Une enveloppe de 50 milliards d’ariary. Treize semaines après son lancement officiel, le financement « Miarina » initié par le Président de la République a débloqué jusqu’à ce jour environ 19 milliards d’ariary. Ce crédit à taux bonifié et garanti par le fonds « Fihariana » a soutenu 329 entreprises réparties sur dix-neuf régions de Madagascar. En moyenne, les débiteurs empruntent 58 millions d’ariary. Mais les besoins de financement varient en fonction de la taille des entreprises. Les sociétés de petite taille contractent à hauteur de 10 millions d’ariary tandis que celle de grande taille arrivent jusqu’à 300 millions d’ariary. En tout cas, le financement est destiné aux entreprises formelles réalisant au maximum un chiffre d’affaires de 5 milliards d’ariary », rapporte Zafindravaka Valérie, secrétaire exécutif de « Fihariana », hier, au Nexta Andranomena.
Les clients de la JIRAMA sont aujourd'hui au bord de l'explosion. Ces derniers mois, les abonnés de la société d'eau et d'électricité ont multiplié les mauvaises expériences sur les services fournis. Actuellement, ces expériences finissent par exaspérer les clients de la JIRAMA. La dernière en date est celle de la mutation de conduite au niveau du rond-point de la Rocade Est à Nanisana. Les responsables ont annoncé une coupure de seulement une journée. Pourtant, des usagers dans plus de trente quartiers de la Capitale ont subi des problèmes d'approvisionnement en eau pendant plus de trois jours. Jusqu'à aujourd'hui, ces problèmes continuent encore dans les quartiers comme Analamahitsy, Ambohitrarahaba ou encore Ivandry.
4503 ariary. C’est la valeur de 1 euro selon le cours de la Banky foiben’i Madagasikara (BFM) hier. Cette dévaluation continue de la monnaie nationale depuis le début de la pandémie inquiète la population dans la mesure où des économistes ont avancé une éventuelle hausse du taux d’inflation. Pourtant, ce n’est pas le cas selon la BFM.
Une excellente nouvelle vient d’être annoncée par le Président de la République de Madagascar (PRM), Andry Rajoelina ce dimanche. En effet, ce dernier a déclaré le retour à la normale des activités sportives. Mais des restrictions restent encore à respecter. Toutes les disciplines sportives telles que le basketball, la pétanque et le football sont autorisées à reprendre l’entrainement.
Bien évidemment, et dans le cadre des mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19, l’encadrement de la pratique des activités sportives devra se faire dans le respect des mesures barrières et des protocoles sanitaires élaborés. Il a déjà encouragé le retour à l’entrainement pour les sportifs et la compétition pour certaine discipline à condition qu’il n’y ait pas de supporteurs. Il a précisé en particulier l’interdiction des compétitions qui suscitent l’engouement des supporteurs. Les championnats peuvent reprendre pour certaines disciplines à condition que celles-ci se tiennent à huis clos.
Le Chef de l’Etat a insisté sur le respect des mesures de protection sanitaire. En effet, que cela soit en compétition ou à l’entraînement, sur la voie publique ou sur un site public ou privé, dans un établissement couvert ou en plein air, la règle des 100 personnes au maximum doit être respectée.
Pour le sport automobile, cette annonce du Chef de l’Etat est un bon signe pour la reprise des compétitions prochainement.
« Si j'ai bien compris le communiqué du PRM, les entraînements sont autorisés mais les organisations des compétitions sont interdites. Espérons donc l’ouverture des manifestations sportives dans 15 jours soit à partir du 21 septembre 2020 ou du 26 septembre 2020 », annonce Jimmy Rakotofiringa, président de la fédération du sport automobile de Madagascar.
Dans l'attente des propositions pour les compétitions de base (Slalom, karting et run), il est donc possible d'organiser 2 rallyes pour la FMSAM, le premier les 30,31 octobre et le 1er novembre 2020 et les 27,28 ,29 novembre 2020 pour le second.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa
Point positif. Durant la période de confinement, la qualité de l’air dans la Capitale, ainsi que dans toutes les villes du monde entier, s’est nettement améliorée. Outre la prévention contre la propagation de la pandémie de coronavirus, le confinement a également eu des bienfaits sur l’environnement. L’air est devenu plus pur, plus « respirable ». Pour Antananarivo par exemple, la pollution de l’air a effectivement baissé de 17 %, « à cause de l’arrêt des activités industrielles mais aussi la limitation de la circulation des voitures », a expliqué un responsable au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Pour mesurer cette baisse, l’Initiative pour le développement et la restauration écologique et l’innovation (INDRI) a mesuré la présence en avril dernier de particules fines et grossières dans l’air. La quantité de ces particules définit notamment la qualité de l’air. Ainsi, cette organisation n’a détecté que seulement 5,6 µg/m3 (microgramme par mètre cube) à Analakely et 18,8 µg/m3 dans le tunnel d’Ambanidia. Alors qu’en temps normal, selon les chiffres recueillis par l’Institut national des sciences et techniques Nucléaires (INSTN), une valeur de 157 µg/m3 pourrait être atteinte, ce qui excède de loin les normes fixées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), soit 20µg/m3 de moyenne annuelle et 50µg/m3 pour une moyenne en 24 heures. « Ces chiffres sont encore plus élevés en cette période, notamment en septembre et octobre quand la fumée des feux de brousse s’ajoute aux gaz d’échappement des véhicules », stipule l’organisation. Et cette même situation a pu être observée lors de la seconde période de confinement total, au mois de juillet dernier.
Deux personnes sur dix
De plus, selon l’ONG Pure Earth, deux personnes sur dix à Madagascar décèdent effectivement à cause des maladies liées aux différentes formes de la pollution de l’air. Cette bonne qualité de l’air doit ainsi être maintenu pour améliorer la qualité de vie dans la Capitale, mais surtout pour préserver l’environnement. « Les solutions ne manquent pas comme le vrai contrôle technique des voitures mises en circulation, la révision du moteur et le retrait des véhicules les plus polluants, ainsi que la création des transports alternatifs, sans oublier la promotion de l’usage du vélo », recommande l’INDRI. Pour leur part, les autorités misent sur la valorisation des énergies renouvelables en alternative au bois-énergie et au charbon. L’enjeu est alors d’envergure. Chacun devra revoir ses habitudes pour contribuer à cette amélioration de la qualité de l’air dans la ville.
Rova Randria
Un financement additionnel. Le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato a signé, mercredi dernier, deux conventions pour la mise en œuvre de nouveaux programmes appuyés par l’Union européenne (UE) à Madagascar. L’un visant le renforcement de plusieurs infrastructures dans les secteurs du transport aérien, du développement numérique et des énergies renouvelables, et l’autre concernant la création d’emplois à travers l’amélioration du climat des investissements. De ce fait, l’enveloppe sera divisée en deux. Une somme de 29 millions de dollars sera allouée au premier programme, tandis que 7 millions d’euros vont financer le second projet. « Dans le domaine des infrastructures, l’Union européenne apportera sa contribution dans le grand projet Sahofika et Volobe. L’objectif étant de baisser les coûts d’achat de l’électricité de la JIRAMA. Par ailleurs, d’autres projets figurent également dans le pipeline. Nous participerons au projet de mise en place d’un train urbain si le programme voit le jour. On soutiendra également le ministère de l’Aménagement du territoire dans la construction d’une digue de protection à Toliara. En tout cas, toutes les activités seront déterminées avec les ministères concernés », a expliqué Frédéric Fourtune, chargé de programme dans le domaine des infrastructures au sein de l’UE, hier.
Concernant le domaine des investissements, cette subvention permettra de développer un environnement des affaires plus favorable à la création d’activités économiques, dans le but de créer des emplois décents pour la population active malagasy. L’organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat sont de ce fait les principaux bénéficiaires de cet appui. Les actions se concentreront ainsi dans l’amélioration du dialogue public-privé, l’accompagnement de la coordination institutionnelle pour la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des investissements et de l’environnement des affaires, ainsi que l’encouragement et l’accompagnement de la formalisation des entreprises du secteur privé.
Grâce au décaissement de cette subvention, l’Union européenne a affecté une enveloppe de plus de 250 millions d’euros (1 125 milliards d’ariary) d’aide non remboursable dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement.
Solange Heriniaina
Madagasikara déconfine ou presque. On ne le dit pas sur le texte, cependant dans les faits pratiques, c’est la réalité ! Le Gouvernement maintient pour les quinze jours à venir l’état d’urgence sanitaire. Toutes les consignes demeurent à respecter, seulement le confinement se desserre de telle sorte que tout le monde puisse vaquer à ses activités quotidiennes. Les transports en commun urbains et les taxis-be reprennent normalement comme ce fut déjà le cas quinze jours auparavant. Ibidem pour les transports régionaux ou nationaux hormis certaines Régions où le virus frappe encore fort. Un calendrier de reprise a été établi. Les magasins, les restaurants, les bars et karaoké sont ouverts toute la journée. Les usines et toutes les unités de production fonctionnent à plein régime. Les marchés grouillent de monde. Les stations d’essence, les banques et les officines de pharmacie n’ont jamais fermé leurs portes. L’éducation nationale se remet à flots. Les examens officiels ont démarré avec brio et la rentrée 2020-2021 débutera, sans faute, le 26 octobre prochain. De toute façon, il n’y aura pas d’année blanche ni pour le primaire/secondaire ni pour le supérieur. Bref, la vie reprend son cours normal.
Les responsables étatiques ne peuvent pas se permettre de maintenir « éternellement » le pays sous le joug d’un confinement strict. Les cinq mois et demi de mesures drastiques pour contenir la propagation de la pandémie de Covid-19 ont mis le pays à genou et asphyxié l’économie. Tous les indicatifs économiques sur le tableau de bord national virent au rouge. Et même le social et le côté politique subissent les effets nocifs collatéraux de la pandémie. L’atmosphère s’agite. On est sur les nerfs !
En tout état de cause, bien que l’étau se desserre significativement, le respect des consignes de base quoique enquiquinant telles que le port de masque, le geste barrière, la distanciation de un mètre, le lavage systématique des mains, le confinement pour les personnes âgées vulnérables et celles sujettes à des maladies chroniques (diabétiques, asthmatiques ou autres) tient toujours.
Mais, il va falloir se méfier sérieusement du « retour en zone » de l’adversaire. La menace de la deuxième vague de la pandémie plane toujours. Une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La prudence et la vigilance sont de rigueur. Des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne et la France en savent trop sur la capacité de re-nuisance de la Covid-19. En effet, en raison de la baisse constante des cas contaminés et des décès, ces pays avaient pris des mesures assouplissant les consignes de prévention jusqu’à déconfiner entièrement, un moment. En réalité, le mal n’est pas parti loin. En fait, il rôde ou tapit à côté et est prêt à rebondir au moment où l’on s’attend le moins.
En France, à titre d’exemple, la Covid-19 réapparait et ce avec une force de frappe insoupçonnée. Ces temps derniers, le pays enregistre 7 000 nouveaux cas en 24 heures et 25 000 en 72 heures. C’est terrifiant ! Du coup, des responsables publics recommandent, de nouveau, la reprise systématique des consignes entre autres le port des masques. Certaines localités en imposent le port obligatoire. D’ailleurs, le conseil d’Etat approuve la décision.
Le scénario qui se produisit ailleurs risque fort de se reproduire à d’autres pays notamment à Madagasikara.
Ndrianaivo
La réouverture des églises catholiques confirmée. En se basant sur la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, sur l’autorisation de tenir des rassemblements intérieurs dans les lieux publics en respectant un maximum de 100 personnes, l’archevêque d’Antananarivo, Mgr Odon Marie Arsène Razanakolona a annoncé, hier, la reprise des messes dominicales dans le diocèse d’Antananarivo à compter de ce dimanche 13 septembre. Cependant, le respect des normes de la santé publique est de rigueur afin que les maisons de Dieu ne soient pas un endroit pour la propagation du coronavirus. Il s’agit de la désinfection des églises, la mise à la disposition des fidèles des dispositifs de lavage des mains, le port des masques et le nombre d’assistance limité à 100 à chaque entrée. En effet, cette décision d’ouvrir les lieux de culte ne signifie pas que le virus est éradiqué. Cette ouverture doit se faire par étape et avec des précautions à prendre.Depuis la décision du Gouvernement de fermer les portes des églises, temples et mosquées dans tout Madagascar, les églises catholiques ne se sont jamais précipitées pour ouvrir les leurs. Les messages ont été clairs pour tous les fidèles catholiques. Ils sont exhortés à prier en famille, ou seul pour briser la chaine de contamination.
Les raisons qui ne permettent pas aux églises catholiques de rouvrir leurs portes durant la période de confinement se reposent sur la peur que toutes les célébrations eucharistiques ne deviennent pas une source de contamination massive pour les fidèles.
Anatra R.
Au quatrième rang. La Team Madagascar participant à la compétition internationale en robotique ou « First global challenge » a gagné 3 places suite aux derniers défis effectués, passant de la 6ème ex-aequo à la 4ème place. L’équipe a pu grimper au classement international grâce aux efforts déployés par les cinq membres et les deux mentors, mais aussi grâce au soutien permanent des internautes et des partenaires. Actuellement hébergés au Centre d'études et de formation multimédia (CEFOM) sis à Ivato, avec une prise en charge complète assurée par le ministère de la Communication et de la Culture, les membres de l’équipe peuvent désormais booster leur productivité. « Les jeunes bénéficient en ce moment d’une meilleure connexion et d’une bonne concentration en étant réunis dans un même et seul endroit. De plus, le travail d’équipe s’améliore, tout comme le coaching avec les présentiels », se réjouit Mendrika Nomenjanahary Razananiriana, l’un des coachs. D’un autre côté, l’hébergement à Antananarivo facilite la communication et le sponsoring, avec les rendez-vous qui s’enchaînent.
La Team Madagascar s’attèle actuellement au défi technique, axé sur la conception de robot via le logiciel « solid works », spécialisé sur la modélisation en 3D. A cela s’ajoute le tutoriel en live, pendant lequel chaque question posée et validée vaut un bonus. Aussi, le partage d’expériences des participants au FGC 2017, durant lequel chaque question posée et validée vaut un bonus. Ces défis seront clôturés le 14 septembre prochain. Tous les challenges et compétition se font, rappelons-le, 100 % en ligne et à distance. Pour information, une nouvelle émission intitulée « Gasy Robotika » sera diffusée sur la TVM à partir de ce jour. Cette émission télévisée mettre en avant l’équipe malagasy ainsi que ses défis et réalisations. Rendez-vous tous les mercredis et samedis à 18h 45.
Patricia Ramavonirina