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Le scandale est apparu quelques jours à Madagascar. 8 milliards d’ariary auraient été dépensés par le ministère de l’Education nationale pour des bonbons. Des friandises destinées aux élèves pour effacer le goût amer du tambavy CVO. Pour rappel, ce remède à base d’artemisia et d’autres plantes médicinales   a été distribué gratuitement aux élèves en classe d’examen ayant repris le chemin de salles de classe. Révélé par un député lors du face-à-face avec les membres du Gouvernement en début de semaine, l’affaire a laissé tout d’abord l’opinion quelque peu sceptique. Depuis l’éclatement de l’affaire, l’information a depuis été confirmée.
 Un crédit ouvert aurait en effet été mis à la disposition du ministère de l’Education nationale dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19, selon les explications. Un crédit destiné, entre autres, à l’achat de consommables médicaux, mais également des produits alimentaires. C’est dans cette dernière rubrique qu’a été introduit l’achat de ces friandises d’une valeur totale  de 8,4 milliards d’ariary.
A raison de 500 ariary l’unité, 16 millions de bonbons au minimum auraient donc été achetés et distribués aux élèves en classe d’examen. L’on se pose la question de savoir combien d’écoliers, de collégiens et de lycéens en classe d’examen compte Madagascar.
Alors que, interrogé, un lycéen d’un grand établissement de la Capitale en classe d’examen affirme n’avoir eu un bonbon qu’une fois. Il soutient pourtant avoir bu le remède traditionnel amélioré CVO plus d’une fois. Il serait alors intéressant de savoir dans quels établissements scolaires ces friandises ont été distribuées. L’on ignore pour l’heure si les bonbons ont été ou non achetés auprès de fournisseurs malagasy.
Cette dépense au sein du ministère de l’Education nationale a été perçue comme extrêmement choquante et excessive par une frange non négligeable de la population.  Et elle a raison.  En effet, dans le contexte actuel de crise, l’Etat s’efforce de gérer au mieux l’argent du contribuable par rapport aux priorités sanitaires et sociales du pays. Il ne veut pas prendre le risque de débourser de l’argent pour des dépenses qui ne sont pas nécessaires. Il doit faire abstraction sur les dépenses en misant davantage sur les urgences du moment. Des urgences liées notamment au domaine social et sanitaire. Ce sont pour ces raisons notamment que certains projets utiles mais considérés comme non prioritaires ont été mis en suspens. Dans ce contexte, les dépenses du genre de celles qu’aurait effectuées le ministère de l’Education nationale sont jugées totalement déplacées. En tout cas, les précisions du premier responsable du département ministériel concerné face à cette question soulevée par les députés sont attendues.
La Rédaction


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la une du 29 mai 2020

La Région de Haute-Matsiatra n'enregistre plus aucun cas positif au coronavirus depuis hier. Le dernier patient atteint du Covid-19, hospitalisé au Centre hospitalier universitaire (CHU) d'Andrainjato à Fianarantsoa, vient de remplir les critères de guérison. Il figure parmi les 9 personnes contaminées, recensées dans ladite Région. Il est à noter qu'un des passagers des derniers vols, dépistés positifs, a contaminé 8 personnes se trouvant dans le centre-ville de Fianarantsoa et Lalangina. La maîtrise des cas contacts résulte d'un travail de proximité, du moins pour cette zone actuellement sortie du « rouge » mais toujours menacée comme tout autre endroit.  

Lors du passage du Président  de la République Andry Rajoelina à Toamasina, mardi dernier, le début des essais cliniques d'une solution injectable a été annoncé officiellement. Il s'agit du développement d'un nouveau traitement pour lutter contre cette pandémie. Contrairement aux propos de certains médias, ce traitement s'effectue indépendamment des deux protocoles de traitement établis et élaborés, dont le CVO servant à traiter les  patients du Covid-19 à Madagascar. Afin d'apporter plus d'explications, le Professeur  Luc Rakotovao, médecin biologiste et investigateur  principal desdits essais cliniques  ainsi que le docteur Sahondrarimalala Marie Michelle, directeur des études juridiques auprès de la République, sont montés sur le plateau de la TVM, hier.

 

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Pire récession

Tous les observateurs et analystes, économistes notamment, se rejoignent à un constat selon lequel le monde se dirige inexorablement vers la pire récession économique qu’il n’a jamais vu ni connu du moins ces cent dernières années. En 1929, une terrible crise assénait … mortellement la toute puissante économie américaine. Wall Street, le centre névralgique de la finance mondiale flanchait. Ce fut la panique générale au pays de l’Oncle Sam. Les ondes de choc atteignirent l’Occident. En 2008, une grave crise financière frappa  les grandes places financières de l’Europe auxquelles les ondes « telluriques » touchèrent l’outre-Atlantique.

 

Contradictoire. C’est ce qui peut résumer la raison pour laquelle le Gouvernement a rejeté le plan de sauvetage du secteur privé, autrement dit plan de mitigation. D’après le Premier ministre Ntsay Christian, le document manque de cohérence. « Certaines entreprises demandent de l’aide à l’Etat alors qu’elles rapatrient 70 millions de dollars de dividende. Le secteur privé, notamment les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites et moyennes industries (PMI), n’a pas également déterminé les domaines les plus touchés.

Nécessaire. L’année dernière, au cours de l’élaboration de la loi de Finances (LFI) 2020, les opérateurs du secteur des télécommunications ont demandé la baisse des droits d’accises (DA) auxquels leurs produits sont assujettis. Toutefois, ils n’ont pas obtenu gain de cause. Au contraire, les autorités ont décidé de rehausser ces droits. Leur taux est alors passé de 8 % en 2019 à 10 % pour cette année. Aujourd’hui, les opérateurs, à travers le Groupement des télécommunications de Madagascar (GTM), sollicitent une fois de plus la baisse significative voire même la suppression des DA sur les produits de télécommunication.

La pandémie du coronavirus semble devenir un véritable créneau pour le député de Toamasina, Roland Ratsiraka, afin de véhiculer sa mauvaise foi politique. Alors que ce dernier avait déjà ramé à contre – courant en incitant les habitants de la capitale du Betsimisaraka à passer outre les mesures de confinement édictées par l’Etat, le parlementaire ne cesse d’enchaîner les aberrations à chacune de ses interventions.

 

L'Arrêté N°7457/2020 du 24 mars 2020, éditant les mesures générales relatives aux dispositifs à l'Etat sanitaire, permettent aux responsables locaux de prendre des initiatives à leurs niveaux. « Quand la situation qui y prévaut l'exige la Préfecture, le District voire Arrondissement administratif  sont autorisés à prendre des initiatives pour le bien de leurs circonscriptions respectives », a fait remarquer le préfet d'Ambatondrazaka, Rahajavoloniaina Nirintsoa.

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LA UNE DU 28 MAI 2020

Fil infos

  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
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  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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