Jamais on n’a entendu de pareilles et si choquantes affaires en ce qui concerne le crime pédophile le week-end dernier. Et pure coïncidence ou non, les tristes faits que nous allons rapporter par la suite se sont tous déroulés à Antsirabe et ses environs, à un intervalle de deux jours seulement. Deux enfants dont une fillette de 8 ans et un garçon de 6 ans ont alors payé de leur vie à cause d’individus pervers et sadiques qui les ont violés. A commencer justement par le cas le plus récent, celui de ce gamin.
Comme tous les enfants de son âge, le petit F. a joué tranquillement dans la cour de sa maison, dimanche dernier. Mais contrairement à ses habitudes, le gamin a subitement disparu. Affolés, ses parents ont alors informé les Forces de l’ordre qui démarrèrent une enquête.Toute la nuit suivante, leurs recherches pour tenter de retrouver la victime étaient vaines. Pourtant, coup de poker vers 3h du matin, hier. Le corps sans vie du petit a été retrouvé près du mur d’enceinte de sa propre maison. Ce fut un oncle de celui-ci qui a fait cette découverte macabre, selon une source. Et comble de la mauvaise surprise, la victime est dénudée.
Plus tard, le médecin légiste a diagnostiqué une agression sexuelle qui a été fatale pour la victime. Pour le moment, aucun suspect n’a pu être identifié et tout le mystère plane encore sur cette sale affaire. Sans doute, cet oncle pourra -t-il apporter quelques éléments de réponse à toutes les questions qui brûlent les lèvres, côté opinion ? Affaire à suivre.
Parallèlement à cet horrible drame, un autre, bien plus révoltant aussi s’est produit vendredi dernier, cette fois-ci à Ambohitsara, Commune de Soavina, District de Betafo où une fillette de 8 ans est retrouvée morte. Les faits. Ce vendredi matin là, la fillette a accompagné sa mère pour effectuer des travaux de champ. A un moment donné, sa mère l’a envoyée au village pour donner à manger aux animaux d’élevage. Or depuis, la petite n’a plus donné signe de vie. Ce n’était seulement que le samedi matin suivant qu’on l’a retrouvée. Malheureusement, elle était déjà morte. Pire, la malheureuse est couverte de blessures et elle a subi un viol. La Gendarmerie a ouvert une enquête.
Le 1er avril dernier, les villageois ont identifié le suspect, un jeune homme de 17 ans. Il s’est ensuivi alors une chasse à l’homme au cours de laquelle les gens ont fini par attraper le fugitif. Le maire a informé la Gendarmerie pour emmener l’adolescent qui a reconnu les faits dans le bureau de cette Force.
Mal lui en a pris, le Fokonolona, très remonté contre le suspect, l’a alors lapidé. La cible fut alors mortellement touchée. Ce jeune homme a plutôt de lourds antécédents. Il a été déjà incriminé du meurtre de son père géniteur. L’enquête sur ces deux tristes affaires est en cours.
Franck R.
La nouvelle est tombée tel un couperet. Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de l'une des éminentes nouvelles figures de la presse sportive nationale. Il s'agit de Liva Andriamananjara, parti très jeune à l’âge de 34 ans.
Liva a été emporté par un infarctus, d’après le médecin légiste. En effet, il ne se sentait pas bien quand il a quitté le studio Arena pour rentrer chez lui. Quand bien même, il s’est arrêté dans une gargote située à Alarobia pour prendre une casse-croûte. Puis il est tombé sur les lieux. Un de ses collègues, qui essaya de le joindre au téléphone pour une urgence du travail, a appris la nouvelle par le biais d’une personne sur place ayant répondu à l’appel. Quand la voiture du personnel de Viva est arrivée sur les lieux, ses collègues ont constaté qu’il ne respirait plus.
Liva était journaliste de la chaîne de télévision privée Viva depuis 2012. Un fervent supporteur des Barea et des Ankoy.
Liva Andriamananjara était un journaliste animateur de Viva sport, l'une des émissions les plus suivies dans le pays. Serviable, aimable, Liva était l’ami de tout le monde dans le milieu du sport allant des sports de quartiers jusqu’au plus haut niveau. Rares sont ceux qui ne le connaissaient pas. Ce qui faisait de lui, une des nouvelles figures de la presse sportive. Et il avait tous les potentiels pour devenir un grand journaliste. Il ne se contenta pas de couvrir les événements sportifs mais il a tout donné pour le développement du sport malagasy.
Lui-même fut l’un des concepteurs du projet de téléréalité de football baptisé « Viva Futbol », Tournoi U17 dont la première édition est prévue lors des prochaines vacances de Pâques notamment du 11 au 18 avril prochain. Malheureusement, le sort en a décidé autrement.
Nous nous associons à la peine de sa famille et ses proches présentons nos sincères condoléances à toute l’équipe de l’émission « Viva Sport » et toute la presse nationale en général et sportive en particulier.
Elias Fanomezantsoa
Les jeunes sont l’avenir d’une société. Dans cette optique, « Life Skills », signifie « Compétences et apprentissages tout au long de la vie ». Dans le cadre du projet « Life Skills Fanoitra », le ministère de la Jeunesse et des Sports veut forger la jeunesse malagasy à cultiver une pensée et avoir une vision positive pour pouvoir briller dans sa vie quotidienne. C’est l’objectif principal de ce projet lancé en 2022. Plus de 9 000 jeunes ont bénéficié du « Life Skills», Module 1 « Culture et Vision ». Ils étaient plus de 6 000 jeunes, tous originaires de la Région d’Analamanga, à avoir reçu leur attestation cette fin de semaine au Palais des Sports de Mahamasina.
Vers 11h du matin samedi dernier, un taxi-brousse, roulant vers Ambovombe via Taolagnaro, a pris subitement puis totalement feu. Le drame s'est produit sur une descente, près de Bevilagny, Commune d'Ankariera sise à 40 km de Taolagnaro. Le bilan fut lourd : sept passagers du minibus Mercedes-Benz 307 meurent piégés totalement dans les flammes. Trois d'entre eux sont des enfants dont le plus jeune n'avait que 4 ans. Un couple figure parmi les victimes adultes.
« Il y eut une explosion puis des flammes ont rapidement envahi l’habitacle. Tous ceux qui ont été brûlés vifs ont occupé la rangée de sièges sise derrière le poste de conduite. Le conducteur aurait essayé de les évacuer du véhicule au moment de son embrasement », explique une source auprès de l'EMMO Toliara.
Les écoles inclusives et centres spécialisés en nombre restreint. De plus, les frais de scolarité et autres dépenses liées à l'éducation des enfants autistes sont exorbitants, hors des moyens de la plupart des parents. Le droit à l'éducation de ces enfants extraordinaires reste un défi. La mère de Lucas, un jeune autiste âgé de 17 ans résidant à Itaosy, en témoigne.
« J'ai été au courant que mon fils était autiste depuis ses 4 ans. Il n'aime pas jouer ou être avec les enfants de son âge. On l'a envoyé en classe, mais on n'a obtenu aucun résultat en 3 ans. Pis, il a été à maintes reprises renvoyés de l'école à cause de ses troubles comportementaux, perturbant les élèves et enseignants. Ces derniers nous ont suggéré de consulter un spécialiste. Nous l'avons emmené voir un pédopsychiatre, qui a confirmé son handicap », nous confie-t-elle.
Jusqu'où le régime Orange pourrait-il accepter, endurer voire cautionner l'issue de ce processus entamé par la CENI et adoubé par les ténors de l'Opposition, salué ou félicité par les dignitaires du FFKM et finalement applaudi et encouragé par une frange de la communauté internationale. Une brèche qu' Andrianarisedo Rétaf et compagnie ont bien voulu creuser. Lequel processus qui consiste à diaboliser le code électoral en vigueur s'inscrivant dans le cadre de la Loi organique relative au régime général des élections et référendums à Madagasikara nouvellement adoptée au Parlement.
Un appel à projet. Le « Prix Pierre Castel » (PPC) est actuellement à sa 6è édition, la seconde pour Madagascar. Lancé par le groupe Castel, le PPC vise à pousser l’entrepreneuriat des jeunes pour mettre en place une solution pérenne par rapport à la durabilité des systèmes alimentaires sur le continent africain. Le concours s’ouvre aux jeunes entrepreneurs malagasy âgés de 18 à 45 ans, résidents et opérant dans le secteur de l’agriculture et de l’industrie à Madagascar. Le concours vise à apporter un soutien financier et une formation pouvant forger et renforcer leur capacité à faire face aux enjeux inhérents dans leurs secteurs.
Aina, de son vrai nom Andrianantenaina Tolotriniaina, pratique la chiropratique depuis de nombreuses années. Cet homme, originaire d’Ambatondrazaka, a hérité son talent de son grand-père qui pratiquait aussi le massage thérapeutique dans la Région d’Alaotra. Aina est arrivé à Antananarivo en 2007 et depuis, de nombreux patients ont été guéris par ses mains magiques.
« Mon cabinet est ouvert de 6h 30 à 19h. Ici, personne ne rentre bredouille et insatisfaite. Je n’ai jamais reçu de reproches de la part de mes clients depuis que j’exerce ce métier. La plupart d’entre eux ont même demandé s’ils peuvent revenir tous les jours, mais cela n’est pas recommandé », a-t-il déclaré.
Voilà un anniversaire qu’Henri Ratsimbazafy n'est pas près d'oublier. Pour ses 90 ans, le chanteur est monté sur la scène du CCEsca à Antanimena. La salle était pleine à craquer hier. L'artiste, très ému dès le début de son spectacle, a tenu à remercier le public venu en masse pour cette grande fête. Dès 14h, les spectateurs ont attendu avec impatience l’arrivée du chanteur. On peut deviner tout de suite que la plupart d’entre eux sont des fans de la première heure. Ceux-là ont su faire partager leur passion autour d’eux et emmener avec eux des jeunes générations. En effet, les gens sont venus en famille pour applaudir Dear Henry cet après-midi-là. Et ne comptez pas sur le chanteur pour les décevoir. Ce n’est pas parce qu’il a 90 ans que ce grand artiste allait ménager ses efforts. Pour son public, il donne tout, et cette fois-ci durant plus de trois heures. Certes, il possède toujours autant d’énergie et de charisme sur scène.