et leur savoir-faire. En plus d’un lieu de démonstration des performances, l'IOMMA est un véritable lieu d'échanges et de rencontres. Des ateliers et des conférences seront aussi au programme, offrant aux participants la possibilité d'élargir leur réseau professionnel et de tisser des liens pour des projets futurs. Ce rassemblement sera donc essentiel pour les artistes et opérateurs culturels voulant à développer leur carrière au-delà des frontières.
Pour les artistes désireux d’y participer, il est important de noter que la date limite d'envoi des candidatures est fixée au 17 janvier. Les inscriptions pour les professionnels, quant à elles, restent ouvertes. Les candidats peuvent soumettre leur dossier en ligne via le site officiel de l'IOMMA. Les informations concernant les conditions de participation, la présentation du groupe musical, ainsi que les détails sur les membres et leurs fonctions, sont également disponibles sur le site. Des artistes de renom tels que Lovana, Claudio Rabe, Kristel, Mami Bastah et Olo Blaky ont déjà eu l'honneur de se produire lors des éditions précédentes, renforçant ainsi la réputation de l'IOMMA comme un tremplin pour les talents venus de l'océan Indien. En somme, cet évènement est une occasion précieuse pour les artistes de briller sur la scène internationale et de faire entendre leur voix dans un vaste paysage musical.
Si.R
La quête d'une première participation à la Coupe du Monde s’annonce comme le défi principal pour le prochain sélectionneur des Barea de Madagascar. Une mission ambitieuse fixée par Alfred Randriamanampisoa, président de la Fédération malagasy de football (FMF).
« Nous avons déjà participé à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Il nous reste désormais à atteindre la Coupe du Monde. Le futur sélectionneur devra se concentrer sur cet objectif majeur : la qualification », a déclaré Alfred Randriamanampisoa.
Une course contre la montre
Actuellement, les Barea occupent la troisième place du groupe I avec deux points de retard sur les Black Stars du Ghana et trois sur les Cœlacanthes des Comores. Six matchs décisifs attendent la sélection malagasy par lesquels chaque point comptera pour garder l’espoir d’une qualification historique.
Malgré les défis, le président de la FMF reste confiant : « Nous sommes encore en course. Sur les trois matchs déjà disputés, nous n’avons perdu qu’un seul, et ce, dans les dernières minutes. Cela prouve que nos vaillants Barea ont du potentiel. Je suis convaincu que le futur sélectionneur aura le temps d’implémenter des tactiques et stratégies pour maintenir l’équipe dans la compétition. »
Un premier test décisif en mars. Le calendrier des Barea s’annonce chargé dès mars 2025. Le nouvel entraîneur, dont la nomination est imminente, devra rapidement prouver ses compétences.
Le 17 mars, Madagascar se déplacera en République Centrafricaine pour affronter les Fauves dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires. Quatre jours plus tard, le 21 mars, les Barea recevront les Black Stars du Ghana au Stade Barea si l’homologation de l’enceinte est confirmée. Enfin, le 9 mars, le match retour contre les Fauves marquera le début de cette fenêtre FIFA décisive.
Les Barea de Madagascar jouent donc leur avenir dans ces rencontres cruciales. L’espoir d’une qualification à la Coupe du Monde 2026 repose sur les choix stratégiques du futur sélectionneur et la capacité de l’équipe à se surpasser dans cette lutte acharnée.
Elias Fanomezantsoa