Nos archives web
Super User

Super User

Quand on parle du Centre de réhabilitation des mineurs Mandrosoa, une prison pour mineurs, il faut dépasser cette image négative et aller de l’avant. Tous les enfants détenus ici ne sont pas des délinquants. Et avant tout, ce centre vise aussi à réinsérer les « enfants en danger ». Ainsi, à l’occasion du 120ème anniversaire de cet établissement, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a lancé un message aux 78 pensionnaires qu’ils ne devraient pas se sentir prisonniers. C’est juste une étape à franchir pour avoir une meilleure vie après l’éducation et les instructions qu’ils ont reçues. « Mon message pour vous, les enfants, c’est de ne pas considérer votre séjour ici comme un mauvais souvenir. Il s’agit simplement d’une étape dans votre vie. C’est un passage obligé mais nécessaire afin de préparer votre avenir. Utilisez à bon escient les connaissances qui vous ont été données ici. Alors, soyez sages, respectez et traitez tous vos éducateurs et soignants comme vos parents », a-t-elle déclaré dans son discours.

Mobilisation depuis le mois de mai. Les équipes de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) ont mené des actions sur terrain, juste après la fin de la précédente saison des pluies. L’objectif étant de se préparer à temps pour la prochaine saison cyclonique afin de prévenir les risques d’inondation dans la Capitale. Depuis, 7.000 m3 de déchets ont été enlevés et 40 km de canaux assainis. Les 6 stations de pompage à Antananarivo, dont celle à Ambodimita, sont également opérationnelles 24 heures sur 24, à en croire Tojo Andritiana Rafidimanantsoa, directeur général de l’APIPA.

%PM, %12 %963 %2023 %22:%Déc

Sujet délicat !

Une note circulaire du ministère de l’Education nationale fait le buzz. Une instruction ministérielle « in fine » à l’intention des responsables au sein des établissements primaires, secondaires N I et N II, de la préscolaire en terminales, interdisant la démonstration en classe de l’usage des outils contraceptifs notamment les préservatifs dans le cadre de l’éducation sexuelle, crée des vagues, défraie la chronique.

A la veille imminente de la grande et solennelle cérémonie dans l’endroit mythique, le Stade Barea, qui focalise les esprits, d’autres faits réussissent à capter l’attention. L’insécurité, les délestages et certain sujet délicat, tel l’éducation sexuelle qui suscite des débats, n’arrêtent pas d’inquiéter. 

L'ISCAM Business School Madagascar a récemment accueilli une conférence captivante sur l'éthique et l'intégrité dans la gestion des affaires commerciales. Alain Pierre Bernard, vice-président de la commission commerce du GEM (Groupement des entreprises de Madagascar), a pris la parole pour partager sa vision lors de cet événement qui a eu lieu en fin de semaine. Devant un public attentif, le vice-président du GEM a expliqué : « l'éthique et l'intégrité sont comme des piliers essentiels dans la gestion des affaires commerciales. D’où l'importance de ces principes dans un contexte où la transparence et la responsabilité sont cruciales pour le développement économique ».

Au lendemain de sa réélection à la Présidence du pays, Andry Rajoelina a reçu une pléthore de félicitations venant de ses homologues dirigeants des grands pays partenaires de Madagascar. A l’instar du Président des Etats – Unis, Joe Biden, le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, ou encore le Président chinois Xi Jinping, ainsi que de nombreux Chefs d’Etat africains comme Macky Sall (Sénégal), Azali Assoumani (Comores). Parmi les pluies de messages reçus par le Président réélu, les observateurs ne manquent pas de remarquer que  le Président de la France Emmanuel Macron n’a pas encore adressé ses félicitations. La France étant parmi les principaux collaborateurs de la Grande île dans plusieurs domaines de coopération, cette absence de félicitations ne manque pas de tiquer.

 

Les Forces de l’ordre seront intransigeantes. La sécurité, lors de la cérémonie d’investiture du Président de la République à Mahamasina ce samedi, sera la priorité des Forces de l’ordre et sera sous haute surveillance. En effet, pas moins de 6 000 éléments seront mobilisés lors de cette journée importante dans l’accomplissement de la démarche démocratique après l’élection du 16 novembre dernier. 

Samuel Thierry Rakotovelo, alias Thierry a gagné la sinistre réputation d'être un chef de bande doublé d'un multirécidiviste à Andilamena. Il a longtemps semé la terreur dans la région. Il serait par exemple l'instigateur du vol de 95 zébus survenu à Tsaratsabo, Commune de Tanananifololahy en 2016. Après de longues années de recherche, les gendarmes ont finalement atteint leur but le 7 décembre dernier.


Face à la recrudescence des enlèvements à Ankazobe, et ce, depuis quelques semaines, le commandant de la Gendarmerie, le Général Andry Rakotondrazaka, ne s'est plus contenté de lire uniquement les rapports sur les faits, encore moins se complaire à donner des ordres. Dimanche dernier, et entouré de ses collègues de la Gendarmerie entre autres le commandant de la CIRGN Antananarivo, ou encore son homologue de l'Armée, le commandant de la ZDS Ikopa, il s'est personnellement déplacé sur les lieux. Car l'autre objectif de cette rencontre avec la population locale vise à balayer les rumeurs que certains font circuler sur les réseaux sociaux.
Le Général Andry Rakotondrazaka a alors crevé l'abcès : "Il est possible que des fonctionnaires soient impliqués dans ces kidnappings. Et l'enquête est déjà en cours pour le confirmer, en même temps que l'opération en vue de sécuriser cette localité”, a -t-il révélé devant des habitants d'Ankazobe médusés.
Parallèlement à cette dénonciation, le commandant de la Gendarmerie nationale a également promis de mettre la main sur les personnes impliquées, mortes ou vivantes. C'est pour cela qu'il a demandé la collaboration des habitants pour y arriver. "L'on ose à peine croire que ces bandits rançonnent 100 000 jusqu'à 10 millions d'ariary en une minute les familles des otages. Est-ce que cela peut-il être possible ? Sûrement car certains y trouvent un moyen de se faire de l'argent. Nous allons donc éradiquer le phénomène. Et puisque les ravisseurs n'ont pas emmené les otages en hélicoptère, mais plutôt à pied, je dirais donc que nous avons, nous aussi des pieds. Si les bandits ont des fusils, nous en avons aussi. De même, s'ils sont intelligents, nous le sommes autant!", enrage presque le Général Andry Rakotondrazaka.
Il s'est alors adressé aux habitants pour leur demander un coup de main. "Nous déclarons la guerre à ces ravisseurs. Espérons seulement qu'ils soient encore en vie à ce moment-là. Et c'est pour les rechercher que nous nous déplaçons jusqu'ici. Le moment venu, je vous montrerai qui ils sont", promet le Général commandant la Gendarmerie. A ce dernier de poursuivre : "Une opération a été déjà lancée. Le capitaine Faneva est à l'oeuvre. Elle ne devra s'arrêter qu'une fois le réseau anéanti".
En attendant, il a dressé le tableau de la situation qui prévaut sur place. ", ces bandits retiennent encore 8 villageois en otage dont l'un de ces derniers vient de Mahavelona et un autre de Kiangara", a-t-il ajouté.
Ce fut également une occasion pour le Général Andry R. de sensibiliser les habitants sur le minimum nécessaire dans le domaine de la sécurisation. "Ce n'est pas parce qu'il y a désormais un dépoiement de militaires et de gendarmes que vous allez vous permettre de ne pas verrouiller vos portes la nuit. Et il faut surveiller de près les passeports des gens qui arrivent ou qui sortent de la localité", martèle-t-il.
Il explique le motif de son déplacement à Ankazobe : constater de visu la situation sur le terrain tout en n'excluant pas que de très nombreuses sont impliquées dans cette affaire. "Croyez-moi que cette situation provient d'une longue inimitié entre ces personnes. Je vous dis que si les gens d'ici continuent à s'attaquer et s'entretuer mutuellement ainsi, dans 50 ans, ils ne seront plus ici et d'autres vont prendre leurs places dans cette localité", explique-t-il.
Enfin, une nouvelle plutôt réjouissante vient d'apporter un peu d'espoir au milieu de toute cette grisaille : une mère de famille et sa fille, que les bandits ont enlevé le 2 décembre dernier, ont été remises en liberté après que leurs proches ont payé 40 millions d'ariary comme rançon. Affaire à suivre.


Franck R


%PM, %11 %927 %2023 %21:%Déc

La une du 12 décembre 2023


Madagascar est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles, lesquelles ne cessent de s'empirer. Pour l’année 2024, le climat sera régi par le phénomène El Niño, caractérisé par une grande inondation dans la partie nord de la Grande île et une sécheresse dans le sud.

A travers le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Gouvernement malagasy ne cesse de déployer ses efforts afin de diminuer les impacts de ces catastrophes sur la population. C'est la raison pour laquelle le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja a participé à la rencontre internationale axée sur le changement climatique (COP 28) qui se déroule à Dubaï (Emirats arabes unis). Il a participé à une conférence initiée par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène dont le thème est  « Investir dans l'impact : la stratégie de financement WASH à Madagascar pour un avenir résilient ». Cette conférence lui a permis d'aborder l’importance du secteur de l'eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour l'humanité, en particulier dans les pays en voie de développement comme Madagascar dont la population est vulnérable aux catastrophes naturelles et au changement climatique. « Les Malagasy ont besoin d'eau, soit pour boire, cuisiner et couvrir leurs moyens de subsistance comme l'agriculture et l'élevage. Ainsi, durant la période des intempéries, notamment les cyclones, les inondations, la sécheresse, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, le besoin en eau augmente. Cependant, une grande partie de la population n'a pas accès à l'eau potable. Cela engendre un nouveau problème au niveau de la santé », soutient-il.

Afin de faire face à cette situation, il a annoncé la nécessité de renforcer le financement pour réaliser les visions établies par le Gouvernement concernant l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène en poursuivant le réaménagement et la construction des infrastructures suivant les normes pour faciliter l'approvisionnement en eau. « Nous sommes déterminés à trouver des financements qui soutiendront les objectifs que nous souhaitons atteindre, et cela afin de nous rapprocher de la vision contenue dans la stratégie nationale de gestion des risques et des catastrophes : "un pays résilient" », a-t-il conclu dans son intervention.

Recueillis par A.R.

Fil infos

  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans

La Une

Recherche par date

« September 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Cercle vicieux brisé !
    Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie. Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à ……

A bout portant

AutoDiff