mercredi, 15 janvier 2025

La une du 15 janvier 2025

Publié dans La Une
mercredi, 15 janvier 2025

Paradigme spécial !

Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la  Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les 30 millions de Malagasy sont plongés malgré eux.  Une sonnette d’alarme qui normalement doit éveiller la conscience nationale.

La Grande île est un pays béni des Dieux si l’on peut s’exprimer ainsi ! Une grande île d’une superficie de 587.041 km2 à l’intérieur de laquelle vivent 30 millions (au plus) d’habitants, Madagasikara dispose de grands espaces qui ne demandent qu’à être exploités et valorisés. L’archipel du Japon avec ses 378.000 km2 doit abriter 124 millions d’hab. On suppose facilement la valeur ajoutée d’une parcelle de terrain. Alors que, le Japon se trouve parmi les trois ou quatre premières puissances économiques et technologiques du monde. Sans commentaires !

Le sous-sol malagasy regorge d’immenses richesses. Des gisements miniers sinon des réserves naturelles  en grande partie non exploitées, existent en grande quantité. Inutile de les citer nommément, il suffit de prendre au hasard quelques échantillons pour s’en convaincre. L’or, métaux rares, nickel, sable ilménite, des réserves pétrolières, des pierres précieuses, etc. Depuis l’époque coloniale, des exploitations souvent illicites voire sauvages ont été faites sans que le pays ait pu bénéficier le moindre centime.

Les réserves naturelles en faune et flore s’évaluent en quantité et en qualité (endémiques) inestimables. Des espèces protégées qui ne se trouvent nulle part ailleurs ! Sans oublier des espaces naturels riches en biodiversité qui attirent les touristes fortunés des pays riches, …

Les Malagasy souffrent d’insuffisance alimentaire et malnutrition alors qu’il existe des espaces géographiques immenses pouvant être transformés en zones de productions agricoles importantes. A Madagasikara, il n’y a pas de conflits armés, en externe ou en interne. Un pays paisible devant être propice aux actions de développement.

Alors, pourquoi ? C’est la grande question sans réponse des observateurs ! Devrait-on recourir à un paradigme spécial ? Pas forcément ! Un minimum de réflexion suffit pour soutirer un brin d’éléments qui au final peut nous conduire à un début de compréhension. Le taux de productivité d’un Malagasy est l’un des plus faibles au monde. Et cela à cause du « moramora » traditionnel. On suit le rythme de la charrette à bœufs. La corruption et autres détournements infectent l’administration publique. Une bataille qui est loin d’être gagnée malgré les bonnes intentions. Les dirigeants politiques perdent l’essentiel de leur temps à se chamailler. Des « guerres » stériles qui mènent le pays nulle part ailleurs.

Ndrianaivo

Publié dans Editorial

La société malgache est sous le choc. La Police vient d'annoncer l'arrestation d'un père de famille accusé d'avoir violé et torturé sa fille pendant 19 ans, tout en enregistrant ses crimes sur vidéo. Ce fait divers sordide rappelle à beaucoup l'affaire des viols de Mazan en France et provoque une vague d'indignation.

L'affaire est parvenue aux oreilles des autorités le 9 janvier 2025 dernier. Un bon samaritain a alerté la Police de Tsaralalàna concernant une jeune femme subissant des violences répétées dans le quartier d'Ampasamadinika. Les Forces de l'ordre sont immédiatement intervenues. Lors de la perquisition, elles ont découvert une scène insoutenable. L'homme s'était barricadé chez lui, et sa fille, inconsciente et couverte de blessures, gisait à l'intérieur.

Selon les enquêtes, les abus ont commencé lorsque la victime avait 14 ans. Aujourd'hui âgée de 33 ans, elle a subi les sévices de son père pendant 19 longues années. Viol, torture, privation de liberté, l'ampleur des actes dépasse l'entendement.

Des éléments glaçants

Face aux accusations, le père un dénommé D., rendu célèbre par une chanson dédiée à la sélection nationale de football, a d'abord nié toute implication. Mais les enquêteurs ont découvert des vidéos accablantes sur son ordinateur, filmant ses crimes. Pour empêcher sa fille de crier ou d'appeler à l'aide, il allait jusqu'à lui bâillonner la bouche avec des tissus. Ces éléments glaçants, preuves irréfutables, ont conduit le suspect à reconnaître les faits.

La gravité de cette affaire suscite une profonde répulsion. A Madagascar, comme ce fut le cas en France avec les viols de Mazan, le pays s'interroge sur le rôle de la société et de l'entourage dans la détection de tels drames. Comment cette jeune femme a-t-elle pu souffrir si longtemps dans l'ombre ?

Le suspect a été présenté au Parquet le 13 janvier 2025 et placé en détention provisoire à la prison de Tsiafahy. La victime, quant à elle, bénéficie d'une prise en charge médicale et psychologique.

Ce drame souligne une fois de plus lurgence dune action collective pour éradiquer ces violences insoutenables. A Madagascar, une loi adoptée l'an dernier prévoit la castration chirurgicale des coupables de viol, une mesure exceptionnelle destinée à dissuader ces crimes odieux. Face à une telle atrocité, de nombreuses voix s’élèvent pour que cette disposition soit appliquée avec fermeté, afin de rendre justice à la victime et denvoyer un message clair aux auteurs de violences sexuelles.

 

Recueillis par Lalaina A.

Publié dans Politique

La série de présentation de vœux du Nouvel an adressée au Président Andry Rajoelina et son épouse continue au Palais dEtat dIavoloha. Dans laprès midi dhier, le couple présidentiel  a reçu plusieurs hauts responsables dont les membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et les 23 gouverneurs des Régions, ainsi que dautres personnalités issues du milieu culturel (les artistes) et les membres de la communauté royale. Au cours de la rencontre avec les gouverneurs issus des 23 Régions, le Chef de lEtat a profité de loccasion pour lancer un message politique face à la conjoncture actuelle.

Il a, demblée, insisté sur les missions de ces représentants de lEtat dans le processus de développement du pays. « Lexécution et la concrétisation des programmes et visions pour le pays vous incombent entièrement », a déclaré le Président.  Il a rappelé  les défaillances de ladministration qui ont dûêtre rattrapées depuis sa prise de pouvoir en 2019 et qui ont été laissées par le régime précédent, notamment les nombreux marchés fictifs recensés dans le pays.

Alternance démocratique

Le numéro un de lExécutif a également son mot à dire concernant les manœuvres de lOpposition qui, selon lui, à force de perdre les élections nont comme unique stratégie que de persister dans la déstabilisation. « Les vrais patriotes ne souhaitent pas que le pays vive dans le trouble. Nous avons besoin de stabilité. LOpposition devrait déjà se préparer pour 2028 si elle veut briguer le pouvoir par la voie dune alternance démocratique », argumente le Président. Il appelle ainsi à la prise de responsabilité des gouverneurs afin dassurer la stabilité politique dans leur Région respective. Ces hauts responsables doivent également faire primer lintérêt commun et se concentrer sur le développement.

Par la suite, il a mis en avant les pistes de développement qui sont propres à chaque Région. « Dans les Communes, il y a une multitude de produits agricoles qui doivent être acheminés vers dautres localités. Les agriculteurs ont donc besoin dappui pour le transport de leurs récoltes », a souligné le Président. A titre dexemple, il a évoqué la culture de canne à sucre qui peut être effectuée sur toute la partie de la côte Est du pays afin de réduire considérablement limportation de sucre et qui justifie, dautant plus, la prochaine construction de la route du soleil.

 

S.R.

 

Publié dans Politique

Le passage du cyclone Dikeledi a laissé des traces dans le nord de Madagascar, affectant principalement les infrastructures routières de la Région. Bien que les routes et les ponts aient, dans l'ensemble, bien résisté, certains tronçons des axes principaux ont connu des perturbations majeures. La Route nationale 6 (RN 6), reliant Antananarivo et Antsiranana, a été coupée entre Ifasy et Mahavavy en raison de la montée des eaux. De même, la 5ème Route nationale secondaire (RNS 5A), entre Ambilobe et Vohémar, a été touchée au niveau de Manambery. Toutefois, des solutions temporaires ont permis la reprise de la circulation pour les véhicules de moins de 5 tonnes, grâce à l'utilisation d'un ancien pont.

La fragilité des routes nationales demeure une préoccupation majeure, notamment en cas de passage de nouvelles tempêtes. Les autorités, avec à leur tête le ministère des Travaux publics (MTP), ont réagi rapidement. Des équipes techniques au sein des Directions régionales des travaux publics (DRTP), en collaboration avec les Gouvernorats, Districts et Municipalités, se sont mobilisées pour évaluer les dégâts et entreprendre des travaux de réparation. Cette mobilisation illustre la volonté des instances locales et nationales d’assurer la pérennité des infrastructures vitales, bien que ces routes restent vulnérables à des événements climatiques similaires. Sur un autre front, la RN5, reliant Toamasina et Fenoarivo-Atsinanana, n’a pas été épargnée par la montée des eaux, ce qui a momentanément arrêté la circulation. L’entreprise Sinohydro est déjà à pied d’œuvre pour effectuer les travaux nécessaires et rétablir rapidement le trafic sur cet axe crucial.

Priorité aux réparations d’urgences

Selon le directeur général du MTP, Richard Rafidison, les infrastructures temporaires comme les passages à gué ne sont que des solutions provisoires. Les travaux de réparation seront priorisés dès que les eaux se retirent. Ces interventions ne dépasseront pas trois jours, selon les prévisions, permettant ainsi de restaurer rapidement la circulation. « L’utilisation des bacs pour traverser certaines rivières a également été suspendue temporairement, en raison de l’intensité du débit d’eau. Ces traversées reprendront dès que le niveau des eaux aurait baissé, offrant un retour progressif à la normale pour les usagers », indique-t-il. En attendant, les autorités appellent les usagers de la route au calme et à la patience face aux restrictions de circulation imposées par les conditions actuelles. En résumé, bien que l’impact du cyclone Dikeledi ait été contenu sur certaines infrastructures du nord de Madagascar, il met en lumière la fragilité persistante des routes nationales face à de tels événements climatiques. Le MTP et ses partenaires locaux continuent de travailler d’arrache-pied pour apporter des solutions rapides et minimiser les désagréments pour les populations locales et les usagers de la route.

Nikki Razaf

Publié dans Société

Le Musée de la photographie de Madagascar, situé à Andohalo, se prépare à accueillir son premier café-histoire de l'année 2025, ce samedi 18 janvier à 10h. L'événement mettra en lumière le travail de François Noiret, jésuite anthropologue et enseignant, qui abordera le thème fascinant orienté vers les chants Zafindraony du pays betsileo. Le « Zafindraony », né au XIXe siècle, est une forme musicale unique qui marie les chants chrétiens aux rythmes polyphoniques traditionnels, caractéristique de l’ethnie betsileo. Ce genre musical, sans accompagnement instrumental ni danse, incarne l'essence de la tradition orale malagasy, préservant des récits et émotions qui échappent souvent à l'écrit.

 

Le musée souligne que ces chants représentent non seulement une simple expression artistique. Ils constituent également un témoignage vivant de l'histoire culturelle et sociale de Madagascar. Au cours de cette rencontre, François Noiret présentera son ouvrage monumental intitulé « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar », publié en deux volumes aux éditions L'Harmattan en mai 2000. Ce livre de 700 pages explore les racines et l'évolution du « Zafindraony », ainsi que son rôle dans la société betsileo contemporaine. Le chercheur, qui a consacré sa carrière à l'étude de l'oralité, offrira un aperçu précieux de cette œuvre, permettant au public de redécouvrir un aspect essentiel de la culture malagasy.

 

Les chants « Zafindraony », selon le résumé de l'ouvrage, reflètent un siècle d'histoire culturelle et sociale de Madagascar, mettant en lumière les luttes et les espoirs d'un peuple. Ce café-histoire sera une occasion d'engager une discussion enrichissante sur ces créations populaires, qui continuent de résonner dans les cœurs et les esprits des Malagasy. L’année dernière, François Noiret avait déjà captivé son auditoire avec une présentation axée sur le mythe d'Ibonia. Avec « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar », il renouvelle cette expérience, tout en restant fidèle à son engagement d'analyser et de valoriser l'oralité malagasy. Cet événement promet d'être un moment de partage et de réflexion sur la richesse du patrimoine culturel de l’île.

 

Si.R

Publié dans Culture

Les trafiquants ont démarré l'année 2025 avec une nouvelle tentative pour exporter clandestinement des tortues endémiques du pays. Heureusement, les Forces de l'ordre dont la douane malagasy étaient très vigilantes. Pas plus tard qu'hier, la douane a fait tomber à l'eau la tentative chez trois présumés passeurs chinois pour embarquer 105 bébés tortues à l'aéroport international d'Ivato.

En effet, ces passagers chinois en cause, étaient sur le point d'embarquer sur le vol ET 852 d'Ethiopian Airlines à destination d'Addis-Abeba, et Shanghai comme destination finale, lorsque les douaniers les ont arrêtés. En cause, le scanner a décelé la présence de bébés tortues dans leurs bagages au moment du contrôle. Aussitôt, les douaniers de l'aéroport d'Ivato ont conduit les trois Chinois à leur bureau pour les auditionner. Pour l'heure, aucun élément de réponse n'a encore filtré des auditions de ces Chinois, afin d'essayer au moins de comprendre s'ils sont venus au pays avec un visa de touristes, ou bien s'ils sont des résidents. Difficile de savoir aussi où se trouvent actuellement les bébés tortues.

Cette saisie d'hier à l'aéroport d'Ivato, montre une fois de plus que la douane malagasy est extrêmement vigilante quand il s'agit de trafic ou tentative de trafic des espèces rares et autres richesses du pays. A preuve,  des ressources humaines et matérielles supplémentaires avec l'utilisation d'équipements de pointe, ont été déployées, spécialement dans cet aéroport. Ces mesures visent à détecter et intercepter les marchandises de contrebande. Un autre moyen ou outil de travail consiste à la mobilisation permanente de la Brigade canine afin de renforcer les capacités de détection. Enfin, les services douaniers sont particulièrement attentifs à l'authenticité des documents et au respect des procédures douanières. Parmi les mesures prises  et sans doute les plus importantes, le Chef de l'Etat en personne souhaite que des primes soient versées aux agents exemplaires au sein de la douane, spécialisés dans la lutte contre la corruption. Des bonus d’avancement spécial sont également envisagés.

Tout cela explique parfaitement cette succession de récentes saisies enregistrées, toujours à l'aéroport d'Ivato. C'était le cas le 6 mai 2024 lorsqu'un ressortissant israélien fut arrêté pour avoir transporté illégalement des serpents, des tortues ainsi que des caméléons endémiques de Madagascar dans ses bagages. Comme les trois Chinois arrêtés hier, l'Hébreu prévoyait aussi de prendre un vol d'Ethiopian Airlines, cette fois-ci à destination de la Grèce.

Une autre grosse prise

Mais il n'y a pas que les tortues. Les trafiquants d'or sont aussi dans le viseur des douaniers d'Ivato. Pas plus tard qu'en décembre 2024, ils ont intercepté 53,4 kg d'or qu'un passager du vol ET 852 d'Ethiopian Airlines a caché dans une valise diplomatique. Ce passager était en partance vers Addis-Abeba, mais dont la  destination finale étant Dubaï.
Plus tard, l'affaire a fait soulever des vagues car outre le passager en cause, deux fonctionnaires au sein du ministère des Affaires étrangères (MAE) ont également été arrêtés pour complicité. Déférés devant le Pôle anti-corruption (PAC), tous les trois ont finalement atterri à Tsiafahy. Enfin, le chef de service de la chancellerie diplomatique au sein du MAE, le nommé Fanambinana Julien Dersen Soananata, également trempé dans cette affaire,  est toujours activement recherché. Il est poursuivi pour usurpation de fonction afin d’avoir signé la fausse autorisation pour la « valise diplomatique ».

Franck R.

 

Publié dans Société

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