La ville portuaire sur la côte est de Tanzanie, Dar-es-Salaam, a abrité le Sommet de tous les espoirs. Madagasikara participa activement à la Rencontre.
Tanzanie, le pays de Julius Nyerere, née de la fusion de Tanganyika et de Zanzibar en 1964, donnant face à l’océan Indien est un pays de l’Afrique de l’Est. D’une superficie, presque le double de la Grande île, de 950.000 km2 de même d’une population de 67 578 209, plus de deux fois celle de Madagasikara, la Tanzanie est un grand pays de l’Afrique de l’Est. Il partage la Sous-région avec la Grande île.
Les 27 et 28 janvier 2025 s’est tenue à Dar-es-Salaam l’assise de l’ « Africa Energy Summit ». Il s’agit d’une action globale entrant dans le cadre de la « Mission 300 » dont l’ambition principale consiste à réussir « l’accès universel des 300 millions africains à l’énergie d’ici l’an 2030 ». Un projet ambitieux que certains Etats africains, 12 plus précisément, réunis à Dar-es-Salaam comptent relever le défi avec la contribution effective des partenaires traditionnels, le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et quelques partenaires identifiés.
Douze pays dont, entre autres, Nigéria, République Démocratique du Congo (RDC), Côte-d’Ivoire, Madagasikara s’engagent sur 5 domaines clé compris dans la « Déclaration de Dar- es-Salaam » : la production d’électricité à faible coût ; l’intégration énergétique régionale ; l’amélioration de l’accès à l’énergie ; promotion des investissements privés et le renforcement des services publics.
Les efforts entrepris par le régime Orange à Madagasikara s’inscrivent déjà de plain-pied dans les 5 dits domaines clé pour le développement énergétique dans le pays. La transition énergétique fait partie des urgences prioritaires de la Grande île. La défaillance chronique de la compagnie nationale d’eau et d’électricité fait souffrir au plus haut point les usagers, en particulier, et la population en général, oblige le pouvoir en place à réagir. Les délestages et les coupures d’eau intempestives créent des vagues de mécontentement et d’incompréhension que le pays est en passe de devenir la proie à des secousses politiques. La « Déclaration de Dar-es-Salaam » vient à point nommé pour accompagner efficacement les efforts accomplis.
Les « Pactes nationaux » ayant fait l’objet d’engagement ferme de la part des douze pays dont Madagasikara confortent les fondements de la « Mission 300 » visant l’accès universel à l’énergie d’ici l’an 2030.
L’intégration énergétique dans tous ces états est incontournable dans tout objectif visant à développer le pays. Il est hors de question d’envisager la relance économique sans passer par l’intégration de l’accès généralisé à l’énergie. Le continent africain est victime d’un retard flagrant de l’accès universel à l’énergie. Plus de 600 millions de la population africaine vivent encore les impacts négatifs des insuffisances à l’accès énergétique. Ils ignorent encore en ce début du IIIème millénaire les retombées positives de l’accès universel à l’énergie.
La transition énergétique que Madagasikara entreprend à réaliser coûte que coûte est la seule option efficace et durable pour un pays qui possède des atouts non négligeables mais qu’il faille mettre la main dans la pâte. L’engagement de tous sans exception s’avère plus que nécessaire.
Tous les Malagasy se doivent de retrousser les manches !
Ndrianaivo
L'accès à l'information, un droit fondamental dans toute société démocratique.
La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, a récemment rencontré Misaka Ito, conseillère régionale pour la communication et l’information pour l’Afrique à l’UNESCO. Cette rencontre, qui s’est tenue jeudi, a permis d’aborder des thématiques cruciales pour le développement des médias dans la région. Parmi les sujets discutés, la formation des journalistes est apparue comme une priorité. La ministre a souligné l'importance d'équiper les professionnels des médias avec des compétences adéquates afin de garantir une information de qualité et de renforcer la crédibilité de la presse. Un autre point central des échanges a été l'accès à l'information qui constitue un droit fondamental dans toute société démocratique. Les deux parties sont convenues que la transparence et la disponibilité des informations sont essentielles pour favoriser la participation citoyenne et la responsabilité. De plus, la liberté de la presse a été un thème majeur, avec une insistance sur la nécessité de protéger les journalistes face aux menaces et défis qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur métier. Enfin, la gestion du patrimoine documentaire a également été discutée, soulignant l'importance de préserver la mémoire collective et les ressources culturelles qui jouent un rôle clé dans la compréhension de l'identité et de l'histoire d'une nation. Des initiatives potentielles visant à promouvoir la conservation des archives et des documents historiques ont été ainsi évoquées.
Aléas climatiques : les systèmes d’alerte précoce insuffisants dans la zone SADC.
Le 30e Forum régional sur les perspectives climatiques pour l'Afrique australe, le Sarcof-30, qui s'est tenu récemment au Novotel Ivandry, a mis en lumière les carences des systèmes d'alerte précoce dans la région SADC. Sous le thème « Agir ensemble pour combler les insuffisances des systèmes d’alerte précoce dans la région de la SADC », cet événement a rassemblé des experts en climat, des représentants gouvernementaux et des décideurs de 16 pays membres. Les systèmes d’alerte précoce, bien que jugés essentiels pour atténuer les risques naturels, souffrent d’une efficacité souvent limitée. Les experts ont insisté sur la nécessité de développer des prévisions climatiques saisonnières plus précises afin que les communautés puissent mieux anticiper et gérer les événements climatiques extrêmes. Luc Randriamarolaza, directeur général de Météo Madagascar, a souligné l'importance des analyses du forum pour l'élaboration de plans stratégiques dans des secteurs critiques tels que l’agriculture et l’énergie. Ce forum se déroule également dans le contexte d'un appel humanitaire régional lancé par la SADC pour soutenir les pays affectés par des conditions climatiques sévères, notamment la sécheresse exacerbée par El Niño. En outre, les défis liés à la faible pluviométrie et l'augmentation des inondations et cyclones ont été largement abordés, soulignant l’urgence d'une action collective pour renforcer les infrastructures et les capacités d’alerte au sein de la région.
Inauguration de l'Amphithéâtre de la solidarité à l'université de Mahajanga. Cet édifice moderne est conçu pour accueillir entre 500 et 700 étudiants. Sous l'égide de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Loulla Chaminah, cette cérémonie témoigne de l'engagement inébranlable du ministère (MESUPRES) envers l'amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. La première pierre a été posée le 30 août 2024, et cet amphithéâtre représente un tournant dans la politique d'infrastructure universitaire, destinée à offrir des conditions d'apprentissage optimales aux étudiants. Lors de son discours, la ministre a rappelé que le MESUPRES est le seul ministère habilité à initier de nouvelles constructions en 2025, une décision qui souligne l’importance accordée par le Président de la République à l'éducation des jeunes générations. Le Pr Blanchard Randrianambinina, président de l’université de Mahajanga, a exprimé sa reconnaissance envers le Gouvernement pour son soutien continu. Il a également fait écho à l'importance de préserver ces infrastructures, les qualifiant de trésor pour la communauté étudiante actuelle et future. Ce nouvel amphithéâtre devient ainsi un pilier essentiel pour accueillir un plus grand nombre d'étudiants et renforcer l'excellence académique à l’université de Mahajanga.
L’étau s’est refermé sur Fernand Cello. L’activiste des réseaux sociaux, qui se croyait intouchable derrière son écran, a finalement été interpellé cette semaine et placé sous mandat de dépôt à la maison de force d’Antanimora. Son tort est d’avoir diffusé, en septembre 2023, une fausse information d’une gravité extrême : selon lui, trois personnalités importantes auraient quitté le pays.
Une rumeur immédiatement démentie par l’un des principaux concernés, le président de la Haute Cour constitutionnelle, qui s’était prêté au jeu des caméras pour prouver qu’il était bel et bien toujours sur le territoire et encore plus, toujours à son poste à Ambohidahy. Pris la main dans le sac, Fernand Cello s’était lui-même rétracté. Mais trop tard car le mal était fait. L’infraction était consommée et la loi ne pardonne pas les écarts aussi irresponsables.
Dans un contexte post-électoral déjà tendu à l’époque, la diffusion d’une telle information ne relève pas de la simple erreur. Il s’agit d’un acte délibéré, visant à jeter le trouble sur les institutions et semer la confusion dans l’opinion publique. Provoquer la haine du Gouvernement, compromettre la sécurité publique, occasionner des troubles politiques : autant d’infractions passibles de lourdes peines, comme le stipule le Code pénal malgache.
Et la justice n’a pas tardé à réagir. Un mandat d’arrêt a été émis dès octobre 2023 contre Fernand Cello. Pendant plus d’un an, il a échappé aux Forces de l’ordre avant d’être enfin interpellé.
Non inscrit à l’Ordre des journalistes de Madagascar, il ne peut prétendre aux garanties accordées aux professionnels de l’information. Son arrestation rappelle une règle fondamentale : la liberté d’expression ne saurait être un permis pour propager des rumeurs et manipuler l’opinion publique.
Désormais, l’homme devra répondre de ses actes devant la justice. Il risque une peine d’emprisonnement. Pour nombre d’observateurs, une sanction exemplaire s’impose, car dans une démocratie, les institutions doivent être protégées contre les manœuvres irresponsables qui menacent l’ordre public.
La Rédaction
Le Fonds Yavarhoussen, acteur engagé dans la promotion de la culture malagasy, a annoncé la publication de deux ouvrages significatifs pour cette année 2025. Selon un communiqué, ce projet concerne la sortie d’une anthologie des poésies malagasy ainsi que le lancement d'un premier album destiné à un jeune public, mettant en lumière les grandes figures de l'art malagasy. Ces initiatives s'inscrivent dans une démarche de valorisation de la culture locale, une mission que le fonds poursuit avec ferveur depuis sa création.
Depuis ses débuts, le Fonds Yavarhoussen a déjà publié huit ouvrages qui ont marqué le paysage littéraire et artistique de Madagascar. Parmi ces publications, on peut mentionner « Rabearivelo, une biographie », une œuvre écrite par Claire Riffard qui avait reçu un prix prestigieux octroyé par l'Académie française. Ce livre, qui retrace la vie et l'œuvre de l'un des poètes malagasy les plus emblématiques, a contribué à faire redécouvrir la richesse de l'île à travers la poésie. Un autre ouvrage phare, intitulé « Peintres de Tananarive : palettes malgaches, cadres coloniaux », est devenu une référence incontournable pour les chercheurs et les professionnels de l'art, offrant un éclairage précieux sur l'histoire de l'art à Madagascar.
Créé en 2021, le Fonds Yavarhoussen ne se limite pas à l'édition de livres. Chaque année, il sélectionne un chercheur bénéficiant d’une bourse Yavarhoussen pour mener des études approfondies sur le patrimoine et l'art malagasy. Ce soutien à la recherche témoigne de son engagement à préserver et promouvoir la richesse culturelle de Madagascar, en encourageant les nouvelles voix et en soutenant des projets innovants. La publication de l'anthologie des poésies malagasy et de l'album illustrant les grandes figures artistiques nationales représente non seulement un pas vers l'éducation culturelle des jeunes générations, mais aussi un hommage à la créativité et l'héritage artistique de Madagascar. En mettant en avant ces œuvres, le Fonds Yavarhoussen aspire à inspirer et à sensibiliser un large public à la beauté et à la diversité de notre culture. D’ailleurs, cette entité continue de jouer un rôle crucial en soutenant la visibilité de l’art et de la culture malagasy, dans le sens où l'art et la littérature occupent une place centrale dans notre société.
Si.R
A la croisée des chemins. La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) continue son ambitieuse politique d’expansion, malgré des failles criantes au niveau de la production. Lors d’une cérémonie officielle organisée hier à Antanetibe-Ilafy, treize camions-grues, financés par la Banque mondiale, ont été remis aux responsables régionaux de la compagnie. Ces équipements sont censés accélérer l’extension du réseau électrique à travers le pays. Cependant, cette initiative soulève des questions, tant elle semble audacieuse au regard de l’état actuel de l’approvisionnement énergétique. Avec plus de 600.000 abonnés en électricité et 200.000 en eau, la JIRAMA peine à répondre à la demande nationale. Le manque de capacité de production est manifeste, conduisant à des délestages réguliers dans plusieurs Régions, des coupures d’électricité qui affectent aussi bien les ménages que les entreprises. Pourtant, la compagnie persiste dans son projet d’extension, en s’appuyant sur des infrastructures existantes qui peinent déjà à fournir l’énergie nécessaire.
Risquée
Ce paradoxe met en lumière une stratégie qui pourrait se révéler risquée. Le directeur général de la JIRAMA, Ron Weiss, a toutefois tenté de justifier cette démarche. « En parallèle avec l’extension du réseau, nous prévoyons aussi l’augmentation de la production, notamment avec les projets hydroélectriques et solaires à venir », a-t-il déclaré. Parmi ces projets, la centrale hydroélectrique de Ranomafana, inaugurée en décembre 2024, est l’un des plus importants. Située dans le District d’Ankazobe, cette centrale devrait produire 64 MW et contribuer à la réduction de la dépendance du pays aux énergies fossiles. D’autres initiatives dans le domaine des énergies renouvelables ont également vu le jour. Le parc solaire d’Ankorikahely à Antsiranana, inauguré en août 2023, produit actuellement 2,449 MW, une quantité modeste mais significative pour la Région. De même, la centrale solaire d’Ehoala à Taolagnaro, avec ses 8 MW, apporte une contribution non négligeable à la capacité énergétique de la compagnie. Un autre projet de grande envergure est en préparation à Ivato, avec une centrale solaire de 100 MW prévue.
Hypothétique
Cependant, malgré ces promesses, la réalité reste que la majorité de ces projets n'est pas encore pleinement opérationnelle, et l'impact attendu sur l'alimentation électrique demeure hypothétique. En attendant, la JIRAMA continue d'étendre un réseau de distribution sous-alimenté, ce qui ne manque pas de soulever des interrogations. Peut-on vraiment se permettre de multiplier les connexions lorsque la production reste insuffisante pour desservir les abonnés actuels ? Ainsi, l’expansion rapide du réseau pourrait être perçue comme une fuite en avant. Les nouvelles infrastructures risquent de se heurter à une production qui, dans l'état actuel des choses, ne parvient pas à suivre. L’avenir de la compagnie dépendra en grande partie de sa capacité à concrétiser ses promesses de nouvelles capacités de production, sous peine d’aggraver encore la frustration des utilisateurs, déjà confrontés à un service erratique. La question qui se pose est ainsi simple : la JIRAMA parviendra-t-elle à aligner ses ambitions d’expansion sur une production réellement suffisante pour éviter de nouveaux délestages ?
Hary Rakoto
4 personnes victimes de leurs proches ! 2025 a démarré par une série d'atrocités, lesquelles ont défrayé la chronique, du moins pour la rubrique faits divers. Ce qui retient surtout l'attention, c'est que les auteurs de ces atrocités sont des proches des victimes, sinon ont des liens.
A commencer par l'agression sexuelle et les sévices endurés à cause de la tyrannie de son propre père - connu sous son nom d'artiste de D., une femme de 33 ans, également musicienne a dû être hospitalisée. Son père l’avait brutalisée pour une affaire de jalousie. Cette barbarie découlerait de la découverte par le père de famille incestueux, et d'une jalousie maladive et légendaire, de la soi-disant « infidélité » de sa fille.
Mais le père de famille incestueux a eu son compte. Arrêté par la Police à son domicile à Ampasamadinika, et ce, à la suite d'une alerte donnée par les voisins qui ont également entendu les hurlements de la victime, il a atterri à Tsiafahy depuis.
Cette sale affaire a débuté depuis que D. également connu comme étant un ex-footballeur, et les siens se sont établis en France puis à La Réunion. C'est à l'étranger que D., actuellement incarcéré à Tsiafahy, a commencé à abuser de ses deux filles, provoquant ainsi une crise cardiaque chez son épouse qui mourut après cette dure épreuve. Du coup, l'accusé a pris ses filles comme ses partenaires, situation ayant occasionné une rivalité entre celles-ci. Une rivalité qui a poussé l'une d'elles à fuir la maison paternelle, et l’autre à vivre désormais seule avec leur père. C’est cette dernière, que le chef de famille aurait surpris l'avoir trompé avec un autre homme, qui a piqué sa colère au point d'attenter à la vie de sa fille.
Matricide à la Cité Anjezika Andavamamba
Toujours mi-janvier dernier, le fils d'une résidante d'Anjezika Andavamamba, cette femme d'une soixantaine d'années, a été incarcéré à Tsiafahy pour le meurtre de cette dernière. Mais il n'a pas été le seul car son complice, qui l'a aidé à enterrer la mère de famille à l'intérieur même de sa maison, l'a rejoint aussi en prison.
Le fils matricide a alors enterré sa propre mère, sans prévenir, ni ses proches, ni les autorités. Le suspect a alors menti à la famille en avançant que sa mère mourut d'une maladie. L'enquête de la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana, a finalement révélé que le fils en cause a bel et bien assassiné sa mère en la poignardant pour une question d'héritage et un problème d'ordre familial.
Pour un bref rappel des faits, les autorités ont exigé à ce que le corps de la victime soit exhumé. C'était dans ces circonstances que le pot aux roses a été étalé au grand jour : des traces de coups de couteau ont été retrouvées sur le cadavre. Plus aucun doute : il s'agit bel et bien d'un homicide. Et que l'auteur de l'acte n'est autre que le propre fils de la victime.
Précisons que R.N.S, c'est le nom de la défunte mère de famille, vivait seule à la Cité Anjezika. Depuis qu'ils sont majeurs, tous ses enfants mènent leur vie dans leurs propres foyers, sauf l'un d'eux, le prénommé C. Ce dernier est également un membre de la fratrie. Ses autres frères et sœurs lui ont alors confié la mission de veiller sur leur mère, tout en prenant soin de lui remettre systématiquement des subventions et aide nécessaire pour le confort matériel de la dame. Et pour cela, c'est C. qui était en charge d'assurer et maintenir le pont avec ses proches
Or depuis juin 2024, ses enfants ont perdu le contact avec leur mère. C. s'empressait alors d'expliquer que leur maman aurait volontairement coupé tout contact avec les membres de la famille.
Le 1er janvier 2025, l'angoisse de ses enfants ne fait que s'accentuer lorsque la mère de famille, contrairement à ses habitudes, ne les a même pas appelés pour leur souhaiter un joyeux noël et une bonne année 2025. Du coup, ils ne cachaient plus leur soupçon sur C. D'ailleurs, ce dernier a fui la famille, puis abandonné son domicile à Alasora. La sœur de C. a alors décidé de porter plainte auprès de la SRC de Fiadanana, le 15 janvier dernier. Deux jours après cela, C. fut arrêté à Ankadimbahoaka.
Des amants assassins
Le matin du 25 janvier dernier, le corps sans vie d'une jeune femme de 20 ans fut retrouvé à Ampitakely, District de Fianarantsoa.
Plus tard, l'enquête tenait une piste. Le suspect n'est autre que le petit ami de la victime.
De toute façon, le concerné, qui s'est enfui après son sale coup, s'est finalement présenté à la Police au bout d'un certain moment.
La balle est dans le camp de la justice pour trancher sur le sort de cet homme.
Toujours en janvier dernier, un autre individu a fait une atrocité similaire avec sa petite amie de 24 ans à Bealanana.
Ce gigolo n'a donc pas hésité à démembrer sa compagne lors de leur dispute avant qu'il ne prenne la fuite. Le fugitif est activement recherché, depuis.
Franck R.
Le sang a giclé vers 10h du matin, dans le secteur sud des pavillons à Analakely, hier. Sur place, sept bandits armés ont pris pour cible un businessman, agent de change d'une cinquantaine d'années, connu par son prénom de Diamondra, alias Ledada. Ce dernier a récolté une balle dans le corps car les agresseurs n'ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui. L'hémorragie était telle que le malheureux a succombé quelques moments à peine après son évacuation à l'hôpital. Les malfaiteurs se sont ensuite emparé de deux sacoches contenant probablement des liasses et appartenant à la victime, mais dont on ignore le montant, ainsi que des objets appartenant à Diamondra", déclare un témoin à la scène.
De son côté, la commerçante qui occupe une aile du pavillon qu'elle partage avec la victime, raconte : "D'abord, il y avait subitement eu un remue-ménage suspect et inhabituel devant chez mon défunt voisin. Puis, j'ai vu un homme sortir son revolver et se diriger carrément vers le pavillon du cinquantenaire. Je l'ai bien entendu s'adresser à ses complices de le rejoindre rapidement. J'ai alors pris la fuite vers un couloir latéral des pavillons". Et de poursuivre un peu plus loin : "C'est là que j'ai entendu les détonations. Lorsque j'étais retournée à l'endroit, une scène d'horreur m'y attendait. Voilà que monsieur Diamondra gisait sur le sol, tout en sang. Il était en train d'agoniser", explique notre interlocutrice.
Mais ce qui frappait le plus cette femme, c'est l'attitude des bandits. "Ils quittaient ensuite les lieux le plus tranquillement du monde, probablement vers l'Esplanade", s'étonne-t-elle. De leur côté, les témoins n'ont fait qu'assister, impuissants à faire quoi que ce soit, car ils ont été tellement traumatisés.
L'acte héroïque d'un policier
Malgré l'inertie des passants, les bandits se sont toutefois heurtés aussi à la résistance inattendue d'un policier en tenue civile, et qui, par le hasard des circonstances, se trouvait dans le secteur. Alerté par les détonations, le membre des Forces était alors rapidement intervenu au secours de la victime, selon un autre témoin. "Le policier a alors ouvert le feu sur les agresseurs dont l'un d'eux l'a reçu dans le ventre. Mais ses camarades l'ont emmené avec eux dans leur fuite. Tiendra-t-il encore à ses blessures ?", ne peut s'empêcher de noter notre interlocuteur.
Rappelons que l'agression mortelle s'est produite pendant que l'agent de change se trouvait à son pavillon, et juste après une opération de change où des clients étaient venus le voir échanger des devises. "Ce matin (Ndlr, hier matin), ll y avait particulièrement trop de clients, trop de changes et mon voisin a brassé des millions. C'est ce que les bandits ont dû noter", ajoute la dame, l'autre témoin.
Des bribes glanées içi et là ont permis de savoir que l'agent de change assassiné aurait été déjà ciblé, au moins par trois fois dans le passé. Cette fois, l'attaque lui a coûté la vie. L'enquête suit son cours.
Franck R.
Les supporters des Barea vont enfin pouvoir se procurer les nouveaux maillots de leur équipe nationale. Le président de la Fédération malagasy de football (FMF), Alfred Randriamanampisoa, a annoncé l’arrivée imminente d’une première vague de 6 000 maillots destinés aux fans des Barea. Cette annonce a été faite le jeudi 30 janvier, lors de la présentation officielle du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale, le Français Corentin Martins.
Selon la FMF, ces 6 000 maillots ne constituent qu’un premier lot, et d’autres livraisons suivront afin de satisfaire la forte demande des supporters. Les détails concernant les points de vente et les prix des maillots seront bientôt communiqués par la Fédération. L’objectif est de permettre aux fans d’acquérir facilement ces maillots, tant en boutique physique que via des plateformes en ligne.
Lors de cette cérémonie de présentation du nouvel entraîneur, la FMF a tenu à marquer l’occasion en organisant un tirage au sort. Dix maillots ont ainsi été offerts aux journalistes et personnalités présentes, créant un moment d’enthousiasme et d’excitation parmi les participants.
Les Barea de Madagascar jouissent d’un fort engouement populaire depuis leur performance historique lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 où ils avaient atteint les quarts de finale. Depuis, les supporters attendent avec impatience chaque nouvelle tenue officielle de l’équipe. Ce nouvel équipement devrait donc connaître un vif succès.
Un symbole de soutien à l’équipe. L’arrivée de ces maillots coïncide avec une période de reconstruction pour les Barea, qui entament un nouveau chapitre sous la houlette de Corentin Martins. En arborant ces tenues, les supporters exprimeront non seulement leur amour pour l’équipe, mais aussi leur soutien indéfectible à la sélection nationale dans les défis à venir.
La FMF encourage tous les fans à rester attentifs aux prochaines annonces concernant la mise en vente des maillots et à se mobiliser pour porter haut les couleurs de Madagascar.
E.F.