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Sitôt revenu de sa tournée dans la Région Vatovavy Fitovinany, le Président Andry Rajoelina est déjà à Antsohihy, capitale de la Région Sofia et terre natale du Président Philibert Tsiranana depuis hier pour la célébration du 62ème anniversaire de la Première République de Madagascar.  Le Chef de l’Etat a profité de ce déplacement pour visiter plusieurs sites qui contribuent à l’émergence de cette Région. Pour commencer, le Chef de l’Etat et les membres du Gouvernement ont effectué une visite au centre de préservation du canard sauvage Fotsimaso, canard plongeur et espèce endémique de Madagascar.

L’enjeu financier de l’affaire est assez énorme. Il est de 1 600 millions d’ariary environ. L’autre fait frappant est que le Tribunal de première instance d’Antananarivo (TPI) traite le cas au lieu et à la place de son homologue d’Antalaha où résident officiellement les deux parties en litige. De fait, l’affaire oppose Christian Claude Bezokiny, un « Karana », et l’ancien député de Madagascar élu à Antalaha Jean-Pierre Laisoa dit Jaovato. La date prévue du verdict de l’audience en appel est pour ce jour, anniversaire du 62e anniversaire de la naissance de la République de Madagascar.

 

D’emblée, l’article intitulé « La proclamation de la République malgache : transmission de l’Etat et malentendus fondateurs » de Galibert Didier, un chercheur à l’université de La Réunion, publié chez Persée en 2008 propose un éclairage intéressant. « Demain, vous serez à nouveau un Etat, comme vous l’étiez lorsque ce palais était habité [...]’ : lancée par le Général de Gaulle dans son discours du 22 août 1958 prononcé au pied du Palais de la reine, à Antananarivo, cette affirmation résume l’ambiguïté fondatrice de l’année 1958 à Madagascar », note l’auteur en guise de phrase introductive.

 

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LA UNE DU 14 OCTOBRE 2020

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La une du 13 octobre 2020


Le Centre de recherches, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (CREAM) n’est plus. Le Conseil du Gouvernement a adopté sa dissolution la semaine dernière. Il s’agit d’un organisme public qui renforce les capacités des institutions malagasy. Le centre se charge de la gestion économique du pays dans les domaines de l’analyse, de la formulation, de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des politiques économiques. Cette institution figure parmi les parties prenantes dans l’étude des impacts du Plan Marshall mise en œuvre par le Gouvernement. D’après les explications d’Eric Jean Michel Rakotomanana, ancien directeur général du CREAM, « Ce centre reçoit une subvention à hauteur de 280 millions d’ariary par an. Dans le contexte de crise sanitaire actuel, le Gouvernement adopte une restriction budgétaire et supprime certains organismes rattachés pour éviter la redondance dans les activités. Cela ne signifie pas pour autant que les autorités n’effectuent plus d’analyse et d’évaluation de la politique économique du pays. Les missions du CREAM sont désormais confiées à l’Institut national de la statistique (INSTAT) et au ministère de l’Economie et des Finances qui n’est autre que sa tutelle. D’ailleurs, chaque Direction auprès dudit ministère possède un bureau d’études. Toutes les procédures de dissolution sont déjà en cours », explique-t-il.

Le CREAM a été créé en 2003 avec l’appui de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Lors de sa quarantième  réunion ordinaire en décembre 2008, le Conseil d’administration a approuvé un don de deux millions de dollars à cette institution pour la phase II. Etant donné que le centre a achevé sa deuxième phase de mission en 2015, il n’a plus reçu de financement depuis. « En réalité, les autres pays de l’Afrique orientale et australe ont arrêté les missions du CREAM depuis la fin du financement de ce dernier. Madagascar reste le seul pays d’Afrique qui a encore poursuivi son activité jusqu’en 2020. La dissolution du centre était donc prévisible », poursuit Eric Jean Michel Rakotomanana.

Solange Heriniaina


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Démocratie constructive

La Nation commémore en ce jour, 13 octobre, le troisième anniversaire du décès du premier Président de la Troisième République, le Professeur Zafy Albert, qui incarne la lutte démocratique.
Eminent spécialiste en cage thoracique, formé sous la barbe du célèbre cardiologue français  le Professeur Chabrol, Zafy Albert fut l’une des élites nationales du pays. Nommé ministre de la Santé dans le Gouvernement Ramanantsoa suite aux soulèvements populaires de 1972, Zafy Albert entretenait en lui une aspiration profonde à libérer son pays du joug du colonialisme et rejetait toute dictature.
Le Professeur Zafy, avec d’autres leaders politiques tels Andriamanjato Richard, le Général Rakotoarison dit « Voaibe », conduisit les mouvements de contestation populaires de 1990-1991. Après six mois de grève générale qui paralysa entièrement la machine administrative, l’Amiral rouge Ratsiraka dut se rendre à l’évidence et lâcha le pouvoir. La « Convention du 31 octobre 1991 » à l’Hôtel Panorama, organisa la mise en place d’une Transition démocratique que le Pr Zafy Albert allait diriger. Le référendum du 18 septembre 1992 mit en place la Troisième République. Elu à la plus haute magistrature de l’Etat, Zafy Albert devient le premier Président de la 3ème République le 27 mars 1993. Un mandat qu’il n’avait pas pu achever jusqu’au bout.
Durant son court mandat, le Professeur fit preuve de respect de l’Etat de droit et porta haut le flambeau de la démocratie. Il ne broncha pas face aux critiques parfois virulentes de ses détracteurs. Il priorisa particulièrement les contacts directs avec la population. En authentique démocrate, le Président Zafy parcourut, à travers son « Mada raid », le pays entier et écouta son peuple. Mais certains domaines échappèrent à la vigilance du Prof. Il quitta le pouvoir après le vote de déchéance à l’Assemblée nationale que même son propre parti UNDD adopta. Le Professeur agrégé de médecine, Zafy Albert, se plia au verdict et abandonna son fauteuil présidentiel. N’y a-t-il pas d’autres options que de déchoir un Chef de l’Etat démocratiquement élu au suffrage universel direct ? L’Histoire retient de lui, un Président élu qui respecte la sentence de la majorité. Unanimement, la classe politique et l’opinion lui attribuèrent l’honorable titre de « Père de la démocratie ».
Le cas Zafy Albert ouvre le débat sur les limites de la démocratie. Zafy n’est-il pas victime de sa propre conviction ? L’UNDD détenait la majorité à l’Assemblée nationale. Une opportunité pour le Président de la République de défendre la cause de son régime. Mais les députés UNDD, majoritaires, se croyaient tout permis même à l’encontre de leur chef. C’est bête ou anachronique de se faire renverser par sa propre majorité ! Le mauvais usage de la démocratie met en péril l’avenir du pays.
Une stèle qu’on va inaugurer ce jour est dédiée en l’hommage du Père de la démocratie à Ambohijatovo. Le 17 janvier 2009, le maire de la Capitale, un certain Rajoelina Andry baptisa ce lieu « Place de la démocratie ». Mais, tenant les rênes de la Transition, deux mois après, Rajoelina n’a jamais autorisé les frondeurs issus du MAGRO à occuper ce lieu mythique. Toute manifestation destructive est à bannir.
En phase de reconstruction, le pays ne peut pas autoriser à manifester sur la place publique sauf qu’en l’honneur de la démocratie constructive.
Ndrianaivo

C’est officiel ! L’exploitation aurifère effectuée par une société chinoise à Vohilava, dans le District de Mananjary est suspendue. Le Président Andry Rajoelina a évoqué le sujet dans son discours, lors de la rencontre avec les Ampanjaka et la population de Mananjary durant le week – end, dans le cadre de sa tournée dans la Région Vatovavy Fitovinany. « J’ordonne la suspension immédiate de cette exploitation aurifère », a déclaré le Chef de l’Etat avant d’ajouter que « de telles exploitations doivent toujours avoir des retombées économiques qui profitent aux riverains et des collectivités ». Le numéro un de l’Exécutif n’a pas manqué de souligner le caractère illégal de cette exploitation minière.
Faut – il rappeler que cette exploitation a déjà fait l’objet de nombreuses contestations au niveau local par les communautés ainsi que par plusieurs organisations de la Société civile. Pour cause, ladite exploitation est à l’origine de nombreux dommages catastrophiques qui nuisent à l’environnement et aux habitants : la déviation et le quasi – terrassement de la rivière d’Isaka, la destruction des écosystèmes et des plantations agricoles, la pollution de l’eau qui est source de maladies dangereuses voire mortelles.

Démêlées judiciaires
Les litiges entre la même société chinoise et des militants de la Société civile ont fini devant la Justice. Le 6 octobre dernier, le dénommé Raleva, membre de « Justice et paix » ainsi que de l’antenne régionale de l’Observatoire indépendant des droits économiques, sociaux et culturels de Madagascar et ses compagnons de lutte ont comparu devant le juge d’instruction de Mananjary suite à une plainte déposée par la société en question, à la suite de manifestations de la population locale au mois de septembre. La comparution a abouti à la libération de ces militants.
Il y a quelques jours, un comité interministériel composé de représentants de l’Office national de l’environnement (ONE), du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, du ministère de l’Eau et de l’Hygiène, du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics ainsi que des parlementaires ont fait le déplacement à Vohilava pour constater de visu la situation.  Plusieurs infractions ont pu être constatées au cours de ce déplacement selon les informations relayées par des organisations de la Société civile. Cette dernière salue d’ailleurs cette initiative du Gouvernement qui, selon elle, « témoigne la volonté de l’Etat d’assurer la protection effective des droits fondamentaux des populations locales et de restaurer un Etat de droit pour une meilleure régulation du secteur extractif ». Cette décision de suspension annoncée par le Président de la République conforte davantage cette volonté.
La Rédaction

Maintenue pour le 26 octobre prochain. Le budget destiné pour la « Caisse école » (CE) arrivera dans chaque établissement avant la rentrée scolaire, à en croire le ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala. « Selon le décret ministériel, la Caisse école inclut une liste de dépenses éligibles, dont le fonctionnement de l’établissement. Le budget y afférent sera décaissé et envoyé dans le compte de l’association FEFFI avant la rentrée, tout cela afin d’éviter tout obstacle lié au fonctionnement », informe le ministre de tutelle. Toutefois, des critères s’imposent avant le déblocage dudit budget, dont la régularisation de toutes les associations FEFFI. Le MEN a dressé la liste de ces dernières dans tout Madagascar, outre la collecte des données sur leurs comptes auprès des banques primaires. L’objectif de ces recoupements des statistiques depuis la base étant d’éviter tout détournement ou abus. D’ailleurs, les suivis et contrôles quant à la gestion de cette CE seront renforcés. Pour le cas des lycées, le Conseil d’établissement en charge de la gestion financière a été supprimé pour se transformer en association FEFFI à partir de cette année. Le MEN appuiera les lycées dans la mise en place de cette structure de gestion de la CE.
Rappelons que l’Etat a alloué un budget de 16,133 milliards d’ariary pour la CE des EPP et CEG contre 2 milliards d’ariary pour les lycées. Un autre budget à hauteur de 3 millions de dollars, géré conjointement par le ministère de tutelle et les partenaires dans le cadre du projet PAEB, est destiné pour les EPP et CEG, selon les informations communiquées à l’issue du Conseil des ministres en date du 16 septembre dernier. L’association FEFFI se charge de la gestion de ces financements.
Soutien aux enseignants FRAM
Confus. La plupart des directeurs d’établissement, notamment ceux des EPP et des CEG, se sentent livrés à eux-mêmes quant au sort des enseignants FRAM après la suppression des cotisations annuelles des parents d’élèves. Celles-ci servent majoritairement à payer le salaire de ces enseignants. Répondant à ces soucis, le numéro Un du MEN souligne que « les enseignants FRAM non subventionnés ne seront pas lésés malgré la gratuité de l’éducation. Ils bénéficieront d’un soutien de l’Etat ». En attendant, le MEN a mis en place une base de données, dans laquelle tous les enseignants FRAM devraient être inscrits afin de mieux les suivre de près. Cette base de données permettra également de contrôler si le ratio élève-maître est respecté, en tenant compte de l’effectif des enseignants dans un établissement. « Le recrutement de maîtres FRAM se fait parfois abusivement et dans l’illégalité, ce qui nécessite ce suivi », précise la ministre de tutelle.
Par ailleurs, des coordinations et organisations des méthodes de travail s’imposent pour assurer une éducation de qualité, nécessitant des enseignants à la hauteur. Bon nombre de maîtres FRAM pourraient répondre aux critères exigés, entre autres un certain diplôme ainsi que des expériences et titres pédagogiques. « Les élèves passent en priorité, en tant qu’avenir de la Nation. De plus, l’éducation reste sacrée par rapport aux autres services publics. Aucune expérimentation ne doit être permise dans ce domaine », conclut la ministre.
Patricia Ramavonirina


Discret ces derniers temps, l'ex- parlementaire, Pety Rakotoniaina refait parler de lui.
Le nom de cette personnalité politique a récemment été cité dans le cadre d'un litige entre deux sociétés du secteur de l'agroalimentaire. Des hommes réputés proches de l'ancien maire de Fianarantsoa auraient en effet bloqués l'exécution d'une décision de justice. Pour comprendre l’histoire, il faut savoir que dans le cadre d'un litige suite à une affaire de détournement, le Tribunal d'Antananarivo a ordonné la saisie conservatoire des marchandises d'une société agroalimentaire sise à Ampasambazaha Fianarantsoa et ce, jusqu'à cette concurrence de la somme totale de 1,2 milliard d'ariary. Un huissier a été dépêché pour exécuter ladite décision dans l’Amoron’i Mania mais sur place, celui-ci se serait heurté à l'opposition de quelques personnes. La situation s’est très vite tendue. Des protagonistes en seraient venus aux mains, selon des témoignages. Les biens saisis ont été embarqués à bord du véhicule affrété pour ce faire. Toutefois, la camionnette n'a jamais pu repartir car bloquée par des personnes parmi lesquelles figureraient deux assistants parlementaires et un adjoint au maire. Le nom de l'ancien maire de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina a été cité comme étant possiblement derrière ces fauteurs de troubles. Par ailleurs, la saisine ne s’est pas conclue jusqu’au bout. La société victime des détournements fait appel aux autorités compétentes pour suivre de près cette affaire. Notons que deux employés de la société victime du détournement des biens ainsi qu’un assistant parlementaire et son épouse ont été placés sous mandat de dépôt suite à cette affaire. Mais ces suspects en seraient ressortis trois jours plus tard.
L.R.

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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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