vendredi, 24 janvier 2025

La une du 25 janvier 2025

Publié dans La Une
vendredi, 24 janvier 2025

Croisade

Guerre sainte ! Guerre juste ! En 1088, tout juste nommé, le pape Urbain II ordonne aux chrétiens en ordre de marche pour la guerre afin de libérer la Terre sainte, Jérusalem, et cela, pour pouvoir effectuer les pèlerinages auprès du Saint-sépulcre, le tombeau de Jésus. Selon le pape, c’est une guerre juste ou … justifiée, une guerre sainte, une croisade. La toute première croisade. Et tous ceux qui participent auront le paradis. Au total, il ya eu huit croisades.

La Grande île, en ce début du deuxième millénaire, part en croisade. Une guerre sainte ou une guerre juste contre de multiples « ennemis » qui, au final,  enrênent voire freinent l’élan pour redresser le pays. Une croisade compliquée et harassante mais on n’a pas le choix sinon le pays s’écroulera à … jamais.

L’insécurité. L’ennemi numéro un qu’il faille neutraliser. Rien ne se fait dans le pays sans avoir un minimum de paix et de stabilité. Une bataille difficile. Protégés par un réseau local puissant, les « dahalo » sévissent en toute impunité ! Lourdement armés, ils défient les Forces de l’ordre et créent la psychose en milieu rural et urbain. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ne restent point les bras croisés. Mais, il reste beaucoup à faire. Pour leur part, certains acteurs politiques éprouvent un malin plaisir de fomenter des troubles.

La misère. Le pays est confronté à une pauvreté chronique. Il faut par tous les moyens briser la chaîne du cercle vicieux de la pauvreté. La mobilisation nationale est incontournable. Assez de palabres ! Travaillons, prenons de la peine ! Jusque-là, il s’agit d’une guerre classique mais qu’il faut à tout prix remporter.

La corruption et l’impunité. La croisade que le pays mène en ce moment touche aussi et surtout à la lutte âpre contre cet ennemi très malin et très puissant, la corruption. Subtile et imprenable, la corruption sape à la base toute tentative de se relever. Les dirigeants en place, conscients du péril, conduisent la bataille, la croisade, sans peur ni reproche. L’impunité qui « joue » en tandem avec la corruption n’a pas non plus droit de cité. On ne peut pas réussir la croisade contre la corruption sans mener une bataille féroce contre l’impunité. Tous ceux ou toutes celles qui ont commis des délits de malversations liées à la corruption et l’impunité doivent obligatoirement répondre de leurs actes devant la loi.

La transformation agricole. Une nécessité absolue pour le pays qui entend lutter contre les insuffisances d’ordre alimentaire. L’agriculture étant l’activité de base des 75 %, au moins, de la population doit subir les arcanes de la transformation pour un meilleur rendement et jouir le privilège d’un atout principal pour le développement du pays. Il est grand temps que le Malagasy lambda mange à sa faim !

La transition énergétique. Un passage obligé pour atteindre les grands objectifs de la PGE. Madagasikara n’a pas le choix. Il doit développer toutes les options énergétiques capables de booster le plus tôt l’économie nationale.

Le dernier qui n’est pas des moindres, last but not least, la bonne gouvernance. Bien réussie, la bonne gouvernance garantit une gestion pérenne et productive de l’Etat.

En marche, la croisade aux multiples fronts nous reste l’unique issue. 

Ndrianaivo

Publié dans Editorial

C’est avec émotion et détermination qu’Harilala Ramanantsoa a officiellement pris ses fonctions de maire d’Antananarivo. Lors de sa cérémonie d’installation qui s’est tenue, hier matin, sur le parvis de ses bureaux à l’Hôtel de ville Analakely, elle a appelé à l’union de toutes les forces vives pour transformer la Capitale en une ville modèle, paisible, verte et prospère.

« Le profond amour que je porte à Antananarivo est la raison de mon engagement. Je veux voir cette ville progresser, se pacifier et devenir un modèle pour Madagascar », a-t-elle affirmé dès l’entame de son discours.

Harilala Ramanantsoa s’est présentée comme une femme d’écoute et de terrain, déterminée à travailler main dans la main avec toutes les composantes de la société. Elle a également tenu à rassurer : « Je suis une personne simple, quelqu’un d’ouvert au dialogue et d’attentif aux autres. Je n’ai pas d’ennemis politiques. Notre seul ennemi commun, ce sont le désordre, l’insécurité et la pauvreté. »

Raison pour laquelle elle invite,  tous ceux qui jouent « un rôle dans cette ville et ce pays, à l’aider dans cette mission. ». C’est ensemble, dit-elle, que « nous pourrons faire progresser notre ville, instaurer la paix et construire un avenir digne pour nos enfants et nos jeunes ».

Dans un appel vibrant à la solidarité, l’édile de la Capitale a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer ensemble pour « bâtir une ville modèle pour nos enfants et pour nos jeunes », « pour que  Antananarivo soit érigée en modèle national de gouvernance, de développement social et de gestion urbaine, comme le souhaite le Chef de l’Etat ». 

Dépasser les clivages politiques

Aux représentants d’associations ayant répondu à son invitation à son installation, l’ancienne PDS les invite à effectuer leur responsabilité commune d’éducation et de sensibilisation. «  Chaque citoyen doit assumer son rôle pour qu’ensemble, nous puissions espérer une véritable transformation. », soutient-elle. 

La première magistrate de la Ville des mille a particulièrement insisté sur l’importance de travailler avec les Fokontany, qu’elle a qualifiés d’interlocuteurs privilégiés. Sur les 192 Fokontany de la Capitale, 125 présidents étaient présents lors de la cérémonie, témoignant de leur engagement à collaborer avec la nouvelle maire. 

Harilala Ramanantsoa a également salué la présence de nombreux acteurs du secteur privé qu’elle a décrits comme des partenaires essentiels pour soutenir les efforts de développement. S’adressant aux 4200 employés de la Commune urbaine d’Antananarivo, elle a souligné l’importance du travail collectif. « C’est un défi collectif. Ensemble, nous devons vaincre la pauvreté, le chaos et la haine. »

Un mandat ambitieux s’ouvre pour Harilala Ramanantsoa, placée sous le signe de l’unité, du progrès et de la mobilisation collective. Faisant référence à son appartenance au groupe IRMAR, la maire a toutefois tenu à souligner que son mandat dépasse les clivages partisans. « Je suis avant tout au service d’Antananarivo. La politique ne doit plus être un obstacle au développement de notre ville », a-t-elle affirmé.

Elle a conclu son discours en remerciant les membres du Gouvernement. Leur collaboration sera cruciale pour mener à bien les projets que la CUA ne peut réaliser seule, souligne-t-elle. 

L.A. 

 

 

 

Publié dans Politique

La nouvelle Maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa a accepté de répondre aux questions de « La Vérité ». Elle a réitéré sa grande volonté de transformer la ville des Mille tout en donnant des détails sur les grandes lignes de son programme. Interview.

La Vérité (+) : Ancienne candidate, ancienne conseillère municipale, ancienne présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo, estimez-vous être aujourd’hui suffisamment armée pour assumer la fonction de maire ? 

Harilala Ramanantsoa (=) : Mon parcours, qui résume toutes les étapes nécessaires pour comprendre les enjeux de la Mairie, m’a permis de développer une connaissance approfondie des défis d’Antananarivo. En tant que présidente de la délégation spéciale, j’ai piloté des projets concrets et palpables dans des conditions souvent complexes. Ma manière de faire repose sur le pragmatisme et la détermination. Aujourd’hui, je suis prête à relever les défis de notre Capitale.

 (+) : En tant que présidente de la délégation spéciale de la Capitale, quels enseignements en avez-vous tirés ?

(=) : J’ai appris que la collaboration avec tous les acteurs – citoyens, entreprises, institutions nationales – est essentielle. J’ai aussi constaté que des solutions simples, bien communiquées et adaptées aux réalités économiques locales peuvent avoir un impact rapide sur la vie des habitants.

(+) : Quels sont, selon vous, les principaux obstacles qui freinent le développement d’Antananarivo et quels seront vos axes prioritaires ?

(=) : Les obstacles principaux sont le manque d’organisation, le manque de leadership et le manque de participation de l’ensemble des forces vives. Mes axes prioritaires se résument à mettre de l’ordre :

-En interne, en renforçant les capacités des agents municipaux et en rendant l’administration plus transparente et plus efficiente.

-En externe, en remettant l’humain au centre de tout.

Les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap et les personnes défavorisées seront à la fois bénéficiaires et acteurs du changement.

 (+) : Antananarivo est souvent citée parmi les villes les plus sales d’Afrique. Quelles mesures envisagez-vous pour améliorer la gestion des déchets et renforcer le civisme des citoyens ?

(=) : Nous allons suivre et appuyer la ligne du Président de la République qui prévoit la mise en place d’une énorme usine de transformation de déchets. A la Mairie, nous instaurerons toutes les infrastructures et organisations nécessaires au niveau local pour garantir l’efficacité et l’efficience de ce projet.

 (+) : Le paiement des impôts reste un défi à Antananarivo. Comment comptez-vous rétablir la confiance entre la Municipalité et les habitants pour renforcer les recettes fiscales ?

(=) : Je propose une transparence totale dans l’utilisation des fonds publics via des rapports réguliers. Nous mettrons en œuvre des projets visibles pour montrer aux contribuables les impacts directs de leurs contributions, tout en simplifiant les démarches de paiement.

(+) : Quelles sont vos propositions pour les jeunes en matière d’éducation, d’emploi et d’opportunités sportives et culturelles ?

(=) : Nous développerons des centres de formation professionnelle, soutiendrons les initiatives entrepreneuriales et créerons des espaces dédiés aux activités sportives et culturelles pour encourager les talents locaux.

(+) : En matière de santé, quelles priorités avez-vous pour améliorer l’accès aux soins pour les habitants de la Capitale ?

(=) : Nous renforcerons les centres de santé de base, lancerons des campagnes de prévention et mettrons en place un programme de mutualisation pour réduire les coûts des soins pour les familles les plus vulnérables.

(+) : La mobilité urbaine est un casse-tête pour les Tananariviens. Quelles sont vos solutions pour désengorger la circulation, améliorer les transports publics et régler les problèmes de stationnement ?

(=) : Toujours dans la lignée du Président de la République, qui a mis en place le téléphérique, le train urbain et la voie de bus électrique, nous introduirons des transports en commun adaptés aux petits budgets ou réservés aux étudiants et aux seniors. Nous développerons également un parking à étages en plein centre-ville et encouragerons les bus ainsi que les taxis auto et moto à améliorer leurs services.

(+) : Les marchés de la ville, souvent mal organisés et insalubres, sont essentiels pour l’économie locale. Comment envisagez-vous de les réhabiliter et de mieux les structurer ?

(=) : Nous réhabiliterons les marchés en améliorant les infrastructures existantes et organiserons des espaces pour garantir la fluidité et le confort des marchands et des acheteurs. L’organisation est la clé, que ce soit pour la salubrité, la sécurité ou encore la fluidité du trafic aux abords des marchés : tout est une question d’organisation.

(+) : La lenteur administrative et la corruption sont certaines des inquiétudes des habitants. Quels projets avez-vous pour la gouvernance municipale ?

(=) : Nous numériserons un maximum de démarches administratives, mettrons en place une unité anti-corruption et instaurerons des guichets uniques pour simplifier les procédures.

 

 (+) : Quelles sont vos propositions pour dynamiser l’emploi à Antananarivo, notamment pour les jeunes et les femmes ?

(=) : Nous créerons des partenariats avec des entreprises pour encourager la formation et l’embauche locales. Des fonds seront alloués à des projets innovants portés par des jeunes et des femmes entrepreneurs.

(+) : En matière de sport, avez-vous des projets pour encourager les pratiques sportives ou développer des infrastructures ?

(=) : Oui, nous réhabiliterons des terrains multisports accessibles et organiserons des compétitions inter-quartiers pour promouvoir la pratique sportive à tous les âges.

 (+) : Si des désaccords surgissent entre vous et d’autres autorités, comment comptez-vous défendre vos projets sans que cela n’entrave le développement de la ville ?

(=) : Je privilégie le dialogue et la recherche de compromis. Cependant, je défendrai toujours et avec fermeté les intérêts de la population. L’avantage d’être dans la même ligne idéologique que le pouvoir étatique c’est que ce genre de désaccord est improbable. Antananarivo mérite qu’on s’y attèle tous et ne devrait plus être l’otage des querelles politiques.

 

Publié dans Politique

Le compte à rebours est lancé pour la 19e édition du concours international « Chansons sans frontières ». Les jeunes auteurs malagasy, passionnés d’écriture de chansons en français, ont jusqu'à ce dimanche soir pour soumettre leur participation. Ce concours, qui fait la promotion de la créativité francophone, est entièrement gratuit et s'adresse aux francophiles du monde entier, à l'exception de ceux qui résident en France. Lancé en décembre 2024, cet événement invite les participants à composer un texte de chanson, structuré autour de trois couplets et d'un refrain sur le thème évocateur « Et si la Terre chantait ? ». 

 

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension du thème, des ressources sont disponibles sur le site officiel www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours, ainsi que sur la page Facebook dédiée à cette compétition. Ce concours a pour vocation de donner une voix aux jeunes talents, tout en favorisant un esprit de partage et d'ouverture. Les textes sélectionnés par deux jurys internationaux auront la chance d'être mis en musique par des artistes œuvrant au sein de l'organisation. 

 

Au fil des années, le concours « Chansons sans frontières » a su s'imposer comme un tremplin pour de nombreux auteurs. Lors de la 17e édition par exemple, Fanomezantsoa Rakotondrabary, un écrivain malagasy de 26 ans, a été récompensé par le deuxième prix dans la catégorie « Français langue maternelle » pour son œuvre « Les passagers du temps ». Créé en 2005, ce projet englobe une démarche novatrice, encourageant l'écriture de chansons en français dans 130 pays. Cette compétition est également une occasion d'aborder des thèmes liés aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression, tout en s'inscrivant dans une dynamique culturelle moderne et éthique. Chaque édition représente une opportunité de créer nouveaux échanges interculturels, favorisés par des initiatives artistiques variées. Le lauréat remportera un séjour pour deux personnes en France, tous frais payés, tandis que les cinq autres gagnants recevront respectivement des récompenses de 500, 400, 200, 150 et 100 euros.

 

Si.R

Publié dans Culture

D’une pierre blanche. La Direction générale des douanes a célébré, hier au Carlton, Anosy, la Journée internationale de la douane (JID). C’était une occasion de valoriser l'engagement des douaniers dans le développement économique du pays. Cette année, le thème choisi : « Une douane qui concrétise ses engagements en matière d'efficacité, de sécurité et de prospérité » met en avant l'importance des actions de la douane malagasy pour renforcer l’efficacité et la sécurité des échanges, tout en favorisant la prospérité nationale.

 

Ce moment symbolique a été aussi marqué par la clôture du plan stratégique 2020-2024 qui, malgré un contexte de défis, a permis de poser des bases solides pour la modernisation de l’administration douanière. Au cœur de ce processus, le Programme de modernisation, composé de 31 projets de réforme, a joué un rôle fondamental. Avec un taux de réalisation de 80 %, ces projets ont permis de perfectionner les infrastructures, le processus et les outils de travail de la douane malagasy. Cette transformation a conduit à une amélioration notable de l'efficacité du contrôle des opérations douanières et à une fluidification des échanges commerciaux, tout en alignant les pratiques locales sur les normes internationales. « L'importance de cette modernisation réside non seulement dans l’optimisation des recettes douanières, mais aussi dans la lutte contre la fraude et les contrebandes, renforçant ainsi la sécurité des frontières et des ressources nationales. Grâce à ces efforts, la douane malagasy contribue activement à la compétitivité économique du pays », a expliqué Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de cette administration.

 

Réformes engagées

 

En perspective, l’administration douanière ne compte pas s’arrêter là. Le lancement officiel du plan stratégique 2025-2029 lors de cette même célébration témoigne de la volonté de poursuivre les réformes engagées. Ce nouveau plan, structuré autour de 12 objectifs stratégiques, vise à rendre la douane plus innovante et plus responsable. Parmi ses objectifs phares figurent l’augmentation continue des recettes douanières, la sécurisation des ressources naturelles, et la mise en place d’un environnement favorable à une meilleure compétitivité de l’économie nationale. Une attention particulière sera portée à l’utilisation de technologies modernes, en phase avec la tendance mondiale vers la numérisation des échanges et la croissance du commerce international. En outre, le plan ambitionne d’améliorer la réputation des agents douaniers auprès des usagers et des parties prenantes. Grâce à un renforcement de son intégrité, de sa formation et de son professionnalisme, la douane malagasy aspire à garantir un service public plus transparent et efficace. En se projetant ainsi sur les cinq prochaines années, l’administration douanière réaffirme son rôle de partenaire clé du développement durable et économique du pays, tout en répondant aux exigences de la compétitivité mondiale.

 

Hary Rakoto

Publié dans Economie

Oman, ce pays arabe du Golfe persique, serait un autre choix du réseau du trafic d'êtres humains au pays. Le vaste coup de filet du 16 janvier dernier par deux services de Police dont la direction du contrôle des migrations et le Sceslf, a mis la lumière sur l'affaire. En effet, 15 suspects, dont des femmes, ont été arrêtés dans les environs d'Anosy, puis soumis à une enquête. Depuis, les choses se sont développées rapidement. Mardi dernier, les suspects ont été déférés au Parquet. Seuls 6 d'entre eux ont été retenus par la justice. Sitôt leur déferrement terminé, tous ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Ils sont les organisateurs supposés du voyage tandis que les 9 autres personnes trempées sont des candidates au départ pour ce périple sans lendemain, selon la Police.

Par la suite, l'enquête a révélé que le même réseau, qu'on pointe du doigt, est soupçonné d'avoir préparé et monté plusieurs documents nécessaires dont ceux prévus pour l'octroi de passeports, mais qui sont bien entendu, tous  faux, pour le voyage des clandestines jusqu'à Oman. L'enquête suit son cours.

Franck, R.

 

Publié dans Société

Une quarantaine d'employés méritants au sein du groupe Indian Ocean Services & Trading Company (IOSTC) et M3Tv Fm ont reçu des distinctions honorifiques. La cérémonie s’est tenue hier à l'hôtel Cristobal, situé à Antanetibe. De nombreux invités ont honoré cet évènement, parmi lesquels le secrétaire général du ministère des Transports et de la Météorologie, Rado Rajoelison, qui représentait le ministre, ainsi que des hauts responsables au sein du groupe SODIAT.

Lors de son discours, Miamina Ravelonjato, directeur des Transports au sein du groupe IOSTC, a déclaré que les normes requises dans l'exécution des activités liées au transport suivent les normes internationales en termes de prévention des accidents ou de respect de l'environnement. Il a aussi mis un point sur les rôles des médias dans l'éducation des citoyens, ainsi que le développement du pays. Sur ce, les journalistes devraient avoir un point de vue positif afin de partager une onde positive pour leurs compatriotes. 

Quant au secrétaire général du ministère 

des Transports et de la Météorologie, il a réitéré l’importance du bien-être des travailleurs. Une vision que l’IOSTC partage avec le Président de la République : le développement du capital humain. « La reconnaissance fait rehausser la volonté et la motivation des travailleurs afin de continuer à faire mieux dans l’exercice de leurs fonctions », dixit-il. Ainsi, il a avancé que le secteur privé est un pilier du développement. « Les entreprises bénéficient sans doute de la reconnaissance attribuée aux travailleurs, ce qui génère également un impact positif sur le pays », poursuit-il. 

En tout, 19 employés ont reçu une médaille d'argent et 26 autres ont obtenu une médaille de bronze. 

Anatra R.

Publié dans Société

A son arrivée à Ivato, une bonne nouvelle a été annoncée par le président de l’Union africaine de judo (UAJ) concernant Laura Rasoanaivo, étoile montante du judo malagasy. Un accord a été conclu pour que la judokate bénéficie d’un soutien pour quatre ans, incluant la prise en charge de sa participation à six Grands Chelems par an par la Fédération malagasy, la Fédération internationale et l’UAJ. Ces compétitions lui permettront de cumuler des points en vue de sa qualification pour les Jeux Olympiques. Cependant, la décision finale de son engagement dans ces tournois reviendra à la Fédération.

Malgré cette annonce prometteuse, et présente à la cérémonie, la réaction de Laura Rasoanaivo a surpris. Interrogée par des journalistes suite à cette nouvelle, elle a répondu de manière sèche : « Je ne veux pas parler de ça, j’ai encore beaucoup de problèmes en ce moment. » Une déclaration qui contraste avec l’enthousiasme attendu, laissant les observateurs perplexes.

Ce n’est pas la première fois que la jeune athlète adopte une attitude jugée distante ou peu coopérative envers les journalistes. Plusieurs d’entre eux, y compris des figures médiatiques locales, ont exprimé leur frustration face à ses réponses abruptes. « Je suis fatiguée des interviews, laissez-moi tranquille », aurait-elle déjà déclaré par le passé. Certains affirment qu’elle rejette souvent les demandes d’interview, même pour des événements importants, ou répond de manière expéditive. 

Ces comportements soulèvent des interrogations sur l’attitude d’une sportive qui, en tant qu’ambassadrice du judo malagasy, porte les espoirs de toute une nation. Si son talent sur le tatami est indéniable, son image publique et sa relation avec les médias pourraient nécessiter un ajustement pour mieux représenter son pays sur la scène internationale.

Elias Fanomezantsoa 

 

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