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Ces dernières années, les réseaux sociaux notamment Facebook servent de plateforme de dénonciation dans tout Madagascar. Cependant, les utilisateurs ignorent les procédures à suivre quand ils espèrent l'ouverture d'une enquête et une application de la loi. Selon  le lieutenant-colonel Herilalatiana Andrianarisaona, coordonnateur de la Cellule de la lutte contre la cybercriminalité (CLCC) auprès du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), toute investigation débute par la déposition d'une plainte auprès des services de cybercriminalité opérationnels dont celui dudit ministère, sans oublier les Directions au niveau de la Police et de la Gendarmerie nationale.

7 personnes sont décédées de la peste dans le pays depuis le début de l’épidémie pour cette saison, avec 83 cas confirmés, selon le ministère de la Santé publique. A Madagascar, 40 Districts sont considérés comme foyers pesteux dont Tsiroanomandindy, Ankazobe, Ambositra et Antanifotsy. Comme chaque année, le premier cas a été enregistré dans le District d’Ankazobe avec deux cas confirmés. Puis, au mois d’octobre dernier, une dizaine de malades dont deux morts ont été enregistrés dans le Fokontany de Bemahatazana, Commune de Tsiroanomandidy.

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Souveraineté inaliénable

Sauf contre-indication, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian  foule le sol malagasy à partir de ce jour. En tournée régionale dans trois pays africains, bien ciblés, Madagasikara, Mozambique et île Maurice, le membre du Gouvernement d'Edouard Philippe, un poids lourd en charge d'un Département très sensible, aura la lourde tâche de défendre les intérêts de la France dans cette partie du Continent noir.

 

Une grande révolution. Le secteur informel peut dorénavant accéder plus facilement au service financier. La Banque centrale de Madagascar (BCM), en collaboration avec le groupe CRIF Madagascar, ont lancé officiellement, hier à l’Hôtel Colbert Antaninarenina, le Bureau d’information sur le crédit (BIC). Cette plateforme collecte les données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur auprès des établissements de crédit, des sources publiques et des grands facturiers. Un score psychométrique sera par la suite constitué afin d’évaluer sa solvabilité. « 29 % des adultes seulement ont accès au service financier. La mise en place de ce bureau changera cette situation.

Jour J du déferrement. L’affaire sur la « mort suspecte » de Tahisy et de son bébé passera devant le Parquet, ce matin. Selon nos sources, la mère de la jeune femme décédée a de nouveau été auditionnée auprès de la Police nationale, hier. Ceci après le changement de sa version, incluant un mea culpa et des excuses publiques, en début de cette semaine. « La mère de Tahisy a menti non seulement au public, lors de l’interview accordée à une chaîne télévisée de la Capitale, mais aussi à la Police. Celle-ci l’a de nouveau enquêtée, hier, suite à sa seconde interview dans une autre chaîne télévisée. Cette fois-ci, elle a avoué la vérité sans tenir compte des pressions et menaces qu’elle aurait subies la semaine dernière, de la part du concubin de sa défunte fille », nous confie un membre de la famille de la victime.

 

L'appel de détresse des populations du Grand-Sud de Madagascar n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, le pouvoir central annonce, en effet, des solutions pour soulager les populations en difficulté. Le problème de sécheresse, de l'insuffisance d'eau ainsi que de l'insécurité alimentaire dans le « deep south » constituait le sujet principal abordé durant le Conseil des ministres qui s'est tenu, hier, au Palais d'Etat d'Iavoloha. 6 Districts à savoir, Amboasary Atsimo, Ambovombe, Bekily, Betioky, Ampanihy et Tsihombe sont principalement concernés par le problème. Le Conseil des ministres a annoncé des solutions d'urgence pour faire face à cette situation.

 

Les projets du Président de la République Andry Rajoelina pour l’émergence de Madagascar et l’épanouissement du peuple malagasy sont sur les rails, a soutenu hier le directeur de la communication de la Présidence, Rinah Rakotomanga, à l’occasion d’un débat organisé par le Youth Leadership Training Program ou YLTP, au Centell Antanimena. Le débat dirigé par Raoto Andriamanambe, qui a vu la présence de Hery Rason et de Alain Andriamiseza, marque la publication de la revue Politika numéro 16, axé sur « le Velirano, un an après ».

 

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LA UNE DU 20 FEVRIER 2020

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Crime de lèse-majesté

Ny Rado Rafalimanana commet un grave erreur, une faute lourde. Entre autres, un attentat contre l’autorité de la personne de l’Etat risque fort de peser sur lui.

Ny Rado Rafalimanana qui se prend pour un « super man » n’est autre qu’un vulgaire « hors-la-loi », un escroc. La trajectoire de son parcours, en particulier à partir du moment où il se fourrait le nez dans l’arène de la politique, témoigne d’une arrogance de comportement et de mode opératoire à  la manière d’un fauve.

L’homme qui arbore le titre de président de l’association « Ny Fanahy no maha-olona » a dû comparaitre dans la journée d’hier devant le Parquet d’Anosy pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance dont il est accusé. Des plaintes à son encontre ont été déposées par les victimesdes suites à des factures qu’il refuse d’honorer alors que les travaux, genre confection de tee-shirts, furent déjà effectués et livrés et cela pour le besoin de la propagande présidentielle en 2018. Un geste qui ne devrait point étonner de la part de quelqu’un qui se targue d’être un grand opérateur économique résident à Dubaï. De quelqu’un qui ne se gêne point de leurrer sinon semer une concitoyenne sujette à une maladie grave nécessitant une évacuation sanitaire urgente. De la part de quelqu’un qui n’est animé que du mépris à l’égard de ses compatriotes. Madagasikara, étant un Etat de droit, ne tolérera pas devant une telle attitude si triste et désolante. Il appartient à la Justice de statuer selon la loi en vigueur son cas.

D’autres faits aussi révoltants que déroutants touchent également cet « extraterrestre ». Ny  Rado Rafalimanana n’éprouve aucun scrupule de se donner le titre de « diplomate » avec ce que cela suppose des prérogatives liées à ce rang ou cette fonction. Entre autres, le passeport diplomatique lui ouvrant la voie à une libre circulation, un laissez-passer pour ne pas dire une dérogation spéciale accordée à tout diplomate officiellement accrédité sur le territoire de la République malagasy. Ainsi, monsieur le diplomate se prend au-dessus de la loi et juge inutile d’obtempérer au contrôle classique et d’usage effectué par les Forces de l’ordre sur la route. Ne serait-ce que de montrer le passeport diplomatique dont il serait titulaire, il aurait dû s’arrêter. Il a tout simplement forcé le barrage. Un comportement de voyou qu’aucun diplomate jouissant pleinement de son statut n’aura jamais fait.

Comme on le sait, le ministère des Affaires étrangères malagasy rejette tout comme la représentation du Système des Nations unies la véracité de ce que Ny Rado Rafalimanana prétend. Il (MAE) se réserve le droit de porter plainte face à cette escroquerie de bas étage. Monsieur le « diplomate » risque gros avec.

Issu d’une famille de notables, le comportement de ce « garçon » étonne plus d’un. Né d’un père retraité de l’éducation nationale, un cadre supérieur pour avoir été directeur central du MINESEB et d’une mère professeur agrégé en médecine oculaire, les époux Rafalimanana mènent une vie de gens intègres. De fait, Ny Rado Rafalimanana n’eut aucun souci à se faire de l’existence d’ici-bas.

Le président de « Ny Fanahy no maha olona » agit comme quelqu’un dénué de « Fanahy ». Un insensé qui commet sciemment un crime de lèse-majesté vis-à-vis de l’Etat malagasy.
Ndrianaivo


De retour à Antananarivo après un passage à Ambilobe, le ministre de la Sécurité intérieure et le Secrétaire d’Etat auprès de la défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, ont ramené dans leurs bagages, le meurtrier présumé à l’origine des émeutes dans cette localité. Dans un contexte d’appel à la vindicte populaire à Ambilobe, les autorités veulent sans doute mettre en avant l’apaisement de l’ordre public. Ce transfèrement pourrait donc s’expliquer pour des raisons de mise en sécurité du prévenu. Les enquêtes ont montré que le jeune homme est un multirécidiviste. Il a été condamné pour des crimes en 2013, 2017 et 2018, selon le ministre de la Sécurité intérieure, le Contrôleur général de Police, Rodellys Fanomezantsoa Randrianarison. Les numéros Un de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale assurent que le prévenu sera déféré devant la Justice. Transféré à Antananarivo, l’individu a été placé en détention à la prison de Tsiafahy.

L’homme est accusé d’avoir tué une femme enceinte de 7 mois. Cette dernière avait disparu depuis le 3 février. Elle avait été retrouvée morte quelques jours plus tard, déclenchant l’ire de la population. Surnommé Body Mena, le principal suspect a été interpellé par les Forces de l’ordre à Antanambao, Commune de Mantaly, District d’Ambilobe. Après des informations sur des velléités de lynchage du prévenu, le cortège transportant le prévenu a été dévié vers Ambanja. Ayant appris la nouvelle de l’arrestation, des habitants ont déboulé auprès du commissariat de la ville pour réclamer à ce qu’on leur livre le suspect et appeler à la vindicte populaire. Pris de colère, ayant su que le présumé meurtrier n’était pas sur place, ces habitants s’en sont pris au commissariat de la ville d’Ambilobe. Des heurts ont éclaté. Un policier a été  grièvement blessé devant les échauffourées. Trois véhicules dont celui du chef de District ont été incendiés. Une moto a subi des dégradations. La façade sud du commissariat local a été entièrement ravagée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre locales a permis de réduire les dégâts. Selon la Police nationale, l’individu soupçonné avait été transféré à Ambanja puis Nosy Be. Une mission gouvernementale a été dépêchée sur place pour apaiser la situation. Le ministre de la Sécurité publique et le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie se sont entretenus avec la population. Les deux hommes ont convaincu la population de faire confiance en la Justice. Preuve de la bonne foi des ministres, les jeunes interpellés dans le cadre des émeutes ont été libérés. Les enquêtes préliminaires sur le prévenu seraient bouclées.
La Rédaction



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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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