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Le cyclone Freddy a fait énormément de dégâts à Madagascar. En plus des destructions matérielles, il met aussi en péril la vie de 115.000 enfants dans le sud-est de l'île. En effet, après le passage de cette intempérie, l'inondation a détruit la totalité des cultures et a réduit à néant une année de travail. La population ne peut plus se nourrir convenablement et la famine guette de nombreuses localités. Cette statistique concernant les enfants relève des nouveaux cas de malnutrition aiguë, recensés par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), en particulier dans le sud-est de Madagascar.

« Il y a urgence ! Les sources d’informations se ferment ». Cette publication d’une consœur journaliste concernant le non-accès aux informations au sein du ministère de la Santé publique (MinSan) ainsi que de ses branches et organismes rattachés, en dit long. En fait, aucun reportage dans le secteur de la santé ne peut se faire, ces derniers temps, sans l’autorisation du ministère de tutelle. Il en est de même pour les recoupements d’information, lesquels nécessitent des demandes au préalable ou des « va-et-vient » dans plusieurs directions et services. Aucun recoupement via des appels téléphoniques n’est possible à cet ère des nouvelles technologies.

Lancées le 22 mars dernier à Anosy avec une exposition de photographies ainsi que des consultations médicales gratuites pour les familles des anciens combattants, les cérémonies de commémoration en l’honneur des nationalistes tombés durant les événements du 29 mars 1947 visant l’accès à l’indépendance de Madagascar continuent.

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Flambeau à transmettre !

Feux de l'amour de la Patrie. Ou flamme du patriotisme. En tout cas, c'est un flambeau à passer, à transmettre aux générations futures !

Le pays s'apprête à commémorer dans la dignité et le respect la mémoire des « Evènements de 47 ». En effet, dans la nuit du 29 mars 1947 éclatèrent des « troubles » ou « Tabataba » dans certaines localités ou villes, principalement à Moramanga, de Madagasikara alors sous domination coloniale française.

50 exportateurs parmi les 88 agréés n’ont pas pu atteindre leurs objectifs « quantité » en termes d’achat de vanille, et ce pour diverses raisons. Une situation ayant provoqué entre autres le mécontentement des producteurs dans le nord de l’île, la semaine dernière. Une problématique que le Conseil national de la vanille a tenté de résoudre hier au Carlton, Anosy en convoquant l’ensemble des opérateurs ayant obtenu le précieux sésame permettant d’exporter pour cette année de campagne. « Nous sommes actuellement en train de voir toutes les alternatives et solutions envisageables avec les exportateurs. Il est probable que l’on procèdera à l’ouverture des agréments pour d’autres opérateurs qui sont sur liste d’attente. Mais nous devons voir s'ils ont de la vanille. Ils sont sur le point d’acheter de la vanille sur le marché intérieur et de l'exporter à l'étranger », a expliqué hier Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, devant les représentants de la presse, à la sortie de la réunion à huit clos effectuée quelques heures auparavant avec les exportateurs de vanille. 

Qui seront les champions de lecture pour cette année 2023 ? Les membres du jury ont enfin dévoilé la liste des lauréats de la cinquième édition de cette compétition, organisée par l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie et Telma Madagascar. Ainsi, neuf lauréats se sont distingués parmi les centaines de participants. Antema Tanteraka Andriamahenina, Loraine Rakotondramarina  et Ariane Randriamalala sont sortis vainqueurs dans la catégorie « Juniors ». Pour la catégorie « Ados », on retrouvera Hichay Rasoamiaramanana, Noah Ravaonasolo et Lohianne Suleman. Enfin, Fyona Rafidimanana, Tsanta Randriantsoa et Mihajasoa Rasolondraibeny sont les lauréats dans la catégorie « Adultes ». 

Des faits « inacceptables » et « graves ». Les adjectifs sont ceux du bâtonnier Maître Alain Raondry hier, en conférence de presse, réagissant aux faits qui se sont déroulés dans la soirée du jeudi 23 mars dernier dans un bureau de la Police nationale de Taolagnaro. Alors qu'elle venait d'assister à l'audition de son client, une avocate aurait en effet été victime d'une agression verbale, avec prolifération d'insultes, de menaces et d'agression physique de la part d'un officier au sein de la Gendarmerie nationale. 

Les deux semaines précédentes, on a signalé quelques vols de taxis-ville dans la capitale. Dans l’un des cas, le phénomène a été accompagné du meurtre du chauffeur. C’est ce qui était arrivé le 19 mars dernier où le corps sans vie du chauffeur d’un taxi avait été repéré du côté d’Amboditsiry. Lors de l’enquête menée par les hommes de la brigade criminelle ou BC4, le corps de la victime comporte des traces des coups de couteau à la fois dans la région du coeur, ainsi que sa main. Enfin, plusieurs autres plaies ont été observées sur la figure du taximan. En même temps que cela, la police a noté la disparition du véhicule. 



Destinés pour le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère ou modéré. Les « Plumpy nut » et « Plumpy sup » sont des aliments thérapeutiques dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants âgés de plus de 6 mois ainsi que des adultes malnutris. Interdits de vente, ces produits sont fournis gratuitement pour les enfants traités dans les centres de récupération nutritionnelle. Pourtant, bon nombre de vendeurs en ligne les proposent librement sur les réseaux sociaux, dont le prix varie de 1.000 à 3.000 ariary l’unité, avec 10 pièces au minimum. Les vendeurs peuvent même livrer jusqu’à 300 pièces à Antananarivo, selon les enquêtes menées par le réseau des champions pour la nutrition, regroupant des artistes et journalistes engagés. Pour les autres Régions, à l’exemple d’Androy, ces compléments nutritionnels sont même vendus dans les épiceries et servent de « goûter » pour les enfants qui peuvent s’en acquérir à un prix allant de 500 à 2.000 ariary l’unité.
Pour le moment, aucune mesure n’a été prise sur le pullulement de ces aliments thérapeutiques dans la ville des mille. Des informations recueillies ont avancé que « des stocks de plumpy auraient été détournés dans un service, au début de cette année ». En voulant obtenir une version officielle, le ministère de la Santé publique nous a fermé ses portes. Un responsable joint au téléphone n’a voulu rien savoir sur ce problème. Dans d’autres localités, les autorités ont déjà adopté des mesures, dont l’interdiction de vente de ces produits sur le marché, comme c’est le cas à Farafangana. Ils auraient été détournés par des médecins et agents de santé locaux, selon nos sources locales. La Gendarmerie a déjà été mobilisée en novembre dernier sur cette affaire. A Betroka, des sensibilisations ont eu lieu pour conscientiser les habitants sur le danger de consommer ces produits sans consultation médicale. L’interdiction de les vendre sur le marché a également été confirmée. Une campagne de suivi de ces mesures y a été menée. On attend la prise de responsabilité des autorités dans la Capitale. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia R.












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La une du 27 mars 2023

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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