10 journalistes malagasy en partance pour l’Egypte. Une formation est prévue pour dix journalistes en Egypte, avec pour objectif principal d'adapter les pratiques de journalisme à la mondialisation. Il est entendu que cette formation permettra de renforcer les normes internationales au sein de la profession journalistique à Madagascar. Cela a été évoqué lors d’une rencontre de la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, et l’ambassadeur d’Egypte à Madagascar Rabab Said Abdou Abdelhadi, hier à Nanisana. La sélection des journalistes participants sera effectuée par une commission nouvellement créée au sein du ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec l'Ambassade égyptienne. Les noms des journalistes qui suivront cette formation seront confirmés et acceptés dans la semaine suivant la déclaration. Cette initiative ne sera que la première série de formations, comme l'a indiqué le ministre. D'autres séries de formations sont envisagées pour continuer à développer les compétences des journalistes malagasy. En complément de la formation des journalistes, des échanges culturels seront également organisés entre Madagascar et l'Egypte. Des artistes égyptiens se rendront à Madagascar pour partager leurs expériences, tandis que ceux malagasy auront l'opportunité de se rendre au pays des pharaons. L'Egypte a exprimé sa volonté de collaborer avec le ministère de la Communication et de la Culture de Madagascar pour préparer, organiser et mettre en œuvre cet accord.
Créer des conditions favorables à la mobilisation de la diaspora pour le développement socio-économique. Le projet TADY a entamé sa deuxième année de mise en œuvre. Cette étape importante a été marquée par la 3ᵉ réunion du Comité de pilotage (COPIL), qui s'est tenue au ministère des Affaires étrangères vendredi dernier. Cette rencontre a offert l'occasion de soumettre un bilan de l'année 2024 aux membres du COPIL. Ce bilan a permis de faire le point sur les réalisations passées et d'évaluer les défis auxquels le projet a été confronté. Les leçons tirées de cette année précédente seront essentielles pour orienter les actions futures. L'année 2025 est considérée comme une année charnière pour le projet. Les participants ont discuté des perspectives et des défis à relever pour les activités inscrites dans le Plan de travail annuel budgétisé 2025. Les trois composantes du projet ont été examinées en détail, et des stratégies élaborées pour améliorer leur mise en œuvre. Les activités en cours dans le cadre du projet TADY incluent le déploiement des experts de la diaspora, la mise en œuvre de 30 projets de développement local et le lancement d'un programme de volontariat pour les jeunes de la diaspora. Ces initiatives visent à offrir aux membres de ladite diaspora l'opportunité de contribuer activement au développement de leur pays d'origine, Madagascar. L'engagement de ses membres et le soutien des institutions impliquées sont cruciaux pour le succès de cet objectif.
Réduire les inefficacités dans les hôpitaux. La numérisation des hôpitaux apporte une transformation majeure au système de santé publique. Sous l'impulsion de la ministre Stéphanie Delmotte, un programme ambitieux a été lancé pour intégrer le numérique dans les services médicaux. Cette initiative vise à optimiser la gestion des hôpitaux publics et améliorer l'expérience des patients. Dans le cadre de ce programme, le CHU HJRA et le CHU SSPA d'Analakely ont été désignés comme sites pilotes pour tester des innovations numériques. Ils mettront en œuvre des systèmes de gestion des flux de patients plus efficaces, un suivi numérique centralisé des dossiers médicaux et une plus grande transparence dans la prestation des services. La numérisation des hôpitaux permet de réduire les inefficacités, d'améliorer la qualité des soins et de renforcer la confiance entre les patients et les établissements médicaux. Ce programme marque la volonté du Gouvernement d'utiliser les outils technologiques pour transformer le système de santé et offrir de meilleurs services aux citoyens.
Mise en place d'un numéro vert pour les consommateurs. Un numéro vert a été mis en place pour permettre aux consommateurs de dénoncer les abus commis par certains commerçants. Cette initiative a été prise par le ministère de l'Industrie et du Commerce en réponse à des comportements jugés illégaux au sein du secteur commercial. L'objectif principal de cette mesure est de protéger les consommateurs en leur offrant un moyen accessible de signaler des pratiques douteuses. Les consommateurs peuvent appeler le 261 pour signaler diverses infractions. Ce numéro a été conçu pour être facilement accessible et gratuit, permettant ainsi à un large éventail de personnes de l'utiliser sans contrainte financière. Les types d’abus qui peuvent être dénoncés incluent la falsification de factures, l’application de marges excessives, l’utilisation de balances non conformes, les produits périmés, les cas de corruption, qu’elle soit directe ou indirecte, qui peuvent également être signalés à travers ce numéro. Grâce à cette initiative, il est désormais possible de signaler facilement divers abus dans le secteur commercial, contribuant ainsi à un environnement de consommation plus sûr et plus équitable.
Une première à Madagascar. Hier, l’aéroport international d’Ivato a été le théâtre de deux événements singuliers à savoir l’inauguration de nouvelles infrastructures pour la douane mais surtout la remise de récompenses aux agents des douanes ayant récemment intercepté deux tentatives d’exportation illégale d’or (53,7 kg et 13 kg). Le Président Andry Rajoelina, présent pour l’occasion, a mis en lumière l’importance de ces actions pour la lutte contre la corruption et la protection des ressources naturelles.
Quatre agents des douanes ont été particulièrement mis en avant à cette occasion. Leur action a permis d’intercepter une cargaison illégale de 53,7 kg d’or. Pour saluer cet exploit, le Président a annoncé une prime exceptionnelle de 97 040 774 ariary pour chacun de quatre agents. Ces primes s’accompagnent d’un avancement de grade.
Il s’agit là d’une volonté claire de valoriser les comportements exemplaires au sein de l’administration. Pour une autre saisie, celle de 13 kg d’or, quatre autres agents, ont reçu chacun une prime de 25 038 953 ariary, pour un total de 100 155 810 ariary.
Le Président Rajoelina y voit le résultat des directives qu’il avait données lors sa visite sur le terrain en juillet 2024. À l’époque il avait donné des instructions pour moderniser les douanes et renforcer la lutte contre la corruption.
Numéro direct
« Ivato est la principale porte d’entrée et de sortie de Madagascar. C’est ici que commence l’image de notre pays pour les visiteurs étrangers », a-t-il déclaré. Les nouvelles infrastructures douanières visent à améliorer l’expérience des voyageurs tout en sécurisant les opérations.
Lors de son discours, il a dénoncé des pratiques inacceptables, notamment l’usage abusif de « valises diplomatiques » pour contourner les contrôles douaniers. La récente tentative d’exportation illicite de 53 kg d’or, impliquant un protocole du ministère des Affaires étrangères a été cité en exemple.
Pour y remédier, le Président a ordonné que toutes les valises diplomatiques passent désormais par un scanner, sans exception. « Aucun ministre, ni haut responsable ne pourra interférer dans ces contrôles », a-t-il affirmé.
Pour encourager la transparence, un numéro spécial sera par ailleurs mis en place, permettant aux douaniers de signaler directement au Président toute tentative de pression ou d’abus de pouvoir. Les dénonciateurs seront protégés et récompensés par des primes exceptionnelles.
Le Chef de l’Etat a également étendu cette politique d’incitation aux Forces de l’ordre. Les agents arrêtant des voleurs de zébus, souvent relâchés par les tribunaux, bénéficieront eux aussi de primes pour ne pas être découragés.
Ces récompenses traduisent, selon le Président, un engagement fort envers l’intégrité et le mérite. Il a insisté sur la nécessité d’adopter ces pratiques dans tous les secteurs publics. « Il est possible de prospérer honnêtement, sans recourir à des pratiques frauduleuses », a-t-il martelé.
L.A.
Jamais deux sans trois ? Après deux jours successifs où des braquages se sont produits dans la Capitale, voilà qu'un autre encore, le troisième de la série, se déroulait cette fois-ci à Anosizato-Est, la nuit de dimanche dernier. La cible: une boucherie très fréquentée et sise à cheval entre cette dernière localité et Anosizato Ouest. D'après une source, une dizaine d'individus armés et parlant une dialecte régionale ont perpétré l'attaque, un peu vers 20h30. Les agresseurs n'ont pas hésité à faire usage de leurs armes, ouvrant ainsi le feu. Résultat : un employé de ladite boucherie a récolté une balle et fut évacué d'urgence à l'hôpital. Outre cela, les malfaiteurs ont fait main basse sur le butin, lequel est constitué d'une somme d'1 million d'ariary, la recette de la journée, selon toujours cette source.
Ces bandits n'ont pas frappé au hasard. Mieux, ils auraient calculé leur sale coup et ont attendu le moment opportun pour passer à l'action : les bouchers étaient justement en train de faire leur compte lorsque les bandits ont fait subitement irruption à l'endroit. Et pas les mains vides : les intrus ont fait crépiter leurs armes pour menacer les employés de la boucherie.
Ces derniers auraient tenté de réagir pour contrecarrer l'action des malfrats. Ce qui a valu aux victimes ces tirs, lesquels ont touché l'une d'elles.
De source auprès du Fokontany d'Anosizato-Est, le gang aurait bénéficié de l'aide d'informateurs pour que le renseignement entre ses mains soit fiable à propos de la cible. Certes, la Police dont le Service anti gang (SAG), mais aussi le commissariat d'Arrondissement ont démarré les recherches. Mais aucun suspect n'a été encore pris. Du coup, on assiste à un regain subit de l'insécurité avec toute cette multiplication des braquages dans la ville. Cela a bien commencé par celui ayant coûté la vie au chauffeur d'une Indopakistanaise à Ambodivona, sans oublier celui d'un autre encore survenu le lendemain même de ce drame, mais cette fois-ci à Bekiraro Isotry où le propriétaire d'un cash point fut visé et dépouillé de ses millions, enfn celui qui venait de se produire à Anosizato-Est.
Franck R.
Samedi dernier, l’équipe du Task Force « riz » a rencontré à Ambatondrazaka les opérateurs économiques, collecteurs et producteurs dans le cadre de la réforme de la filière rizicole. Cette rencontre visait à renforcer les échanges entre les acteurs locaux et à trouver des solutions pratiques pour améliorer la production et réduire le prix de cette denrée alimentaire. Les discussions ont souligné les défis auxquels font face les producteurs, notamment le coût élevé des intrants agricoles et la faible productivité. Dans ce contexte, plusieurs propositions ont été avancées pour perfectionner les pratiques agricoles, réduire le coût de production et dynamiser la filière. Gaëtan Ramindo, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), a affirmé : « Notre priorité est de rendre la filière rizicole plus compétitive et accessible, tout en garantissant une production de qualité ».
Amélioration
Parmi les initiatives concrètes présentées, on peut mentionner l’aménagement d’un site « vitrine » de 100 hectares au Centre de multiplication de semences (CMS) d’Anosiboribory, la réhabilitation des infrastructures pour améliorer la production de semences et la construction d’une usine d’engrais à Ambaiboho. Le ministère prévoit également la distribution de matériels post-récolte, comme des batteuses et vanneuses, afin de réduire les pertes agricoles. En réponse à la sécheresse, des pépinières communautaires seront mises en place pour fournir gratuitement des jeunes plants de riz aux agriculteurs sinistrés.
C.M
La Fédération Malagasy de Basketball (FMBB) a officialisé une nouvelle de grande envergure pour les amateurs de basketball malagasy. En effet, Madagascar accueillera la 3ᵉ et dernière phase des qualifications pour l’AfroBasket 2025. L’événement se déroulera du 21 au 23 février 2025 et promet des affrontements intenses au Palais des Sports de Mahamasina.
Madagascar évolue dans le groupe D où la compétition s’annonce rude face à des adversaires redoutables. La Côte d’Ivoire domine le groupe avec un parcours parfait de trois victoires lors de la première fenêtre en février 2024 en Egypte. Et l'Égypte suit avec deux victoires et une défaite, tandis que Madagascar, avec une victoire et deux défaites, se positionne en troisième place. La République centrafricaine ferme la marche avec trois défaites.
Cependant, rien n’est encore joué. Les trois meilleures équipes, en combinant les résultats des deux fenêtres, obtiendront leur ticket pour l'AfroBasket 2025.
Les horaires des rencontres restent à confirmer, mais l’enjeu est clair : Madagascar doit impérativement consolider sa position ou viser la deuxième place occupée par l’Egypte pour espérer une qualification historique.
Avec une préparation adéquate et un soutien massif des supporters et partenaires, les Ankoay ont toutes les chances de réaliser l’exploit. Les fans malagasy sont invités à se mobiliser pour transformer cette compétition en un véritable tremplin vers l'AfroBasket 2025.
L'aventure continue, et le rêve d'une qualification reste à portée de main.
Madagascar a l’avantage de jouer à domicile, un atout crucial pour galvaniser les jeunes talents de l’équipe nationale. Avec leurs expériences internationales récentes, les Ankoay ont le potentiel de rivaliser avec les meilleures équipes du groupe. Néanmoins, décrocher une qualification exigera une préparation rigoureuse et un engagement total de l’équipe.
Le calendrier des matchs de la deuxième fenêtre qualificative est fixé le vendredi 21 février: Madagascar affrontera la Côte d’Ivoire. Le samedi 22 février : Les Ankoay se mesureront aux Pharaons égyptiens. Le dimanche 23 février : Madagascar clôturera cette phase contre les Fauves centrafricains.
Elias Fanomezantsoa
L’aéroport international d’Ivato franchit une nouvelle étape dans l’optimisation du contrôle douanier. Hier, le Président de la République, Andry Rajoelina a inauguré de nouvelles infrastructures destinées à améliorer l'efficacité et la rapidité du passage en douane. Lors de la cérémonie, il a annoncé que « Ce projet repose sur la mise en place de nouveaux circuits de contrôle et l’adoption de technologies modernes pour garantir une meilleure sécurité et fluidité des opérations ». L’administration douanière a instauré deux circuits afin de faciliter le passage des voyageurs. Le premier, signalé par « Circuit vert : rien à déclarer », est réservé aux passagers n’ayant aucune marchandise à déclarer. Ils doivent simplement déposer leurs bagages sur un tapis roulant où un scanner en vérifie le contenu. Ce circuit s'étend sur environ 35 m2. Le second, marqué « Circuit jaune : articles à déclarer », concerne les voyageurs transportant des marchandises soumises à des droits et taxes. Cette zone de 17 m2 comprend deux box de contrôle adjacents, dotés de baies vitrées et un banc de fouille. Une salle de surveillance de 16 m2, équipée d'écrans et de vitres sans tain, permet aux agents de contrôler les opérations en toute discrétion. Un espace de stockage de 19 m2 est également prévu pour entreposer les bagages retenus.
Renforcement
La sécurité a été considérablement renforcée avec l’installation de lecteurs de badges pour contrôler l’accès du personnel. Des caméras ont été placées dans les locaux des bagages ainsi que dans le hall des carrousels. De plus, un système de vérification des badges régule l’ouverture des portes. Les normes « incendie » ont été respectées avec l’installation de deux portes coupe-feu. Ces aménagements ont été réalisés en collaboration avec les agents des douanes afin de garantir leur conformité aux normes en vigueur. Par ailleurs, les travaux ont été confiés à des entreprises locales. Cela valorise ainsi le savoir-faire national. « Avec ces nouvelles infrastructures, l’aéroport d’Ivato se positionne comme un modèle de modernisation du contrôle douanier à Madagascar », a annoncé Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes.
Carinah Mamilalaina
Dernière ligne droite pour l’équipe malagasy. A l'approche de la finale tant attendue de la 9e édition de la Coupe du monde des traiteurs, connue sous le nom d’« International Catering Cup », qui se tiendra le 23 janvier au Salon Sirha situé à Lyon (France), l'excitation est à son comble. La « Team Madagascar », sous la houlette du chef Lalaina Ravelomanana, s'apprête à défendre fièrement les couleurs de son pays face à onze autres équipes finalistes. Samedi dernier, les cheffes malagasy, dirigées par Fenosoa Véronique Rahajamalala et sa coéquipière Bodo Sophie Rakotovao, ont achevé leur phase d'entraînement intensif. Elles ont minutieusement reproduit toutes les recettes et simulé les conditions de la finale depuis leur arrivée en France. « Nous avons comme objectifs de mettre en lumière notre savoir-faire exceptionnel et de nous distinguer parmi les meilleurs traiteurs du monde », souligne Fenosoa Véronique Rahajamalala. Et d’ajouter : « Nous sommes extrêmement confiantes, conscientes de notre niveau et prêtes à relever le défi ».
Depuis novembre dernier, l'équipe s'est engagée dans un entraînement rigoureux, en conditions réelles, avec un rythme effréné de dix-huit heures par jour. Ce travail acharné est le reflet de leur détermination à briller lors de cette compétition internationale. La compétition de cette année sera marquée par la présence d'une autre figure malagasy, Rocco Andriamiarisatrana, ancien entraîneur de l'équipe en 2015. Bien qu'il fasse partie du jury, il est important de noter que celui-ci ne jugera pas l'équipe malagasy. Samedi dernier, l'équipe a déjà finalisé son entraînement en se concentrant sur les détails du podium.
Le concours se déroulera les 21 et 22 janvier à Balan, une Commune française située dans le département de l'Ain, en Région Auvergne-Rhône-Alpes, avec une journée de préparation complète le 22, avant la grande finale publique prévue le 23 janvier à Lyon. Le programme est serré. Le pesage aura lieu le 21 janvier, suivi d'une journée de mise en place de 8h à 18h le 22, suivi du grand jour de la finale avec des montages et des préparatifs de dernière minute. L'équipe devra jongler avec pas moins de cinq cents références de produits, tout en respectant les règles strictes de la compétition. L’attention se tourne désormais vers Lyon, où la « Team Madagascar » espère inscrire son nom dans l'histoire de cette compétition prestigieuse. Son ambition est de faire rayonner la cuisine malagasy sur la scène mondiale, et la passion qui l’anime est palpable. Les yeux du monde seront rivés sur tous ces compétiteurs, prêts à savourer le fruit de leur travail acharné et de leur créativité.
Si.R
TGV consolide. IRMAR renforce. ARMADA verrouille. Bref, le monde est beau !
Harilala Ramanantsoa sort vainqueur. La plate-forme soutenant le régime Orange maintient son emprise à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara et par extrapolation sur tout le territoire national. Rajoelina Andry Nirina et le pouvoir qu’il dirige depuis 2019 confirment la consolidation de son empreinte à partir de la ville numéro un jusqu’aux confins du pays. Les résultats définitifs proclamés par le Tribunal Administratif (TA), Anosy - Antananarivo, le vendredi 17 janvier dernier, le corroborent.
Harilala Ramanantsoa cartonne ! La nouvelle maire est créditée d’un score, officiel et définitif, honorable de 43,24 %. Une majorité bien que relative permet à Mme le premier magistrat de la Capitale de trôner solennellementsur le prestigieux fauteuil de la Mairie de la ville des Mille. A ce titre, Harilala Ramanantsoa est la deuxième descendante d’Eve à occuper par la voie des urnes le poste de Maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo après Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien Chef d’Etat Ravalomanana Marc.
Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Que faire ! La victoire incontestable pour le siège du patron de la CUA est une chose, l’assumer en est une autre ! Elle ne sera pas de tout repos. Titanesque, être Maire de la Capitale s’avère âpre.
D’abord, à commencer par la gestion du Conseil municipal. Il va falloir dénicher un ou une président(e) du Conseil qui répondra aux attentes. Un « oiseau rare » (OR) sinon un « gisa mainty » ! Etant donné, le score obtenu par l’IRMAR qui frise la relative majorité et la répartition des sièges, la plate-forme présidentielle doit forcément composer avec d’autres formations susceptibles de rallier la cause du premier magistrat nouvellement élu. En effet, en ballotage avec le camp de l’Opposition, il faudra user de toutes les tactiques et subtilité afin de parvenir à l’objectif attendu. Il y va des intérêts de tout le monde. Il faut y aller sur la pointe des pieds avec les mains gantées !
Ensuite, établir les stratégies adéquates pour maîtriser la situation souvent chaotique qui prévaut à Antananarivo. Certes, les voies et les moyens ont été déjà élaborés sinon tracés. Mais, il va falloir savoir les mettre en œuvre. La mise en route est toujours l’étape la plus dure et la plus laborieuse. Un vrai parcours du combattant ! Des programmes alléchants et bien structurés, la ville en avait déjà eu en pagaille. Mais, la mise en application laisse à désirer à tel point que la première ville de Madagasikara se trouve engluée dans un ensemble confus de soucis voire dans un enchevêtrement malsain de problèmes.
La nouvelle maire, forte de l’onction populaire et de ses expériences vécues en tant qu’ancienne conseillère municipale et en sa qualité de PDS, un tant soit peu, aura certainement une plus grande visibilité pour diriger de main de maître la ville des Mille, chère à Andrianjaka. En effet, il en faudra beaucoup de ces bagages pour avoir le minimum de chance de réussir là où beaucoup ont échoué.
D’ores et déjà, il convient de réussir à transformer l’essai en but marqué. Apparemment, l’ancrage de l’IRMAR se consolide, se renforce.
Les Tananariviens attendent avec un grand espoir les œuvres de redressement de la nouvelle maire.
Ndrianaivo