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Des cas fréquents mais souvent négligés. Le harcèlement en milieu scolaire se manifeste non seulement à travers des violences physiques, mais également morales et psychologiques et ce, entre les élèves. Les raquettes de gouter, les moqueries à partir des imperfections physiques d’un élève, ses cheveux ou sa couleur de peau, les menaces et intimidations, etc., font partie des cas les plus habituels. Le harcèlement scolaire peut se manifester depuis la petite enfance. « Les enfants harceleurs ne sont pas conscients que ce qu’ils disent sont de la violence et peuvent blesser leurs camarades. Dans de nombreux cas, ils imitent sur ce qu’ils voient à la maison », avance Anjara Rasoanaivo, de l’association Imaso Ivoho. Ainsi, les parents y sont pour quelque chose et ont leur part de responsabilité. 

Fêter la résurrection du Christ en toute sérénité. Comme chaque année, une centaine de policiers municipaux seront mobilisés à Antananarivo durant ce week-end pascal.  L'objectif étant d'assurer une bonne organisation et la sécurité de la ville afin que les habitants puissent fêtes Pâques paisiblement. Dans le cadre de ce long week-end festif, les jardins publics d'Ambohijatovo et d'Anosy seront ouverts au public. En effet, l'année dernière, la Commune urbaine d'Antananarivo a décidé de fermer ces jardins à cause de la dégradation des infrastructures due à la foule. Mais cette fois-ci, de nouvelles dispositions seront prises. D'ailleurs, les visiteurs sont encouragés à suivre les consignes. Tous les sites touristiques populaires seront fortement surveillés. Et afin d'assurer la propreté des quartiers fortement fréquentés en cette période de fêtes, des toilettes mobiles et poubelles y seront installées.

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En mauvaise posture

L’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina, invité sur le plateau d’une chaine de télévision privée, le week-end dernier, fit durant trois heures d’affilée un tour d’horizon des affaires nationales.

Suite aux questions sans équivoque ni détours du journaliste, Rajao passa en revue avec une certaine aisance qui frise l’arrogance la situation générale du pays. L’ancien ministre des Finances du Gouvernement de la transition et ancien Président de la République (2014 – 2019) s’est permis durant l’interview de s’asseoir sur le fauteuil d’un titulaire de chaire mention « donneur de leçon ».

Prioriser les atouts régionaux dans les dialogues public-privé, c’est en ce sens que l’Economic Development Board tient, présentement à Toamasina, la deuxième édition du Business forum régional après celui du Sud il y a trois années de cela. La Région a de nombreuses vocations aussi bien dans le domaine de l’agribusiness, du tourisme que des mines.  Par ces quelques jours d’échange, les organisateurs vont chercher de nouvelles pistes de partenariat, identifier les solutions aux problématiques locales pouvant freiner les investissements, tout en canalisant les financements pour les Régions sur des projets de développement. L’évènement sera ainsi une opportunité extraordinaire pour les investisseurs directs étrangers ou le secteur privé malagasy, d’identifier les atouts que recèlent des Régions d’Alaotra-Mangoro, Atsinanana et Analanjirofo.

L’Etat débourse chaque année près de 35 milliards d’ariary pour les bourses d’allocation d’études. Quelque 115 000 étudiants régulièrement inscrits aux six universités publiques de Madagascar en bénéficient. Les inscrits en L1 à eux seuls ponctionnent 45 % de ces dépenses. La moitié va aux niveaux L2 jusqu’au M2. Les 5 % restants sont distribués aux doctorants.

Selon les statistiques, seuls 25 % des inscrits en L1 montent au niveau supérieur. Pour les 75 % calés, environ 10 % acceptent de redoubler ou sont autorisés à redoubler. Le reste, 90 %, disparaît après. Volontairement et involontairement. En déduction, les caisses de l’Etat sont annuellement délestées de quelque 10 milliards d’ariary pour financer le décrochage volontaire et involontaire à l’université.

Les affaires suivantes se déroulent dans deux localités, l’une distante d’au moins de plusieurs centaines de l’autre dont Manjakandriana dans l’est de la Capitale et Mananjary dans le Sud-est. Mais elles ont été les théâtres de faits similaires car se rapportant sur le faux monnayage. A commencer par les faits survenus le 4 avril dernier dans cette dernière ville où la Police a arrêté trois suspects âgés entre 26 et 46 ans.

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Attention !

Attention, mon ami ! En cette période qui précède l’échéance cruciale pour l’avenir du pays et des 25 millions d’âmes qui y vivent, tout peut arriver d’un moment à l’autre. Globalement, chaque camp, les tenants du pouvoir et les ténors de l’Opposition, a grandement intérêt à faire attention, à prendre garde de son geste et de ses actes car tout peut basculer en un clin d’œil. Il ne faudra jamais se faire une idée qu’on a déjà la victoire en poche. Le peuple, le vrai détenteur du pouvoir, observe. Loin d’être de simples spectateurs, les concitoyens enregistrent et prennent actes. Très attentifs à tout ce qui se passe, ils ne se laissent point berner. En tout cas, tout n’est pas gagné d’avance. Le chèque en blanc n’existe plus ! Le temps des « béni oui oui », du scrutin folklore est révolu. A bon entendeur, salut ! Attention !
L’histoire contemporaine du pays, du retour à l’indépendance à nos jours, fait état d’une évolution mouvementée du processus démocratique à Madagasikara. Durant la période néo-coloniale de 1958 à 1972, les scrutins à tous les niveaux ne furent que des mascarades. Le Président de la République feu Philibert Tsiranana obtint à chaque scrutin un score-fleuve avoisinant les 99% et même 100% dans certains bureaux de vote. Les évènements de 1972 cassèrent le rythme. Parenthèse de 72 à 75. Seulement, à partir de 1975, avènement du régime socialiste de Didier Ratsiraka, le phénomène revint. L’Amiral fut élu à chaque coup par un score folklore de 80 à 90%.
La seconde crise cyclique de 1990 marqua la rupture du phénomène d’élection-bidon. Les élections de feu Professeur Zafy en 1993, de feu Ratsiraka en 1995 se déroulèrent selon les normes respectant relativement les minima de la démocratie. Au final, en 2018, les électeurs ont pu afficher clairement leur choix. Le Président Rajaonarimampianina candidat à sa propre succession devait essuyer un revers cinglant. Battu à plate couture, sur un score sans appel de 8,67%, par le candidat de l’IRD, Rajoelina Andry Nirina, le champion des « Bleu » dut sortir par la petite porte.
Du jamais vu dans les annales des élections à Madagasikara ! Une grande surprise ayant force d’avertissement pour les acteurs politiques de la Grande île. Mais aussi et surtout un signal fort inaugurant une nouvelle ère de démocratie dans un pays où l’on a l’habitude sinon la manie de gagner des scrutins par des scores de la honte ou renverser le titulaire en place par des manières peu catholiques. Pour la première fois en 2019, l’alternance au pouvoir se tenait dans la règle de l’art … démocratique. Un acquis considérable salué et félicité par la Communauté internationale témoignant de la maturité politique des malagasy.
L’élection qui devait se tenir en novembre illustrera certainement la nouvelle image de la démocratie à Madagasikara. Le peuple, du moins la majorité silencieuse, saura indubitablement user de son droit le plus absolu à choisir celui ou celle qu’il juge compétent, apte et crédible à diriger le pays.
Gare à celui ou celle qui s’aventurera ou qui osera  méprendre de cet ultime pouvoir du peuple. Attention à vos paroles, gestes et actes. Les concitoyens, le commun des mortels observent, écoutent et prennent acte. Attention !






Catastrophique ! Tel est le qualificatif qui vient à l’esprit face à l’état de dégradation des routes à Antananarivo. Trous béants, voies caillouteuses, couches de goudron presque en voie de disparition, etc. Aucun axe n’est épargné. Dans certaines parties de la Capitale, certaines voies ressemblent quasiment à des routes secondaires. C’est notamment à Behoririka vers Antanimena, en passant par Tsaralalàna en plein centre-ville, ou encore à Antohomadinika, aux 67Ha, à Tsimbazaza, Ankorondrano. Bref, la liste est longue. L’abondance des pluies en cette saison humide ne fait qu’empirer la situation. A cela s’ajoute le mauvais éclairage public qui rajoute un souci de plus pour les usagers des routes à Tanà. En effet, une grande partie des axes routiers ne sont éclairés qu’en partie pendant la nuit. Pire, certains quartiers se retrouvent pratiquement dans le noir car tous les poteaux électriques ne fonctionnent plus.
Face à ce désastre, l’Etat a décidé de prendre les travaux en main. Ainsi, dans une communication au titre du ministère des Travaux publics lors du Conseil des ministres, qui s’est tenu hier au palais d’Iavoloha, un appel d’offres restreint a été approuvé face à l’urgence et afin d’ « alléger les préoccupations des usagers ». D’après toujours ladite communication, ce mauvais état des voies dans la Capitale est à l’origine de nombreuses déconvenues  notamment la multiplication des embouteillages qui ne cessent de susciter la grogne des tananariviens au cours de ces derniers mois.
Par conséquent, 42 portions de routes situées à Antananarivo seront concernées par ces travaux qui seront pris en charge par l’Etat à travers le plan de réhabilitation qui a été approuvé lors du Conseil des ministres et ce, suite aux consignes fermes du Président de la République. Une disposition qui devrait partiellement réduire les soucis des Tananariviens qui font également face à une forte montée de l’insécurité.



La nuit du 29 mars dernier, des armes à feu et des munitions ont été volées à la suite d’une effraction de bandits dans l’établissement pénitentiaire de Vavatenina. Le 4 avril dernier, les 8 personnes impliquées ont été déférées au Parquet du tribunal de première instance de Vavatenina. Et c’est l’Etat malagasy qui s’est constitué en partie civile. A l’issue de leur audition, 6 personnes ont été placées sous mandat de dépôt dont 3 agents pénitentiaires et 3 détenus. Par ailleurs, le chef d’établissement pénitentiaire de Vavatenina ainsi que son adjoint furent placés sous contrôle judiciaire.

L’incrimination des concernés serait également en relation avec l’attaque à main armée survenue à Antanifotsy, dans le District de Soanierana Ivongo, la nuit du 30 mars dernier. Mais c’est une autre histoire.
Revenons sur les faits. Sitôt avisés du cambriolage, 8 éléments de la Gendarmerie et trois éléments de la Police nationale dirigés par le chef district de Vavatenina se sont rendus sur les lieux pour procéder à la constatation.
En effet, trois fusils MAS 36 avec 59 munitions correspondantes ont été volés ainsi qu'un revolver avec 47 munitions.
À leur arrivée dans l'enceinte de l'établissement pénitentiaire suscité, le chef de cet établissement a déclaré que la perte a eu lieu vers 18h et au moment où un agent pénitentiaire, désigné de garde, a fait un abandon de poste suite à un malaise. Et qu’à son  retour au poste de garde, cet agent a constaté que la porte dudit réduit a été fracturée, idem pour la porte du magasin d'armes.
Sur place, on a relevé un marteau et une munition de 7,5 mm lot SFI 81, tous ces objets ayant été trouvés par terre, et à l’extérieur de ce magasin d'armes.
Le chef district a procédé aux contrôles des détenus si ces derniers étaient au complet.
Quelques jours à peine après cela, l’affaire a connu un rebondissement avec cet assaut armé survenu à Antanifotsy, District d’Antanifotsy où des commerces furent les cibles des bandits. Il se trouvait que les armes utilisées par le gang correspondaient à celles qui étaient volées à la prison de Vavatenina. Travaillant de concert avec la Gendarmerie et le Fokonolona, la Police a pu alors asseoir la base de son investigation sur les anomalies du point de vue renseignement personnel des suspects, et qui étaient trouvées sur ces fiches d’hôtel.
L’enquête a ainsi porté ses fruits. Elle a permis de conduire les Forces de l’ordre à l’endroit où les armes volées à la prison ont été cachées. C’était également dans ces circonstances que trois suspects ont pu être arrêtés. L’un d’eux serait l’auteur principal de l’assaut armé tandis que les deux autres larrons n’ont pas encore un dossier. Le récent Pv de la GAPJ tente maintenant d’établir une possible corrélation entre les deux faits : le cambriolage aggravé du vol de ces fusils à la prison de Vavatenina et la complicité supposée de ces agents pénitentiaires avec le gang. Affaire à suivre.
Franck R.
 

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La une du 06 avril 2023

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Editorial

  • Vive Dar es Salaam !
    La ville portuaire sur la côte est de Tanzanie, Dar-es-Salaam, a abrité le Sommet de tous les espoirs. Madagasikara participa activement à la Rencontre. Tanzanie, le pays de Julius Nyerere, née de la fusion de Tanganyika et de Zanzibar en 1964, donnant face à l’océan Indien est un pays de l’Afrique de l’Est. D’une superficie, presque le double de la Grande île, de 950.000 km2 de même d’une population de 67 578 209, plus de deux fois celle de Madagasikara, la Tanzanie est un grand pays de l’Afrique de l’Est. Il partage la Sous-région avec la Grande île. Les 27 et 28 janvier 2025 s’est tenue à Dar-es-Salaam l’assise de l’ « Africa Energy Summit ». Il s’agit d’une action globale entrant dans le cadre de la « Mission 300 » dont l’ambition principale consiste à réussir « l’accès universel des 300 millions africains à l’énergie d’ici l’an 2030 ».…

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