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Début de la campagne le 10 mai 2021. En près de 2 années de vaccination contre la Covid-19 à Madagascar, 2 779 141 personnes se sont fait vacciner au niveau national, soit 9,29% de la population.  2 341 490 personnes ont reçu plus d’une dose de vaccin et sont considérées comme complètement vaccinées, soit 7,81% de la population, selon les chiffres à la date du 22 mars 2023 émanant du ministère de la Santé publique (MinSan). « Nous sommes encore loin de l’objectif fixé qu’est de vacciner 50,5% de la population jusqu’à la fin 2023, alors que le virus circule encore dans le pays. Nous devons continuer nos efforts pour convaincre les gens à se faire vacciner afin de les protéger des formes graves de la maladie de Covid 19 », déclare Yasmine Laetitia, Secrétaire générale (SG) du ministère de tutelle.
Apparemment, le taux de vaccination anti Covid-19 reste faible à Madagascar, où la population reste réticente pour diverses raisons. De plus, se faire vacciner n’est pas obligatoire dans le pays. Toutefois, le MinSan envisage d’augmenter les points de prestation de service de vaccination à partir de cette année pour se rapprocher davantage des cibles. « A partir du mois d’avril, tous les CSB deviendront des centres de vaccination, tout comme les formations sanitaires privées et confessionnelles », informe le SG. Ils vont ainsi s’ajouter aux vaccinodromes déjà opérationnels afin d’atteindre le maximum de personnes. De plus, les sensibilisations vont être renforcées auprès des cibles, notamment les personnes vulnérables.
Le Royaume d’Espagne à la rescousse
67 971 cas de Covid-19 confirmés depuis le 20 mars 2020. Ceci sur les 528 272 tests effectués. Madagascar a enregistré 1 424 décès depuis, soit une létalité de 2,12%. La vaccination constitue l’une des préventions mises en œuvre dans la Grande île, suite à son adhésion au mécanisme AVAT et à l’initiative Covax. Le pays a bénéficié gratuitement de lots de vaccins depuis le lancement de la campagne en mai 2021. Actuellement, 3 types de vaccins anti-Covid sont disponibles, à savoir le Janssen, Sinopharm et Pfizer. Selon le ministère de tutelle, ceux qui se font vacciner ont une préférence pour le Janssen. Cependant, les besoins de vaccins anti-Covid sont assez pressants, spécifiquement de Pfizer qui est assez demandé, à en croire Nerea Basauri, représentante des autorités espagnoles.
Ainsi, le Royaume d’Espagne vient de faire don de 74 880 doses de vaccin Pfizer afin de poursuivre la lutte contre la propagation de la Covid-19. « L’Espagne a enregistré 40 000 morts de la Covid-19 dont 35 000 personnes âgées. C’est important pour les « Raiamandreny » de se faire vacciner afin d’éviter les formes graves. Nous en avons souffert, c’est pourquoi 95% de la population espagnole s’est fait vacciner volontairement de la Covid. La vaccination constitue un bon mécanisme de protection de la population malagasy », avance la représentante des autorités espagnoles. C’était hier à l’Air France Cargo Ivato, lors de la réception officielle des doses de vaccin émanant du Gouvernement espagnol. Une cérémonie honorée par la présence des représentants de l’OMS et de l’UNICEF, ceux des autorités espagnoles et du groupe Filatex et enfin ceux du Gouvernement malagasy, notamment du MinSan.
Patricia Ramavonirina
 




Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dama Andrianarisedo Retaf, dont l'organe est souvent ciblé par l'Opposition dans son rôle d’organisation des élections, a appelé hier la presse à relayer seulement des informations vérifiées et ses détracteurs à fournir des preuves concrètes de leurs accusations. « Nous déplorons les agissements de certains acteurs politiques qui, auparavant, ont sollicité l'organisation d'une telle rencontre par la CENI et  au dernier moment remettent en cause la compétence de la même CENI de procéder à ladite organisation », a déclaré le président de l'organe d'Alarobia.
 Une affirmation faite lors de son allocution lors de l'ouverture du dialogue des parties prenantes aux élections organisées par la CENI, hier au Novotel. Un dialogue qui a permis à la CENI de préciser certains points et d'entendre le point de vue des acteurs de la vie politique du pays sur les élections.  « Les médias doivent être utilisés à bon escient et ne doivent pas être utilisés pour diffuser des informations non vérifiées qui sont susceptibles de créer des troubles et peuvent avoir des conséquences sur la volonté des citoyens envers les élections », a-t-il rajouté durant son discours.
Le boss d'Alarobia rajoute que tout le monde devrait se donner la main dans la sensibilisation et l'éducation des citoyens à savoir leurs droits et leurs responsabilités. Il dit aussi que les informations diffusées dans la presse doivent être maîtrisées. L'important dit-il est que les informations diffusées autour des élections ne soient pas des rumeurs et des doutes. Dama Andrianarisedo Retaf invite ainsi à apporter des critiques sur des sujets pour lesquels il existe des «preuves concrètes».
Supputation et désinformation
Ce n’est pas la première fois que l'Opposition en général et le TIM en particulier procèdent par le biais de supputations et de désinformation. Tout le monde se souvient qu’au lendemain du 2e tour de l'élection présidentielle de 2018, l’équipe de Ravalomanana a crié haut et fort à une fraude massive et a menacé de ne pas reconnaître les résultats. Et à la veille de la proclamation officieuse de la CENI, elle exigeait une confrontation des Pv. Demande exaucée par la CENI mais c’est finalement les demandeurs qui avaient fait faux bond après qu’aucun incident majeur n’a été constaté à l’issue de la première vague de confrontation. Dans la foulée, le comité de soutien du candidat du parti TIM avait décidé de retirer les requêtes qu’ils ont déjà déposées auprès de la HCC.
 La HCC justement ayant fait l'objet d'un tir à boulets rouges des députés de l'Opposition jeudi qui a préjugé de l'indépendance et l'impartialité de la haute juridiction présidée par Florent Rakotoarisoa. Faudrait-il les rappeler que la HCC, lors de l'élection présidentielle de 2018, est majoritairement pro-HVM à l'époque. Cela n'a pourtant pas permis au candidat du pouvoir à l'époque d'obtenir plus de 8% des voix et d'être piteusement éliminé au premier tour du scrutin présidentiel. Tout cela pour dire que la HCC ne fait pas de magie. Ambohidahy n'est pas capable d'augmenter les voix et que tout dépend d'abord du candidat...

La Rédaction


L’affaire concernant la saisie des 49 kg de lingots d’or, vers fin 2021 aux Comores,  n’est pas près de se terminer.  5 personnes y ont été impliquées dont 3 Comoriens et 2 Malagasy. Un nouveau rebondissement dans celle-ci. Deux accusés comoriens sur les trois, ont été récemment mis en liberté conditionnelle à la suite d’un simple  décret du ministre de la justice de l’île voisine.  Il s’agit  de l’ancien directeur des aéroports Yasser Ali Assoumani, ou encore le douanier et non moins fils du procureur Fardi Harifadja Abodo.
A l’origine de la mise en liberté des deux détenus, une surpopulation carcérale dans la prison de Moroni où les concernés doivent purger chacun une peine de 7 ans de prison à la suite de leur condamnation en octobre 2022.
Plusieurs sources de l’île des Comores ont même avancé que les deux Comoriens n’auraient même pas croupi un seul instant dans une cellule de détention à la prison de Moroni, mais plutôt dans la chambre d’un hôpital sans qu’ils n’aient toutefois éprouvé le moindre  besoin de suivre un quelconque traitement médical. 
Seul donc le troisième condamné comorien, le nommé Elhad Ibrahim croupit encore en prison, et ce, en dépit de la farouche bataille menée par son avocat pour obtenir également la liberté de son client. Ce dernier fut arrêté par la Gendarmerie à l’aéroport de Hahaya à Moroni, avec les deux accusés malagasy dans l’affaire.  Nous y reviendrons encore. Elhad s’apprêtait à s’envoler pour Dubaï avec les lingots à bord d’un jet privé lorsqu’il s’est fait arrêter.
Sans doute, l’antécedent judiciaire, plutôt pesant d’Elhad, expliquerait son maintien en prison. En 2018, il a été jugé pour tentative d’assassinat contre le vice-président Moustadroine Abdou dans la nuit du 21 juillet, à Anjouan. Elhad fut condamné   à perpétuité  pour cette affaire avant d’être gracié de la totalité de ses peines au mois d’août de l’année suivante.
Si tels sont les cas des trois accusés comoriens lors de ce trafic d’or, quid  maintenant de leurs deux co-accusés malagasy ? Il s’agit bien sûr d’Azaly Failaza Pacheco et de Pierre Stenny qui furent également incarcérés aux Comores avant qu’ils ne soient finalement extradés vers Madagascar en janvier 2022, et ce, en vertu d’un mandat d’arrêt international. Ils sont pointés du doigt comme étant les cerveaux du trafic. La question pour tenter de savoir à quand les deux hommes, après  leur extradition au pays, seront donc jugés ? Car avec un long séjour à la maison de force de Tsiafahy, beaucoup s’impatientent  de les voir révéler les noms des commanditaires.
Toutefois, et en dehors  de ce trafic des 49 kg d’or saisis aux Comores,  les  deux larrons,  à savoir Azaly F.P. et Pierre Stenny ont  été également trempés dans l’autre trafic des 73, 5 kilos d’or, une affaire qui a défrayé cette fois-ci la chronique en Afrique du Sud, en 2020.
Jugés avec plusieurs de leurs co-accusés par le Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo en décembre 2022, Pierre Stenny a été condamné à deux ans de prison ferme tandis qu’Azaly Failaza Pacheco a été déclaré non coupable.
 En attendant,  revenons à nos moutons : les 49 kg de lingots malagasy seraient saisis aux Comores. Et toujours confisqués par la banque centrale à Moroni,  et ce, en-dehors des démarches de la partie malagasy pour les réclamer. En parallèle à cela,  deux principaux accusés comoriens sont en liberté.

Franck R.

 



50 % des heures complémentaires pour les Professeurs agrégées et 75 % des vacations, 2ème tranche, pour le compte de l'année 2018-2019 n'ont pas encore été payées, en plus des arriérés durant les années universitaires 2020-2021 et 2021-2022. Cette situation affecte l'enseignement au niveau de l'université d'Antananarivo, selon le Professeur Sammy Grégoire Ravelomanantsoa, président du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs- enseignants (SECES Tanà). 60 % des cours sont assurés par les vacataires. Actuellement, ces deniers commencent à abandonner leurs postes, faute de paiement de leurs dus. Le dernier recrutement massif de Professeurs titulaires au niveau de l'université d'Antananarivo date de 1985. Ceci a été remplacé par un décret fixant les heures supplémentaires. Cependant, la majorité des enseignants titulaires sont déjà en âge de retraite et attendent toujours leurs relèves.
Concernant la manifestation des étudiants de l’Ecole polytechnique de Vontovorona, le SECES condamne les violences faites aux étudiants. Par contre, il exhorte les étudiants à manifester leurs revendications avec dignité et dans le respect de l'ordre public. D’après ce syndicat, le Gouvernement devrait chercher une solution à long terme pour le paiement des bourses des étudiants et la réhabilitation de la cité universitaire.
Ainsi, le président du SECES d'avancer que le campus universitaire est un lieu sacré. « Les Forces de l'ordre ne peuvent pas y entrer tant que la franchise n’a pas été levée. C'est une loi universelle. Celle-ci permet aux étudiants, enseignants et chercheurs de s'exprimer librement à l'intérieur du campus », soutient-il.  Seul le président de l'université peut retirer la franchise universitaire, selon l'article 2002/565. Cela dépend cependant de la situation sur le campus. Autrement dit, s'il y a une menace d’un débordement que le personnel de l'université ne peut plus contrôler, la franchise peut être levée. Le SECES Antananarivo a effectué hier une assemblée générale à Ankatso.
Anatra R.

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LA UNE DU 24 MARS 2023

Un match nul et deux défaites. Le bilan comptable des Barea à l’issue des trois journées de compétition à la qualification de la phase finale de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire ne lui est pas favorable. Après la déconvenue hier au stade des Barea, 0-3, face à la sélection centrafricaine dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires,  l’équipe nationale malagasy s’approche lentement de l’élimination. Bon dernier de son groupe avant le match d’hier, la formation malagasy s’enfonce encore un peu plus au fond du classement rendant encore plus difficile sa survie dans la compétition. Le coach Nicolas Dupuis a misé sur une double victoire face aux Fauves de la Centrafrique, pari perdu néanmoins pour la première confrontation. A l’heure actuelle, Madagascar compte deux défaites sur le même score de trois buts à rien face au Ghana et la République Centrafrique contre un résultat nul, un but partout, contre Angola.

Ravagé à 90 %. Le lycée technique professionnel (LTP) de Mananjary se trouve actuellement dans une situation critique suite au passage du cyclone Freddy. « Les lycéens suivent les cours dans les quelques salles de classe non ravagées, soit les 10 % restants de l'établissement. Leur scolarisation se fait dans des conditions déplorables, d'autant plus que ce LTP a déjà été frappé par le cyclone Batsirai l'année dernière », avance Gabriella Vavitsara Rahantanirina, ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP). Les travaux de réhabilitation devraient ainsi être entrepris dans les plus brefs délais afin que les élèves puissent reprendre les cours normalement.

Après un mois et demi de suspension, le service chargé de la distribution des passeports à Anosy a repris ses activités. Une longue queue a été observée hier matin. Nombreux sont ceux qui ont voulu obtenir ce petit carnet qui permet de voyager à l’étranger. Selon les explications, la suspension a été due particulièrement à l’approvisionnement des éléments électroniques qui servent à fabriquer le passeport.

« La guerre en Ukraine a une répercussion sur la fabrication des pièces composant le passeport biométrique. Madagascar n’est pas le seul à avoir cette difficulté », a affirmé le ministre de la Sécurité intérieure, le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison, lors de sa visite pour la reprise de la distribution des passeports.

La célébration du Nouvel an malagasy commence à prendre place dans le pays. Depuis quelques années, beaucoup se sont intéressés à cette fête. Le nom «  Taom-baovao malagasy » est une appellation qui a été conçue par la maison culturelle malagasy ou « Trano Koltoraly Malagasy ». D'après l'explication d'un responsable, il s'agit de la plus ancienne organisation qui fait des recherches sur la tradition et les coutumes malagasy. Elle rassemble plusieurs conservateurs à travers  l'île. 

Cette appellation est protégée au niveau de l'Office malagasy de la propriété industrielle. Cependant, elle pourrait être utilisée par toutes les associations qui célèbrent le « Taom-baovao malagasy » durant le mois de mars ou avril. 

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Jamais trop tard

« Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! » Et « mieux vaut tard que jamais ! » Des adages populaires dont la valeur survole le temps.

Il a fallu attendre qu’un nouveau patron mette les pieds au département des Travaux publics, en prenant les choses en main, pour que tout commence à bouger. En effet, à l’issue du dernier remaniement, le ministère des Travaux publics, un département-clé, change de titulaire en la personne de Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, colonel de la Gendarmerie de son état. Cet ancien commandant de groupement de la GN d’Alaotra- Mangoro, remplace Jerry Hatrefindrazana à ce portefeuille de tous les défis et de tous les enjeux. Bradé de diplômes et pas n’importe lesquels. Le colonel Ndriamihaja est titulaire d’un doctorat en génie civil et un des rares ingénieurs malagasy diplômés de l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris. Il a promis lors de la passation de service de prendre pour priorité … urgente la réparation des routes nationales en commençant par les RN 4 et RN 2. Deux axes nationaux dont l’importance sur l’économie nationale ne démontre plus.

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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