Le secteur de l’énergie est au cœur du Projet de loi de finances initiale (PLFI) 2025, approuvé lors du Conseil des ministres spécial du 29 octobre. Face à la demande croissante en électricité et à la nécessité de réduire la dépendance aux énergies fossiles, le Gouvernement malagasy a décidé de prioriser les énergies renouvelables. Ainsi, le projet prévoit la construction de centrales d’énergie verte d'une capacité totale de 250 MW, répartie entre les chefs-lieux de provinces. Antananarivo bénéficiera de 100 MW pour répondre aux besoins pressants. Parmi les projets novateurs figure également la transformation des déchets du site d'Andralanitra en électricité, une initiative qui pourrait générer entre 20 MW et 30 MW d'énergie. Ce projet se distingue par sa double approche : réduire les problèmes liés à la gestion des déchets tout en produisant une énergie durable. Outre ces initiatives, le PLFI 2025 met l’accent sur la finalisation des projets hydroélectriques et éoliens. L’hydroélectricité, considérée comme une solution clé pour l’avenir énergétique du pays, bénéficie d’un soutien fort pour accélérer la construction de nouveaux barrages. Ces efforts visent à rendre Madagascar plus autonome sur le plan énergétique et réduire les coupures fréquentes, tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique. Cette transition énergétique s’inscrit dans une vision à long terme par laquelle Madagascar espère devenir un modèle régional en matière d’énergies renouvelables et de gestion durable des ressources naturelles.
Levier de développement
En parallèle du volet énergétique, le PLFI 2025 accorde une grande importance à l’agriculture et aux infrastructures. Dans le domaine agricole, l’un des principaux objectifs est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Pour y parvenir, le Gouvernement prévoit la construction d’usines de production d’engrais et la distribution de semences aux agriculteurs. Ces mesures visent à moderniser l’agriculture malagasy, accroître la productivité et repositionner Madagascar comme une vitrine agricole dans l’océan Indien. Cela s’inscrit dans une volonté de renforcer la sécurité alimentaire du pays et de promouvoir une agriculture durable, capable de répondre aux besoins de la population tout en créant des opportunités d’exportation. Les infrastructures constituent le troisième pilier du PLFI 2025. Parmi les projets prioritaires, la réfection des routes nationales est essentielle pour améliorer la circulation des biens et des personnes, contribuant ainsi à dynamiser l’économie locale. De plus, le projet de flyover reliant Anosizato au Stade Maki Andohotapenaka, visant à fluidifier le trafic dans cette zone congestionnée, figure également parmi les grands travaux prévus. L’Etat prévoit de financer 20 % de ce projet grâce aux Projets d’investissement public (PIP). Ces initiatives infrastructurelles sont essentielles pour soutenir le développement économique du pays en facilitant les échanges commerciaux et réduisant le temps de transport.
Hary Rakoto
L'enquête sur l'affaire liée au récent vaste coup de filet, avec 24 suspects incriminés dans l'affaire de carburant frelaté à Toamasina, n'est pas prête de toucher à sa fin. Après le report du déferrement pour la journée d'hier, les suspects ont dû être auditionnés par le juge d'instruction du Tribunal d'Anosy, hier. Et à l'heure où nous avions écrit ces lignes, l'audition des incriminés devraient se poursuivre encore jusque très tard dans la soirée, c'est-à-dire hier. Jusque-là, on ignore encore le sort qui les attendait.
« Promotion de l'utilisation de la technologie pour l'agriculture africaine » (TAAT). Le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage (MINAE) renforce ses efforts dans la vision du Gouvernement malagasy en matière de croissance agricole, en lançant cette initiative. Celle-ci vise à doubler la productivité en matière d’agriculture, d’élevage de bétail et de pisiculture, tout en sortant 130 millions de personnes de la pauvreté d'ici 2025. Du 28 au 31 octobre, le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), en collaboration avec le MINAE, organise un atelier de formation à Nanisana.
Des gros nuages, mais toujours pas de pluie à l’horizon. Ce fait impacte directement la qualité de l’air à Antananarivo qui va continuer de se dégrader dans les prochains jours. En effet, le dernier bulletin du mardi 29 octobre indique que les concentrations de particules fines PM 2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont 5 à 9 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau d’Ampandrianomby (DGM), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Ambatobe, Amboditsiry (MADA-AQ) et Andranomena (Ambassade des Etats-Unis).
Un vœu exaucé. Le 19 septembre dernier, nous avions exprimé un vœu ici-même dans cette colonne éditoriale sous le titre « Et si Harilala … ! » l’invitant à descendre dans l’arène pour la bataille en vue des communales et municipales du 11 décembre. Maintenant, ça y est ! Harilala Ramanantsoa déclare officiellement qu’elle est prête à incarner les ambitions de la plate-forme de la majorité, IRMAR, à redresser la Capitale de Madagasikara et à endosser le dossard aux couleurs Orange.
La célébration du 101e anniversaire de la proclamation de la République turque, déclarée le 29 octobre 1923 par Mustafa Kemal Atatürk, a eu lieu hier à Ankorondrano. Lors de son discours, l’ambassadeur de la Türkiye à Madagascar Ishak Ebrar Çubukçu, a évoqué les progrès des relations bilatérales, notamment dans le domaine du transport aérien. Depuis le 9 juillet, Turkish Airlines assure trois vols hebdomadaires, ainsi qu’un vol cargo entre Istanbul et Antananarivo. Selon lui, « Ce développement a permis de dépasser les 10 000 passagers sur la ligne Istanbul-Port Louis-Antananarivo en 2024 ».
Le 9 novembre prochain à partir de 13h jusqu’à 18h30, le Musée de la photographie sis à Andohalo invitera le public à un après-midi portes-ouvertes, marquant l’inauguration de l’exposition « Maison des Vivants ». L’entrée sera gratuite. Il s’agit d’une occasion unique de découvrir un aspect souvent méconnu du patrimoine architectural malagasy. Cette exposition vise à éclairer l'histoire souvent oubliée de la construction dans le pays, en mettant en avant des maisons modestes qui ont façonné le paysage architectural à Madagascar.
Depuis plusieurs semaines, la Capitale malgache vit au rythme des coupures d’électricité et des pénuries d’eau. Des interruptions tournantes qui touchent durement les ménages et pénalisent les activités économiques, suscitant colère et frustrations parmi la population. Les députés solidaires des citoyens, interpellent, via la presse, les autorités et appellent à une gestion plus transparente de la JIRAMA, tout en prônant le calme face à la crise.
« Il n’est pas question de démolir les biens d’autrui de n’importe quelle manière. Des évaluations ont déjà été effectuées. Les concernés seront tous indemnisés ». Le gouverneur par intérim d’Atsinanana, Andry Rakotovao, a réagi ainsi aux informations diffusées sur les réseaux sociaux au sujet de l’expropriation qui a débuté hier à Toamasina dans le cadre de la construction d’une voie rapide de 9,662 km de long reliant la RN2 au niveau du lieudit Sary Masina au port.