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250 000 doses du vaccin Covishield ,issu du vaccin AstraZeneca fabriqué en Inde par le Serum Institute of India, sont arrivées samedi à Antananarivo. Et ce, à bord d'un vol de la compagnie Ethiopien Airlines qui a atterri à Ivato dans le milieu de la matinée. Ce premier lot a été réceptionné par le ministre de la Santé publique, le professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis et son staff, aux côtés du ministre des Affaires étrangères, Dr Tehindrazanarivelo Lova Djacoba, de la directrice de cabinet civil du Président de la République, Lova Hasinirina Ranoromaro, du président du comité d'éthique et de recherche de l’Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM), Jean Rubis Andriantsoa, ainsi que du coordonnateur résident des Nations unies à Madagascar et de représentants des membres du mécanisme COVAX et des ambassadeurs des pays de l’Union européenne (UE). Le Covishield fait, pour rappel, partie des vaccins, tels que le Pfizer, le Sinopharm et le Janssen, sur lesquels s'est porté le choix de l'Etat malagasy pour contrecarrer l'avancée de la Covid-19 et de ses variants dans la Grande-île. Ces vaccins viennent en complément de l'arsenal thérapeutique de Madagascar.

Le Covishield est administré en deux injections. Pour qu'il soit le plus efficace possible, il faut recevoir deux doses: une première dose initiale puis une seconde quelques semaines plus tard. Logiquement, les premières doses de ce vaccin vont être administrées dans les prochaines heures donc à 125 000 volontaires qui auront les deux doses. "La campagne sera lancée ce 10 mai sur le territoire national à travers l'initiative COVAX", a déclaré le ministre de la Santé publique. Les autorités prévoient de débuter la campagne de vaccination auprès des personnels de santé, des Forces de l'ordre et des personnes vulnérables et âgées. La vaccination est ciblée, rappelle le Professeur Rakotovao Hanitrala. C'est dans ce sens que les centres de vaccination sont installés au niveau des Centres hospitaliers universitaires, des infirmeries de garnison des camps militaires, et de certains endroits tels que des vaccinodromes et des Centres de santé de base sélectionnés. Rappelons que la vaccination contre la Covid-19 est consentante et non obligatoire et que même en étant vacciné, il est toujours important de respecter les gestes barrières.
La rédaction

Une des mesures restrictives face à l’état d’urgence sanitaire. Le Centre régional de commandement opérationnel (CRCO) Vakinankaratra a récemment décrété l’arrêt de toutes les activités, y compris le commerce et le transport, à partir de 14h dans ladite Région. Cette décision, laquelle aurait dû s’appliquer depuis le 6 mai dernier, a toutefois provoqué une émeute à Antsirabe. Les commerçants étaient au premier rang des contestataires qui ont manifesté leur mécontentement dans la rue, en bloquant la route et en brûlant des pneus avant de passer à des tentatives de vandalisme. Les quelques heures de manifestation ont causé divers dégâts matériels, dont la brisure des vitres des fenêtres du Centre de traitement Covid- 19 (CTC-19) sur place, la destruction partielle des clôtures en tôle de l’université en construction.
Ainsi, le CRCO est revenu sur sa décision en ce qui concerne le confinement partiel journalier, dans l’après-midi. « Suite aux tensions du côté du CTC-19 Vatofotsy Antsirabe, dans la soirée du 6 mai 2021, l’application du confinement à 14h est suspendue dans toute la Région de Vakinankaratra. Toutefois, les autres mesures restrictives liées à l’état d’urgence sanitaire et la lutte contre la Covid-19 restent d’actualité », déclare Vyvato Rakotovao, gouverneur de ladite Région. « Je condamne les actes de destruction des biens publics et ceux des particuliers… La Covid-19 constitue notre seul ennemi commun, et non les infrastructures construites au profit de la population », a-t-il ajouté, au lendemain de la tension.
Parmi les mesures sanitaires maintenues figurent la fermeture de la Région, incluant l’interdiction de toute sortie ou encore la présence des barrages sécuritaires. A cela s’ajoutent le couvre-feu entre 21h et 4h du matin ou encore l’absence de strapontins dans les « taxis-be ». Un pousse-pousse, un cyclo-pousse ou un bajaj ne peut transporter qu’un passager. Seuls les élèves en classe d’examen peuvent rejoindre leurs établissements scolaires. D’ailleurs, ces derniers doivent suivre les consignes du ministère de tutelle, entre autres le respect du protocole pédagogique et sanitaire. Les classes, les horaires d’entrée et de sortie ou encore les recréations devraient être alternées dans le respect de la distanciation sociale. 
Avec la suspension du confinement partiel, le CRCO Vakinankaratra à travers le gouverneur lance un appel au calme à la population. Celle-ci peut reprendre ses activités quotidiennes, avec un retour à la normale. « L’arrêt de toutes les activités à partir de 14h est une décision illogique, surtout pour les commerçants et les transporteurs. A l’exemple des lycéens, ils devront parcourir plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre leur établissement, se trouvant à quelques kilomètres de la ville, si les "taxis-be" ne roulent pas. Il en est de même pour les employés qui travaillent en périphéries. Quant aux commerçants, bon nombre d’entre eux viennent des Communes rurales environnantes pour écouler leurs marchandises en ville, notamment les fruits et légumes. Avec la suspension du transport en commun à 14h, ils n’ont que quelques heures pour travailler. Les gouvernants auraient dû étudier toutes ces situations avant de trancher », argue M.A, jeune cadre résidant à Antsirabe. Comme elle, bon nombre d’habitants ont contesté cette décision, mais ils ont préféré rester à l’écart de l’émeute…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Trois années consécutives de sécheresse intense ont anéanti les récoltes et entravé l’accès de la population à la nourriture dans le grand Sud de Madagascar. Parmi les Districts du Sud les plus touchés figure Amboasary-Atsimo où près de 14 000 personnes sont affectées par un manque extrême de nourriture et de services de base. Dans le cadre d’une collaboration avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et ses partenaires financiers, un rapport sur le résultat de l’analyse IPC de l’insécurité alimentaire aiguë dans le grand Sud de Madagascar a été publié. L’enquête a été effectuée par le Comité national d’évaluation de la vulnérabilité (NVAC).
Il a été stipulé dans ce rapport qu’environ 1,31 million sur les 2,7 millions de personnes du grand Sud de Madagascar seraient en situation d’insécurité alimentaire aiguë élevée entre le mois d’octobre et décembre prochain dont près de 28 000 d’entre elles sont en situation d’urgence. Ainsi, une dégradation soutenue de la sécurité alimentaire sera observée dans le grand Sud de Madagascar pour la période allant d’avril à décembre 2021 suite à l’insuffisance des pluies, la hausse de prix des denrées alimentaires et les tempêtes de  sable. « On s’attend à ce que la période de soudure commence plus tôt que d’habitude pour cette année. Les ménages épuiseront leurs stocks en raison d’une production très limitée. Pendant la période courante de l’analyse, entre avril et septembre 2021, qui débute par une période  de récolte, 1,14 million de personnes ont besoin d’une aide urgente », soutient ce rapport.
Entre octobre et décembre 2021, correspondant à la période de soudure, la situation alimentaire se dégradera, portant à 1, 31 million le nombre de personnes en phase de crise (phase 3 de l’IPC). La population en phase de catastrophe dans le District d’Amboasary- Atsimo doublera et le nombre de personnes en phase d’urgence (phase 4 de l’IPC) dépassera le cap des 510 000.  Le District de Betioky s’ajoutera à la liste des Districts en phase 3 de l’IPC avec Bekily et les 5 Communes de Taolagnaro. La période de soudure du mois de février sera prolongée et un court laps de temps la sépare de la soudure précoce de l’année de consommation 2021-2022.
Amboasary-Atsimo s’avère donc le District le plus affecté par la malnutrition aiguë. Il est classifié en phase critique (phase 4 de l’IPC) dont 75 % de sa population sont touchés. Ces habitants ont quasiment épuisé toute possibilité de recourir à des stratégies d’adaptation pour pouvoir accéder à la nourriture et au revenu. Par ailleurs, d’autres District tels qu’Ambovombe, Ampanihy, Beloha et Tsihombe sont en situation d’urgence dont 55 à 60 % de leur population ont besoin d’une action urgente pour protéger les moyens d’existence, réduire les déficits de consommation alimentaire et sauver des vies.
Recueillis par Anatra R.


« Notre défi sera de ne plus entendre parler de Kere dans un futur proche». Ces propos sont du Président Andry Rajoelina qui poursuit sa tournée dans la partie sud du pays. Vendredi, le numéro un de l’Exécutif était à Amboasary- Sud pour y constater l’avancée des travaux de construction d’un Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CNRM). Le Président a insisté pour l’accélération de l’ouvrage sur une durée de 5 à 6 mois. 5 médecins seront chargés de travailler en permanence au niveau du centre. Des logements y seront également installés pour les fonctionnaires qui viennent dans le cadre d’une mission.
« Désormais, le Grand Sud ne sera plus oublié comme ce fut le cas auparavant. Nous allons mettre en place des solutions pérennes pour lutter contre le Kere et la malnutrition. D’où la construction de centres de réhabilitation nutritionnelle qui seront mis en place dans 5 Districts. A cela s’ajoutera l’installation d’un pipeline qui partira de Taolagnaro, en passant par Amboasary jusqu’à Ambovombe ». L’objectif est de permettre à chaque citoyen qui habite cette zone de jouir d’une autosuffisance alimentaire et financière.
Toujours dans cette optique, le Président de la République a procédé à l’envoi de la 2ème vague de la caravane pour le Sud hier lors de son dernier séjour dans cette partie de l’île. 120 tonnes de riz, 23 880 litres d’huile alimentaire, ainsi que 238 tonnes de légumineuses ont été acheminés en partance de Taolagnaro à destination des Districts en proie à la famine dans les Régions d’Anôsy et d’Androy. Le Centre de commandement opérationnel contre le Kere (CCOK) est chargé du suivi de la distribution de ces vivres.
Soutien à la santé de proximité  
Toujours dans la même journée de vendredi, le Président Andry Rajoelina a inauguré le Centre de santé de base de niveau II dans la Commune rurale de Sampona, District d’Amboasary- Sud, Région d’Anôsy. Il s’agit du premier CSBII « manara – penitra » qui est en place dans le pays. Le Chef de l’Etat a promis de construire des infrastructures dans la localité suite à la demande des autorités locales au cours de sa visite au mois de février 2020. D’après les explications de Lalaonirina Tahinjanahary Véronique, chef du CSBII, l’endroit était très étroit auparavant. « Des travaux de rénovation et d’extension ont été effectués incluant un logement du personnel », souligne – t – elle. Le centre a aussi été doté de nouveaux équipements comme des lits, des chaises et des tables, ou encore une ventouse destinée aux accouchements avec complications. Outre le CSBII de Sampona, une centaine d’autres CSBII « manara – penitra » sont en cours de construction dans les quatre coins de l’île.
 Désormais, l’endroit peut accueillir des malades et des parturientes plus nombreux qu’avant. Outre les salles de soins et d’accouchement, le CSB est aussi doté d’une salle de stockage de médicaments et d’un bureau de travail pour les responsables. Les médecins et autres membres du personnel de soins disposent également d’un lieu d’hébergement à l’intérieur du centre. L’Etat a pris en charge toutes les fournitures pour équiper la maison comme des chaises, un grand lit, une télévision écran plat et même un abonnement satellitaire. « De cette façon, les médecins peuvent accueillir et soigner des patients à tout moment. Ce genre d’infrastructures a été mis en place dans le but de motiver les médecins dans l’exercice de leur mission », a déclaré le Président. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du « Velirano » concernant l’accès au soin pour tous. Quant à la lutte contre la Covid-19, le centre s’est vu remettre des concentrateurs d’oxygène et des médicaments.
La concrétisation des « Velirano » continue
Le Président a aussi visité le site agro – écologique situé dans la Commune rurale de Sampona. L’endroit compte plusieurs parcelles destinées à la culture de manioc prévu à la consommation et à la transformation en farine ou encore des patates douces. Ce genre de projet a été implanté dans 5 Communes et sur une étendue de 9 500ha. Le Chef de l’Etat a aussi constaté de visu l’avancée des travaux de construction de hangars qui hébergeront les machines à utiliser pour la transformation de manioc. Débuté le 26 avril dernier, l’ouvrage durera 90 jours. La farine obtenue à cet endroit sera stockée à la banque alimentaire de Taolagnaro et servira d’approvisionnement pour en finir avec la malnutrition.
Samedi matin, le Chef de l’Etat était à Ampilaky, District d’Ambovombe (Région d’Androy) pour y remettre un pack d’engins destiné à la construction d’infrastructures routières au gouverneur de la Région. La cérémonie de remise de ces engins s’est tenue sur l’intersection reliant la RN°10 et la RN°13. Dans l’optique de la concrétisation de ses « Velirano », l’homme fort du pays a souligné l’urgence de la construction et la réhabilitation des axes routiers car selon lui, Madagascar ne dispose plus que de 15 000 km de route contre 50 000 km après le retour de l’indépendance en 1960.
La Rédaction

Le monde du basketball et le sport malagasy pleurent le décès de Manary Hubert, plus connu de tous par le sobriquet de coach « Vachy ». Il est décédé ce samedi à 73 ans à l’hôpital d’Anosiala -Ambohidratrimo.  Le corps du défunt sortira de l’hôpital d’Anosiala ce lundi 10 mai à 10h avant de rejoindre le caveau familial à Avarabary- Imerintsiatosika.
 Coach Vachy était une grande figure du basketball malagasy. Il a été plus connu en tant que coach que joueur. Car depuis 1965, il a déjà entrainé des équipes de basketball dans les quatre coins du pays avec lesquelles, il a gagné des titres tant nationaux qu’internationaux. Parmi ces clubs qu’il a entrainés, on cite l’AST, SMTM, BC TROPICAR, SOTRATA, BBCM, AS SEBAM, MB2ALL, SBBC, l’ASCUT N1A Dame.
Il a déjà remporté aussi le médaillé d’or avec l’équipe nationale malagasy en 1990, 2003 et 2007.  Il a déjà emmené plusieurs fois l’équipe nationale malagasy au Sénégal, en Egypte et en France.
« En tant que footballeur, je n’étais pas vraiment intéressé par le basket mais c’est lui qui m’a fait naitre cet amour du basket en moi. C’était un homme exceptionnel et inégalable, il m’a toujours inspiré quand je l’ai assisté à tous ses entrainements avec SOTRATA en 2005-2006. Il était aussi le premier à me dire que le rôle d’entraineur me va très bien.  On a fondé le MB2ALL ensemble lors du CCCOI 2010 et j’ai commencé à entrainer l’équipe. Même si on s’est séparé d’équipe, on a toujours entretenu notre lien. Je me souviens quand j’ai disputé mon premier match en tant que coach de N1A MB2ALL contre SEBAM, son équipe. Les Majungaises nous ont battus à plate couture. A la fin du match, il m’a dit que c’était déjà bien mais les joueuses n’ont pas à avoir peur. C’est cette phrase qui m’a marqué et m’a encouragé à aller plus loin dans ma carrière d’entraineur », témoigne Ndranto Rakotonanahary, entraineur du MB2All féminin.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa


A l’occasion de la 73ème réunion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES), jeudi dernier, Madagascar est intervenu par le biais de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Vahinala Baomiavotse Raharinirina. Pour l’occasion, la responsable a plaidé pour les tortues de la Grande île. Son intervention s’est ainsi focalisée sur leur préservation et conservation, étant donné que la majorité des espèces sont actuellement en danger critique d’extinction. Pourtant, le trafic de tortues continue encore de sévir dans le pays. Depuis la crise sanitaire, selon le rapport présenté par la ministre, presque chaque semaine, l’équipe du ministère dans le sud du pays reçoit des appels pour dénoncer un braconnage ou des tentatives de transport illégal de tortues. Au mois d’avril dernier par exemple, deux gendarmes ont été placés sous mandat de dépôt, accusés de tentative de trafic de 193 tortues dans la Commune de Tranovaho, District de Beloha, Région d’Androy. Face à cette pression grandissante, Madagascar a ainsi demandé l’appui de la CITES, notamment dans la poursuite des efforts dans la lutte contre le trafic par le partage d’informations, mais surtout la recherche de solutions viables. « La collaboration avec le Consortium WIST et les organes de gestion des pays de destination s’avère également importante pour mettre fin au trafic et rapatrier des espèces. Les partenaires techniques sont aussi invités à poursuivre leur appui en concentrant leurs efforts dans les actions prioritaires, entre autres le recueil de données et renseignements sur les réseaux criminels pour atteindre les individus qui gèrent et organisent ces activités illégales », a mentionné la responsable dans son intervention.

En tout cas, des initiatives ont déjà été menées pour lutter contre le trafic de tortues à Madagascar, entre autres la campagne « tolérance zéro », mais aussi le renforcement des activités de sensibilisation et des patrouilles villageoises. Des efforts salués par la CITES.

Bois de rose, hors sujet

Le bois de rose n’a pas figuré dans les sujets du jour. Dans cette intervention, aucun point concernant les stocks de bois de rose présents dans le pays n’a été abordé. Pourtant, cela intéresse particulièrement certains acteurs, surtout les opérateurs qui ont récemment demandé à exploiter les stocks de bois de rose disponibles dans leurs Régions. Pour eux, l’exploitation de ces stocks contribuerait sans aucun doute au redressement de l’économie des Régions concernées. Mais jusque-là, leur demande n’a toujours pas obtenu de réponses concrètes. Il ne faut pas oublier que l’exploitation  du bois de rose reste interdite par la CITES. Toute décision concernant cette filière doit ainsi avoir au préalable son aval. De plus, le ministère de l’Environnement et du Développement durable doit d’abord recenser les stocks de bois de rose avant que des modifications soient prises concernant ces mesures de restriction.

Rova Randria

La réhabilitation de la route Tsimbazaza-Mahamasina-Ankadilalana entame actuellement sa phase finale. En fin de semaine, des photos ont circulé sur les réseaux sociaux comme quoi la JIRAMA s’active déjà à la destruction de la chaussée qui vient tout juste d’être réhabilitée. Face à ces propos, les responsables de la société nationale d’eau et d’électricité ont répondu que « l’intervention de la JIRAMA fait suite à une demande de la Direction générale des Travaux publics au niveau du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics. Une fuite d’eau  a été détectée, et les responsables nous ont donc demandé de régler ce problème. Nous ignorons encore si les dommages au niveau des tuyaux ont été déjà présents bien avant les travaux ou si ceux-ci ont été causés par les engins utilisés durant les travaux de réhabilitation de la chaussée ». Dans tous les cas, ces responsables ont assuré que la JIRAMA remettra tout en état une fois les travaux concernant la fuite terminée. « Nous collaborons déjà avec l’entreprise Colas pour la réfection de toutes les routes que nous sommes obligés de trouer afin d’effectuer les travaux pour l’entretien des canalisations dans la Capitale. De plus, il faut savoir qu’avant chaque entretien des conduites d’eau, nous devons toujours reçevoir au préalable l’aval de la Direction générale des Travaux publics, sinon nous ne pouvons rien faire même si les canaux présentent une énorme fuite », ajoutent-ils.

En tout cas, une fuite d’eau risque également d’entraîner une dégradation rapide de la chaussée. Il est donc important de s’en occuper dès maintenant.

Rova Randria

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La une du 07 mai 2021

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Par monts et vallées !

Infatigable, le Président Rajoelina sillonne et arpente monts et vallées et pour cause, la bataille sans merci contre la pandémie de la Covid-19 variant sud-africain. Le jeune commandant en chef de la guerre s’engage à tous les fronts.
Selon le bilan officiel, en date du 4 mai, le pays enregistre 127 nouveaux cas, 492 guéris et 8 décès. En tenant compte du bilan du 3 mai, 238 nouveaux cas et 5 décès, force est de reconnaitre que la tendance générale accuse une baisse. Certes, le chiffre des patients victimes garde une certaine « stabilité » mais les efforts conjugués portent leurs fruits. Des résultats que l’on peut qualifier de relatifs toutefois, les espoirs sont permis. L’arrivée très prochainement (vendredi 7 mai) et le début de la campagne vaccinale en début de semaine prochaine (lundi 10 mai) laissent supposer que la lutte va enclencher la vitesse supérieure sinon ils permettent d’entrevoir une lueur d’espoir.
Le Président Rajoelina prend à cœur pour son compte personnel le combat féroce contre la pandémie qui malmène le pays entier. Dans ce genre d’engagement, il n’est pas de l’espèce d’hommes qui prend à la légère la mission qu’on lui a confiée.  L’esprit et la lettre du Velirano soulignent en substance l’intérêt supérieur du peuple malagasy que Rajoelina Andry porte en lui. Le malheur qui sévit aux concitoyens le tourmente au plus profond de lui-même. Il l’a dit et répété d’ailleurs lors de ses interventions à plus d’une fois que la souffrance de son peuple le touche au fond de son âme et de son cœur. Et il fonce sans se soucier de sa propre santé. Vakinankaratra et Matsiatra- Ambony sont deux Régions parmi les plus touchées. Cela n’empêche nullement pas le Chef de l’Etat à venir les visiter et leur apporter les encouragements utiles et surtout les supports matériels dont les Centres de traitement (CTC) plus appropriés pour endiguer et maitriser dans les meilleurs délais le rythme de propagation de la maladie. Selon les consignes présidentielles du dimanche, ces deux Régions font l’objet de fermeture, confinement territorial, aux contacts extérieurs. Au risque de se faire contracter, Rajoelina fait fi du danger encouru.
Il donne l’image de quelqu’un qui s’engage dans une course contre la montre ! En effet, on est bien dans un « état d’urgence sanitaire » n’est-ce pas ! Et c’est ici le bémol de la situation. L’opinion semble constater que les comportements de l’ensemble du Gouvernement ne riment pas assez avec cette urgence. Il ressort de l’observation de très près qu’une bonne partie des membres de l’Exécutif ne s’investissent pas de façon conséquente et engagée à la lutte que le pays fait face en ce moment. Les contribuables auraient voulu voir tous les membres du Gouvernement au front de la bataille sous l’ordre de marche du Chef, le Président de la République. La séance télévisée du dimanche dernier l’avait bien démontré ce manquement.
On ne peut pas s’empêcher de s’interroger « jusqu’à quand cette situation désolante et énervante devrait durer ? ». Inutile de citer nommément les identités de ces brebis galeuses. Qu’elles s’identifient elles-mêmes et se décident enfin à se bousculer. Le Président Rajoelina parcourt par monts et vallées le pays, il n’est pas trop tard de lui emboiter le pas.
Ndrianaivo


Au cours des sept derniers jours, le taux de positivité à la Covid-19 sur le territoire malagasy est resté stable. En moyenne, 25 % des cas suspects se sont révélés positifs à l’issue des tests. Du 29 avril au 3 mai dernier, ce taux a été estimé à 22 %. Par contre, durant ces deux derniers jours, les cas suspects et ceux positifs ont un peu augmenté, avec des taux respectivement estimés à 38,38 % et 29,04 %.  Il a été également remarqué une baisse des analyses effectuées en laboratoire.
A la date du 5 mai dernier, la Grande île a déploré 5 nouveaux décès dus au coronavirus. Les Régions d’Analamanga et de Menabe ont respectivement recensé deux victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë qui ont succombé. Le cinquième patient emporté par la maladie a été pris en charge à Atsimo-Andrefana. A l’heure actuelle,  au total 695 individus contaminés par le virus ont perdu la vie à Madagascar.
Toujours à cette date, 221 nouvelles contaminations ont été enregistrées. Ce chiffre résulte des tests PCR et GèneXpert réalisés sur 761 cas suspects au coronavirus. 129 parmi ces nouveaux porteurs du virus sont localisés dans la Région d’Analamanga. Les autres nouveaux individus atteints de la Covid-19 sont répartis dans l’Atsimo-Andrefana (20), Vatovavy-Fitovinany (16), Bongolava (12), Atsinanana (2), Diana (6), Alaotra-Mangoro (9), Haute-Matsiatra (5), Vakinankaratra (4), Sava (1), Anosy (12), Ihorombe (1), Itasy 2 et Betsiboka (2).

667 guéris en 24 heures
La statistique qui intéresse également les personnes à l’affût de l'actualité porte sur le nombre de patients guéris. Avant-hier, 667 nouveaux cas de guérison ont été enregistrés par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 sur l'ensemble du pays. Rien qu’à Analamanga où le nombre des cas positifs n'a pas cessé d'exploser en mars et avril derniers, 570 personnes ont recouvré la santé. La Région d’Atsimo-Andrefana a recensé 40 patients rétablis, 13 pour Analanjirofo, 12 à Betsiboka et 10 à Anosy. Les autres cas de rémission ont été découverts à Atsinanana (3), Diana (2), Menabe (4), Bongolava (5), Ihorombe (4) et Androy (4).
Il est à noter que 2 909 personnes sont actuellement en cours de traitement dont 397 développent des formes graves de la Covid-19.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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