Il n’est pas tabou de muer l’éditorial en mini-cours d’éducation civique, ensemble avec un aperçu de sociologie.
On entend par « éducation civique », une discipline curriculaire prévue, normalement dans le programme scolaire, qui se propose de dispenser des cours de savoir-vivre, se conduire et se comporter au sein de la société, sinon de la communauté. Tandis que la « sociologie » est l’étude du comportement de l’homme au sein d’un groupe défini. En gros, c’est une discipline des sciences sociales qui a pour objectif de rechercher des explications et des compréhensions typiquement sociales, et non pas mentales ou biophysiques, à des phénomènes observables (Source Wikipédia).
L’éducation civique combinée avec la sociologie pourra créer une synergie favorable à une dynamique positive de la démocratie. La méconnaissance à une notion de base de l’éducation physique et une méprise d’un minimum des fondements de la sociologie pourrait entrainer certains comportements contraires à la dynamique de la démocratie. Depuis toujours, la sociologie est le fer de lance de la politique de gauche. En France, il fut un temps où l’on se méfiait de la sociologie. En effet, les sociologues n’ont pas pu se débarrasser de l’emprise de l’idéologie marxiste-léniniste. La mention « sociologie » fut un certain moment le vivier de l’idéologie de gauche. L’historique mouvement de Mai 68 en France a été noyauté par les étudiants en sociologie. A Madagasikara, le même phénomène se constatait à partir des années 80. Le régime de l’ancien président feu Ratsiaraka Didier voyait très méfiant la filière Sociologie à Ankatso. D’ailleurs, les principaux cerveaux des mouvements de mai 72 à Antananarivo se recrutaient parmi les enseignants et étudiants en sociologie d’Ankatso.
La démocratie qui se définit par le pouvoir du peuple, du grand nombre, « vox populi », a besoin de l’interaction positive de l’éducation civique et de la sociologie. Une fausse interprétation de la démocratie pourrait entrainer vers un imbroglio difficile à dénouer. Quand on se croit sur le fait qu’être élu par le plus grand nombre donne l’occasion de fouler aux pieds l’essence même de la démocratie, on se trompe. La liberté d’expression, un élément incontournable de la démocratie, doit reconnaître ses limites, surtout quand elle écrase l’intérêt du plus grand nombre. Et c’est ici qu’intervient les notions de base de l’éducation civique, entre autres le savoir vivre, le savoir se comporter, le respect des règles du groupe au sein de la communauté. Des notions qui devraient être inculquées en classe, déjà au niveau de l’éducation de base. Egalement, c’est là qu’entre en jeu la maîtrise des phénomènes comportementaux au sein de la société, dans le cadre de la science de la sociologie.
La dynamique positive de la démocratie s’obtient par le mélange intelligent de la vertu de l’éducation civique et l’impact positif de la maîtrise de la sociologie, toujours dans l’intérêt de la Nation. Un dosage subtil que les acteurs crédibles, élus ou autres, savent exploiter toujours dans l’intérêt de la communauté.
Ne pas avoir un minimum de sens de l’éducation civique et la méconnaissance des fondamentaux de la sociologie débouchent inévitablement vers des comportements inconscients et irresponsables qui, à terme, détruisent les bases de la démocratie. Gare aux dirigeants politiques du pouvoir et de l’Opposition qui font fi de la dynamique positive.
Ndrianaivo
Des voix de l’Opposition s’élèvent pour soutenir le projet Base Toliara, un des projets miniers les plus discutés à Madagascar ces derniers temps. Lors d’une conférence de presse, tenue hier dans la capitale du Sud, plusieurs représentants locaux de partis d’Opposition ont officiellement exprimé leur soutien à l’ouverture du projet d’exploitation de sables minéralisés, situé dans la Région d’Atsimo- Andrefana.
Parmi les formations politiques présentes figurent les antennes locales du Tiako i Madagasikara (TIM), de l’Arema, du Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM), du MFM, du RMDM et du Fanasin’i Madagasikara. Si leurs orientations politiques diffèrent, leur position sur Base Toliara est commune. « Chacun d’entre nous a nos idées et nos orientations, mais ce qui nous rassemble, c’est notre soutien à l’ouverture de Base Toliara », ont-ils déclaré à l’unisson devant la presse.
Les arguments avancés sont clairs. Pour eux, le projet va être porteur de développement, notamment à travers la création d’emplois, un besoin criant dans cette partie du pays. Les orateurs ont insisté sur leur sens du devoir envers la population de Toliara et de la Région en général. Pour eux, appuyer Base Toliara revient à prendre ses responsabilités en matière de développement régional.
Ils appellent ainsi à dépasser les clivages politiques et à s’unir pour faire aboutir ce projet. En guise d’exemple, ils citent Taolagnaro, plus petite que Toliara, mais qui bénéficie déjà de la présence d’un projet industriel d’envergure et semble aujourd’hui plus avancée en matière de développement. « Toliara souffre », résument-ils, une manière pour eux de souligner l’urgence d’agir concrètement pour sortir la Région de sa marginalisation économique.
La conférence a également été l’occasion de critiquer ceux qui, notamment certains députés, s’opposent fermement au projet. Selon eux, ces élus feraient fausse route. Au lieu de s’ériger en blocage, ils devraient plutôt œuvrer à ce que les retombées financières des projets miniers — comme les ristournes — soient effectivement reversées aux collectivités locales.
Dans une interview accordée à un média privé de la Capitale, Rivo Rakotovao, président national du HVM et membre influent de la coalition d’Opposition Firaisankina, a également pris la parole pour clarifier sa position. Lui aussi ne se dit pas opposé à Base Toliara. S’il reconnaît les divergences au sein de la plateforme — dont fait partie le député Siteny Randrianasoloniaiko, farouche opposant au projet — il précise que la coalition n’a pas encore arrêté de position officielle sur la question. « Les députés qui affichent leur opposition le font en leur nom propre », affirme-t-il.
Pour Rivo Rakotovao, le débat autour de Base Toliara ne doit pas être instrumentalisé à des fins populistes. « Le pays a besoin de ses richesses. Il faut des relais politiques responsables », plaide-t-il. Et de rappeler que le projet Base Toliara est antérieur au régime HVM, ce qui selon lui confère à son parti toute légitimité pour s’exprimer à son sujet.
En tout cas, ces prises de position affaiblissent la position de Siteny Randrianasoloniaiko et consorts en montrant que même au sein de l’Opposition, sa contestation au projet Base Toliara n’est pas partagée. Elle met en lumière son isolement politique sur ce dossier.
La Rédaction
Il est le tout premier Malagasy à avoir obtenu le diplôme de doctorat en sciences naturelles (entomologie) délivré en 1963 par l’université de Dijon, en France. Il, c’est le Dr Frédéric Randriamamonjy qui est parti pour un monde meilleur mercredi à l’âge de 93 ans. Diplomate, académicien, politicien, historien, écrivain et fervent protestant FJKM réformé. Voilà le résumé de sa vie riche en histoire.
Grand-Croix de deuxième classe de l’ordre national malagasy, ce natif d’Ampananganana, Mandialaza, dans le District de Moramanga, est une grande fierté du Mangoro. Il a enseigné à l’école protestante d’Ambatonakanga de 1958 à 1961, au collège Paul Minault à Androhibe de 1963 à 1966 et à l’Institut national supérieur de formation et de recherche pédagogique à Antananarivo de 1967 à 1970. De 1970 à 1975, il a exercé en tant que secrétaire pour l’Afrique au Conseil œcuménique des églises à Genève, en Suisse.
De 1975 à 1986, il a été ambassadeur de Madagascar auprès des pays communistes (Union soviétique, République fédérale d’Allemagne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Pologne et Bulgarie) avec résidence à Moscou. De retour à Madagascar, il s’est orienté vers les carrières de politicien et d’académicien : conseiller municipal d’Antananarivo en (1969), membre de la Haute autorité de l’Etat (1992-1993) et député de Madagascar (1993-1998). Il a été le seul député ayant refusé le véhicule 4x4 offert par le Gouvernement de l’époque.
« Dès notre retour au pays, Dr Césaire Rabenoro, alors président de l’Akademia Malagasy, nous a dit d’intégrer celle-ci », a témoigné son épouse Esther Rasoloarimalala à l’Akademia Malagasy le 22 décembre 2022. Dr Randriamamonjy en est devenu membre titulaire en 2003. Cette société savante a consacré au couple la journée du 9 septembre 2021 en hommage à son immense œuvre et à sa consécration à la vie de l’académie.
Auteur prolixe, Dr Randriamamonjy a écrit un certain nombre de livres dans divers domaines. Les plus remarquables sont : Tantaran’i Madagasikara isam-paritra (2001), Tantaran’i Madagasikara 1895-2002 (2006) et Histoire des régions de Madagascar : des origines à la fin du 19e siècle (2008). Il tient énormément à ces trois ouvrages pour une noble raison. « C’est ma contribution à la mise en place des régions à Madagascar », a-t-il dit un jour.
En 2009, Nelly Ranaivo Rabetokotany a soutenu la thèse intitulée « Contribution à l’étude de l’enseignement du passé national dans les écoles de la république : l’exemple malgache de 1960 à nos jours, historiographie, histoire nationale, histoire scolaire, Histoire à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ». Voici le passage de son travail au sujet du Dr Randriamamonjy :
« F. Randriamamonjy, professeur en sciences expérimentales, ancien ambassadeur de Madagascar dans l’ex-Union soviétique, ancien député, président de la section histoire de l’Académie malgache, publie en 2004, Tantaran’i Madagasikara isam-paritra, une histoire des régions de Madagascar, écrite en langue malgache. Cet ouvrage est présenté par son auteur comme un manuel à l’usage des enseignants et des étudiants. Il répond à une démarche, longtemps contenue, de distinguer chaque région de Madagascar par une identité et un cours historique spécifiques. C’est le premier texte historique revendiquant des pluriels, un détour pour revoir le sens donné à l’unité, au peuple et à la nation malgache.
« En 2006, il rassemble, dans Tantaran’i Madagasikara : 1895-2002, deux formes de livraison écrite : le recueil d’évènements et le témoignage de l’auteur sur l’histoire de son pays. Lors de la présentation de son ouvrage à l’académie malgache, le 30 novembre 2006, l’auteur déclare que sa plus grande motivation en écrivant l’histoire de Madagascar est l’unité nationale.
« Cet ouvrage a le mérite de transmettre une interprétation de l’histoire contemporaine malgache en langue malgache, soutenue par une bibliographie donnant voix aux auteurs malgaches. Avec un relent nationaliste certain et une empreinte d’appartenance régionale, l’auteur offre un manuel d’histoire à la portée d’un public malgache. En 2008, l’auteur fait paraître une Histoire des régions de Madagascar, des origines à la fin du 19e siècle, traduction de sa première livraison ».
Son corps sera transporté à l’église Tranovato FJKM à Ambatonakanga, où il a été diacre, pour une messe religieuse samedi tôt le matin. Puis, il sera emmené à Ampananganana Mandialaza, Moramanga, où il sera inhumé dimanche après-midi. « Feue » et « feu » ne se disent pas pour une académicienne ou un académicien décédé(e). Que son âme repose en paix et toutes nos sincères condoléances à sa famille !
M.R.
Faire passer de victimes à survivantes. Il s’agit d’un long processus dans la lutte contre les violences basées sur le genre, mais que le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) considère comme un défi à relever avec son nouveau partenaire, l’AFG Bank Madagascar. Concrètement, les deux parties ambitionnent d’offrir un système de prise en charge complète pour les victimes de violences, que ce soit médicale et psychologique, ou encore dans la poursuite pénale des auteurs. Dans la plupart des cas, ces derniers restent impunis dans la communauté, au détriment des victimes. « Ce partenariat vise à offrir des espaces sûrs, dans lesquels les victimes pourront se retrouver et avoir des activités génératrices de revenus pour revivre. En fait, une partie d’elles sont mortes après les attaques qu’elles ont subies, ce qui freine leur épanouissement et les bloque dans la manière de s’occuper de leurs enfants. Elles ont besoin de soutien pour survivre et récréer », lance Josiane Yaguibou, représentante de l’UNFPA à Madagascar et directrice pays pour Comores, Maurice et Seychelles. Des espaces de ce genre existent déjà dans la Grande île, mais il faudrait que davantage de femmes puissent y accéder. Notons que les victimes de violences sont encore nombreuses dans la Grande île, bien que davantage d’entre elles osent briser le silence et dénoncer les cas.
Partenariat de 44 mois
Répondre aux problématiques concrètes actuelles et contribuer de manière consistante au développement de la communauté à Madagascar. Telle est la finalité du partenariat de 44 mois entre l’UNFPA et l’AFG Bank Madagascar, signée hier à Andraharo. Les deux parties ciblent les plus vulnérables, à travers diverses activités au programme. « A travers cet accord, nous sommes déterminés à réduire les inégalités auxquelles les femmes, filles et jeunes à Madagascar sont confrontées, et à ne laisser personne de côté », renchérit la représentante de ladite agence onusienne. Pour sa part, la directrice générale de l’AFG Bank, en la personne de Kadiatou-Ina Diallo, précise que cette collaboration s’étend à divers niveaux, dont la formation des jeunes à travers des stages et processus d’incubation, afin qu’ils puissent avoir accès à des travails qualifiés. A cela s’ajoutent les financements des activités de l’agence, et ce, jusqu’en 2028. Notons que pour les agences onusiennes, « le fait de diversifier les partenaires est une obligation afin de survivre », à en croire la représentante de l’UNFPA. Il faudrait faire en sorte que les programmes et actions mis en place pour servir les plus démunis soient pérennes...
Patricia R.
Il rêvait d'aller vivre en Allemagne, mais finalement, il va passer les 15 ans de sa jeunesse à Tsiafahy. C'est le sort réservé à Lovatiana Olivier Ramanantenarison (29 ans), propriétaire d'une société œuvrant dans le secteur informatique à Analamahitsy, et non moins ex-compagnon de Miah Tsiambaratelo Raveloson, cette jeune échéphile qu'il a donc assassinée en la renversant avec sa propre voiture, alors que la victime faisait son jogging matinal à Nanisana. Nous y reviendrons encore. C'est avec une barbe de 3 jours que l'accusé a accueilli la sentence devant la barre. Sa peine de prison pour meurtre avec préméditation a été assortie d'une amende de 2 millions d’ariary, alors que la famille de Miah, représentée par son père, a réclamé 100 millions d’ariary.
« La demande d'exception soulevée par votre défense, afin de qualifier l'affaire d'homicide involontaire, a été rejetée. Et vous avez bénéficié d'une circonstance atténuante étant donné que vous avez reconnu vos torts. Et c'est là l'essentiel, savoir regretter et demander le pardon », moralise le président de la Cour criminelle à la salle 5 du Tribunal d'Anosy, à la fin du procès, qui a duré 3 heures.
A sa gauche, toujours à la barre, la co-accusée de Lova, la jeune femme qui a été une ex- associée à lui, et également son amie, devait jubiler intérieurement en accueillant la décision de la Justice pour l'acquitter purement et simplement, faute de preuve pour la retenir. Et pourtant, on l'avait soupçonnée d'être complice du meurtre, en acceptant de garder chez elle les papiers du véhicule conduite par Lova, quelques moments après le drame.
Toujours amer et plein de reproches envers l'accusé
Au moment où les deux témoins à l'affaire dont l'une, puisqu'il s'agit de la domestique de Mia, vont se défiler à la barre, le père de cette dernière semble être inconsolable et garde toujours son grief contre l'accusé. C'est avec une voix modulée par la colère, et de temps en temps étranglée par des sanglots qu'il s'est adressé à Lova : « Je connais bien ma fille. C'est une personne méfiante, craintive, qui n'acceptait jamais d’avoir affaire qu'à ceux ou celle avec qui elle avait confiance. Elle a donc accepté de sortir de chez nous à 3h du matin, à cause de vous et parce que c'était vous ! Et pourtant, vous n'étiez même pas venu me voir pour demander pardon après la mort de ma fille, et vous n'étiez non plus venu pour présenter vos condoléances, ni aux obsèques alors que vous étiez ensemble pendant 3 ans », lance L., en larmes, et la voix presque déchirée par la douleur.
Prémédité
En effet, trop de preuves accablent cet « homme à femmes » qu'est l'accusé pour que l'on puisse qualifier son acte de prémédité, ne serait-ce que les images fournies par la vidéosurveillance sur la scène du drame. Lors de son témoignage, les propos de la femme de ménage de la défunte étaient bien explicites : « Le matin du drame, Miah me pressa d'ouvrir le portail en affirmant qu'un ami l'attendait ». L'ingénieur informaticien en cause mentait aussi lorsqu'il s'est défendu devant les enquêteurs de n'avoir pas aperçu Miah courir devant sa voiture, avant de foncer délibérément sur elle pour la renverser à 70 km/h, et ce après avoir subitement et franchement accéléré l'allure de sa voiture, le pare-soleil abaissé, histoire de faire semblant de ne pas pouvoir l'identifier. « Vous mentez également en affirmant le fait de ne pas avoir reconnu de dos Mia et de ne pas la louper », dit le conseil de la famille éplorée.
Lova ne disait pas non plus la vérité en avançant avoir décommandé le rendez-vous auquel il s'est fixé avec Mia, histoire de faire le jogging avec celle-ci, le matin du 17 juillet 2024, sous prétexte qu'il avait froid et voulait rester chez lui. Or, le téléphone de Miah avait au moins 6 appels en absence de lui, à 2h du matin, pour exhorter la jeune femme à le joindre. Le concerné, alors au volant de la Kia Pride qu'il venait de faire l'acquisition via Internet, était trop impatient de mettre en œuvre son plan diabolique : la tuer ! Finalement, Miah n'a bougé de chez elle qu'une heure après ces appels incessants de son ami. En réalité, Lova, qui rongeait ses freins, n'était jamais rentré chez lui comme il le prétendait. Il s'est garé dans un endroit discret près d'un hôpital à Analamahitsy avant qu'il assassinait Miah, en simulant un accident de la circulation, du moins aux yeux d'une personne naïve.
Empêcheuse d’un vrai projet
Mais quelle est la vraie raison de ce geste criminel qui a animé l'accusé envers son amie ? En effet, cet homme à femmes entretenait aussi une liaison avec une certaine V., qui serait donc la rivale de Miah et bien sûr l'autre jeune femme, qui a comparu avec lui, hier. Miah qui était enceinte de Lova, voulait se marier avec lui. Or, ce dernier ne voulait pas de bébé ni se marier avec cette jeune fille, et demandait même un avortement à son amie. Effectivement, cette situation l'eut fortement embarrassé car elle l'empêchait surtout de partir en Allemagne au bras de V. Enfin, Lova n'a trouvé qu'une solution à cet insoluble problème : éliminer Miah !
Son corps a été retrouvé par des passants sur le trottoir, dans la matinée du mercredi 17 juillet 2024, du côté de Nanisana, non loin du bâtiment du ministère de la Communication et de la Culture. Quelques heures après, Lova a garé la Kia dans un parking situé à Ankadifotsy, et l’a dissimulée sous une bâche. Quant au concerné, qui mentit encore d’avoir craint une vindicte populaire à la suite d'une information ayant circulé sur Facebook, il fut arrêté par la Police chez ses parents à Analamahitsy, le week-end ayant suivi son crime.
Franck R.
La diplomatie mondiale face aux défis de notre époque sera au cœur des discussions du Forum de diplomatie d’Antalya (ADF), qui se tiendra du 11 au 13 avril 2025 à Belek, Antalya, en Türkiye. Cette quatrième édition réunira des leaders mondiaux, des décideurs politiques et des experts. « L’objectif est de trouver des solutions collectives aux crises mondiales actuelles. Les débats se concentreront sur des enjeux mondiaux, tels que les tensions géopolitiques croissantes, les inégalités économiques et les violences ciblant les civils », annonce le communiqué officiel. En outre, les participants discuteront des incertitudes liées aux nouvelles technologies et des effets de la crise climatique. Cette édition, placée sous le patronage du Président turc Recep Tayyip Erdoğan et organisée par le ministère des Affaires étrangères de la Türkiye, portera sur le thème intitulé « Reclaiming Diplomacy in a Fragmented World » (Réaffirmer la diplomatie dans un monde fragmenté). Ce thème met en évidence la nécessité de réinventer la diplomatie dans un contexte mondial de plus en plus polarisé.
Echange
Pour rappel, l'édition 2024 a marqué un tournant important. Le Président malagasy Andry Rajoelina a participé à cette rencontre. En marge de l’événement, il a rencontré son homologue turc. Cette rencontre a renforcé les relations entre Madagascar et la Türkiye, avec la signature d’accords pour développer la coopération économique et les infrastructures. Une table ronde a eu lieu sur le thème « Promouvoir le multilatéralisme en période de crises », avec la participation des Présidents de Madagascar, de la Guinée-Bissau et du Congo. Ils ont échangé sur l'importance d’une approche multilatérale pour résoudre les crises mondiales. Le Forum de diplomatie d’Antalya 2025 promet d’être un événement clé, visant à renforcer la coopération internationale et proposer des solutions pour surmonter ces enjeux. Il servira de plateforme pour définir des stratégies collectives, adaptées aux défis actuels, en vue d’un avenir plus stable et solidaire.
Carinah Mamilalaina
Vendredi 11 avril
Luk, Rija et Mahery
Ce trio emblématique préféré des mélomanes tananariviens, s’apprête à faire vibrer le Piment Café de Behoririka. Luk, Mahery et Rija Ramanantoanina, dont l’harmonie musicale est unanimement appréciée, renouent avec leur public ce vendredi à partir de 20h 30. Leur combinaison unique de variétés malagasy et de prouesses vocales promet une soirée inoubliable. Dans une ambiance chaleureuse, les spectateurs pourront redécouvrir des morceaux classiques et profiter de nouvelles interprétations. Une belle occasion de plonger dans l’univers musical captivant de ces artistes talentueux, considérés comme « Les Trois Mousquetaires ».
Tolotra, Ony, Tojo et Roger
Dans un cadre habituellement paisible et une atmosphère propice à la détente, le restaurant Le Pavé d'Antaninarena s'apprête à accueillir une soirée musicale qui promet d'être mémorable. Tolotra, Ony, Tojo et Roger, quatre artistes emblématiques de la scène musicale actuelle, se réuniront pour offrir aux convives un concert riche en émotions et surprises. Ces musiciens de talent, connus et appréciés du public, s'engagent à donner le meilleur d'eux-mêmes au cours de cette soirée. Qu'ils se produisent en solo, en duo, en trio ou en medley, Tolotra, Ony, Tojo et Roger proposent un répertoire unique qui saura captiver et enchanter l'audience. La diversité musicale qui les caractérise permettra de vivre des moments intenses et variés, allant des mélodies douces aux rythmes entraînants.
Majesty
En ce vendredi « joli », la Capitale vibrera au rythme entraînant de Majesty, un jeune chanteur aux multiples talents musicaux. Depuis ses débuts en 2020, il a su se faire une place de choix sur la scène artistique au niveau national, captivant le public par ses influences variées, allant des sonorités tropicales à l’Afrobeat. Sa notoriété a grimpé en flèche grâce à son tube emblématique « Miss You » qui l'a propulsé au sommet de la gloire. Aujourd'hui, il poursuit son ascension avec son nouvel hit « Magniry » qui promet de conquérir encore plus de cœurs. Les amateurs de musique ne veulent surtout pas manquer son concert qui aura lieu ce soir au bar tropical Chez Papa, Isoraka, où il promet de mettre le feu à la scène à partir de 22h.
Samedi 12 avril
Joro
Ce samedi soir, un événement exceptionnel attend le public dans la salle de concert Fara West, Faravohitra. Il s’agit du spectacle « Joro » offert par un mouvement féministe engagé dans la lutte contre la violence basée sur le genre (VBG). Fondé en 2021 par la talentueuse Dee Andriambelo, ce projet artistique se distingue par sa capacité à fusionner musique, paroles percutantes et performances scéniques, créant ainsi un espace de réflexion et de dialogue sur des sujets graves tels que le harcèlement sexuel, le viol et les violences conjugales. Pour cette nouvelle édition, « Joro » connaîtra une transformation à travers une formation inédite qui promet d'apporter une nouvelle perspective au message porté par ce projet. Le trio se compose de Dee Andriambelo, s'illustrant à la voix, la guitare et la basse, continue de défendre cette cause, accompagnée de deux autres femmes artistes engagées : Tsanta au chant et aux percussions, et Mihora qui utilisera son humour comme un puissant outil de sensibilisation. Ensemble, elles offriront une performance unique, mêlant musique entraînante, témoignages émouvants et expressions artistiques variées. Ce spectacle interactif invite le public à s'engager activement dans la lutte contre cette forme d’injustice, à savoir la VBG.
Fara Gloum & Tselonina
Les passionnés de chanson à texte auront l'opportunité de vivre un moment unique avec Tselonina qui, bien qu’il soit discret, reste déterminé à poursuivre sa carrière musicale. Pour cette performance exceptionnelle, il sera accompagné de la talentueuse Fara Gloum, chanteuse et guitariste reconnue pour son habileté à jouer aux six cordes. Ensemble, ils offriront un concert mêlant les titres emblématiques de Tselonina et la magie vocale de Fara. Les amateurs de belles mélodies sont ainsi conviés à ce spectacle qui aura lieu ce samedi à partir de 15h sur la scène d'Anat'Saha, Ambohitrimanjaka. Une belle rencontre artistique à ne pas manquer pour célébrer la passion de la musique.
« Revy Mahaleo by In’Stars Cabaret »
Demain soir, à partir de 19h 30, la terrasse du Grand Hôtel Urban, situé à Ambatovinaky, se métamorphosera en un véritable sanctuaire de la musique malagasy à travers le show « Revy Mahaleo by In’Stars Cabaret ». Organisé par un groupe d’étudiants de l’INSCAE JSS G6, cet événement promet une soirée riche en émotions et en talents musicaux. Ce concert exceptionnel mettra à l’honneur les chansons emblématiques du célèbre groupe Mahaleo, qui a su toucher le cœur de nombreuses générations grâce à ses textes poétiques et ses mélodies envoûtantes. Les artistes Maharo et Popoly, à la fois enfants des membres du groupe et figures montantes de la scène musicale malagasy, revisiteront les morceaux classiques, accompagnés par le talentueux guitariste Tojo et le percussionniste Bibs Randria. Ensemble, ils offriront des interprétations modernes, tout en préservant l’essence même des œuvres de Mahaleo.
Si.R
Nouvelle polémique autour de la sélection nationale U17. Alors que les scandales s’enchaînent depuis le déplacement des Barea U17 au Maroc, une nouvelle affaire vient jeter le trouble dans les rangs du staff. Cette fois, il s’agit d’une tentative de trafic de joueur mineur enduit d’usurpation de signature au nom du club Elgeco Plus.
Selon nos sources, un membre du staff des Barea U17, identifié est soupçonné d’avoir tenté de vendre un joueur dénommé Mahatody Henry Isaac, à un club européen pour la somme de 12 000 euros. L’opération aurait été montée en falsifiant la signature du secrétaire général d’Elgeco Plus, ainsi que le cachet officiel du club, dans une fausse lettre de cession.
Heureusement, la supercherie a été déjouée à temps grâce à l’intervention de la ligue régionale d’Analamanga, qui a alerté les dirigeants du club sur cette étrange transaction. Rapidement saisis, les responsables d’Elgeco Plus ont constaté l’anomalie. Non seulement le document transmis était truffé d’irrégularités, de signature approximative et de cachet non conforme mais, plus grave encore, le joueur concerné n’était même pas enregistré officiellement au sein du club.
Selon les précisions du secrétaire général d’Elgeco Plus, le jeune footballeur était vu intégrer les entraînements de la catégorie U17, mais avait interrompu à la demande de ses parents pour se concentrer sur la préparation de son baccalauréat. Malgré cette situation, il aurait néanmoins été convoqué en sélection nationale, alors même qu’il ne serait affilié à aucun club au moment des faits.
Autre détail troublant, la lettre de cession est datée du 23 décembre, période pendant laquelle le secrétaire général était en mission officielle de quatre mois dans la Région de Vakinankaratra dans le cadre de la campagne électorale. Une raison de plus qui accable l’auteur présumé de la manœuvre.
Depuis la révélation de cette tentative de trafic, le suspect ne s’est plus présenté à son poste au sein du club pour entrainer les jeunes U17, ce qui nourrit davantage les soupçons à son encontre. « La signature est très ressemblante, mais certains détails ne trompent pas. Quant au cachet utilisé, il ne correspond en rien à celui en usage officiel au club », précise le secrétaire général.
Face à cette affaire, Elgeco Plus a déposé une plainte contre X pour usurpation de signature et usage frauduleux du nom du club. L’enquête a été confiée à la police judiciaire. Affaire à suivre...
Elias Fanomezantsoa
Henri Rakotondravony, substitut général près la Cour d’appel de Mahajanga, a été assassiné de façon barbare à Alatsinainy Ambazaha où son corps fut enterré dans un fossé du village. Et pourtant, la victime s'y était rendue pour une mission, et surtout pour vendre son fourgon tôlé de marque Mercedes, en juin 2024. Hier, les 19 accusés dans l'affaire ont comparu devant la présidente de la Cour criminelle, à la salle 4 du tribunal d'Anosy.
Madagascar accueille ce mois d’avril le 5è Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Commission de l'océan Indien (COI), un événement d'une importance capitale pour l'avenir de la région. L’un des thèmes qui sera au centre du débat sera la « sécurité et souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l'Indianocéanie ». Les discussions s'annoncent déterminantes pour l'ensemble des Etats membres.