La mauvaise nouvelle est tombée vers la fin du mois de mars 2020 pour Anny Andrianaivonirina, présidente de l’association des femmes journalistes, journaliste sportive depuis plus de 20 ans et ancienne judoka. Elle a été diagnostiquée d’un cancer du sein à la lésion ACR IV. D’un point de vue médical, la classification en ACR 4 veut dire qu'il y a très probablement un cancer, et qu'il s'agit d'une anomalie de toute façon bien suspecte, à prélever. Ceci implique donc d'office une biopsie, sous échographie ou sous contrôle radiographique, par une procédure de mammotome ou encore directement par biopsie-exérèse. Une maladie qui l’a motivée à devenir la journaliste menant une lutte contre le cancer du sein à Madagascar. Une année après, elle a presque réussi le combat. Elle incarne actuellement la force pour les femmes journalistes et la gente féminine à Madagascar. Particulièrement ce jour, à l’occasion du 8 mars et avec l’appui du ministère de la Santé Publique, l’association des femmes journalistes organise une journée d'action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à cette maladie à la Bibliothèque nationale, Anosy.
Après une ablation de l’un de ses seins, suivi par quelques mois de traitement, la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga s’est rétablie de son cancer. Cette descendante directe des reines Ranavalona II et III se trouve actuellement en bonne santé. Elle fait toutefois attention à ses nourritures et son mode de vie… Quant à Anny Andrianaivonirina, la mauvaise nouvelle est tombée vers la fin du mois de mars 2020. Elle a été diagnostiquée d’un cancer du sein à la lésion ACR IV. Présidente de l’association des femmes journalistes de Madagascar, journaliste sportive depuis plus de 20 ans et ancienne judoka, la vivante et la battante qu’elle est, a aussi surmonté la maladie. Les deux femmes ont affirmé le moral d’acier et les soutiens indéfinissables des proches.
Journée internationale de la femme. C'est ce que le monde entier célèbre ce jour suite à la résolution de l'Organisation des Nations unies (ONU) de décréter le 8 mars. Les droits de la femme, Madagascar n'a rien à envier des autres pays membres de cette organisation et notamment du continent africain. La Grande île n'a pas attendu cette recommandation faite par l'ONU en 1977ou encore moins la première manifestation des femmes socialistes en 1914 pour donner leur place aux femmes malagasy. De ce côté, Madagascar a une certaine avance sur les pays de l'Afrique et certaines Nations des autres continents.
« Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais surmontez le mal par le bien ». C'est ce verset tiré de l'épître aux Romains que les organisateurs ont choisi comme thème du concert évangélique, « Antsam-piderana ho an'ny firenena » ou concert de la paix pour Madagascar, de samedi dernier au Palais des sports de Mahamasina. Un concert qui a notamment vu la présence du Président de la République Andry Rajoelina et de son épouse.
Tout en un. Les initiatives d’accompagnement de la jeunesse entrepreneuriale ne cessent de se multiplier. Hier, l’organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) et l’Ambassade de Suisse à Madagascar, ont lancé la plateforme e-toolia. Cette nouvelle plateforme vise à faciliter l’entrepreneuriat à l’ère du digital. « Nous avons regroupé sur e-toolia toutes les informations, les orientations et les accompagnements nécessaires pour que nos jeunes puissent passer de l’idée à l’entreprise. A travers ces différents modules, elle propose des réponses à chaque question qu’un entrepreneur pourrait se poser, comme le volet "financement" par exemple. Au cours de nos enquêtes, nous avons pu constater que l’accès limité au financement est le principal frein à la création d’entreprises. C’est pourquoi, sur e-toolia, nous proposons toutes les offres de financement disponibles sur le secteur. Et ce n’est qu’un exemple parmi la panoplie de services disponibles sur la plateforme », explique Andry Ravalomanda, directeur général de l’EDBM, hier au Toit de Tanà, Anosy, lors du lancement officiel de la plateforme.
En effet, l’EDBM entend encore étendre les collaborations pour multiplier les services proposés. De plus, les petites et moyennes entreprises (PME) contribuent aujourd’hui à une grande partie de l’économie du pays, d’où l’importance de les soutenir car leur développement impactera sans aucun doute à l’essor économique de la Grande île. « Nous avons encore de grandes étapes à franchir pour développer le secteur de l’entrepreneuriat. E-toolia fait partie de ces étapes majeures. Elle va renforcer les capacités des entrepreneurs pour leur permettre d’évoluer plus rapidement », renchérit Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Après Antananarivo, l’EDBM procédera également au lancement de cette plateforme dans les autres Régions. La prochaine étape sera Taolagnaro.
Rova Randria
Les impacts économiques de la pandémie de Covid-19 se font encore ressentir jusqu’à aujourd’hui, plus particulièrement au niveau des entreprises.
Cosmétique, agroalimentaire, mobiliers, articles de mode. L’association Harenantsika, appuyée par le ministère de l'industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et ses partenaires, a regroupé ses produits artisanaux dans un site web.
Surveillance accrue. La Direction générale du Trésor entend actuellement éradiquer le détournement de fonds publics auprès des toutes les perceptions de la Grande île. Les responsables ont fait savoir, hier, le renforcement de l’audit et du contrôle. Des inspecteurs du Trésor, déjà sélectionnés à l’avance, prêteront main forte à la Direction de la Brigade d’investigation financière et de l’audit.