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Un grand soulagement pour les familles ayant quitté le grand Sud. Enfin, elles ont pu rejoindre leur destination après avoir été bloquées à Antananarivo et Fianarantsoa pendant quelques temps. Selon une statistique du ministère de la Population, de la Protection sociale et la Promotion de la femme, environ 1 465 migrants ont passé à Antananarivo jusqu’à mardi dernier. Ce département ministériel et l’Agence des transporst terrestres (ATT) ont aidé ces gens afin de faciliter leur voyage. Bon nombre d’entre eux vont rejoindre la partie nord de la Grande île, comme Maevatanana, Anjiajia, Ambilobe, Ambanja, Ambondromamy, Antsiranana. D’autres iront à l’Est comme Ambatondrazaka ou dans les Régions des hauts-plateaux comme Tsiroanomandidy. D’après le responsable au sein de ce ministère, l’identité de chacune de ces personnes a été enregistrée afin de pouvoir les surveiller. A l’issue d’une enquête, ces familles ont avancé que leur départ est déjà programmé d’avance. Sans les problèmes de transport, elles sont déjà arrivées à destination. Cependant, certains ont quitté leur terre natale sans destination précise ni famille d’accueil.
Le ministère de tutelle ne cesse d’encourager la population du Sud à rester chez elle, malgré le kere et la sècheresse qui sévissent dans cette Région. « Bientôt, nous mettrons en place des sites communautaires dans cette Région.  L’objectif est de rassembler la population dans cet endroit afin de faciliter son accompagnement », avance un responsable.
En rappel, une migration collective a eu lieu, au début de ce mois de janvier, dans la Région du Sud de Madagascar. Ces familles ont vendu leurs biens afin de payer leurs frais de transport et de subvenir à leurs besoins durant leur long voyage. Malheureusement, des imprévus sont survenus en cours de route. Le voyage ne s’est pas passé comme prévu puisque, à plusieurs reprises, ces personnes ont dû changer de taxis-brousse. Face à cette situation, ces familles ont été bloquées au stationnement de « Fasan’ny Karana » ou à Fianarantsoa. Elles ont été prises en charge par le ministère de la population et le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) jusqu’au moment où elles aient pu continuer leur voyage.
Recueillis par Anatra R.


Le kilo du « Vary Tsinjo » vendu au niveau des épiceries et des « Tsena Mora » à travers la Grande île sera de 1 500 ariary. L’annonce a été faite, hier, à l’intérieur du communiqué du Conseil des ministres au Palais d’Etat d’Iavoloha. Importées par l’Etat par le biais de la SPM, 7 000 tonnes de riz sont arrivées au port de Toamasina le week-end dernier et ont été transportées à Antananarivo cette semaine. La distribution et la vente de ce « Vary Tsinjo », destiné à aider les ménages, débuteront ce jour à Antananarivo Renivohitra. Ce « Vary Tsinjo » sera dispatché dans les Régions à partir de la semaine prochaine. Chaque foyer pourra bénéficier de 5 kilos par semaine, selon le rapport du Conseil des ministres. Pour la Capitale en particulier, ce riz sera disponible au niveau de 984 épiceries. Les grossistes et les détaillants ont été triés sur le volet pour éviter les abus et les détournements. Le « Vary Tsinjo » sera également disponible à 1 500 ariary auprès des « Tsena Mora » à travers toute la Grande île, les lundis, mercredis et vendredis.
Les familles sont invitées à se prémunir de carnets de Fokontany pour pouvoir s’acheter du « Vary Tsinjo » auprès des épiceries et des « Tsena Mora ». Cette décision a été prise afin que cette aide parvienne aux clients les plus nécessiteux. D’après les explications, ce riz importé est conforme aux mesures sanitaires. Ce produit a également obtenu le « certificat de consommabilité » pour les humains du ministère de la Santé, ainsi que les autorisations de vente par le ministère du Commerce. Faut-il rappeler que l’importation de ce « Vary Tsinjo » vise à alléger le prix du riz sur le marché local. Ce dernier ne cesse de grimper ces derniers temps, allant jusqu’à 800 ariary le kapoaka. Après les 7 000 tonnes qui viennent d’arriver, un autre cargo transportant 8 500 tonnes de riz est attendu d’ici 3 semaines au plus tard. L’Etat prévoit d’effectuer une importation mensuelle de riz jusqu’à la stabilisation des prix sur le marché, d’après le Président de la République lors de son dernier périple à Toamasina. Aussi, les spéculateurs et les profiteurs surpris durant les contrôles seront fortement pénalisés…
La Rédaction

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La une du 27 janvier 2021


Une réunion des responsables, au niveau de l’Organisme mixte de conception – Niveau national et des membres du Gouvernement concernés, a été convoquée par le Premier ministre Christian Ntsay. Une réunion focalisée sur les sujets d’actualité dans le pays, à l’issue de laquelle le numéro un du Gouvernement a tenu à affirmer l’intransigeance de l’OMC-National face à tous ceux qui seraient tentés d’attiser les tensions actuelles afin de porter atteinte à la souveraineté nationale. Le Premier ministre a appelé les citoyens et les politiques à respecter le choix que la population a fait lors des dernières élections. Au chapitre des tensions en question, le sujet de la JIRAMA a notamment été abordé. Le Premier ministre a indiqué à ce propos que l’OMC-Nat s’en tient aux consignes du Président de la République qui martèle son opposition à toute hausse du prix de l’électricité et de l’eau. L’intérêt des abonnés doit être préservé, dit-il, car les séquelles laissées par la lutte contre l’épidémie de la Covid-19 sont encore palpables. Le Premier ministre demande aux responsables auprès de cette compagnie de se pencher sur les problèmes qui entraînent les dysfonctionnements réguliers, et en particulier, les dysfonctionnements susceptibles de générer des troubles. Et ce, afin de permettre à ces mêmes responsables de redresser la barre et d’améliorer la qualité de service de la JIRAMA.
Les faits récents qui émaillent la vie au niveau des universités ont également été abordés durant la réunion de l’OMC-Nat. Une prise de responsabilité est requise de la part des responsables au niveau des universités publiques et réclamée. Il est également demandé à ces responsables de trouver des solutions aux origines des revendications estudiantines. Il est inacceptable que des infrastructures et des biens communs soient détruits dans le cadre de revendications estudiantines, a indiqué le Premier ministre. Parlant toujours d’université, le problème au niveau du ministère de la Santé et les responsables au niveau des « Paramed » a également fait l’objet d’échanges hier. Le Premier ministre a indiqué que le temps du dialogue est encore ouvert, s’adressant ainsi aux différents acteurs du secteur. Il assure que l’Etat se penchera sur le nombre de personnes qui seront recrutés au niveau des différents centres hospitaliers du pays, toutefois cela nécessitera une organisation claire dans le respect pour éviter tout abus.
Le chef du Gouvernement a indiqué que Madagascar est un pays de droit et qui respecte les droits de l’homme, mais que cela a des limites. Il est réclamé des dirigeants le respect des consignes et de tous l’application de ces directives pour l’intérêt supérieur du pays, soutient Ntsay Christian.
La rédaction



On sait que le mercato a officiellement débuté le lundi 25 janvier. Si la fédération algérienne de football donne son accord au club, le coach du MC Alger devra passer à la vitesse supérieure et faire signer cet international malagasy. Le MC Alger a jeté son dévolu sur l’international malagasy Arnaud Randrianantenaina plus connu sous le sobriquet de « Yaya ».
Les deux parties sont actuellement en pleine finalisation des démarches y afférentes. Le club veut jouer la ligue des champions à fond. En effet, le bureau du club a demandé une dérogation spéciale afin de pouvoir intégrer des joueurs étrangers dans l’effectif. Proposé à l’entraineur du club, Neghiz Nabil, celui-ci s’est montré intéressé par le profil de « Yaya » lequel est un attaquant vif et technique, selon l’entraineur et c’est ce qui l’a séduit. La transaction se déroule dans le secret total selon un quotidien Algérie. Yaya est, rappelons-le, le meilleur buteur de la sélection des Barea U20. Il a su taper dans l’œil du sélectionneur durant la participation de l’équipe nationale malagasy U20 à la ligue arabe. L’avenir de Yaya dépendra donc du verdict de la réunion de staff du club.
 Notons que le jeune attaquant malagasy a intéressé le Grenoble Foot 38 mais faute de dossier de transfert, le club était contraint de le renvoyer au pays alors qu’il s’est déjà entrainé avec le club de la ligue 2 français après avoir passé un test concluant.
Le départ du jeune attaquant d’Elgeco Plus en Algérie est envisagé à nouveau. Sauf contretemps indépendamment du concerné, Arnaud quittera le sol malagasy prochainement pour parapher son premier contrat professionnel.
Cela fera de lui le 3e Malagasy à avoir évolué dans ce pays réputé comme un vrai vivier de talents pour l’Europe après les Atal, Boudaoui ou Bensebaini !
Recueillis par E.F.


En perpétuelle perte de crédibilité ! C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’Opposition à Madagascar en ce moment. Déjà que les partis qui se disent opposants n’arrivent pas à parler d’une même voix, les arguments avancés pour tenter de critiquer la mode de gouvernance du pays peinent à convaincre la majeure partie de la population.
Ces dernières semaines, les membres de l’Opposition ont tenté le tout pour le tout afin de déstabiliser au maximum le régime en place. A preuve, les nombreux foyers de tension créés un peu partout dans le but d’embraser le climat politique dès le début de l’année. Des manifestations syndicales aux revendications estudiantines, la moindre brèche a été mise à profit pour prouver les défaillances des dirigeants actuels. Malgré tout, les citoyens restent lucides et ne semblent pas crédules au point d’accepter aveuglément tous les arguments émanant des détracteurs du régime. Il en est de même pour les tenants du pouvoir qui semblent imperturbables et préfèrent prendre de la distance afin d’éviter de se faire prendre au jeu de l’Opposition.
Entre divagation et désinformation
Au cours d’un point de presse, il y a deux semaines, le directeur de cabinet auprès de la Présidence, Lova Hasinirina Ranoromaro a été claire. « Nous préférons nous concentrer sur les chantiers de développement au lieu de s’attarder sur les critiques et autres manœuvres des détracteurs politiques », a-t-elle déclaré au nom de l’Exécutif. Elle conforte ainsi les propos du Président Andry Rajoelina, lors de son discours à la Nation lors du réveillon du Nouvel an et qui mise sur une année d’effort et de travail en vue de la refondation et la reconstruction du pays. Plus averti que jamais, le régime s’efforce d’avancer des solutions immédiates à chaque difficulté qui complique le quotidien de la population, tout en poursuivant les projets à long terme comme la construction d’infrastructures (routières, sanitaires, scolaires), entre autres.
En théorie, dans un pays démocratique comme Madagascar, l’Opposition sert de contre-pouvoir et offre une possibilité d’alternance en proposant une vision différente de celle offerte par les dirigeants. Jusqu’ici, aucun parti de l’Opposition n’a su s’imposer en tant que véritable contre-pouvoir mais s’est juste contenté de lancer des critiques et analyses faussées, le plus souvent basées sur des divagations, des conjectures voire de la pure désinformation.
La Rédaction


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De la légitime … gifle

De l’électricité en l’air ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a giflé. Il a tapé sur la table. De la rage d’un homme d’Etat, d’un Chef qui ne veut pas être complice de l’ineptie de ses collaborateurs, Rajoelina « a craché » pour ne pas dire « a vociféré » en pleine figure à l’endroit de l’équipe dirigeante, en particulier le directeur général Vonjy Andriamanga, de la JIRAMA. Jamais, un Président de la République malagasy n’a manifesté publiquement de cette manière sa colère.
La Compagnie nationale en charge de l’eau et de l’électricité (Jiro sy Rano Malagasy) traverse en ces temps-ci une période complexe sinon difficile. Tel un navire mal commandé, la JIRAMA chavire et se trouve à tous les coups au bord du naufrage. Elle tord le cou aux autres.
Sur le plan social et économique, étant responsable de la gestion des « produits stratégiques» (eau et électricité) de nécessité primordiale dans la vie quotidienne de la population du moins celle qui habite les zones urbaines et suburbaines soit les 15 % de la population totale, la JIRAMA échoue complètement dans sa mission. Durant les dix dernières années, elle n’a pu faire qu’enchainer ratages et bévues. Elle est la source d’ennuis pervers dans le quotidien du peuple. Opérateurs économiques, de toute catégorie, ayant le besoin d’une source d’énergie électrique, souffrent dans la mise en œuvre de leurs activités. Effectivement, la JIRAMA est le souffre-douleur dans la vie des ménages de tous les jours et de la population active en général. Les prestations de service laissent totalement à désirer pourtant la facture qu’elle présente tous les mois est … salée. Source de mécontentements sociaux, la Compagnie d’Ambohijatovo devient facilement une bombe à retardement. Et dire que, la JIRAMA est l’héritière de la compagnie des Eaux et Electricité de Madagasikara (EEM) qui fut le fleuron de l’économie nationale au même titre que la Compagnie nationale de transport aérien Air Madagasikara. Fierté de la Nation !
Dans l’arène de la politique, la JIRAMA sème la pagaille. Elle fait l’objet par excellence de trouble entre les mains des détracteurs. C’est la proie facile pour déstabiliser les esprits et le pouvoir. Les défaillances répétées de la Compagnie jouent toujours en faveur des ennemis du régime en place.
Vu le rôle et la place tenus par la JIRAMA dans le mécanisme de la vie quotidienne, elle est souvent l’objet de promesse pompeuse des dirigeants en mal d’intégrité. Mais les mensonges et les manquements aux engagements pris des tenants du pouvoir créent, sans fautes, des désenchantements ou des déceptions graves qui, au final, coûteront cher aux contrevenants. L’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina en sait très bien quelque chose.
Le Président Rajoelina Andry, l’actuel homme fort du pays, très conscient de la dangerosité de ces ratages de la JIRAMA et des impacts directs qui en découlent, prend le devant de la scène et déjoue les pièges. Il ne veut pas être complice de l’incurie flagrante des responsables de la Compagnie et met les points sur les « i ». Le Chef de l’Etat ne tolère point le fait qu’on fasse souffrir les pauvres usagers qui, en fait, sont des innocents victimes et n’hésite pas à gifler et ce pour le bien de tout le monde. Un geste légitime !
Ndrianaivo


Un nouveau départ pour plus de 55 000 ménages dans le Sud de Madagascar. Depuis le mois de décembre de l’année dernière, au moins 500 personnes ont quitté leur Région natale dont Androy, Ambovombe, Atsimo- Andrefana à cause de l’impact de la sécheresse qui ne cesse de s’empirer de jour en jour dans ces localités. Les familles ont vendu tous leurs biens afin de pouvoir payer les frais de transport et d’assurer leurs besoins durant les voyages. En route, elles sont de nouveau confrontées à d’autres difficultés.
 Afin de soutenir les personnes affectées par la malnutrition et l’insécurité alimentaire dans le  grand Sud, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme et l’Agence des Nations unies pour le développement international (USAID) à travers le Bureau de l'assistance humanitaire (BHA) et l’ONG Catholics relief services (CRS) ont mis en place le programme "Maharo". A l’issue de ce programme, les 55 880 ménages recevront environ 3 millions d’ariary, chacun, pour redémarrer leurs activités. Ce montant sera octroyé sous forme de services sociaux et des filets de sécurité inclusifs et efficaces. Dans ce cadre, des vivres, des filets de pêche, des poules pondeuses, des bœufs ou encore des chèvres ainsi que des semences leur seront distribués, outre une formation. Environ 279 398 individus dont des femmes enceintes et allaitantes, ménages vulnérables dépourvus de ressources productives ou dirigés par une seule personne et comprenant plusieurs dépendants ainsi que des jeunes de 10 à 30 ans sont parmi ces bénéficiaires. D’ailleurs, ce sont eux les principales cibles du projet. D’une durée de 5 ans, trois Districts sont concernés par ce programme « Maharo », à savoir Ampanihy dans la Région d’Atsimo-Andrefana, Beloha et Tsihombe dans la Région d’Androy. « Ce projet a pour objectif de redémarrer les activités agricoles, l’élevage, la pêche pour ces ménages bénéficiaires et d’améliorer les états nutritionnels des femmes enceintes et allaitantes », soutient le représentant résident du CRS à Madagascar, Carla Fajardo.
La signature de cette convention s'est tenue, hier, au siège du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme à Anosy.
 Anatra R.


Les opérateurs inquiets. Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Groupement des aquaculteurs et pêcheurs de crevettes de Madagascar ont publié hier, un communiqué concernant la gouvernance du secteur halieutique dans le pays. Dans cette communication, les deux parties ont émis les difficultés et les problèmes auxquels la filière « pêche » fait face actuellement. Elles ont également fait part de leur inquiétude concernant le budget de fonctionnement de l’Autorité sanitaire halieutique (ASH), un établissement clé dans le secteur. « Il a été constaté que le montant annuel nécessaire au fonctionnement de l’Autorité sanitaire halieutique, de l’ordre de 1,3 milliard d’ariary, n’est plus assuré. Cette situation, très grave, pourrait conduire le Comité vétérinaire permanent de l’Union européenne à prononcer à très court terme un embargo sur toutes les exportations halieutiques malagasy à destination de l’espace européen, ce qui serait catastrophique dans le contexte actuel de crise économique », ont soutenu les deux groupements dans leur communiqué.
Questionné sur le sujet, Etienne Bemanaja, le directeur général de la Pêche et de l’Aquaculture, au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a soutenu, hier au téléphone qu’ « aucun risque d’embargo n’est à craindre. A ce jour, ce n’est pas encore l’Etat qui assure le budget de fonctionnement de l’ASH mais le projet SWIOFISH 2 (Second South West Indian Ocean Fisheries 2). Tous les coûts sont pris en charge par ce projet. C’est pour cette raison que le budget de fonctionnement ne figure pas dans le budget général de l’Etat. Toutefois, nous sommes actuellement en pleine réforme pour que ce budget de l’ASH soit de nouveau assuré par les autorités publiques. Un constat des besoins réels de l’établissement a déjà été réalisé et les procédures suivent leur cours. L’ASH est un établissement souverain dans la gestion du secteur halieutique. C’est pourquoi l’Etat en tient particulièrement compte ».
Pour précision, l’ASH est l’autorité compétente, chargée du contrôle officiel de la qualité sanitaire des produits halieutiques destinés à l’exportation. La crevette prend une place prédominante mais il existe également d’autres produits comme les conserves de thon, les crabes, les poulpes et les calmars. Sans l’aval de l’Autorité sanitaire halieutique, un produit ne pourra donc pas être exporté. Et c’est ce que les opérateurs craignent, sachant que la saison de la pêche aux crevettes débutera prochainement. En tout cas, le doute est désormais levé.
Rova Randria


L’année 2021 démarre plutôt sur une bonne note en ce qui concerne le cours du nickel. La flèche monte sur l’historique des prix de la Bourse des métaux de Londres (LME). La tonne s’est échangée à 17 929 dollars le 7 janvier 2021, et a atteint les 18 370 dollars deux semaines plus tard, le 21 janvier. En trois ans, le métal a connu une hausse de valeur de 43 % puisqu’il était proposé à 13 690 dollars la tonne en 2018. A l’origine de cette augmentation figure la dépréciation du dollar, ce qui a permis aux importateurs d’acheter plus de matières premières sur le marché, ainsi que le regain de la tension socio-politique que rencontre l’usine de Vale au sud de la Nouvelle-Calédonie, cinquième producteur mondial de nickel. En effet, les négociants sur le marché international craignent également une éventuelle pénurie en nickel raffiné de qualité supérieure dans un futur proche. Outre cela, les activités reprennent dans l’industrie chinoise utilisant le nickel. Et ce, depuis le mois de décembre. A cet effet, la baisse de l’offre sur le marché profite aux compagnies minières, ce qui entraîne la hausse du prix.
Demi-satisfaction pour Ambatovy
Pour le cas de Madagascar, le projet Ambatovy reste le seul exportateur de nickel approvisionnant 3 % du marché mondial. Selon les informations reçues d’une source proche de la société, la situation ne permet pas encore de combler les impacts de la suspension des activités pendant la crise sanitaire. Et ce, malgré les perspectives encourageantes du commerce mondial. A rappeler que l’actionnaire japonaise Sumitomo Corp a récemment tablé une perte à hauteur de 818 millions de dollars en 2020. « Le nickel appelé aussi "métal du diable" subit une grande fluctuation sur le marché. Malgré la hausse, je pense que les pertes accumulées durant l’année dernière ne seront pas encore comblées. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sherrit a quitté le navire en 2019. La reprise est envisagée en février avec une prévision de 3 000 tonnes de production. Cela rapporte seulement 54 millions de dollars. Les dépenses de fonctionnement comme l’importation de soufre, d’ammoniac doivent également être pris en compte pour faire tourner l’usine. Il faut savoir que la tonne est déjà passée de 54 000 à 12 000 dollars. En juin 2015, 450 employés avaient été envoyés au chômage technique pour limiter les dépenses. Actuellement, la situation est encore critique », a-t-on appris.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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