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Un espace de regroupement, de formation, de partage et d’échanges pour les artisans. L’atelier partagé de production artisanale baptisé « Har’Kanto » vient d’ouvrir ses portes au CENAM 67ha. Les associations des femmes artisanes seront privilégiées dans l’utilisation de l’atelier et de ses divers équipements aux normes, des dotations de la Première Dame Mialy Rajoelina. « Les femmes malagasy maîtrisent l’artisanat. La mise en place de cet atelier partagé constitue un soutien pour ces artisanes », affirme la Première Dame et non moins présidente de l’association FITIA. « Chaque femme a son histoire. Elle a l’ambition de s’améliorer dans ce qu’elle fait. Les femmes qui se soutiennent mutuellement garantissent le changement et le développement durable », ajoute- t-elle. Ceci lors de l’inauguration de l’atelier partagé, hier en présence de l’épouse du Chef d’Etat ainsi que des femmes ministres.
Pour sa part, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) en la personne de Lantosoa Rakotomalala informe que l’atelier partagé regroupe diverses filières, dont la poterie, le raphia, la couture et la céramique. A cela s’ajoute un bureau où les artisans peuvent demander des informations et conseils sur l’identification des marchés ou les prêts, entre autres. « Les artisans ont attendu depuis des années la création d’un tel atelier, notamment pour améliorer la qualité de leurs productions, voire leur source de revenus », souligne la ministre de tutelle. Outre le local et les équipements, les artisans peuvent également suivre des formations sur des filières au choix chez « Har’Kanto » et ce gratuitement. Des inscriptions s’imposent pour une meilleure organisation.
Parmi les femmes artisanes, celles en situation de handicap font partie des bénéficiaires d’une formation professionnelle en cuisine et pâtisserie, grâce au partenariat entre le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’association FITIA. Pour mettre en pratique leurs acquis, ces 20 personnes formées ont été dotées de matériels de démarrage d’activités. Elles pourront ainsi se lancer dans les activités génératrices de revenus, pour leur autonomisation. « Les femmes handicapées ne sont pas en reste, d’autant plus qu’elles constituent des parties prenantes dans la société », souligne la Première Dame. Notons que l’autonomisation des femmes handicapées est essentielle pour respecter le principe de ne laisser personne de côté, à en croire le représentant de l’UNFPA. Elles pourront contribuer au développement au lieu d’être des charges pour la société.
Patricia Ramavonirina

Un enfant sur 7 concerné. Environ 214 millions d'enfants de par le monde ont manqué plus de trois quarts de leur scolarité en présentiel à cause des impacts de la Covid-19. Pour plus de 168 millions d'enfants dans le monde, les écoles sont entièrement fermées depuis presque une année entière à cause des confinements dus à cette pandémie. Les nouvelles données publiées hier par l'UNICEF, intitulées « la salle de classe de la pandémie », en parlent. Ils soulignent également la nécessité pour les Gouvernements de privilégier la réouverture des écoles.

 

Une étudiante de première année en gestion de l’université d’Ankatso fut violée. Les faits se sont déroulés vers 17h à sa sortie de la salle de cours dans les sous-bois qui ceinturent le campus, un véritable coin isolé, samedi dernier. Mais deux jours après, l’individu pointé du doigt, pour avoir abusé sexuellement de la victime, fut identifié puis arrêté. Selon une dernière information, il devrait déjà répondre de ses actes devant le juge d’instruction, et il risque gros, la victime l’ayant parfaitement identifié. Tard dans la soirée, hier, la Police affirme n’être en mesure de savoir si le Parquet l’avait placé en détention provisoire ou non pour cette accusation.

 

La tournée nationale dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme s’enchaîne pour la Première dame. Après Antananarivo, Toamasina, Toliara et Fianarantsoa, Mahajanga a accueilli hier la délégation des femmes conduite par Mialy Rajoelina, en compagnie entre autres de Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture. Cette fois-ci, les femmes de pêcheurs regroupées dans l’association « Mivoatra » FMMA - ayant son siège dans le Fokontany d’Antsahabingo Mahajanga - ont été à l’honneur.

La dernière information communiquée par la Direction générale de la Météorologie (DGM) à Ampandrianomby s'annonce négative. « La zone de tourbillon surveillée la semaine dernière s'est dédoublée en deux zones de rotation de part et d'autre de notre île. Celle qui évoluait près des côtes nord-ouest s'est déplacée vers l'ouest-sud-ouest et est désormais localisée au large de Maintirano, près des côtes mozambicaines », a avancé la DGM.  Pour cette raison, les orages présentent quelques signes d'organisation mais le vent en surface reste faible, estimé entre 20 à 30 km/h et asymétrique.

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La caravane passe !

« Velirano » avance. En dépit des perturbations sciemment voulues et orchestrées par les « ennemis » du changement sinon du pays tout court, Rajoelina Andry et son équipe ne perdent pas le Nord encore moins le cap. Les travaux sur les chantiers suivent leur cours normal. Les « aboiements » n'ont pas ni ne peuvent pas empêcher la caravane de passer.

 

La Banque Mondiale n'est toujours pas convaincue, malgré les explications apportées par les autorités malagasy. Et la preuve, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Comores, Madagascar, Maurice et le Mozambique, Idah Z. Pswarayi- Riddihough, a écrit sur l'accès à l'électricité dans la Grande île et les réformes soutenues par cette institution dans ce secteur. Une énième lettre insistant sur l'importance de l'application de la nouvelle grille tarifaire de la JIRAMA : Optima.

Le Conseil des ministres évoque une faute grave de la part du président de l’Université.  « Le décret 2019- 711 du 10 avril 2019 portant nomination des présidents d’université est abrogé en ce qui concerne la nomination de Zafitody Conscient et un comité intérimaire est mis en place à l’Université de Toamasina », rapporte le communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu hier. Le président de l’université de Toamasina est victime de « sa mauvaise gestion » et son incompétence ».

Réclamer le paiement de bourses d'études par la force, à travers une grève entre autres, est devenu une nouvelle tendance des universitaires à Madagascar. Accordée à tous les étudiants inscrits au niveau des établissements supérieurs publics, cette allocation d'études supérieures constitue désormais un moyen de pression voire un objet de menace des étudiants envers les dirigeants successifs. Ces étudiants usent même de la force pour revendiquer ce qu'ils jugent de plein droit. Avec le système actuel qui ouvre automatiquement l'inscription à une bourse d'études, la mentalité des étudiants les amène à se considérer comme ayant le statut de salariés. D'autant plus que les étudiants boursiers dépassent largement le nombre des inscrits c'est-à-dire il existe ceux qui continuent de percevoir de l'argent sans même assister à un seul cours magistral, le paiement prend du retard.

 

En difficulté. 32 milliards d'ariary par mois, soit 384 milliards d'ariary par an de subvention, doivent être mobilisés pour renflouer le déficit de la Caisse de retraites civiles et militaires (CRCM), un organisme qui régit la retraite des agents intégrés aux corps des fonctionnaires. Il faut dire que ces problème ne date pas d'aujourd'hui mais remonte à il y a dix ans. Cependant, l'effectif des personnes envoyées à la retraite augmente chaque année, tandis que les cotisants diminuent puisque les ministères peinent à recruter.

 

Fil infos

  • Spoliateurs fonciers à Antananarivo - Un réseau de faussaires démantelé 
  • « Zéro faim » - 3,5 millions d’euros pour la sécurité alimentaire
  • Opposition malgache - Une machine à saboter !
  • Ambatondrazaka - 53 maires d’Alaotra- Mangoro officiellement installés
  • Cité d’Andavamamba - Offrir aux familles un cadre de vie décent
  • Prison d’Antanimora - Le ministre de la Justice ordonne la fermeture de « Maputo »
  • Insécurité à Madagascar - Les députés cogitent avec l’Exécutif
  • Exécution de maire Rasazy Narindra - Que justice soit faite !
  • Lutte contre la malnutrition - L’engagement de Madagascar pèse sur la balance
  • Eglise catholique apostolique romaine - L'état de santé du pape François inquiète

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Editorial

  • Relance en cours !
    L’élan de relance se dessine à l’horizon. En dépit des difficultés qui freinent le démarrage effectif et en puissance, la situation économique du pays fait signe d’une certaine vitalité. Selon la dernière présentation de la note de conjoncture économique de Madagasikara, la Banque mondiale fait état d’une croissance mais laquelle croissance reste encore faible et inégale. Une croissance mitigée ! La productivité demeure faible et même en recul. Trois travailleurs malagasy ne valent qu’un travailleur selon la moyenne africaine.

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