L'Institut culturel roumain de Paris remettra le Prix international de littérature francophone Benjamin Fondane au poète, écrivain et artiste malgache Jean Luc Raharimanana, ce jeudi à la Résidence de Roumanie en France, indique un communiqué de l'Institut. Le prix Benjamin Fondane est décerné annuellement à un écrivain qui s’est illustré dans les domaines de la poésie, de la prose poétique et de l’essai, écrits en français.
Ce prix international de littérature, accordé depuis 2006 aux écrivains étrangers d’expression française, a été créé en mémoire de Benjamin Fondane (1898-1944), écrivain juif d’origine roumaine, tragiquement disparu à Auschwitz. Grand poète, essayiste et philosophe, Fondane a écrit la grande partie de ses œuvres en français et a été le promoteur de la philosophie existentielle en France, dans les années 1930-1940.
Organisé en partenariat avec l’Ambassade de Roumanie en France, sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), cet évènement sera ponctuée de lectures scéniques de l’œuvre de l’auteur malagasy par Chloé Magy ainsi que des œuvres de Benjamin Fondane.
Jean Luc Raharimanana est un grand nom de la littérature malagasy. Né à Tananarive en 1967, il est un écrivain malagasy de langue française. Romancier, essayiste et poète, il est également metteur en scène, auteur de pièces de théâtre et de contes musicaux. Dans un style violent et lyrique, il y décrit la corruption et la pauvreté qui sévissent sur la Grande île, tout en faisant des rappels à propos de la douloureuse histoire du pays. Auteur de dix-huit livres, recueils, nouvelles, récits et romans, ses œuvres ont été traduites en allemand, anglais, italien et espagnol.
Parallèlement à ses publications et créations théâtrales, Jean Luc Raharimanana est directeur de la collection Fragments aux éditions Vents d’Ailleurs. Conférencier et traducteur, il sillonne le monde pour parler d’écriture et de littérature. En 1990, il avait reçu le Prix du théâtre interafricain Tchicaya U’Tamsi de RFI, avec sa pièce « Le prophète et le président » où se déploient avec ironie une verve incisive et critique envers le pouvoir en place. Son roman le plus célèbre reste sans doute « Nour, 1947 », une œuvre qui retrace le destin de Nour, en 1947, au lendemain de l'insurrection malgache, où il déploie une langue jamais encore parlée, pour dire les douleurs ouvertes par un évènement qui marquait à jamais les Malagasy. Récemment, son dernier roman baptisé « Revenir », paru aux éditions Rivage en 2018, a reçu le prix littéraire Jacques Lacarrière.
Si.R
Les deux équipes nationales malagasy en lice à la Coupe d’Afrique de basket 3 contre 3 ont perdu leurs titres mais rentrent au pays avec une médaille de bronze chacune. Madagascar était l’équipe attendue de tous dans cette compétition. Malgré l’effort de nos vaillantes équipes nationales, leurs adversaires ont tout fait pour bloquer la route aux Malagasy. Nos basketteurs ont montré que la Grande île est un pays du basketball 3 contre 3. Battus par le Nigeria en demi-finale (15-17), Elly et sa bande se sont rattrapés en gagnant la médaille de bronze (20-16) face à l’Algérie et n’ont pu que se contenter de la 3e marche du podium en surclassant les Algériens. Quant à Muriel et ses camarades, elles ont été éliminées par l’Egypte en demi-finale mais ont arraché la médaille de bronze (19-17) face à l’Ouganda.
Enfin le sourire, après tout un week-end de calvaire et de torture mentale chez les proches de Mahery Razanabololona, alias Hery (6 mois), l'otage, enlevé vers 6h du matin vendredi dernier, au marché de Soamanatombo. De source bien informée, l'enfant aurait été retrouvé, sain et sauf, chez une habitante d'Ankadivoribe, dans l'Atsimondrano. C'est là que la femme suspecte aurait séquestré le bébé tout en cherchant à rançonner ses parents à hauteur de 700 000 ariary. En attendant donc confirmation, tout cela s'est déroulé dans la soirée d'hier et au cours de laquelle les gendarmes auraient également procédé à l'arrestation de suspects dans l'affaire. L'une de ces derniers, puisqu'il s'agit d'une femme, ne serait autre que la maman de la petite fille de 10 ans laquelle la mère de Mahery a confié la garde de son bébé lors de ses heures de travail au marché de Soamanatombo. Cette fillette a disparu aussi en même temps que le bébé.
Présenter la Grande île comme le berceau de la biodiversité durant le « Madagascar Day ». Tel est l’enjeu du « Pavillon Madagascar » à la Conférence des parties (COP 28) qui se déroule à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. Le 3 décembre, une journée spéciale « Madagascar » a été organisée à la Conférence afin de mieux se focaliser sur les atouts et les menaces qui pèsent sur ce magnifique pays malgré lui.
La saison des pluies ne prendra fin qu’au mois d’avril prochain, mais celle-ci pourrait encore se prolonger, selon les techniciens au sein de Météo Malagasy. Cependant, plusieurs quartiers d’Antananarivo se trouvent déjà sous les eaux. A chaque averse orageuse, la situation dans la Capitale est incontrôlable. Les habitants vivent avec les eaux boueuses et nauséabondes et les usagers de la route devront remonter leur pantalon pour y traverser. L’inondation est devenue une chose banale pour la population, notamment dans les bas-quartiers, à chaque saison d’été.
Miracle ! La SIRAMA sort de terre et renaît de ses cendres. Plongée dans un déficit abyssal atteignant le niveau critique de 28 milliards d’ariary en 2018, la SIRAMA, société nationale à majorité d’Etat, à vocation agricole et industrielle, tente le tout pour le tout de se relever sinon de remonter la pente. Effectivement, dotée d’une nouvelle direction générale en 2020 en la personne du Général Mamy Emile Ramananarivo et d’un nouveau plan de redressement surtout d’une nouvelle restructuration, la SIRAMA commence à cueillir des fruits et la société a pu relever la tête. Un phénomène de résurrection que personne n’osait espérer quelques années seulement auparavant.
Une rencontre stratégique a eu lieu le 30 novembre dernier entre la ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar, Rindra Rabarinirinarison, et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Comores, Madagascar, Maurice, le Mozambique, l'Afrique Australe et Orientale, Idah Psawarayi-Riddihough. Cette réunion a été marquée par des discussions approfondies sur la nécessité d'un redressement de la gestion de la compagnie nationale de l'eau et de l'électricité, la JIRAMA. Au cœur des échanges entre les deux parties, quatre axes prioritaires ont été identifiés : le volet social, les télécommunications, la situation de la JIRAMA et de Madagascar Airlines, ainsi que le secteur routier.
Une grande première pour la culture rock malagasy. Des groupes comme Metallica, Foo Fighters, Shaka Ponk et bien d’autres vont investir du 27 au 30 juin 2024 le stade de Clisson, en Loire-Atlantique (France) à l’occasion du festival de rock « Hellfest 2024 ». Et pour la première fois, un groupe malagasy qui répond au nom de Loharano va s’aventurer dans cet événement international très réputé en France. « C’est un grand honneur pour nous de représenter Madagascar dans cette aventure. Cependant, ce n’est pas pour la première fois qu’on est monté sur une scène de cette envergure. Nous tenons à remercier le label Libertalia Music et le Red Tour de nous avoir aidés à participer à cet évènement. D’ailleurs, ce grand festival coïncidera également avec notre tournée européenne 2024 », explique la chanteuse du groupe.
Des années de plaidoyer qui finissent par payer ! Madagascar vient de bénéficier d’une partie du fonds vert pour le climat. Ce premier versement d’un montant de 20 millions de dollars sur les 50 millions de dollars destiné à la Grande île est déjà dans les caisses de l’Etat, à la Banque centrale de Madagascar. Pour rappel, le fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de l’Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention – cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il vise à transférer des fonds des pays plus avancés à destination des plus vulnérables pour mettre en place des projets visant à lutter contre les effets des changements climatiques.