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 Un couple dans le coup ! Et ce dernier a toujours gravité dans l’orbite du défunt, pour ne pas dire lui était intime, du moins pour cette femme de 22 ans, la maîtresse du malheureux. Les faits. Le 29 avril dernier, le corps sans vie et partiellement carbonisé de M.A.R, alias Manou, ce chef de famille de 25 ans et ancien employé du ministère de l’Enseignement technique et de  la Formation professionnelle, était retrouvé dans un dépotoir qui longe le ruisseau d’Andriantany à Andavamamba,  vers les premières heures de la matinée. Depuis lors,  la Brigade criminelle a apporté un éclairage sur celle-ci. 

Un Chinois de 50 ans a été arrêté par la Brigade criminelle pour arnaque et dont les préjudices s'élèvent à plus de 700 millions d’ariary. Ses agissements ont duré trois ans avant qu'il ne soit finalement arrêté avec cette histoire de gisement de chrome bidon. Ses victimes comprennent aussi bien un particulier qu'une société privée, enfin un autre ressortissant chinois.

La première plainte contre cet arnaqueur chinois remonte en 2021. A l'époque, il a extorqué un autre chinois à propos de ce soi-disant gisement de chrome.

Avec le phénomène de la propagation du produit stupéfiant surnommé « Rôrô », le nombre de jeunes contaminés par le VIH-Sida a également augmenté. En effet, l’utilisation de seringues non désinfectées par les utilisateurs représente le moyen de transmission le plus rapide du Sida.

Cette année, on compte une hausse de 8 % de jeunes ayant attrapé cette maladie. Si 10.836 séropositifs ont été diagnostiqués en juin 2022 contre 8.043 en décembre 2021, ces chiffres sont largement dépassés actuellement. En cause, la propagation des seringues que les personnes séropositives échangent avec leurs amis en s’injectant du « Rôrô ». A ce sujet, une hausse de 34,72 % a été observée en l’espace de 6 mois. Coïncidence ou non, c’est aussi la période de recrudescence du « Rôrô » et de l’héroïne dans la rue en sortant du milieu des classes aisées.

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Absentéisme maladif !

Le Palais de Tsimbazaza serait-il l’épicentre national de l’école buissonnière ? Nos élus parlementaires montrent de mauvais exemples. En fait, de mauvais élèves, des « mpingitrika » invétérés, sans scrupules ! L’absentéisme, une maladie qui s’est enracinée, règne en maitre au Palais. Incurable, indéboulonnable, il s’incruste ! 

Une poignée de députés, vingtaine sinon un peu plus, ont participé au débat pour ensuite voter en adoption le projet de loi donnant naissance à un nouveau code minier à Madagasikara. Pour un ordre de jour aussi essentiel que capital pour le pays, le code minier, seulement une trentaine de députés à tout casser sur les 151 censés être présents daignent signer la présence. Le reste brille par une absence abusive voire maladive.

Vacants depuis plusieurs mois, plusieurs postes à responsabilité au sein de la JIRAMA sont de nouveau sujets à des procédures de recrutement. Cette fois-ci, il ne s’agit pas encore du recrutement du directeur général de la compagnie mais plutôt d’un « manager de redressement » pour un contrat de 2 ans. «La JIRAMA est à la recherche d’un ma-nager expérimenté dans la gestion de crise, dans le redressement d’une société car nous savons les difficultés qu’elle traverse. Nous ne cherchons pas un technicien », a expliqué le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures à l’occasion de l’inauguration du shop JIRAMA d’Anosizato au mois de mars dernier. Ce recrutement se fait par un appel international et la JIRAMA travaille avec un cabinet international pour toutes les procédures engagées.

Un chanteur qui n’a plus rien à prouver mais qui ne compte pas lâcher prise, même avec ses 23 années de carrière musicale. Depuis ses débuts en l’an 2000 en tant que Tovo J’Hay comme nom de scène, le romantisme est toujours au rendez-vous. Après quelques séries de concerts et de cabarets dans la Capitale, Tovo J’hay poursuit le chemin de la scène. Il retrouvera ses adulateurs du centre-ville pour une soirée « Afterwork », organisée par le Rotary Club Antananarivo, ce samedi à partir de 19h au Kudeta Urban Club, Anosy. Ce sera son deuxième concert en ce mois de mai. Une autre retrouvaille qui sentira sûrement la nostalgie. 

Le célèbre Hôtel Colbert, véritable institution de la Capitale malgache, change de propriétaires. Géré et détenu pendant plus d’un demi-siècle par la famille Léoni, originaire de Corse, cet établissement de renommée internationale, vient d’être racheté par la famille Vellutini, entrepreneurs originaires de l’île de beauté également, renommés dans les domaines du divertissement et de l’art. Le coût de l’opération n’a pas été communiqué. 

Evaluation environnementale en cours pour le premier tronçon qui relie Antananarivo et Anjozorobe, d’une longueur de 80 km. Sur place, les travaux continuent néanmoins. 

L’évaluation consiste, selon le décret 2004-167 du 3 février 2004, à vérifier si, dans son étude, le promoteur (du projet) a bien considéré les enjeux environnementaux et sociaux et s’il a proposé des mesures pour prévenir et/ou corriger les effets néfastes prévisibles de l’investissement sur l’environnement et si ces mesures sont suffisantes et appropriées. 

Parmi les nouvelles aires protégées (AP) de la Région de Boeny. Belemboka Bombetoka est un paysage terrestre ou marin protégé, avec 4 cibles de conservation, à savoir les mangroves, les oiseaux endémiques et menacés, les primates endémiques et menacées ainsi que les chauves-souris. Effectivement, ces espèces font face à diverses menaces et pressions persistantes. La déforestation, la surpêche, la coupe et les activités de charbonnage, la transformation des mangroves en terrain de riziculture ou encore le changement climatique en font partie. Pour faire face à ces menaces, des mesures compensatrices ont été menées de façon à apporter des bénéfices et à améliorer les modes et niveaux de vie des populations riveraines. Il s’agit entre autres du développement de l’agriculture adaptée au milieu environnemental, notamment les cultures maraichères. A cela s’ajoute la promotion de la pêche et de la pisciculture à travers la formalisation des pêcheurs, ou encore la diversification des produits de l’artisanat, en particulier la vannerie, à travers la formation et la dotation de matériels et la création des associations.
D’une superficie de 71.969 Ha, l’AP de Belemboka-Bombetoka est formée essentiellement d’écosystème de mangroves dont les rôles sont essentiels, pour ne citer que la réduction des risques de catastrophes naturelles. Pour la Région de Boeny, l’une des particularités de la Baie de Bombetoka est la protection contre la salinisation de la rizière dont essentiellement la plaine de Marovoay. Cette aire protégée détient un rôle crucial tant sur le plan économique qu’environnemental. « Il est temps de changer la tendance actuelle et que tout un chacun accepte et prenne conscience de la valeur des mangroves et des aires protégées », lance Marie- Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Une descente de suivi de la gestion durable des mangroves et des activités réalisées par les associations féminines locales s’y est récemment tenue avec le MEDD, en compagnie de la secrétaire d’Etat française chargée du Développement, des Partenariats internationaux et de la Francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que de l'ambassadeur de France à Madagascar. A l’occasion, le gouvernement français, à travers l’Agence française de développement, en co-financement avec le Fonds français pour l’environnement mondial, a annoncé le financement d’un projet consistant à la gestion durable des écosystèmes côtiers des Baies d’Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava, de l’archipel de Nosy Be,…
P.R.




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Enquête ouverte

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, annonce l’ouverture d’une enquête sur les accusations et dénonciations proférées par Raïssa Razaivola.
Reconnue coupable d’une tentative de meurtre, Raïssa Razaivola écope une peine de 7 ans de travaux forcés. Malgré que la partie civile retire la plainte, le Parquet maintient le processus. A la sortie du Tribunal, la condamnée déclarait, urbi orbi, sur la place publique, qu’elle a été victime d’une extorsion, une importante somme d’argent soutirée par des responsables de haut niveau de la Justice. En outre, elle se fit l’objet d’un chantage financier contre quoi elle pourrait sortir « indemne » de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. Raïssa aurait décliné l’offre, raison pour laquelle elle a encouru une lourde peine.
La réponse de Faravohitra ne se faisait pas attendre. Le patron dudit lieu, le garde des Sceaux, ministre de la Justice convia Raïssa Razaivola à partager les preuves tangibles sinon écrites. « Les paroles s’envolent … » dit-on. Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a dû remettre les pendules à l’heure en rappelant à Raïssa que toutes dénonciations ou accusations gratuites sont des fautes graves passibles de lourdes peines selon la loi en vigueur. On ne jette pas facilement en pâture de cette façon l’honorabilité de quelqu’un. Parallèlement, la ministre tenait à signaler qu’elle ne mésestime point les allégations de corruption ou autre jetées à la place contre des personnalités quel que soit son degré de responsabilité dans l’Administration notamment judiciaire. Raison selon laquelle elle a décidé d’ouvrir une enquête.
En effet, la bataille contre la corruption en face de laquelle l’Etat s’est engagé ne se limite pas à de belles paroles d’intention, il en faut des actes concrets. Elle-même, à sa prise de fonction, a promis de combattre sans état d’âme cette maladie qui gangrène le corps de l’Etat surtout l’appareil judiciaire. La décision d’ouvrir une enquête pour le besoin d’éclairage sur cette sulfureuse et nébuleuse affaire vient à point nommé et crée un sentiment de satisfaction auprès de l’opinion. Rappelons qu’en croire au limogeage répétitif au ministère de la Justice, ladite affaire a déjà fait tomber certaines têtes au plus haut niveau de l’administration judiciaire.
Toutefois, Madame le garde des Sceaux, ministre de la Justice, nous tenons à vous signaler que nombreuses ont été les enquêtes ouvertes sur des affaires chaudes mais nombre d’entre elles s’évanouissent dans la nature. Elles n’ont pas abouti aux résultats escomptés. Certains observateurs avertis craignent que la démarche ne soit pas une manœuvre dilatoire pour noyer un dossier gênant dans l’eau sinon tuer dans l’œuf certaines affaires risquant de happer de hautes personnalités. Beaucoup d’affaires troublantes partent en fumée après qu’on a ouvert de supposées enquêtes. D’aucuns gardent toujours en mémoire l’horrible « affaire d’Antsakabary » (22 février 2017) qui défrayait la chronique à l’époque. Des vies humaines ont péri, 500 maisons d’habitations ont été incendiées et le ministère de la Sécurité a ouvert, disait-on, une enquête. Jusqu’à présent, personne n’a vu ni connu la suite ! D’autres cas ayant connu le même sort existent.
Les concitoyens veulent bien admettre la bonne volonté de Madame la ministre. Seulement, on n’ose pas y croire à moins que le nouveau patron de Faravohitra fasse l’impossible pour aller au-delà des éventuels blocages !

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Editorial

  • Agir ensemble !
    Dans le cadre des préparatifs du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) prévu les 24 et 25 avril derniers, la conférence ministérielle des pays membres ont jeté les bases du pourtour des actions à entreprendre au sein de l’espace indianocéanique. Les membres de Gouvernement de chaque Etat ont tracé au mois de mars les fondamentaux sous la forme d’engagements à soumettre aux Chefs d’Etat pour le Vème Sommet de ce mois d’avril passé à Anosy Antananarivo, Madagasikara.

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