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Mode de vie, nourriture, habillement, coiffure, musique, us et coutumes. Toutes les richesses culturelles de la Région d’Androy sont mises en exergue à la grande cour de l’Office de la radio et télévision de Madagascar (ORTM), Anosy, depuis hier et pendant deux jours. Ceci à travers l’évènement baptisé « Mbetoa heke », traduit littéralement par « viens voir ». Sa tenue résulte du partenariat entre le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) avec l’association SAIRY (Solidarité des artistes issus de la Région d’Androy). Cette manifestation vise à présenter et valoriser la culture tandroy et ses richesses. Pour ce faire, divers stands exposent les produits spécifiques et le savoir-faire de cette partie sud de Madagascar, que ce soient des produits vestimentaires, alimentaires ou autres. A cela s’ajoutent les us et coutumes, privilégiant la famille et l’union. Aussi, plusieurs artistes originaires de la Région font des prestations sur la scène dédiée à leur honneur, au grand plaisir des visiteurs. D’ailleurs, l’entrée y est gratuite.
Promotion de la diversité culturelle
« La méconnaissance des cultures des différentes Régions favorise l’écart entre les Malagasy. Il est du devoir du ministère de soutenir ce genre d’évènement pour y remédier. D’ailleurs, "Mbetoa Heke" n’est qu’un début », déclare Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était lors de l’ouverture officielle de l’évènement, dans la matinée d’hier. D’ailleurs, le ministre de tutelle s’est coiffée et habillée comme les femmes tandroy et a prononcé son discours avec le dialecte local. « Les Tandroy disposent de richesses culturelles considérables. De plus, les artistes locaux ont su faire connaître Madagascar au niveau mondial, à travers leurs œuvres et compositions », souligne le numéro un du MCC.
Dans son programme « Iray ihany isika », axé sur la promotion de la diversité culturelle, le ministère de tutelle compte organiser régulièrement ce genre d’évènement. Le but étant de promouvoir les spécificités culturelles de chaque Région de l’île.
Patricia Ramavonirina



Une initiative de « Inona ny Vaovao ». Ce quotidien du groupe de presse SMC a sélectionné trois femmes qui ont su se démarquer en 2020, à partir des actions sociales qu’elles ont menées malgré la crise de la Covid- 19. En considérant plusieurs critères, trois femmes sont sorties du lot dont Mialy Rajoelina, Première Dame et présidente de l’association Fitia. Julia Mickaelle Rasolofonoroniaina alias Mishah, à la tête de l’association « Force féminine d’aide mutuelle » (FFAM), et Masy Goulamaly, députée élue à Tsihombe, constituent les 2 autres personnalités féminines dans le volet social de l’année 2020. « Ces femmes ont mené plusieurs actions sociales et humanitaires, non seulement au sein de leurs localités mais aussi dans plusieurs villes et villages de l’île durant l’année 2020. La crise sanitaire et ses impacts multisectoriels ne les ont pas empêchées de se mobiliser. Au contraire, elles ont tenu à venir en aide à leurs compatriotes en détresse », fait part Tiana Rakoto, directeur de publication dudit quotidien national d’information.
Des mères de famille modèles
Mialy Rajoelina ne cesse de donner l’exemple en tant que Première Dame, à travers les actions sociales qu’elle mène à travers l’association Fitia. Des centaines de familles vulnérables de la Capitale et dans le Sud, touchées par le « Kere » en ont bénéficié. Elle a également été au chevet des victimes de violence, notamment les mineures, dont les cas se sont multipliés en 2020. Quant à Julia Mickaelle Rasolofonoroniaina, alias Mishah, son association a entrepris plusieurs actions sociales durant la crise sanitaire. Dès le début de la pandémie, ce leader citoyen a enchaîné la distribution de masques dans son quartier et dans d’autres localités. Les personnes défavorisées ont été servies grâce à l’engagement et la dévotion de cette mère de famille modèle. Pour sa part, la députée de Tsihombe en la personne de Masy Goulamaly s’est fortement mobilisée pour apporter de l’aide à ses compatriotes. La population du Sud, victime de l’insécurité alimentaire liée à la sécheresse, en fait partie.
Ces femmes méritantes du volet social se ressemblent dans le fait qu’elles n’attendent rien en retour de leurs actions sociales. Aussi, elles donnent l’exemple et sont considérées comme des mères de famille modèles. Pour tout cela, « Inona no Vaovao », avec l’appui de ses partenaires, décernera prochainement un trophée à chacune d’entre elles. A suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Un stock encore suffisant pour couvrir les besoins des consommateurs. Malgré le fait que quelques pharmacies ou grossistes de médicaments n’ont plus de Vitamine C 500 mg, aucune rupture de stock n’est à craindre selon l’Ordre des pharmaciens de Madagascar. A vrai dire, cette situation est seulement due à l’augmentation de la demande pour ces produits pharmaceutiques. Effectivement, beaucoup des gens veulent protéger leur famille de cette pandémie, en particulier les personnes ayant une santé fragile. Sur ce, ils se ruent vers l’achat de médicaments fortifiants afin de ne pas perdre du temps au niveau d’un Centre de santé pour une consultation. « Les gens qui ne veulent pas consulter les centres de santé de base (CSB) se ruent vers les pharmacies pour acheter ces médicaments. D’ailleurs, ces derniers ne nécessitent pas une ordonnance médicale », avance une pharmacienne.
Bien qu’une hausse de la consommation ait été constatée, le prix de ces médicaments n’a pas encore changé par rapport à l’année dernière. Par exemple, la Vitamine C 500 mg s’achète entre 4 000 à 4 600 ariary le sachet de 10 dans la ville. Outre la prévention du coronavirus, celle-ci sert de fortifiant en cas de fatigue ou de maladies comme la toux et la grippe. Ces dernières sont en général causées par déstabilisation du climat et la chaleur qui persistent dans le pays. Outre la Vitamine C, le Magnésium B6 et d’autres médicaments comme le Fervex, le Doliprane et la Paracétamol sont parmi les plus recherchés actuellement.
Selon toujours cette pharmacienne, ce sont les médicaments conçues pour des pathologies lourdes dont les maladies cardiaques et la goutte qui sont en rupture de stock au niveau des pharmacies. L’arrivée de la commande et les longues procédures à suivre avant la sortie en étalage de ces marchandises en sont les principales causes. En effet, selon toujours ses explications, cette rupture de stock est due au retard de l’arrivée des commandes, et cela en fonction des moyens de transport utilisés par les grossistes, notamment l’avion ou le bateau.
Recueillis par Anatra R.




Encore au stade embryonnaire. Le public attend la suite de la déclaration du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, il y a deux semaines, concernant l’uniformisation du « kapoaka ». En effet, beaucoup se demandent actuellement où en est la mise en œuvre du projet. Mais jusqu’à ce jour, celui-ci reste un effet d’annonce. Les travaux n’ont pas encore commencé de manière concrète. Tiana Rabarison, président de l’association des protecteurs des droits des consommateurs (FIMZOMPAM) a, d’ailleurs, souligné que la démarche sera encore de longue haleine. « L’ajout du "kapoaka" parmi les métrologies légales est une proposition émanant de notre association. Toutefois, il faut encore patienter pour que ce projet voie le jour. Et même la définition de la norme à suivre prendra du temps. La première étape consiste à mettre en place un comité technique représentant les commerçants, les consommateurs, le ministère ainsi que les techniciens du Bureau des normes de Madagascar. Cela dure au minimum trois mois voire plus à cause de la lenteur de l’administration publique. En plus, ce projet s’accompagne de la modernisation des cadres règlementaires. On attend aussi que la loi soit votée pour pouvoir être appliquée », explique-t-il. 
Au cours de ces derniers jours, des rumeurs ont circulé que le « kapoaka manara-penitra » ou « aux normes » sera produit à Tamatave. Cepedant, Irina Ramalanjaona, directrice de la Communication auprès du MICA a démenti cette information. « Nous ne sommes pas encore arrivés au stade de la publication des avis d’appel d’offres. Et ce ne sera pas non plus pour bientôt », souligne-t-elle, contactée au téléphone.
Malgré la bonne volonté du ministère, l’annonce dudit projet a créé une polémique puisqu’elle tombe en pleine hausse de prix du riz. La priorité du Gouvernement était au cœur du débat public. Néanmoins, Andrianirina Njara Rarivojaona, directeur général du commerce, a mis les points sur le « i ». « Ce projet n’a rien à avoir avec la hausse de prix du riz. Il s’agit d’un programme à part inscrit dans le volet des instruments de mesure. Quoi qu’il en soit, cette initiative va de pair avec la protection des consommateurs contre les fraudes réalisées par les commerçants », déclare-t-il. 
Solange Heriniaina

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La une du 29 javier 2021


Fragiliser le régime à tout prix. Tel est actuellement le mot d’ordre du côté de l’opposition. A en croire les actualités de ces derniers jours, les opposants souhaiteraient même s’emparer du pouvoir à coup de manifestations et de mouvements de déstabilisation. Des manœuvres auxquelles les députés élus sous la bannière du « Tiako i Madagasikara » sont directement associés. Depuis quelques semaines, les parlementaires TIM – avec comme chefs de file Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera – mènent un véritable combat à travers une campagne de dénigrement médiatique via les fameuses stations « miara – manonja ». En effectuant des commentaires et analyses subjectives sur des sujets qui concernent les actualités nationales, ces députés s’écartent alors des vrais débats qui s’imposent dans l’intérêt de la population. 
Autant de gesticulations de la part de ces ténors du TIM amènent alors à s’interroger sur les raisons qui les ont motivés à intégrer l’Assemblée nationale en tant que parlementaires. Si du côté des députés MAPAR, la ligne de conduite est d’aller dans le sens des projets de développement initiés par le Président de la République, la marche à suivre est plus sinueuse pour les opposants.
Des combats oubliés
Jusqu’ici, les véritables missions de ces parlementaires TIM semblent encore et toujours servir les intérêts de leur patron, Marc Ravalomanana et lui garantir une chance pour la prochaine course à la présidentielle. L’on se rappelle, en effet, le discours de l’ancien président au cours de la cérémonie de présentation de vœux de son parti à Faravohitra et durant laquelle il a ouvertement appelé ses partisans à agir en utilisant la formule « Andao raha sahy ».
Pourtant les vrais combats devraient normalement se dérouler dans l’arène de l’Assemblée nationale. Dans un peu plus de trois mois, en mai prochain plus précisément, les députés seront appelés à leur première session ordinaire pour cette année 2021. D’ici là, les parlementaires de l’opposition devraient affûter leurs armes et affiner leurs stratégies pour arriver à un vrai débat à l’Hémicycle de Tsimbazaza. Faut – il rappeler qu’en tant que membre de la Chambre basse, les députés ont pour principale mission de proposer et de voter les lois. A cela s’ajoutent d’autres missions clés comme le contrôle de l’action du Gouvernement ou encore l’évaluation des politiques publiques, notamment à travers des séances de face- à- face avec les membres du Gouvernement. Des combats que ces députés occultent volontairement au détriment de citoyens qui les ont élus en tant que porte – voix du peuple (Solombavambahoaka).
La Rédaction


Redorer la réputation du café malagasy sur le marché international. Deux torréfacteurs de renom, Figment Coffee et Manifesto Coffee, se sont associés pour promouvoir le café « Made in Madagascar» sur le marché britannique. Pour ce faire, ils ont investi l’année dernière, dans la toute première ferme de café, entièrement de spécialité à Madagascar, le Zebu Coffee Estate. Les premiers produits du label Madagascar Zebu Coffee Estate seront mis en vente à partir d’aujourd’hui sur les sites web des deux parties. « Toutefois, cette sortie sera en édition extrêmement limitée. Nous n’avons réussi qu’à produire 5 kg de grains. Cette production fournira une trentaine de café torréfié. Sur les six torréfacteurs de café au monde, nous sommes les seuls à avoir torréfié ce café cette année», détaille Figment Coffee. Ce café coûtera alors bien plus cher que les autres produits de la marque, et ce pour plusieurs raisons. « Cette somme, cependant, n'est pas seulement pour le café. Ce café est délicieux, mais le prix ne reflète pas la qualité du café, mais quelque chose de bien supérieure. Cet argent représente un investissement dans la communauté et les agriculteurs entourant Zebu Coffee Estate et les moyens d'augmenter la production pour les cinq prochaines années afin d’atteindre un niveau de production annuelle durable d'environ 68 000 kg et un prix moyen projeté de 5 Livres Sterling, soit 25 500 ariary par kg tout en fournissant un revenu bien nécessaire pour la communauté », explique Manifesto Coffee. Pour pouvoir redorer la réputation du café de Madagascar sur le marché international, les parties prenantes veulent donner un coup de jeune à l’industrie du café local. Qui dit développement de l’industrie, dit des investissements.
Pour s’établir en tant que premier producteur de café de spécialité entièrement arabica dans la Grande île, Zebu Coffee Estate construira l'infrastructure nécessaire à la croissance de l'industrie de la production de café de spécialité.  Depuis l’introduction du cépage Bourbon à Madagascar, la production a atteint un pic de 2% de la production mondiale de café au début des années 90, suivi malheureusement d’un déclin rapide en raison du manque d’investissements, d’infrastructures et d’instabilité politique. Zebu Coffee Estate essaie de changer la donne avec la culture d’Arabica Typica et de Bourbon en utilisant uniquement des méthodes naturelles et biologiques tout en employant des villageois locaux.
Dans les détails, cette ferme de café se trouve dans une Région volcanique fertile d'Itasy, à Miarinarivo. Elle est née de la passion d'un passionné pour un café communautaire socialement responsable qui a dynamisé l'économie locale. En tout cas, le projet envisage d’égaler les plus grands producteurs de café de spécialité voire les surpasser.
Rova Randria


Indépendant. Le réseau de télécommunications utilisé par l’administration publique ne se mélangera plus avec celui des opérateurs commerciaux. Le ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) Andriamanohisoa Ramaherijaona a présenté, hier, au Novotel Alarobia le projet de modernisation du réseau de télécommunications de l’administration malagasy. La matinée a été consacrée à la réunion d’information avec toutes les parties prenantes. D’après les explications du numéro un du département, le Gouvernement prévoit de déployer de nouvelles technologies pour faciliter les échanges de données interdépartementales. En partenariat avec le groupe Huawei, ce projet, à hauteur de 179 477 000 000 ariary, consistera à la mise à disposition de l’administration malagasy un réseau moderne par fibre optique d’une longueur de 223 km. « Ce projet consiste à fournir un support technologique, performant et sécurisé pour renforcer l’inclusion numérique dans le secteur de l’administration publique en vue d’une bonne gouvernance et d’une redevabilité accrue envers le citoyen. Pour atteindre cet objectif, l’administration possèdera son propre réseau. Une partie de la fibre desservira la nouvelle ville Tanà Masoandro », explique le ministre de tutelle. Cette infrastructure digitale s’accompagne de la mise en place d’un data center gouvernemental. Cela permet de sécuriser le réseau et limiter les risques liés aux cyber- attaques.
Il faut savoir que les stations de base distribuées permettent l'accès à la radio et fournissent des services tels que la vidéosurveillance, l'acquisition de données et la transmission de données. Le domaine de la sécurité publique sera le bénéficiaire direct puisque cette infrastructure soutiendra la transmission d’informations entre les Forces de l’ordre. Ces dernières seront dotées de 1 500 terminaux mobiles et 50 équipements de voiture. Par ailleurs, le Gouvernement installera 1 000 caméras de surveillance sur 400 poteaux pour renforcer la sécurité et améliorer la gestion du trafic urbain. « La répartition des matériels n’est pas encore déterminée pour l’heure. Un poteau peut porter une ou deux caméras voire plus. Les parties prenantes comme les gendarmes, les agents de police et l'Office des transmissions militaires de l'Etat (OTME) et les Fokontany vont encore travailler sur ce point », poursuit le ministre.
A noter que ce projet sera, dans un premier temps, mis en œuvre dans la Région d’Analamanga. Son déploiement aura lieu cette année.
Solange Heriniaina



Le meurtre de l’adjudant-chef Lahatra Rahajaharison à Amparibolana, Tanambao Besakay, Ambatondrazaka le 20 janvier illustre une fois de plus combien ceux œuvrant pour la protection de l’environnement risquent gros pour leurs propres vies. Deux civils ont aussi été tués par balles. Un autre gendarme en tenue et un agent forestier sont alors sommés de s’agenouiller devant une foule les méprisant avant leur libération par des renforts dépêchés sur place.
Ce phénomène inquiétant a tendance à prendre de l’ampleur ces dernières années. De son côté, le Gouvernement mène la campagne de « tolérance zéro » et si, c’est ainsi, davantage de confrontations liées à l’accès aux ressources naturelles sont à craindre à l’avenir. Suite à ces incidents, la Gendarmerie a lancé une opération de ratissage pour arrêter toutes les personnes impliquées aux brutalités infligées aux agents de l’Etat.
Le jour de la tragédie, non seulement les habitants locaux ont commis un meurtre mais ils se sont aussi rebellés contre l’autorité de l’Etat, selon le commandant de la Gendarmerie, le général de division Njatoarisoa Andrianjanaka. Une semaine plus tard, le Premier ministre Christian Ntsay a réuni l’organe mixte de conception au niveau national en donnant des consignes claires sur la nécessité de restaurer l’autorité de l’Etat.
Défrichement à grande échelle
Amparibolana est un village situé à l’intérieur du Fokontany de Mandanivatsy dans la Commune rurale de Tanambao Besakay. En 2017, la gestion de la forêt d’Ambonivato se trouvant à proximité est transférée à la communauté de base VOI Fivoarana Fitarikandro présidée par Mickael Razafindramaro. D’une superficie totale de 2 000 hectares, le couvert forestier subit de fortes pressions.
Les habitants locaux la défrichent pour y cultiver du haricot, du maïs et du riz. « Presque la moitié de la forêt est détruite en ce moment. Même la zone tabou d’Ambatondralahy est touchée. La forêt est un héritage à léguer à nos descendants. Regardez ce qui nous arrive aujourd’hui ! Les pluies ne tombent plus à cause de changement climatique », regrette le président de la VOI.
Les habitants d’Amparibolana étaient membres de la VOI au début. Mais, petit à petit, ils l’ont quittée en grossissant les rangs des défricheurs. Face à la situation, force est pour les responsables de l’entité d’alerter la Direction régionale de l’environnement et du développement durable (DREDD) d’Alaotra-Mangoro. Des plaintes ont été effectivement reçues à Ambatondrazaka. « A deux reprises, les auteurs présumés du défrichement à grande échelle ont été convoqués. Mais ils ont toujours refusé d’obtempérer », souligne le directeur au sein de la DREDD Marc Behaja Rajaonarivo.
Travaux d’intérêt général
Insatisfaite de l’inaboutissement de la démarche, la VOI s’est directement adressée au Tribunal d’Ambatondrazaka qui a sorti un « soit transmis », le fameux ST, ayant permis à l’administration forestière de demander « main forte » à la Gendarmerie. Deux agents forestiers accompagnés de deux gendarmes dont Lahatra Rahajaharison ont alors été envoyés sur le terrain où la mission a viré au drame à la suite d’une embuscade préparée par les Zazamena appuyés par des habitants.
« Le but ultime de la mission était d’amener les chefs des défricheurs au Tribunal afin de leur faire faire un engagement solennel à l’égard du reboisement en guise de punition », explique le commandant de la compagnie territoriale de la Gendarmerie d’Ambatondrazaka. Cette année, plus de 3 millions de jeunes plants sont disponibles pour toute la Région. Comme la détention préventive systématique ou l’emprisonnement posent un gros problème de gestion des flux à la prison, les responsables locaux ont développé une nouvelle approche.
Désormais, la sanction judiciaire devrait prendre la forme d’une corvée consistant à planter des arbres sur les terres illégalement défrichées pour les petites gens dont l’existence reste fortement dépendante des ressources naturelles. C’est un peu à l’image de l’exécution des travaux d’intérêt général contre le non-port du cache-bouche dans le contexte de la lutte contre la pandémie à coronavirus.
Têtes brûlées
Pour ce faire, il faut viser les têtes brûlées parmi les défricheurs et le reste, par lâcheté, devrait fléchir facilement. C’est ce que l’administration voulait mettre en œuvre à Tanambao Besakay. « Nous l’avons appliqué à Didy et ça a marché », affirme le jeune commandant de compagnie d’Ambatondrazaka. Mais, à Tanambao Besakay, la présence d’un réseau d’organisations d’autodéfense villageoise connues sous diverses appellations à savoir Zazamena, Zazamainty, Zamami… complique les choses.
Les membres de ces organisations sont des habitants locaux et des immigrants. Ils sont les destructeurs de la forêt d’Ambonivato. Ils ont aussi organisé l’embuscade contre les quatre agents de l’Etat venant d’Ambatondrazaka. « Ce sont des organisations informelles. Elles commettent beaucoup d’abus. Les Zazamena prétendent être un petit Gouvernement dans un Gouvernement », insiste le général Andrianjanaka. Le démantèlement de ces réseaux est souhaité pour consolider la sécurité au niveau local.
M.R.

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De quelle « excursion » !

Le ridicule ne tue pas. Le « délirium tremens » n’est pas une maladie, c’est un … état chronique. Les leaders de l’opposition divaguent. Malades du syndrome de sevrage, politiquement parlant, les Ravalo et consorts du RMDM, parlent du n’importe quoi. La soif du pouvoir, la cupidité extrême et la nostalgie d’un paradis perdu les conduisent à des démarches d’esprit ou des actes qui frisent la démence voire à des délires d’un ivrogne.
« Deux ans, ça suffit » dit-on du côté de Bel-Air ! En effet, le régime « orange » dirigé par Rajoelina Andry vient de passer le cap de deux ans le 19 janvier dernier. Normalement, dans six mois, on atteindra le mi-mandat. Selon les ténors du Rodoben’ny Mpanohitra ho amin’ny Demokrasia eto Madagasikara, c’est suffisant du moins c’est trop ! Ils claironnent qu’au terme des vingt-quatre mois au pouvoir, Rajoelina Andry et son équipe doivent quitter leurs fauteuils démocratiquement acquis et laisser la place à Ravalomanana Marc et compagnie ! Même un simple observateur dénué d’expertise en matière d’analyse politique ou sociologique peut se demander « sur quelle base les prétendus opposants fonderaient-ils leur point de vue ? Sur quels critères ces arguments déplacés s’érigeraient-ils ?
Partis de leur analyse erronée et sans fondement sérieux, les locataires de Bel-Air jugent opportun le moment qui sied à … écarter les dirigeants en place dont en première ligne Rajoelina Andry Nirina. Quelle effronterie ! Ces acteurs politiques évoluant dans l’opposition, en retard d’un siècle, croient encore en la vertu d’un coup d’Etat. Marc Ravalomanana n’a jamais évolué d’un seul iota. Il y a 20 exactement, il a conquis le pouvoir par la ruse du mensonge et du forcing. Il a écarté sans autre forme de procès l’Amiral Didier Ratsiraka par un procédé pour le moins rocambolesque et prit tout le monde pour des canards sauvages. Et vingt ans après, Ravalo et la meute qui le suit fidèlement pensent encore rééditer 2001. De qui se moque-t-on ! Et en outre, tout comme le ridicule ne tue pas, ils vont commencer leur « action diabolique » de destitution par une … « excursion ». Et attention, en ville (à Tana). Mais quelle absurdité !
Ravalo et consorts croient pouvoir évincer « facilement » Rajoelina, par une « excursion » en ville ! Même un petit gosse du « Taona voalohany » dans une « Sekoly fanabeazana fototra » n’acceptera point d’aller faire une excursion en ville. Et aucun responsable pédagogique d’une école quelconque ne voit pas la nécessité d’organiser une excursion en … ville. De l’aberration, ni moins ni plus ! La logique d’une excursion consiste à « sortir en plein air » pour changer un peu d’atmosphère et faire le plein dans la nature.
Et comme une bêtise appelle une autre, le RMDM conforte son action par la désinformation. Altérer la vérité, violer le contenu exact et mener sciemment l’opinion vers une fausse piste, telle est la méthode empruntée. Un mode d’action machiavélique pour égarer les gens, ses propres concitoyens. Et le drame, des parlementaires élus se trouvent derrière. Et au bout du rouleau, on va créer des troubles et ce pour déstabiliser. Mais, ils se trompent … d’adresse !
Au fait, de quelle « excursion » parle-t-on !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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