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Il est midi, la foule s’entasse peu à peu au niveau des portes d’embarquement du nouveau terminal international de l’aéroport à Ivato. Nicolas embrasse sa femme et sa petite fille de un an tout en s’apprêtant à monter dans un avion de l’Air Mauritius qui le débarquera d’ici une ou deux heures sur les terres mauriciennes où il résidera pour un séjour de deux ans. Comme lui, une bonne douzaine de jeunes travailleurs dans la même situation seront aussi du voyage. Ces jeunes, presque exclusivement ayant des compétences avérées en tant que conseiller client dans des centres d’appels malagasy, ont été débauchés par leurs homologues mauriciens avec des arguments alléchants. Un salaire mensuel équivalent le double de ceux qui restent au pays en plus des primes et autres avantages d’hébergement. « Le contrat que l’on m’a proposé inclut un engagement de 24 mois renouvelable. Mais je ne compte pas rester au-delà, juste le temps d’économiser pour ensuite rentrer et monter mon petit affaire au pays », se dit notre jeune téléconseiller. Des centaines de jeunes travailleurs, dans la même situation et ayant presque les mêmes projets de vie que Nicolas se sont envolés pour l’île voisine car sont attirés par les conditions de travail proposées là-bas. Ce qui provoque une fuite de compétence considérable constatée au niveau des boîtes locales œuvrant dans le secteur. Un cas qui touche le secteur textile et celui maritime depuis longtemps et qui commence à gangréner le domaine de l’externalisation offshore. Ce dernier commence pourtant à améliorer le taux d’employabilité des jeunes à Madagascar.

Guerre de RH

« Depuis la réouverture des frontières, l’année dernière, les centres d’appels mauriciens recrutent des jeunes malagasy en masse. Depuis, notre taux de turn-over ne cesse de croître. Des jeunes débutants que nous avons formé durant un semestre partent tenter leurs chances là-bas après avoir acquis l’expérience adéquat dans notre boîte », déplore Andriantsoa, responsable recrutement et formation dans une société reconnue de la Capitale.  Avant d’enchaîner « Certes, il est indéniable qu’avec des offres d’augmentation de salaire à plus de 100 %, peu de nos jeunes résistent. Mais ceux qui partent à l’aventure sont loin de se rendre compte des réalités une fois arrivé à Maurice. Notamment de faire face à un niveau de vie beaucoup plus élevé qu’au pays où même avec un meilleur salaire, il peut toujours y avoir des risques de difficulté si l’objectif est de faire des économie ». Vieille de plus de dix ans, l'industrie offshore mauricienne offre une solution séduisante pour les entreprises européennes désirant se recentrer sur leur cœur de métier. De plus, les autorités mauriciennes déroulent littéralement  le tapis rouge aux investisseurs potentiels. Ces derniers bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour toutes les formalités administratives. Les sociétés offshore disposent des compétences requises pour répondre aux besoins des entreprises étrangères, particulièrement dans le domaine du développement informatique et du secteur de la relation clientèle. Un boom de ce secteur d’activité qui pousse les chasseurs de compétence à se tourner rapidement vers les jeunes malagasy animés par la soif de progression sur le plan professionnel.
   
Hary Rakoto

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LA UNE DU 20 MARS 2023

La rivière Sisaony ne cesse de monter. La précipitation qui a sévi dans la Capitale et la Région de Vakinankaratra, dans la nuit du lundi a provoqué la montée des eaux. Pour la rivière Sisaony, l'eau est montée de 0,96 mètre en 24 heures, selon le bulletin hydrologique, publié par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA). Elle devrait encore augmenter dans les prochaines 24 heures. Le seuil d'alerte jaune qui est de 2,50 mètres sera atteint dans les 12 heures. A l’échelle d’Ampitatafika, le seuil de l’alerte rouge est de 3,50 mètres. Par conséquent, une alerte jaune est lancée pour les Communes environnantes.

Après deux journées d’audition au Parquet du Tribunal de première instance d’Antsiranana, la Justice a communiqué sa décision pour trancher sur le sort des 19 personnes déférées dans l’affaire concernant le naufrage d’un bateau de clandestins vers Mayotte, hier. Aussi, 15 parmi celles-ci ont été placées sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antsiranana, pour immigration clandestine suivie d'homicide suite aux tristes évènements en relation avec le naufrage, survenu le 11 mars dernier. Le suspect répondant au nom de T.B., alias Toto (28 ans), ce pêcheur de la localité d’Anjiamanoro à Nosy Faly,  et M.A.(30 ans), commissionnaire d’Ankazomborona, et qui fut arrêté dès le 11 mars dernier,  seraient les organisateurs du transport clandestin. Quant aux treize autres, ce sont des complices. Parmi ces derniers, on trouve des pêcheurs et autres cultivateurs venant des différentes localités du Nord comme Antsiranana, Dzamandzar Nosy Be ou encore Tsaratanàna II. 

Le lancement officiel du train urbain d’Antananarivo est imminent. La plupart des travaux sont terminés. Ce projet est d’une importance capitale afin de désengorger la ville et de limiter les embouteillages. Il ne reste plus que quelques régalages avant la fin du chantier. Le mois d’août prochain est prévu pour entendre les premiers sons de la sirène du train. Son trajet, long de 12 km et d’une durée de 30 minutes, part d’Amoronakona jusqu’à la gare de Soarano. Ainsi, 300 personnes seront desservies à chaque voyage dans le cadre du lancement de ce projet train urbain (PTU).

Des recherches et de nouvelles idées. Lira Mejatiana Ravalison a pu les présenter dans sa mémoire dévoilée au concours organisé par la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES). En fait, l'étudiante en M2 dans les ressources humaines, appartenant également à la grande famille de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), a été l'unique candidate malagasy à ce concours de mémoire. Son thème « la psychologie des adhérents face à la sécurité sociale » lui a permis d'arriver à la seconde place, en gagnant un prix de 2,5 millions FCFA, soit plus de 17,5 millions d'ariary. Le concours de mémoire vise à récompenser la meilleure thèse, rapportant des solutions innovantes aux problématiques de la prévoyance sociale dans les régions de la CIPRES. Madagascar constitue l'un des 17 Etats membres de cette conférence. La première place revient à une candidate du Niger tandis que la 3ème place a été attribuée à un candidat du Togo. 

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Gros risque !

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) invite les acteurs multisectoriels du pays à une concertation, le vendredi 24 mars prochain. Il s'agira, selon le directeur de cabinet du président de la CENI, Jean-Louis Andriamifidy, d'échanger sur la façon de préparer au mieux les élections, afin qu'elles soient apaisées et débouchent sur des résultats acceptés par tous et soient un socle de stabilité pour le pays. Fin de citation. Evidemment, l'initiative a été approuvée et encouragée par des entités comme le FFKM qui, dans sa démarche, priorise la concertation de tous les acteurs politiques du pays. Une  « démarche » que les dirigeants du pays rejettent catégoriquement dans la mesure où elle ouvrira une ou des brèches risquant de déboucher sur un lendemain incertain.

Primordiale mais en délabrement, le réseau routier malagasy ne demande qu'à recouvrer une santé. En ce sens, selon le ministère de l'Economie et des Finances, le conseil d'administration de la banque mondiale vient de donner son accord pour rallonger le financement du Projet de Développement Durable du secteur Routier à Madagascar (Madagascar Road Sector Sustainability Project). Ainsi, depuis le début de ce mois, la trésorerie du projet a bénéficié d'un financement additionnel d'une valeur de 100 millions de dollars. Pour rappel, la Banque mondiale a approuvé un crédit de 200 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA)* pour améliorer la longévité, la sécurité et la résilience climatique de 1 200 kilomètres de routes à Madagascar.

Le 21 mars est la date désignée par l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour célébrer la Journée mondiale de la poésie. A Madagascar, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a également tenu à marquer cet événement hier à Anosy, dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, salle Jaomanoro. Et comme chaque année, des récitals de poésies faits par des poètes-écrivains ont émerveillé le moment. 

Apparemment, le fameux « Mihava Tour » de Siteny Randrianasoloniaiko s'est poursuivi jusqu'à…Dubaï. En effet, l'homme est parti le 19 mars dernier par le vol AF 935 en direction de Paris, lequel ne sera qu'une brève escale puisqu'il embarquera le même jour par le vol AF 662 avec pour destination finale Dubaï. 

La suite de « Mihava Tour » avions-nous dit plus haut puisqu'une source bien informée affirme que ce déplacement à l'extérieur du presque déclaré candidat à la future présidentielle rentrerait dans le cadre de la préparation de sa campagne électorale. Et la même source d'avancer même que, en fait, ce politicien serait parti jouer l'agent de recouvrement du butin issu des exportations (illicites ?) de pierres précieuses et d'or qu'il a effectuées vers ce pays pour en faire son trésor de guerre électorale.

Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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