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Alors que les regards sont encore rivés sur le député de Soavinandriana et ses collaborateurs, qui venaient d'être jetés à Tsiafahy, car impliqués dans un trafic de tortues, voilà qu'un passeur tanzanien a fait également des siennes à Mahajanga, vendredi soir dernier.
Les gendarmes l'ont arrêté alors qu'il était sur le point de faire transiter clandestinement à l'extérieur depuis Mahajanga 808 tortues du pays, des « Astrochelys radiata ».
L'arrestation de ce passeur tanzanien fut rendue possible grâce à une dénonciation. Le concerné a transporté les reptiles à l'intérieur d'au moins 9 sacoches. D'après les éléments de l'enquête, le passeur aurait envisagé de transiter les sauriens à Analalava. D'où, la marchandise prendra ensuite la direction de la Tanzanie.

Mais grâce au renseignement et à la vigilance des éléments de la Gendarmerie dépêchés sur place, les tentatives du suspect tanzaniens pour passer de l'autre côté de la frontière avec les tortues du pays, sont ainsi tombées à l'eau. A preuve, ils l'ont arrêté à Betamanga, dans le quartier d'Ambondrona à Mahajanga. Il a été placé en garde à vue, depuis. Sauf imprévu, le Tanzanien devra être déféré au Parquet, ce jour. Quant aux tortues, elles ont été confiées à la Direction régionale des forêts dans le Nord-ouest.

On remarque que les activités de ces trafiquants semblent monter de plusieurs crans, spécialement au cours de ces 4 derniers jours, et juste pendant cette période de fêtes,  dans tout le pays. Car loin d'être uniquement actifs dans la capitale et à Mahajanga, ils le sont fébrilement aussi dans le sud-ouest. Pas plus tard que samedi dernier, un autre suspect fut également arrêté par les autorités avec cette fois ci 68 bébés tortues à Vohimena, Commune de Marovato, dans le district de Tsihombe. A la différence de la situation à Mahajanga, c'est une patrouille de l’organisme « Madagascar National Park » qui a mis la main sur le suspect.
L'enquête menée par la Gendarmerie a permis d'apprendre que le présumé passeur vient de Toliara. Après la saisie, les reptiles ont été remis au soin du ministère de l'Environnement.

Devant cette explosion soudaine et alarmante des activités des trafiquants dans le pays, le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine était sortis de ses gonds. Outre ses directives afin de renforcer la surveillance des routes nationales, des aéroports et des ports du pays, il a opté pour une « tolérance zéro » envers tous ceux qui sont impliqués dans les trafics de la faune et autres espèces protégées du pays. Tous les concernés, qu'ils soient fonctionnaires ou simples citoyens, s'attendent à des peines sévères. Autre preuve du raidissement, le ministère de tutelle a porté plainte et exige une enquête plus poussée afin qu'on puisse remonter rapidement la filière. Enfin, les tentatives du réseau pour exporter clandestinement près de 2.500 tortues endémiques du pays, ont pu être déjouées tout au long de cette année 2024.
Franck R.

Une forte pluie s’est abattue dans la Capitale, hier. Elle a été accompagnée de grêles dans les périphéries. La pluie n’a duré que quelques heures, mais plusieurs quartiers d’Antananarivo sont déjà sous les eaux, outre les dégâts sur la culture. Des canaux d’évacuation d’eau comme celui Andriantany risquait ainsi de déborder.

Le 31 décembre et le jour suivant, des pluies orageuses seront prévues dans le Nord-est et le Centre-est du pays, tandis que des fortes pluies seront attendues dans le Nord-ouest et le Centre-ouest de l'île, selon les prévisions météorologiques. A Antananarivo, la température variera de 17 à 31° C.

Dans la Capitale, l’inondation est inséparable de la période des pluies. Outre l’obstruction des canaux d’évacuation d’eau, les ordures ménagères sont les principales causes de l’inondation à Antananarivo. Vient ensuite l’étroitesse des canaux d’évacuation d’eau. D’année en année, les canaux ne cessent de se rétrécir à cause des constructions illicites. A cause de ces situations, l’eau stagne et déborde dès que la pluie dure quelques heures. L’eau boueuse monte ainsi jusqu’à l'intérieur des maisons et détruit tous les meubles. Ceux qui ont des moyens financiers effectuent des remblais pour se protéger des inondations, tandis que les plus vulnérables quittent leurs foyers, dès la première précipitation, pour se réfugier ailleurs.

Pour rappel, les activités cycloniques pour la saison 2024-2025 dans le bassin du sud-ouest de l’océan Indien seraient proches, voire supérieures à la moyenne saisonnière, de même que les précipitations.

Anatra R.

Au bilan. Depuis plus de quarante ans, la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) soutient activement Madagascar dans ses efforts de développement économique, social et environnemental. Mandatée par le ministère allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et l'Union européenne, la GIZ œuvre principalement pour la préservation de l’environnement, la sécurité alimentaire face aux changements climatiques, la promotion des énergies renouvelables et le renforcement de la gouvernance locale. Grâce à ses 16 projets déployés dans plusieurs Régions du pays, la GIZ contribue à améliorer les conditions de vie de la population en s'appuyant sur des partenariats inclusifs et des approches adaptées aux réalités locales. Plus d'un million de personnes ont déjà bénéficié de ses programmes, notamment dans la gestion durable des aires protégées et l’augmentation des revenus des communautés locales. La GIZ aide aussi à moderniser l’agriculture malgache en développant des outils numériques et en facilitant la coopération avec le secteur privé pour valoriser des produits comme la vanille.
Développement multisectoriel
En parallèle, l’organisme met un fort accent sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, via des programmes de formation, d’accès aux ressources et de microfinancement, pour réduire les inégalités sociales. Dans un contexte où seulement 15 % de la population a accès à l’électricité, la GIZ se concentre également sur la promotion des énergies renouvelables, en cherchant à aligner les investissements publics et privés sur les besoins des populations rurales. De plus, la GIZ s’implique activement dans le renforcement de la gouvernance locale en apportant un appui aux Communes, à travers des projets comme le ProDéCID, qui a introduit des outils pratiques pour les nouveaux élus locaux. En associant développement communal, préservation de l’environnement et promotion des énergies vertes, la GIZ continue de jouer un rôle essentiel dans la transformation des défis de Madagascar en opportunités durables.



Le compte à rebours est lancé pour la 9ème édition du Prix Paritana, un concours prestigieux qui met en avant la créativité des artistes malagasy. Les inscriptions ouvriront le 3 janvier et se clôtureront le 25 février prochain. Cette compétition s’adresse à tous les artistes malagasy âgés de plus de 18 ans, qu’ils soient peintres, sculpteurs, photographes ou vidéastes. Les candidats sont invités à soumettre leur projet artistique via le lien suivant : HYPERLINK "https://forms.gle/PUSUN6im5tfuqPex6" \hhttps://forms.gle/PUSUN6im5tfuqPex6. Comme lors des éditions précédentes, un jury international sélectionnera trois artistes dont les projets seront évalués selon des critères précis : la qualité artistique, l’originalité, les perspectives d’évolution et la faisabilité.

Le Prix Paritana, initié en 2017 par la Fondation H, a pour mission de soutenir la scène artistique malagasy, en récompensant chaque année trois créateurs. L'objectif est de valoriser l'émulation créative au sein de la scène contemporaine à Madagascar. Le gagnant de l'édition 2025 bénéficiera d'une résidence artistique de trois mois à la Cité internationale des arts à Paris, ainsi que d'un billet Air France aller-retour entre Antananarivo et Paris. De plus, une bourse sera accordée pour la réalisation du projet artistique, accompagnée de per-diem durant la résidence. Les lauréats bénéficieront également d’un suivi personnalisé par l’équipe de la Fondation H à Paris, incluant des visites de musées, de galeries d’art et d’autres lieux culturels. Cette année, les œuvres des lauréats seront exposées dans le nouvel espace de la Fondation H, située à Ambatomena.

L'édition précédente a vu la victoire de l'artiste designer et chercheur Tsiriniaina Hajatiana Irimboangy pour son projet « Rido - dévoiler les souvenirs ». Le jury a également attribué deux prix ex-æquo aux vice-lauréats, notamment l’artiste plasticienne Finoana Ratovo Andriantseheno pour son projet « Invitation aux temps » ainsi que l'artiste photographe et vidéaste Andy Rasoloharivony pour son œuvre « Et ils gravèrent le sable ». Ce concours représente une opportunité unique pour les artistes malagasy de faire rayonner leur talent sur la scène internationale. Ils sont ainsi invités à soumettre leur projet et à participer à cette aventure enrichissante.

Si.R

Les Barea de Madagascar ont validé leur ticket pour la phase finale du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) 2025, malgré une défaite sur le fil (1-0) contre l'Eswatini (Swaziland). Ce match retour, disputé au Stade National Sports Complex de Côte d’Or, à l’île Maurice, a vu les Malgaches s'appuyer sur leur victoire 2-0 obtenue à l'aller pour l'emporter sur l'ensemble des deux rencontres. 
Le seul but de la rencontre a été inscrit par Sambulo Masoso Simelane à la 86e minute. Profitant d’un cafouillage dans la surface de réparation malgache après un corner, l’attaquant de l'Eswatini a envoyé un puissant tir au fond des filets. Malgré ce revers, les Barea ont su préserver leur avance globale, décrochant ainsi leur place pour le prestigieux tournoi réservé exclusivement aux joueurs évoluant dans les championnats locaux. 
Les supporters malgaches, venus en nombre à l’île Maurice, ont pu assister à une rencontre intense. Dès le coup d’envoi, l’initiative du jeu a été prise par l’Eswatini, bien décidé à combler son retard. Les Barea, quant à eux, ont montré une défense solide et une grande détermination. 
Le capitaine et gardien de but des Barea, Nina Rakotoasimbola, a été l’homme du match. Avec pas moins de cinq arrêts décisifs, il a maintenu son équipe dans la partie et évité un éventuel retournement de situation. Ses parades spectaculaires ont permis de limiter les dégâts, malgré la pression constante des adversaires.   
A l'approche du dernier quart d'heure, l'Eswatini a accentué ses offensives, renversant brièvement la dynamique du match. Mais les Barea ont su rester solides pour protéger leur qualification. 
Les Malgaches peuvent désormais se tourner vers la phase finale du CHAN 2025, où ils espèrent briller et représenter fièrement leur nation. Cette qualification est un bel accomplissement pour une équipe qui a su allier rigueur défensive, solidarité et combativité. 
Elias Fanomezantsoa

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LA UNE du 281224

Une année 2024 mémorable. Jean-François Daniel Rakotondrainibe, ou « Zigle », est incontestablement le meilleur athlète malagasy de l’année. Et son histoire ne fait que commencer.

L’année 2024 restera gravée dans l’histoire du sport malagasy grâce aux exploits de Jean-François Daniel Rakotondrainibe, plus connu sous le surnom de « Zigle ». Ce prodige de la pétanque a marqué son époque en remportant deux titres mondiaux : celui de champion du monde de tir de précision et celui de vice-champion du monde en triplette. Ce retour spectaculaire de Madagascar sur la scène internationale a ravivé la fierté nationale.  

 

Après leur déferrement, jeudi dernier, au Parquet du Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha, les trois personnes impliquées dans l'affaire de trafic de 53,7 kg d'or, lesquels furent saisis lundi dernier par la douane  à Ivato, ont été finalement placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy.

Deux d'entre eux sont des employés du ministère des Affaires étrangères tandis que le troisième est l’individu, ayant transporté la valise diplomatique qui a servi à transporter clandestinement l'or. Par ailleurs, le chef de service de la chancellerie diplomatique au sein du MAE, le nommé Fanambinana Julien Dersen Soananata, est toujours activement recherché. C'est le concerné qui aurait signé le faux permis de transport de la « marchandise », et a usurpé une fonction qui n'a jamais été la sienne.

 

Parmi les personnes qui ont su mettre Madagascar au-devant de la scène durant cette année 2024. Après avoir décroché le premier prix au niveau national, Sandra Ranaivomanana a brillé parmi les finalistes du concours international « Ma thèse en 180 secondes », le 21 novembre dernier à Abidjan (Côte d'Ivoire). Du haut de ses 30 ans, elle compte poursuivre les recherches et accomplir davantage d’exploits…

 

La nuit du 31 décembre est devenue une fête populaire pour beaucoup. Elle réunit la famille et les amis proches. Chacun à sa façon de célébrer l’arrivée du Nouvel an. A l'église ou autour d'un verre, ou encore à travers un grand festin, l’important est d'accueillir la nouvelle année en beauté et entouré de ses proches. 

« Tous les ans, notre famille consacre un bon moment pour décorer la maison et préparer le réveillon. On a déjà passé quelques commandes pour les objets de décoration et les accessoires servant aux lumières, tout cela pour créer plus d’ambiance festive. C’est aussi une occasion de présenter les talents de tout un chacun, notamment dans la décoration, la cuisine ou encore l’organisation des fêtes. Toute la famille y sera présente », raconte Larissa, une mère de famille. Pour cette famille, la fête sera clôturée, le lendemain, c'est-à-dire 1er janvier par la distribution des cadeaux pour les enfants, des friandises ainsi que la présentation des vœux.

 

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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