La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) apporte sa version. D’après le directeur de la Société municipale de gestion digitale (SMGD), Andriamananony Thierry, le nombre de places au niveau du stationnement « stèle d’Ambohijatovo » est diminué à 5. Une organisation a été faite en rapport avec le nouveau plan d’urbanisme de la Capitale ainsi que la gestion de la circulation. Or, des bouffes mobiles sont installées sur ce lieu. « Chaque année, la CUA procède au renouvellement des parkings. Cette mesure a été prise avec d’autres départements. Ce n’est pas seulement cette partie de la ville qui est concernée par la contraction des places, mais également d’autres quartiers », soutient-il.
Drame humanitaire sans précédent. Un séisme d’une magnitude de 7,15 à l’échelle de Richter frappait la Turquie et la Syrie le 7 février. Le bilan est lourd : 40 000 morts sans compter les blessés et les portés disparus ainsi que les dégâts matériels (maisons d’habitation, etc.). En sus, l’UNICEF fait part que plus de 7 millions d’enfants sont impactés des suites de ce drame. Une véritable hécatombe que le premier siècle du troisième millénaire n’a jamais connue à ce jour. Ce triste record du bilan des morts ne reflète pas la réalité.
Alors que les taux de scolarisation augmentent dans le monde, les jeunes restent parmi les plus touchés par le chômage. C’est dans ce contexte que le Projet jeunesse malagasy compétente au travail ou JMCT vient de mettre en place des comités de réflexion sur la possibilité d’instaurer un système d’Alternance travail étude (ATE) dans les secteurs Bâtiment et travaux publics (BTP) ainsi que celui du Tourisme, hôtellerie et restauration (THR). Comité qui s’est concerté avec les représentants du secteur privé à l’instar de la confédération du tourisme, le FIVMPAMA ou encore le syndicat des industries, hier et avant-hier à Antaninarenina. Il s’agissait pour ce comité et ces représentants du secteur privé de concrétiser un programme de mise en œuvre des projets de partenariat inter-établissements
Petit à petit, l’éminence grise de Madagascar se vide de ses éléments parmi les plus valeureux. Le monde scientifique du pays regrette le décès du professeur émérite en médecine humaine Lala Rabarioelina qui est allé pour un monde meilleur mardi à l’âge de 93 ans. Son fils, le révérend-docteur Ndriana Rabarioelina, chef de la Grande Famille des princes et des rois de l’île, a annoncé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux.
Un commentaire dit que le Pr Rabarioelina « est un produit de l’éducation aristocratique merina et de l’excellence française. Moralement, intellectuellement et professionnellement, on a affaire ici à une personne qui a tutoyé le top niveau planétaire ».
Un palier de plus vers la réalisation du velirano n°9 du Président de la République, relative à l’autosuffisance alimentaire par l’amélioration et l’augmentation de la production de riz. Hier, le Chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina a effectué une descente dans la Région d’Alaotra-Mangoro. Il s’est rendu à Morarano- Chrome dans le District d’Amparafaravola pour procéder au lancement officiel de la campagne de distribution de sacs d’engrais chimique à base de sulfate d’ammonium.
Le sang a giclé ! Mercredi dernier, la Gendarmerie a déclenché une opération sur la RN4, près de Maevatanàna, là où un gang formé de coupeurs de route a souvent semé la terreur. Ses cibles : des taxis-brousse qui empruntent cet axe national. Des usagers, par dizaine, ont été dévalisés et se sont fait délester de leurs liquidités et de leurs effets dont les téléphones. Résultat de cette action musclée des Forces de l’ordre : cinq bandits armés tombaient sous leurs balles lors d’un guet-apens. En réalité, ces coupeurs de route tombaient d’abord les uns après les autres dans le piège que les gendarmes leur ont tendu. Mais ces brigands ont ensuite tenté de prendre la fuite, ayant obligé ainsi les gendarmes à utiliser les grands moyens, c’est-à-dire leur élimination, non sans que les Forces ne les aient sommés à arrêter de courir, et se rendre auprès d’elles.
Parmi la population d’Ambatondrazaka en délire qui recevait Berajo, Datsiry et Berado, au chef-lieu de l’Alaotra-Mangoro, vendredi dernier, des têtes y ont déjà pensé.
Sur le plateau sur lequel les trois héros s’étaient présentés à la foule, un couple, une femme munie de couvercles de marmite qui faisaient du tintamarre et un homme dont la tête fut armée de cornes, essaya d’attirer l’attention. Le tintamarre est une alerte aux vols des bœufs. Les cornes représentaient les Barea, en l’occurrence les zébus. Nos bœufs, patrimoine national, à plus d’un titre, sont en danger de disparition, à cause du phénomène « dahalo » persistant. Puisse chaque Malagasy donner suite à cet avertissement.
La Direction régionale de l'éducation nationale (DREN) de la Région Haute Matsiatra ordonne aux 5 élèves de retourner à l'école, mais doivent suivre la discipline. La désobéissance des élèves Témoins de Jéhovah alimente encore les discussions au niveau de la communauté. Les Témoins de Jéhovah sont lapidés par les internautes. "Contrairement aux églises, les établissements scolaires devraient éduquer les élèves à devenir des citoyens responsables, connaissent leurs droits et devoirs. Si la discipline ne leur convient pas, ils devraient construire une école, selon leurs exigences. Si chaque église, parti politique ou une quelconque association feront les mêmes choses, que deviendra notre pays. C'est le chaos ", dixit Mamy, commentateur. Quant au ministère de l'Education nationale, le message est clair. La loi de l'orientation générale de l'éducation, promulguée par le Président de la République de Madagascar, stipule que l'éducation à la citoyenneté et au civisme s'adresse à toutes les personnes de tous âges.
Une à deux heures par jour. Les bornes-fontaines publiques dans la ville de Maevatanàna ne fournissent de l’eau potable que durant cette période limitée dans la matinée. Une situation qui perdure depuis le passage du cyclone Cheneso, en janvier dernier. « L’approvisionnement en eau potable est limité à 2 bidons jaune par ménage, par jour. Certains ménages ne sont même pas servis durant les seules heures durant lesquelles l’eau coule. Pourtant, l’on connait tous que Maevatanàna est l’une des villes les plus chaudes de Madagascar. Outre la soif non satisfaite, l’hygiène laisse à désirer à cause de cet accès limité à l’eau potable », témoigne Justin Rakotondrazafy, président du Fokontany de Morafeno, dans la capitale de la Région Betsiboka. L’accès à l’eau potable devient un luxe pour la majorité des 6000 habitants dudit Fokontany, puisque la situation reste la même pour les 6 bornes-fontaines. Les ménages ayant des branchements d’eau particuliers volent au secours des habitants, mais n’arrivent pas à subvenir aux besoins quotidiens.