Lundi dernier, les limiers de la Brigade criminelle (BC5) ont interpellé trois personnes dont deux femmes. Motif : ils ont à répondre de leurs actes à propos de leur implication supposée dans une affaire d’enterrement clandestin survenue récemment à Ankafy dans la Commune d’Alasora. Hier, les concernés avaient été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.
Tout a démarré par le transfert des individus en cause par des éléments du commissariat d’Alasora à la Brigade criminelle. Un renseignement divulgué par le chef fokontany d’Alasora, a évoqué de l’existence d’une inhumation illégale dans la propriété même des personnes en question.
Sans plus tarder, les limiers de la BC5 s’étaient déplacés sur les lieux pour procéder à une vérification des faits. Après un constat, la Police découvre effectivement le corps dénudé et déjà en décomposition de la victime sur les lieux. Et là, coup de théâtre ! Ils ont enterré la victime dans la chambre à coucher de son propre fils, juste tout près du lit. L’enquête menée par les Forces de l’ordre a permis de savoir que le chef de famille a souffert de maux d’estomac. Cependant, ses proches n’ont pas voulu l’emmener chez le médecin, et que c’était son fils qui a tenté de soulager ses douleurs par un massage. Notons au passage que le fils en question prétend avoir le don de guérison alors qu’il ne possède aucune pièce administrative permettant de le prouver.
Et c’est ce même homme qui s’était rendu auprès du bureau du Fokontany pour déclarer son intention de rayer le nom de son père du registre du Fokontany sous prétexte que ce dernier venait de rejoindre l’au-delà.
Par sa conscience professionnelle, le responsable auprès du Fokontany concerné, a immédiatement informé le commissariat d’Alasora sur ces faits. D’où l’interpellation de tous les suspects afin de les soumettre à un interrogatoire.
La poursuite des investigations de la Police a révélé que ces personnes ont rompu toute relation avec leurs voisins et même leurs proches à cause d’un différend relatif à une question d’héritage. Et pourtant, le défunt chef de famille aurait dû être enterré dans le caveau familial à Ambohitromby Alasora.
Franck R.
La Région de l’Androy traverse actuellement une période de grande sécheresse. Cette zone située dans le Grand Sud de la Grande-île n’a plus connu de pluie depuis près de cinq mois. Des appels de détresse se sont fait ainsi entendre, ces derniers jours. 12 Communes de cette Région subissent de plein fouet le kere, confie le gouverneur de la Région Androy, contacté par un confrère au téléphone hier. Une situation confirmée par un élu local. Les perspectives de récolte sont faibles. Les rizières sont asséchées. Les champs de manioc ne sont également pas épargnés. Les cours d’eau se tarissent. Des milliers de personnes se trouveraient donc en grande situation d’insécurité alimentaire à cause de cette situation. Des migrations temporaires pour échapper aux grosses chaleurs sont observées. Faute d’eau et d’aliments, de nombreux animaux d’élevage seraient retrouvés morts. Sur le marché, le prix de ces bêtes serait en chute libre, selon les explications. Des familles vendraient en effet leurs possessions pour faire face aux difficultés alimentaires ; Des appels se font ainsi entendre pour que les autorités et les partenaires agissent vite, pour sauver le cheptel et même les hommes.
Des solutions provisoires sont enclenchées sur place par les autorités locales, comme la création de forage d’eau. Au niveau supérieur, il faut souligner que la ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelomanantsoa, a effectué une mission dans les Régions du Sud la semaine dernière. Cette mission consistait à évaluer sur terrain, la situation des problèmes de l'alimentation en eau potable et celle de l'assainissement afin d'apporter des solutions d'amélioration nécessaires. La délégation a également visité le captage de la ville d'Amboasary Sud et les Communes environnantes ainsi que celui de la ville d'Ambovombe. Cette visite a été suivie d'une discussion de la situation et des pistes de solutions avec les autorités locales. La visite dans le Sud de la délégation s’est poursuivie par une descente au sein de la station de pompage d'Ampotaka (District de Beloha), et le long des infrastructures et du pipeline de 145km qui alimente en eau une partie du District de Beloha et Tsihombe. Cette infrastructure est déjà opérationnelle mais il serait indispensable de mettre en place un système de gestion efficace et inclusif pour pérenniser les infrastructures et les services. Cependant, les appels de détresse lancés, tendent à souligner que des efforts supplémentaires doivent être fournis et appellent à une réaction adaptée à des circonstances d’une gravité extrême.
La rédaction
L’image de la Société portuaire autonome de Toamasina (SPAT) est salie. Un gestionnaire de compte publie actuellement des photos intimes sur la page portant le nom de cette entreprise et ce, depuis deux semaines. Apparemment, la personne dénonce un soi-disant détournement de fonds et de dossier effectué par une jeune fille. Cet individu publie ainsi une série de photos à caractère sexuel afin de ternir la réputation de sa cible. Il faut dire que les adeptes des réseaux sociaux n’ont pas raté cette affaire puisque les publications atteignent déjà une centaine de partages et plus de 1 000 commentaires. Questionnée hier sur le sujet, une responsable auprès de l’entreprise a apporté des explications. « Notre page s’appelle "SPAT port Toamasina officiel " et non " SPAT Société du port autonome de Toamasina ". Nous n’avons rien à avoir avec ce dernier. Nous avons toutefois pris les mesures nécessaires. D’ailleurs, le directeur général de la SPAT, Avellin Christian Eddy, ne dispose pas de compte personnel ni de page Facebook ».
En effet, une plainte se trouve déjà entre les mains de la Police en ce moment. « La SPAT a déjà déposé une plainte en décembre dernier. Nous saisissons déjà l’affaire. Notre équipe a déjà envoyé une réclamation auprès du siège de Facebook en Irlande afin d’identifier l’utilisateur du compte. Par ailleurs, les réquisitions et les enquêtes se poursuivent. Mais ce qui est sûr, c’est que cette personne sera accusée d’usurpation d’identité et de diffamation », explique un commissaire.
D’après toujours ce dernier, l’auteur de ces actes est condamné par la loi 2014-006 portant sur la cybercriminalité. Pour ne citer que l’article 19, « Quiconque aura sciemment, sur un support informatique ou électronique, usurpé l’identité de toute personne physique ou morale, ou une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier, en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à la considération de ces derniers, sera puni d’un emprisonnement de six mois à dix ans d’emprisonnement et d’une amende de 600 000 à 18 000 000 d’ariary ». Par ailleurs, l’injure commise envers les particuliers, par le biais d’un support informatique ou électronique, lorsqu’elle n’aura pas été précédée de provocation, sera punie d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 10 000 000 d’ariary ou l’une de ces peines seulement.
Solange Heriniaina
Des zones d’ombre à éclaircir. Une semaine après la « mort suspecte » de « Tahisy » et de son bébé, des rebondissements de l’affaire sont dévoilés. Dernièrement, la mère de la défunte a fait des excuses publiques lors d’une interview exclusive sur une chaîne télévisée privée de la Capitale. Ceci suite à son audition auprès de la Police nationale, en charge de l’affaire. Elle fait partie des parties concernées qui ont été enquêtées par la Police, non seulement venant de la famille de la défunte et sa meilleure amie mais aussi de celle de son concubin, dénommé « Fana ». Selon une source policière, l’enquête menée depuis la semaine dernière avance au point où des premiers résultats sont attendus prochainement.
Pour revenir aux révélations de la mère de la victime, elle a reconnu avoir menti lors de la première interview chez la belle- mère de la défunte car elle était sous pression. Elle n’a pas manqué d’avouer la vérité, sur le fait qu’elle était au courant des maltraitances de sa fille. Celle-ci s’en est plainte à plusieurs reprises, mais a quand même préféré rester chez sa belle- famille. Quant à son accouchement, une sage- femme aurait pratiqué un curetage alors que le bébé était né prématurément, ce qui aurait conduit à sa mort et celle de sa mère. Toutefois, elle n’a pas osé dire la vérité à cause des menaces et intimidations de la part de la famille de « Fana ». Cette dernière aurait avancé que sa fille a fait un détournement de mineur puisque son concubin est âgé de 17 ans.
Pour sa part, un oncle de la victime a fait d’autres révélations concernant les circonstances du décès de la jeune femme. « Tahisy est morte dans l’après-midi du 10 février chez sa belle famille. Aucun passage chez la morgue ni autopsie ni des enquêtes auprès du BMH n’a été fait puisque la famille de « Fana » a exigé que le corps soit transporté chez la famille de la défunte à Androndra. Toutefois, la belle famille a récupéré le corps le lendemain matin et l’a enterré dans son tombeau familial à Ambatobe », a-t-il dévoilé. « Quelques jours plus tard, la belle famille de ma nièce a emmené les parents de Tahisy chez elle pour une interview avec des journalistes d’une chaîne télévision, sans que les autres membres de la famille en soient au courant. Le père était inconscient et endormi dans une chambre d’à côté pendant que la mère a été interviewée aux côtés du concubin et de sa maman », ajoute l’oncle. Dans tous les cas, la famille de la victime se fie désormais aux résultats de l’enquête de la Police, suite à la sollicitation de la Première Dame. D’ailleurs, elle préfère ne pas porter plainte d’autant plus que les internautes et habitants suivent de près cette affaire…
La Rédaction
Depuis qu’une nouvelle, se rapportant sur l’arrestation supposée de l’auteur présumé du meurtre d’une femme enceinte de 7 mois, a été propagée sur Facebook, la ville d’Ambilobe est en ébullition. Notons que la victime a commencé à ne plus donner aucun signe de vie depuis le 3 février dernier avant que son cadavre atrocement mutilé ne soit retrouvé récemment. Or, une vérification faite ultérieurement auprès de différentes sources, dont celles de la Gendarmerie, a confirmé que ladite arrestation n’était qu’une rumeur. Et que sur le terrain, une atmosphère de rébellion régnait. Elle a provoqué une colère sans précédent chez la population de Mantaly, District d’Ambilobe, localité où les faits s’étaient déroulés.
Principale source de revenu pour 90% des habitants dans le District d’Amboasary Atsimo. Ces derniers vivent de l’exploitation du sisal en tant que salariés d’un groupe implanté dans la Région Anosy, composé de 4 sociétés dirigées par des étrangers. Toutefois, les patrons et les employés sont en conflit depuis des années. « Les employeurs ne respectent pas nos droits fondamentaux. Outre le non-paiement régulier et à temps de nos salaires, ils n’hésitent pas à couper nos indemnités. Pourtant, nous travaillons très dur pour un maximum de production », se plaint le porte-parole des employés.
La dépression tropicale Francisco a déjà péri en mer, tandis que les pluies qui l'ont accompagnée ont laissé des traces dans la partie Est de Madagascar. A Mahanoro, dans la Région d'Atsinanana, plus de 400 personnes sur les 1 171 sinistrés ont dû quitter leurs foyers pour se refugier dans des sites d'hébergement. Actuellement, tout le District est sous l'eau autant que les champs de culture. Outre le problème d'approvisionnement en nourriture, ces gens sinistrés sont également confrontés au phénomène d'insécurité.
Le Gouvernement Ntsay II du régime IEM démarre. Les anciens ministres reconduits se débrouillent tant bien que mal. Tandis que les nouveaux venus s'activent avec peine. Fraîchement débarqués et trop occupés à former leur staff et l'organigramme respectif, les nouveaux casés cherchent difficilement à se frayer le chemin. En ce début de la deuxième année du mandat du Président Rajoelina, le pays traîne encore les « pattes ». Le décollage tant attendu se fait quelque peu désirer. Le Chef de l'Etat lui-même reconnait que certains membres du Gouvernement ne parviennent pas à atteindre la vitesse exigée.
Trop de plomb. Tel a été le constat des Réunionnais en septembre dernier concernant les marmites malagasy. Ces produits fabriqués par nos artisans ont été par la suite retirés de leur marché. Face à cette situation, la Direction générale de l’artisanat a pris une mesure concernant les exportations. Désormais, toutes les marmites malagasy sont soumises à une vérification auprès du Bureau des normes à Madagascar (BNM) avant de sortir du territoire. « Le ministère a validé le 31 octobre la norme NMG-602-1, relative aux limites maximales admissibles d’émission de métaux lourds dans les ustensiles de cuisines ou alliages d’aluminium.