Jean Claude Relaha détient le record. Personne ne l'a encore égalé à la tête d'une fédération sportive à Madagascar. Cela fait déjà plus de 30 ans que l'ancien coureur, dix fois champion de Madagascar, occupe le poste de président de la Fédération malagasy de cyclisme (FMC). Il a intégré la FMC en tant que directeur technique national avant d’être propulsé à la tête de ladite Fédération. Comme à chaque élection, à candidat unique, il vient de briguer son sixième mandat à la tête de la fédération, 8 ans après sa réélection en 2016 au Royal Beach Nosy Be.
Hier, une Mauricienne, un Marocain et deux Malagasy ont été déférés au Parquet pour escroquerie. C'est la Section de recherches criminelles de la Gendarmerie qui les a arrêtés dans la Capitale. Ils font l'objet de 35 plaintes de victimes. En effet, les quatre prétendaient avoir la qualité d'octroyer un emploi aux Malagasy désireux de partir au Canada. Quant au mode opératoire, la Mauricienne et le Marocain ont cherché des collaborateurs malagasy pour en faire des commerciaux. La mission de ces derniers est de chercher les candidats qu'ils peuvent tromper.
La question de la sexualité est encore un sujet tabou dans plusieurs familles malagasy, surtout pour les filles. Pourtant, durant les deux dernières décennies, la moyenne d'âge des filles ayant passé à l'acte a considérablement rajeuni. En effet, dans le rapport de l'enquête RGPH-3 (3ème recensement général de la population et de l'habitation) menée par l'Institut national de la statistique (INSTAT), il a été évoqué qu'entre 2008 et 2021, on note une augmentation du pourcentage des jeunes filles qui commencent leur vie sexuelle à un âge précoce, notamment avant 15 ans. Ce taux est de 18 % contre 14 % auparavant.
Une étape franchie pour accompagner les femmes et les jeunes à intégrer le monde professionnel. Une signature de convention entre le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle d'une part, et le Centre de formation professionnelle de l'association Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana (AFF), de l'autre, s'est tenue hier à Antanimena. Le partenariat est axé sur la valorisation des acquis de l'expérience (VAE) du centre.
De retour. Le long-métrage 100 % malagasy intitulé « Joe » va regagner les salles de cinéma durant ce mois de janvier. En effet, le réalisateur et producteur de ce film a décidé de le rediffuser dans l’une des salles obscures les plus réputées de la Capitale. Le rendez-vous est donné à partir du 13 janvier prochain au CINEPAX Ambodivona.
Futile. C'est en résumé ce que Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement évoque une " polémique créée possiblement par l'Opposition" autour des bons du Trésor, notamment les bons du Trésor par voie d'adjudication. La ministre de la Communication et de la Culture souligne que les BTA ne sont pas une nouveauté. Elle rappelle l'existence du décret 97-656 du 7 mai 1997 fixant les conditions de souscription des bons du Trésor par voie d'adjudication.
Sanction pour les spéculateurs, c’est en ces termes que pourraient se résumer la descente effectuée par les équipes de la direction générale du commerce et de la consommation, hier au marché populaire d’Anosibe. « En cette période de soudure, beaucoup de commerçants sont tentés de gonfler leur marge pour profiter de la vague inflationniste. Le ministère du Commerce et de la Consommation en assumera la responsabilité. La violation ou la dissimulation (marchandises telles que le riz) seront sévèrement punies.
Dans le courant de cette semaine, une adolescente de 15 ans qui travaillait comme domestique au service d’un couple domicilié à Antananarivo, mais qui est originaire de Manazary, District de Miarinarivo, a succombé de façon curieuse pendant l’exercice de son métier. Des questions se posent sur l’origine de son décès. Récemment, les différents responsables, aussi bien de santé publique mais aussi les enquêteurs, sont sortis du silence. Côté Gendarmerie, l’on annonce que le décès de la jeune fille serait de nature cardio-respiratoire. « Lors d’une observation médico-légale, l’on n’a trouvé aucune trace de coups, ni blessure sur le corps de la victime », rapporte une source auprès de la Gendarmerie.
Comme pour le confirmer, la déclaration du ministère de la Santé publique semble tendre dans ce même sens. Cette entité aurait avancé que ses employeurs et la jeune fille elle-même seraient passés au centre de santé d’Anosiala. En revanche, selon ses mêmes informations, la malheureuse serait déjà sans vie lorsqu’ils y étaient arrivés. La famille de l’adolescente n’aurait toujours pas déposé une quelconque plainte.
De leur côté, les époux chez qui la jeune fille travaillait, auraient soutenu lors de leur audition à la Gendarmerie, que la victime est décédée dès suite d’un malaise, de nature respiratoire. Le commandant de la Brigade de gendarmerie locale aurait martelé qu’il n’y eut aucune agression physique sur la fille.
Toujours de source proche du dossier, le couple en cause a voulu aider la maman de la jeune fille, laquelle est confrontée à un problème de précarité. D’ailleurs, la mère de famille n’aurait pas caché que sa progéniture doit travailler pour l’aider à surmonter les difficultés de la vie.
Notre source révèle également que la jeune fille, une fois qu’elle s’était installée chez ses employeurs, aurait souffert depuis longtemps d’un problème cardiaque. « Lors de Noël dernier, l’adolescente aurait envisagé de le passer auprès de sa mère. Mais cette dernière lui aurait fait savoir que cela est impossible, du fait de la précarité qui règne chez elle. Ce qui aurait déclenché un malaise d’origine cardio-respiratoire probablement lié au chagrin », ajoute la Gendarmerie.
Et preuve d’une transparence au niveau de l’enquête, la Gendarmerie n’a pas hésité à desceller le cercueil où reposait le corps de l’adolescente, une fois arrivé à Manazary- Miarinarivo. Par ailleurs, la Gendarmerie réfute l’allégation comme quoi la mère de la victime a perdu la raison. La mère de famille serait simplement souffrante et est sous soins à l’hôpital de Miarinarivo. L’enquête suit son cours.
F.R.
Vendredi 6 janvier
Lôlô sy ny tariny
Une soirée à ne pas rater en ce premier vendredi « joli » de l’année 2023. Effectivement, quand Benny, Bebey et Nini Kolibera se retrouvent, l’ambiance ne peut être qu’exceptionnelle. Et ce ne sont pas les irréductibles de Lôlô sy ny tariny qui diront le contraire. Ce soir, ces amis de toujours vont à nouveau embarquer les noctambules dans un concert 100 % acoustique. Le spectacle aura lieu à partir de 20h 30 au Piment Café sis à Behoririka. Comme au bon vieux temps, Benny et sa bande vont replonger leurs inconditionnels dans les années 70, 80 et 90.
Jazz MMC
Après avoir célébré la fête de Noël et la nuit de la Saint-Sylvestre dans sa Province natale, Jazz MMC, le prince de l’ambiance, de son vrai nom Mohamed Ibrahim, ne compte pas prendre congé. Le chanteur et son équipe ont décidé d’entamer le premier concert de l’année 2023 dans la Capitale. Pour ce faire, Jazz MMC, la star du rythme africain, mettra de nouveau l’ambiance dans une soirée baptisée « Valirombon’ny Bonne année ». Rendez-vous ce soir au Djembe Tanà, Antaninarenina (Ex-Le Six) pour bien commencer cette nouvelle année dans une ambiance Mawazine électrique au tempo de l’énergie débordante de la jeunesse. Les réjouissances débuteront à 21h.
Samedi 7 janvier
Mirado & Reko
Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur Mirado et du groupe Reko. Pour clore en apothéose la célébration du 75ème anniversaire de l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), les responsables ont fait appel à des chanteurs de renom pour animer le public. Pour ce faire Mirado et le groupe Reko offriront un concert gratuit demain à partir de 14h. Ce sera la première fois que ces artistes se retrouveront sur la même scène, surtout en ce début d’année. De plus, il s’agit du premier concert de musical que l’AFT accueillera dans ses locaux. Les fans sont ainsi avertis. Ce sera le moment propice de revoir Mirado interpréter quelques morceaux inclus dans son nouvel album, et d’entendre les titres phares du groupe Reko.
Dina Mialinelina
Demain soir, la musicienne, auteure, compositrice et interprète Dina Mialinelina animera la salle du Fara West Faravohitra. Le show débutera à 20h. Toujours entourée d’artistes passionnés, la chanteuse sera accompagnée lors de cette soirée par Hents, Tsanta, Kevin et Julie. A noter que Dina n’est que de passage dans la Capitale. Avant de repartir en France, elle prévoit de faire quelques spectacles à Antananarivo. Pour ses fans et les férus de la bonne musique, ceci est l’occasion de la revoir sur scène et de découvrir son univers musical. Cette artiste puise sa source à l’écoute de ses espoirs, ses craintes, ses larmes et ses joies pour parler de la vie, notamment la jeunesse, la vieillesse, la nature, les émotions, l’humain,…
Dimanche 8 janvier
Green
Du rock à l’ancienne, c’est que les puristes recherchent. Ce sera le menu à la salle de karaoké « Fy Tia Kaly sy Vazo », sise à Ankadifotsy pour démarrer l’année 2023 en cabaret, ce dimanche à partir de 15h. Un après-midi qui s’annonce déjà joli. Ne se produisant que rarement, Jacquot et ses potes, pour ces retrouvailles avec les inconditionnels, vont reprendre tous les tubes et autres chansons du groupe, à l’instar de « Fo roa », « Tapitra hatreo » « Ilay tsy miova »,… Beaucoup de décibels et tant d’émotions attendent ceux qui vont décider d’aller dans cet antre de la Capitale.
Mr Sayda
L’interprète du nouveau tube « Voay » qui cartonne dans les stations radiophoniques et les réseaux sociaux ne chôme pas. Mr Sayda a choisi d’ouvrir la saison 2023 à Fianarantsoa. Il donnera un concert au collège Maria Manjaka sis à Talatamaty ce dimanche à partir de 14h. Un rendez-vous à ne pas rater sous aucun prétexte pour ceux qui ne l’ont jamais vu à l’œuvre, surtout les fans qui se trouvent dans cette zone. Au programme, les morceaux tels que « Tia anao aho », « Vokatry ny foko », « Tara loatra », ou encore son titre « Ampianaro aho » seront sans doute fredonnés à haute voix sur la scène.
Si.R