Nos archives web
Super User

Super User

%PM, %25 %920 %2021 %21:%Jan

La une du 24 javier 2021

Le nouveau président du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona a pris le fanion.

« Si tu veux réussir, grand frère (grande sœur), il faudra déployer davantage d’efforts au lieu de gaspiller ton temps à se critiquer sur Facebook. Il y a la vérité et il y a le Fake… ». Raboussa et Ben-J le soulignent dans leur tube intitulé « Asa sy Ezaka », traduit littéralement par « Travail et Effort ». Cette chanson d’encouragement, sortie en septembre 2020, met en avant la culture du travail et de l’effort. Elle sollicite également tout un chacun à changer de comportement pour mieux avancer. « On récolte ce que l’on sème… Il faut bouger pour ne pas rester à la traîne… Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », souligne le tube, actuellement de plus en plus apprécié. D’ailleurs, « Asa sy Ezaka » est actuellement une campagne de communication qui vise à inculquer la culture du travail et de l’effort, et cela à travers diverses sensibilisations. « La mise en œuvre de cette campagne s’inscrit dans le programme d’éducation civique et citoyenne du ministère. L’objectif étant d’inciter les citoyens à devenir les responsables de leur réussite », fait part Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC).

Neuf points à éradiquer

La paresse gagne de l’ampleur. Tel est le principal constat en ce moment. Certains veulent devenir riches sans accomplir aucun effort. D’autres veulent obtenir des « titres » mais refusent les responsabilités y afférentes. Beaucoup se lamentent sur leur sort, sans penser aux issues y afférentes. Des personnes blâment les autres face aux faits, sans assumer leur part. Pis, d’autres pensent qu’étudier et redoubler d’efforts dans le travail ne servent à rien, au point de mener une vie dans le mensonge, l’arnaque et l’envie. A travers la campagne de communication « Asa sy Ezaka » mise en œuvre par le MCC, 9 points devraient être éradiqués. Il s’agit de la consolation, en effectuant le minimum d’effort, ou encore de l’irresponsabilité face à une situation. A cela s’ajoute le fait de ne pas se sentir concerné par une situation et d’espérer une manne tombée du ciel, de vouloir tout dans l’immédiat, sans investissement. De plus, certains optent pour la victimisation. Avec les sensibilisations à entreprendre, les citoyens sont encouragés à mettre en valeur le travail et l’effort.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Les actions sociales menées par « La charité de Madagascar », cette association d’œuvre caritative locale, se poursuivent toujours dans le pays. Récemment, son président national, en l’occurrence Zouber Assenjee a annoncé que l’organisation venait récemment d’apporter des aides pour les sinistrés de l’incendie dévastateur survenu dernièrement à Anosibe-ouest II. 

%PM, %24 %928 %2021 %21:%Jan

Dérapage… contrôlé !

La Haute Cour constitutionnelle (HCC), le « gendarme » de la République, brandit la main et siffle. En cause, les sénateurs nouvellement élus et nommés, fraîchement installés au Palais de verre d’Anosikely, dérapent. Frappés d’excès de vitesse ou abus d’intention et ayant fait une sortie de route, le juge constitutionnelles interpelle et tente de les ramener sur la bonne voie sinon sur le droit chemin.

Après l’élection fracassante du titulaire du perchoir, les sénateurs continuent leurs travaux à la confection et au vote du règlement intérieur. A noter que l’élection à l’unanimité de Razafimahefa Herimanana, économiste et homme politique de son état, au poste de président du Sénat a reçu globalement la faveur de l’opinion et surtout son premier discours, en tant que tel, ravive les espoirs. Mais, très vite les feux de l’enthousiasme des concitoyens ont été froidement douchés par la suite des évènements. En cause, l’état pléthorique de l’effectif des collaborateurs attachés auxmembres de la Chambre haute dont le texte a été soumis auprès la HCC pour validation.

En effet, le nombre des conseillers et des assistants parlementaires d’un simple sénateur pourrait varier entre 20 et 30 agents sans parler des non-permanents et des bénévoles. Inutile d’en parler du cas des effectifs des membres du bureau permanent. Le nombre des membres du cabinet du président, après simple décompte, avoisine la quarantaine. C’est effarent !  Un relent ou au mieux un parfum de scandale !

Evidemment, une telle disposition ne manquera pas de soulever l’indignation tout au moins des interrogations de la part de l’opinion. En dépit des explications avancées par les parlementaires d’Anosy, notamment de la part du perchoir pour justifier et effacer l’apparence de scandale, le doute persiste. Le juge constitutionnel rappelle la raison majeure de la réduction drastique du nombre des sénateurs de 63 à 18. Si le règlement intérieur a reçu dans son aspect global l’aval de la Haute Cour d’Ambohidahy, le nombre des collaborateurs directs ou indirects des sénateurs a dû subir les réserves de la HCC. En fait, Ambohidahy renvoie la balle à l’Exécutif qui doit statuer définitivement après consultation avec Anosikely.

Dans tous les cas de figure, la proposition émanant du Palais de verre suscite des réactions générales plutôt négatives de la part de l’opinion publique en particulier des observateurs qui, au final, n’arrivent pas à suivre le cheminement du principe d’action des sénateurs. Pour peu de réflexion et d’analyse, on ne voit pas pourquoi avait-on « opéré » par une chirurgie profonde à l’ablation d’une grande partie du corps du Sénat et ce selon l’exposé des motifs relatif à l’acte du Gouvernement réduisant le nombre des membres de la Chambre Haute qui répond essentiellement aux exigences du concept d’austérité. Une contrainte voire une obligation que le Gouvernement ne peut pas éviter si on veutvraiment « sauver » le pays suivant la promesse du numéro Un du pays. Le gaspillage et l’austérité ne pourront jamais faire chemin ensemble.

La démarche selon laquelle « déshabiller Pierre pour habiller Paul » ne cadre point avec le principe judicieux de la bonne gouvernance.  On ose espérer que l’Exécutif saura trouver en concertation avec les sénateurs la voie de la raison et que le dérapage soit rectifié!

Ndrianaivo

ASCUT et Mb2All ont remporté dimanche le titre de champion de Madagascar de basketball N1A. L’Association sportive de la commune urbaine de Toamasina (ASCUT) revient de loin.

Le T-Green du Galaxy Golf a accueilli vendredi soir la soirée de célébration du 5ème anniversaire du Jacaranda Golf Club.

La campagne de reboisement de l’île pour cette année 2021 a débuté le 19 janvier dernier. Le ministère de l’Education nationale compte largement contribuer à cette campagne à travers le reboisement scolaire. 

Une bouée de sauvetage pour la population. Comme annoncé par le directeur de cabinet auprès de la Présidence il y a quelques jours, un arrivage de 7 000 tonnes de riz importé a été réceptionné par le Président de la République, Andry Rajoelina hier au port de Toamasina. Ce nouvel arrivage de « vary mora » ou « vary tsinjo » est destiné à alléger le prix du riz qui ne cesse de connaître une hausse sur le marché local. Un autre cargo transportant 8 500 tonnes riz est également attendu au mois de février prochain, dans une vingtaine de jours plus précisément. Le Président affirme que l’Etat effectuera une importation mensuelle de riz jusqu’à ce que les prix sur le marché se stabilisent. Concernant la flambée des prix de cet aliment de base de la population malagasy, le Chef de l’Etat dénonce l’œuvre de profiteurs et de spéculateurs qui collectent les productions rizicoles et attendent l’augmentation de la demande pour sortir les marchandises. Il évoque également l’insuffisance des eaux de pluie qui entraine la baisse de la production.

« Ce riz sera vendu à 500 ariary le kapoaka. Une organisation particulière sera établie pour la distribution car il y aura des points de vente dans chaque Fokontany. Nous allons faire en sorte que le riz soit accessible à toutes les parties de l’île mais pour le moment, les grandes villes seront priorisées », a expliqué le numéro un de l’Exécutif lors de la réception de cette denrée alimentaire.

Des packs d’engins pour les Régions

Toujours au port de Toamasina, l’homme fort du pays a également pu constater l’arrivée de packs d’engins (Camions, compacteurs, niveleuses, chargeurs, bulls, etc.) destinés à la construction d’infrastructures routières dans les Régions. A défaut de nouvelles constructions et de réhabilitation, la Grande île ne dispose plus que de 15 000km d’axe routier en ce moment. Le défi pour chaque Région est d’arriver à construire 200 à 250km de route par an. Ainsi, l’étendue des axes construits en une année devrait avoisiner les 5 550km, soit un total de 16 500km dans les trois années à venir.

Outre les travaux pour la mise en place de nouvelles infrastructures, l’arrivée de ces nouveaux engins pourra aussi générer des emplois dans chaque Région. Avec une moyenne de deux personnes par engin, les employés devront également bénéficier de formation avant les travaux. Le ou les gouverneurs qui failliront à leur mission devront ainsi rendre des comptes à la population. 8 Régions à savoir Sava, Boeny, Analanjirofo, Haute- Matsiatra, Androy, Bongolava, Vakinankaratra et Vatovavy -Fitovinany sont les premières à bénéficier de cette première vague. L’arrivée d’autres engins est prévue vers les mois de mars et avril prochains.

La Rédaction

 

 « Qualité de service médiocre, aucune hausse de tarif tolérée ». Les propos sévères du Président de la République sont adressés au directeur général de la JIRAMA. Lors de son discours à l'occasion de l'inauguration d'une centrale hybride à Betainomby Toamasina hier, le Chef de l’Etat Andry Rajoelina a publiquement interpellé le directeur général de la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité, présent à la même tribune.

Fil infos

  • Infrastructures dans le Sud - La RN10 lancée demain
  • Actu-brèves
  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES

Recherche par date

« May 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff