Le calendrier sera chargé pour les pays en lice pour la qualification à la CAN 2025. La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les différentes dates des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN 2025). Selon cette dernière, les qualifications se dérouleront de septembre à novembre 2025 pour laisser la place aux éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2026. La première et la deuxième journée de la qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2025 au Maroc se disputeront entre les 2 et 10 septembre de l’année en cours. Les Barea débuteront la compétition face aux Aigles de Carthage à Tunis avant de recevoir les Cœlacanthes plutôt que prévu à domicile pour le compte de la deuxième journée. Sauf que le stade Barea Mahamasina reste encore incertain pour l’équipe nationale et ses supporters et espérer qu’il soit prêt à temps. La troisième journée et la quatrième sont programmés pour les 7 et 15 octobre avec deux matchs en aller (à domicile) et retour contre la Gambie. Avant de faire le déplacement contre les Comores en dernière journée, Madagascar recevra la Tunisie pour la cinquième journée prévue entre le 11 et 19 novembre de cette année. Les deux premiers du groupe se qualifieront pour la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc l’an prochain.
Elias Fanomezantsoa
Mpikifa Sneakers, une entreprise de Madagascar, se distingue par sa passion pour le basket-ball et la culture locale. Dans cet entretien, nous découvrons l'histoire, les défis et les ambitions de cette entreprise à travers les yeux de son fondateur.
La Vérité (+) : Pouvez-vous nous raconter la genèse de Mpikifa Sneakers ? Comment est née l’idée de créer des accessoires et des maillots pour les basketteurs ?
Gérant de la société (-) : Notre entreprise a démarré en 2018, même si l'idée a germé bien avant. A ce moment-là, nous avons vraiment commencé à travailler avec l'objectif de montrer que les Malagasy ont une culture unique. Nous voulions exprimer notre amour pour le basket-ball à travers des produits comme des tee-shirts, joggings, sweat-shirts, etc. Pour l'avenir, nous espérons continuer à trouver de nouvelles façons de partager cette passion. Nous avons commencé l'entreprise à deux. Mais aujourd'hui, plusieurs personnes travaillent avec nous. La majorité de nos produits sont fabriqués sur commande. Et en général, nous ne produisons pas plus de 100 modèles tous les deux ou trois mois.
(+) : Quels sont les principaux produits que vous proposez et en quoi diffèrent-ils de ceux de vos concurrents ?
(-) : Nous proposons des tee-shirts, des joggings, des sweats, des capuches et des maillots de basket. Nous produisons également quelques maillots de football et de volley, mais notre cœur de métier reste le basket. Nos produits permettent d'afficher l’amour pour ce sport et pour Madagascar. Il existe beaucoup de concurrents, mais chaque fabricant a sa propre identité. Ce qui nous différencie des autres, c'est la qualité de nos produits. Nous mettons un point d'honneur à offrir des articles de haute qualité.
(+) : Quelle est la philosophie de votre marque en termes de design et de fonctionnalité ?
(-) : Notre design est pensé pour être ample, permettant une grande liberté de mouvement, et mettant en avant le basket. En termes de fonctionnalité, nos produits sont respirants, adaptés au sport, et ne retiennent pas beaucoup la transpiration.
(+) : Pouvez-vous nous expliquer le processus de fabrication de vos accessoires et maillots ? Utilisez-vous des matériaux spécifiques ou des technologies innovantes ?
(-) : Nous utilisons un processus de fabrication standard, sans innovation particulière. Cependant, nous accordons une grande importance au contrôle qualité. Nos tissus sont synthétiques, ne retiennent pas la transpiration, et leur grammage est toujours élevé pour assurer leur durabilité.
(+) : Comment envisagez-vous l’évolution du marché des accessoires de basket dans les prochaines années et quel rôle jouera Mpikifa Sneakers ?
(-) : Les sneakers et le basket-ball restent populaires, même si l'amour des gens pour le basket semble avoir diminué. Par contre, les tee-shirts devraient rester à la mode pendant longtemps. « Mpikifa Sneakers » continuera à jouer un rôle important en offrant des produits de qualité qui célèbrent cette passion.
(+) : Travaillez-vous en partenariat avec des athlètes ou des équipes de basket pour développer vos produits ? Si oui, comment ces collaborations influencent-elles vos offres ?
(-) : Oui, nous travaillons en partenariat étroit avec Ankoay, Bolo, pour qui nous confectionnons sans cesse des tee-shirts. Ces collaborations nous sont très bénéfiques, que ce soit avec des personnes physiques comme Bolo ou des entités comme la Fédération. Elles nous permettent de nous améliorer constamment.
(+) : Quels sont les plus grands défis auxquels vous avez été confrontés en tant qu'entreprise dans ce secteur et comment les avez-vous surmontés ?
(-) : Les défis sont nombreux. Par exemple, nous avons fait un partenariat avec deux équipes au Canada qui ont passé une grosse commande. Il a fallu respecter des normes de qualité et de quantité élevées, ce qui n'a pas été facile. Cependant, nous avons réussi en nous concentrant sur notre engagement envers la qualité et en travaillant dur pour respecter nos délais de livraison.
Carinah Mamilalaina
Elgeco Plus garde son bien en gagnant la Telma Coupe de Madagascar pour la deuxième fois consécutive, cette saison. Ce énième trophée permet à l’Elgeco Plus d’égaliser le record de la Fortior de la côte est sur le nombre de palmarès avec 5 coupes de Madagascar en battant hier le club du CFFA. Ce dernier s'est incliné sur un petit but (1-0) au score à l’Elgeco Plus stadium By- pass. Un but de Jean-Yves, ancien attaquant de Fosa Juniors, à la 16e minute a donné la victoire à son équipe. La formation d’Andoharanofotsy a tenté de recoller au score en livrant une belle bataille, mais Nina, la dernière charnière des Oranges, a enchaîné les parades. Ce gardien des Barea de Madagascar mérite son titre de meilleur gardien de la compétition. Par ailleurs, le trophée d’Elgeco Plus a été orné par les titres individuels que les clubs ont tous gagnés. Le meilleur entraîneur a été coach Dekera, le meilleur joueur Gilles Fenohasina , le meilleur gardien de but Rakotoasimbola, tous d’Elgeco Plus, et le meilleur buteur Jessica, l’attaquant de l’Asa Diana.
Un rebondissement dans l'affaire liée à l'assassinat de Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, fait qui remonte le 12 septembre 2023. Grâce à la poursuite sans relâche de leurs enquêtes et surtout des renseignements, les quatre unités de la Gendarmerie de la Capitale en charge de l'enquête dont les brigades et compagnie de Tanà-ville, celle de Talatamaty, d'Ambohidratrimo, enfin par la brigade d'Antsirabe ont finalement réussi à mettre une fin à la cavale de l'un des présumés cerveaux de l'assassinat, en l'occurrence Narindra Arthur Randriamasiarivelo (37 ans). En effet, cet agent de sécurité activement recherché, car en fuite depuis le drame, a été finalement arrêté dans la Capitale, précisément dans le quartier d'Ambanidia, le week-end dernier. C'est le commandant de brigade d'Antsirabe qui fut informé sur le fait que le fugitif se terre quelque part à Ambanidia.
Le ministère de l'Education nationale (MEN) a commencé à publier les résultats de l'examen du BEPC (Brevet d'études du premier cycle) depuis samedi dernier. « Plusieurs Circonscriptions scolaires (CISCO) ont déjà affiché leurs résultats sur le site officiel, tandis que d'autres attendent encore. Antananarivo-ville est actuellement en phase de transcription », selon des informations obtenues hier auprès du MEN. La correction a commencé mardi, avec l'objectif de publier les résultats le plus rapidement possible pour ne pas retarder les élèves dans leur parcours académique, selon toujours notre source ministérielle.
« Jeune et pornographie : Madagascar affronte ses démons ». En référence à la lutte contre la violence basée sur le genre (VBG), Madagascar ne fait pas encore l’objet d'une grande mobilisation d’ampleur contre la traite des êtres humains. Il s’agit pourtant d’un fait banal dans la Grande île, lequel se présente sous plusieurs formes. La pornographie en fait partie. D’après une source digne de foi auprès du service de cybercriminalité de la Police nationale, Madagascar envoie 90.000 vidéos pornographiques sur le marché international, tout cela via l'adresse IP (« Internet Protocol Adress ») attribuée à chaque appareil connecté. Des jeunes malagasy, âgés de 14 à 19 ans, vendent des vidéos impudiques, évaluées de 5 à 10 euros par film court. L’Europe étant le principal destinataire, à en croire notre source.
Où va-t-il le pays ? Plutôt, où veut-on mener voire précipiter notre chère Grande île ? Dans un ravin ? Dans les abîmes ? That is the question !
Il n’y a pratiquement pas de session d’examens officiels où il n’y a pas, ces dernières années, de fuites de sujets ou de tentatives de fraude. Presque tous les ans, concours ou examens officiels ont été entachés de tricherie.
Des fuites de sujets ont été constatées au centre d’examen à Marovoay (Boeny) lors de la session du BEPC de la semaine dernière. Cinq suspects dont deux enseignants figuraient sur la liste des accusés interpellés par la Police. On voulait sciemment porter atteinte à l’avenir de nos jeunes. Déjà le niveau général des élèves, sur le plan national baisse que de telles pratiques délétères viennent enfoncer le clou. Le crime commis à Marovoay met en évidence l’imprudence involontaire ou carrément voulue au niveau des responsables chargés de sécuriser les sujets. Normalement, il est matériellement impossible d’avoir accès aux sujets d’examen sauf quelques responsables strictement triés au volet. Malheureusement, les fuites de sujets, on en a toujours eu vent même aux examens du Baccalauréat et encore aux sessions à l’université. En fait, depuis un certain temps, c’est une maladie qui gangrène le monde éducatif à Madagasikara.
"Actuellement, Madagascar compte 3759 coopératives enregistrées et légalement reconnues, réunissant 74 379 membres à travers divers secteurs. De plus, 59 sociétés ODOF (One District One Factory) ont été établies dans 53 Districts, témoignant de la vitalité et de l'importance des coopératives dans le tissu économique malagasy" a annoncé Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrie et du Commerce, lors de la Journée internationale des coopératives (JIC), célébrée ce vendredi à Antananarivo. Cette journée a mis en lumière l'importance des coopératives dans l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs et de leurs membres. Selon le ministre, "cette célébration symbolise un grand effort et une ambition claire dans la réforme des lois de financement et des lois sur les groupements".
Un concert qui restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance d'y assister. Après 28 années de partage musical et trois ans sans le chanteur Nary, le groupe Zay continue à conquérir les mélomanes malagasy. Le temps d’un samedi soir, au parking extérieur du stade Barea Mahamasina, la magie de ’Zay a encore frappé lors du concert « Samy te ». C’est devant des mélomanes acquis à sa cause que la chanteuse Malala et ses musiciens ont foulé l’estrade à 19h 28 précises. Hystérie, souvenirs et émotions s’emparent sur les lieux lorsque le groupe entonne les premières notes du tube « Hatramin’izao » dont les paroles ont été repris en chœur par le public. D’ailleurs, dans des moments comme celui-ci, ce sont plutôt les spectateurs qui chantent à la place du ou des chanteurs.