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Au lendemain des explications du Président de la République, Andry Rajoelina sur la chaîne nationale dimanche, la polémique qui entoure la construction du « Kianja Masoandro » dans l’enceinte du Rovan’Antananarivo continue de faire couler beaucoup d’encre et se trouve au cœur de vives discussions. Dans une interview exclusive accordée à notre journal, Henri Rasamoelina, Professeur titulaire à l’université de Fianarantsoa, diplômé en histoire des civilisations et membre titulaire de l’Académie malagasy apporte son point de vue sur la question.
La Vérité : Quel est votre point de vue par rapport à la polémique actuelle autour de la construction du « Kianja Masoandro » au Rovan’Antananarivo?
Henri Rasamoelina : Tout changement s’accompagne toujours de polémique à Madagascar et ce depuis le temps de la royauté. Je prends l’exemple durant la période du règne de Radama 1er qui avait décidé de se couper les cheveux et de vêtir des habits modernes. Sa décision ne fut pas accueillie de façon unanime chez le peuple mais cela ne l’avait pas empêché d’opter pour le changement. Pour le cas du Rovan’Antananarivo, l’endroit n’a cessé d’évoluer au cours de l’histoire et a toujours subi quelques changements de la part des rois ou reines de l’époque.
L.V : Ne s’agit – il pas de contexte différent puisque nous sommes actuellement dans un régime républicain où le Président n’est nullement un roi ? 
H.R : C’était juste un exemple, mais cela pour dire que peu importe que ce soit un état monarchique ou un état républicain, les dirigeants disposent d’une puissance souveraine dans chaque prise de décision. C’est d’ailleurs pour cela que la majorité du peuple leur ont confié le pouvoir à travers les élections. Il est du devoir des dirigeants d’opérer à des changements pour le développement. Si le Président a donc décidé de réhabiliter le Rovan’Antananarivo et d’y construire le Kianja Masoandro, c’est qu’il a ses raisons. D’ailleurs, il l’a déjà expliqué à plusieurs reprises et de façon claire.
L.V : Que pensez-vous de la montée au créneau d’un groupe de personnes qui affirment appartenir à la communauté des « Andriana » et qui expriment leur indignation aujourd’hui ?
H.R : Tout d’abord, je tiens à souligner que le Rova n’est la propriété exclusive de quelques personnes mais appartient à tous les Malagasy. Je me rappelle que dans le passé, durant la construction du Rova et de l’église, les toits étaient fabriqués à partir de matières appelées « ardoises » qui ont été transportées depuis l’Amoron’i Mania avant de passer par le Vakinankaratra. Par ailleurs, une liste classée aux archives dans la Capitale contient également les noms de tous les citoyens qui ont participé au téléthon pour la réhabilitation du Rova après l’incendie. C’est donc une affaire nationale.
L.V : Certains arguments soutiennent que les travaux menés actuellement risquent d’enlever le caractère sacré (« Masina ») du Rova qui constitue un patrimoine national. Qu’en pensez-vous ?
H.R : Je pense qu’il faudrait avant tout expliquer la notion de « hasina ». Ce sont avant tout les gens qui attribuent un caractère sacré ou non à une personne ou un lieu. Le « masina » en soit n’existe pas. Et à Madagascar, tous les endroits sont sacrés mais cela n’empêche d’apporter des touches de modernité. A mon avis, apporter des changements n’entrave en rien le caractère sacré du Rova. Au contraire, c’est le fait de laisser un tel patrimoine à l’abandon sans la moindre restauration qui fera davantage perdre ce caractère sacré.
Par exemple, du temps du roi Andrianampoinimerina, les marchés étaient considérés comme des lieux sacrés où le commerce des porcs était interdit. Et les personnes qui se comportaient mal au marché risquaient d’être décapitées. Aujourd’hui pourtant, les marchés sont perçus différemment.
L.V : Certains citoyens soulèvent la question relative à la priorité de l’Etat par rapport à cette nouvelle construction au Rovan’Antananarivo. Votre avis ?
H.R : Je pense que les débats aujourd’hui sont en train de prendre une tournure plus politique. Pourtant, je constate que le régime ne s’est pas concentré sur ces travaux pour laisser les autres priorités de côté comme la crise sanitaire liée au Covid-19. Il s’agit juste d’un projet parmi tant d’autres dont le coup d’envoi des travaux avait commencé bien avant la pandémie.
Propos recueillis par Sandra R.



Cotisation sociale et salaire du personnel pendant dix ans. Le nouveau directeur général de Siramamy Malagasy (SIRAMA) assainit en ce moment la finance de cette société d’Etat.  Tros mois après sa nomination, le directeur général Mamy Emile Ramananarivo a remboursé une dette à hauteur de 391 millions d’ariary. « Je redresse petit à petit la société, à commencer par l’apurement des dettes. Toute l’équipe a travaillé malgré le confinement. Nous avons payé toutes les charges fiscales comme les cotisations sociales impayées auprès de la Caisse nationale et de prévoyance sociale (CNAPS) pendant dix ans, les salaires des 234 employés ainsi que l’Impôt sur le revenu salarial (IRSA). Concernant la cotisation sociale, le remboursement exclut la période de chômage technique pendant le deuxième trimestre 2011 et fin 2015. 34 employés de plus de 60 ans sont également envoyés en retraite afin d’alléger la charge et se conformer à la loi. En ce moment, 90 % des obligations de l’entreprise sont effectuées. Nous avons trouvé une ressource grâce au paiement de la société Complant des frais de location des terres. La culture de rente a également apporté ses fruits. Nous avons recolté 58 tonnes de maïs à Brickaville, vendu à 700 ariary le kilo », rapporte Mamy Emile Ramananarivo, lors d’une entrevue à Isoraka.
Bien que la gestion financière semble rentrer dans l’ordre, la gestion des patrimoines fonciers reste encore un grand défi à relever. « SIRAMA vit de ses terres. Jusqu’à présent, il est encore difficile de recenser les patrimoines fonciers de l’entreprise alors que c’est notre source de revenu. Je dois revoir une centaine de contrats de bail emphytéotique, tout en régularisant les papiers auprès du service des domaines. Certaines personnes profitent de l’irrégularisation pour vendre des terrains. Nous allons ainsi mettre en place une base de données numériques afin de suivre en temps réel toutes les informations », poursuit-il.
 Solange Heriniaina


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la une du 03 juin 2020

Samedi dernier,  le Professeur Hanta Vololontiana a annoncé un nouveau décès lié au Covid-19. La sixième victime est une femme de 42 ans, hospitalisée au CHU de Morafeno, Toamasina. Selon une source locale, elle a été admise au CHU d'Analakininina depuis trois semaines après avoir attrapé une grippe. Le test PCR effectué sur la patiente a permis de déterminer au cours du traitement qu'elle est porteuse du coronavirus. Pour cette raison, elle a été transférée dans cet Hôpital « Manarapenitra » pour suivre le traitement adéquat. Malheureusement, elle a présenté des signes de détresse respiratoire aiguë qui lui ont coûté la vie. Ses funérailles ont été programmées le jour même de l'annonce officielle de son décès dans cette ville portuaire.  

 

Les mordus de rallye devront encore patienter. Le président de la Fédération du sport automobile de Madagascar (FSAM), Jimmy Rakotofiringa, indique qu'une reprise du championnat de Madagascar des rallyes pourrait se faire au mois de juillet au plus tôt.

 

Même s’ils sont en forte baisse par rapport à la situation de l’année dernière, les accidents de la circulation ont fait des victimes durant le récent week-end de la Pentecôte dans la Capitale.  Durant ces trois jours festifs, on a enregistré 29 victimes dont un cas mortel. Il s’agit de la mort de ce piéton de 43 ans vers 18h,  samedi dernier, à un rond-point de la Rocade à Andohatapenaka. Cet agent de sécurité, ayant travaillé pour le compte d’une entreprise privée,  fut mortellement renversé par un 4x4.

 

Plus de la moitié des cas positifs au Covid-19 à Madagascar sont actuellement localisés à Toamasina. A cet effet, le Président de la République Andry Rajoelina a annoncé des mesures strictes impliquant la fermeture immédiate de la Région d'Atsinanana. Depuis hier, la restriction d'entrée et de sortie y a été appliquée par les responsables hiérarchiques. Selon le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation et non moins président du Centre de commandement opérationnel (CCO), Razafimahefa Tianarivelo, hier à la TVM, seul le transport de marchandises y est autorisé, mais soumis à des règlementations. Des mesures strictes s'appliquent face à l'arrivée régulière de cargaisons au niveau du port de Toamasina.  

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Uni pour une cause

Madagasikara resserre les rangs pour une cause plus que vitale. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lors de la dernière intervention dans le cadre d’une « émission spéciale » sous forme d’une interview, appelle à l’unité sans faille de tous les Malagasy. Madagasikara affronte, au même moment, trois défis majeurs au terme desquels tous les Malagasy n’ont point pas le droit de rater. L’état d’urgence sanitaire national, la « récupération » des Iles malagasy (Iles Eparses) et la restauration suivie des travaux de construction du « Kianja Masoandro ».

 

Après la baisse de la consommation, place à celle des importations. Ces baisses font notamment partie des effets de la pandémie de coronavirus sur l’économie de Madagascar. La mise en place des mesures de confinement total dans le pays, plus particulièrement dans les deux grandes villes - à savoir Antananarivo et Toamasina, a notamment eu de grande répercussion sur la consommation en produits pétroliers. D’après Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH), cette consommation a été réduite de moitié.

Vivement souhaité. Le Gouvernement a mis de côté le plan de mitigation proposé par le secteur privé à cause d’une incohérence du contenu, il y a une semaine. Face à l’absence d’un plan de sauvetage du secteur privé, les présidents des groupements ont par la suite demandé une rencontre avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat pour poursuivre les échanges, vu l’impact très lourd du coronavirus sur la trésorerie des entreprises. Le Président de la République, Andry Rajoelina a ainsi évoqué la tenue de cette réunion durant son discours télévisé.

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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

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