Un événement métamorphosé en phénomène « Flow’Oboyant ». C’est ce qu’on pourrait qualifier le grand concert que le rappeur Oboy et ses complices de scène ont réalisé samedi. Le Palais des Sports à Mahamasina où se déroulait le show était archicomble. Samedi vers midi, de nombreux jeunes ont envahi les rues du centre-ville menant à Mahamasina. A ce même moment, aux alentours du stade et près des portes d’entrée, on constate des milliers d’adolescents. Beaucoup de jeunes ont déjà fait la queue pour pouvoir être en communion avec les artistes invités, mais surtout voir leur idole Oboy. Comme annoncé auparavant, les places sont déjà toutes prises deux semaines avant le grand jour. Bien sûr, vu la longueur des files d’attente, le public a mis plus de temps à entrer dans la salle. Ainsi, la première partie du concert n’a pu commencer que vers 16h 30. Comme convenu, c’est le Dj The Weeman Show qui a eu le privilège d’ouvrir le bal avec les invités surprises, à savoir Ghettoven, Mackinley Music, FSC Mozika, The Broducer et enfin les danseurs du groupe GB Wild. Quelques minutes avant son entrée en vedette, la foule réclamait et scandait le nom d’Oboy.
Vedette
A 17h 30 tapantes, le rappeur tant attendu de tous fait son apparition. Vêtu tout blanc, avec ses paires de lunettes, il entonne toute suite un premier titre issu de son dernier album « No Crari ». Dès les premiers tempos, les fans se mettaient à danser et fredonner avec lui. D’ailleurs, le public connaissait toutes les paroles de ses chansons. A 19 heures, à quelques minutes de se dire au revoir, Oboy interpréta son tube « TBD » en se drapant dans le drapeau de son pays natal. Une image qui a ému les spectateurs. Ces derniers ont constaté que le jeune rappeur de 25 ans n’a pas du tout oublié ses racines. Se baignant dans une ambiance de folie, le public n’a pas vu l’heure passer, et la prolongation réclamée par celui-ci a été accordé par le chanteur. En tout, le rappeur d’envergure international Oboy est monté sur scène pendant 90 minutes, comme la durée d’un match de football. L’artiste, toute son équipe et son Dj Rakoto3000, ils ont fait vibrer la grande salle du Palais des Sports durant une heure et demie. Quel show ! Le rappeur a séduit les 5 000 personnes venues l'écouter et chantonner avec lui samedi dernier. L'image qui restera du concert à guichet fermé qu’Oboy a donné au Palais des Sports est celle d'un artiste généreux, proche du public, qui fait le show et entraîne toute l’assistance avec lui.
Sitraka Rakotobe
Les Orchidées Blanches est une Organisation non gouvernementale qui prend en charge les personnes en situation de handicap mental. Depuis sa création, 1 500 personnes y sont accompagnées. Actuellement, elle témoigne ces années de satisfaction d’avoir accompli de belles actions humanitaires pour ceux qui ont été défavorisés, délaissés en tant que citoyens à part entière mais jouissant de leurs droits. Cette ONG a acquis une notoriété d’un centre de référence en matière d’éducation spécialisée à Madagascar.
Une fierté pour le chemin parcouru
50 années d’action et de partage pour faire évoluer le regard posé sur la différence. L’ONG les Orchidées Blanches célèbre cette année ses 50 ans d’existence. Actuellement, elle peut être fière de ses avancées et de ses nombreuses réussites. Afin de répondre aux besoins spécifiques des personnes en situation de handicap mental, l’organisation a ouvert le centre médico-éducatif « Les Orchidées Blanches » en 1974. Il s’agit du premier établissement offrant un accompagnement médico-psychologique et socio-éducatif des enfants et jeunes présentant une déficience intellectuelle à Madagascar, ce qui a permis de répondre aux besoins et aux questionnements des parents.
Actuellement, l’ONG Les Orchidées Blanches accompagne 120 personnes en situation de handicap mental, âgées d’un à 62 ans, contre 23 à sa création. Ces individus sont pris en charge par 19 éducateurs pluridisciplinaires. Depuis ces cinquante années d’existence, 1 500 personnes ont pu bénéficier des services d’éducation et d’orientation au niveau du centre. Les activités sont diversifiées, notamment les sorties éducatives, les colonies de vacances, les bibliothèques, la natation, la danse et les ateliers de production…
L’amélioration continue au niveau du cadre des activités d’accompagnement. En 1977, l’ONG ne disposait que de 2 bâtiments pour les activités éducatives, contre 9 bâtiments et 14 pavillons actuellement. « Ces avancées sont le fruit de la persévérance de l’équipe éducative, des membres du Conseil d’administration ainsi que du bureau exécutif », soutient Andrianarivony Bakoly, coordonatrice au sein de l’ONG.
Plusieurs difficultés
Malgré ces réussites, l’ONG Les Orchidées Blanches a traversé des moments difficiles comme le scepticisme du public et la stigmatisation des personnes en situation de handicap mental. Et comme toute association, elle fait face à une insuffisance des capacités financières et des appuis, notamment durant les 35 premières années. « La prise en charge des personnes en situation de handicap mental est très difficile. Les médicaments, le traitement et l’éducation sont encore coûteux. D’ailleurs, ces personnes nécessitent une surveillance à tout moment », soutient Rakotozafy Noa, éducateur au sein du centre.
A part cela, l’instabilité vécue dans le pays, comme l’instabilité politique, le contexte socio-économique difficile, de même que l’état urgence sanitaire se répercutent sur le fonctionnement du centre. Toutefois, grâce à la solidarité et à l’appui des diverses entités, l’ONG a pu avancer, consolider sa capacité de résilience et maintenir le cap dans ses actions.
Anatra Raholimanantsoa
Clair et limpide ! Son déplacement à Ihosy, Région d’Ihorombe, fut l’occasion pour le Président Andry Rajoelina de lancer un message à l’endroit de ses adversaires politiques. Ces derniers qui multiplient les sorties médiatiques et s’activent déjà dans les préparatifs en vue de l’échéance électorale de 2023. Sollicité de toute part en vue de briguer un second mandat présidentiel, le Chef de l’Etat de répondre que : « pour le moment, ma priorité est d’accélérer le processus de développement pour que tous les Malagasy puissent en profiter ». Ce fut lors de la cérémonie d'inauguration du Centre d’incubation en entrepreunariat culturel et industrie créative destiné aux jeunes dans la Commune d’Ankily, dans le District d’Ihosy.
Et lui de souligner que « l’homme politique pense aux élections, un homme d’Etat pense aux futures générations ». Une manière à lui d’exprimer que le rendez – vous électoral n’est pas sa priorité. D’ailleurs, son périple dans la Région d’Ihorombe est fortement marqué par la série d’inaugurations d’infrastructures qui profiteront, en majorité, à la jeunesse et aux générations futures.
Des établissements « manara – penitra » pour chaque District
Plut tôt dans la matinée de samedi, l’homme fort du pays a inauguré l'Ecole primaire publique « manara-penitra » Centre I à Ihosy. Désormais, tous les Districts de Madagascar sont donc dotés d’au moins un établissement aux normes. Pour le cas du District d'Ihosy, 4 écoles « manara-penitra » y ont été construites notamment à Ranohira, Hazoroa, Ilakaka et Ihosy ville.
Avec une capacité d'accueil de 800 élèves, l'EPP d'Ihosy Centre I dispose d'une branche préscolaire destinée aux enfants de 3 à 5 ans. Des élèves en situation de handicap y sont également pris en charge, conformément au Velirano du Président Andry Rajoelina d’offrir une éducation de qualité pour tous.
A l’instar des autres écoles « manara-penitra », l’EPP comporte une douzaine de salles de classe, d'une bibliothèque et une salle informatique moderne ainsi qu'une cantine scolaire. Des tablettes numériques ont été mises à la disposition des élèves, tout comme les tableaux interactifs qui vont être utilisés pour que la méthode d'enseignement soit en adéquation avec l'évolution technologique.
Dans son Velirano n°4, le Président s’est engagé à assurer l’accès à l’éducation pour tous. Ainsi, dans l’optique d’améliorer la qualité de l'éducation, l’Etat a procédé à la distribution de dictionnaires et manuels scolaires dans toutes les écoles publiques. A cela s’ajoute la dotation de kits scolaires, de tabliers et de sandales pour les élèves.
Début imminent des travaux sur la RN13
Après l’EPP d’Ihosy, le Chef de l’Etat a inauguré le bureau régional du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme dans une optique d’administration publique de proximité. Il a profité de l'occasion pour donner des directives au ministère de tutelle afin de soutenir les associations de femmes locales. La route en pavé longeant le lycée Saint-Pierre Chanel à Ihosy a également été achevée et inaugurée. Vu l’importance des ouvrages routiers dans le développement, le Président a réitéré que le début des travaux de réhabilitation de la RN13 est imminent. A noter que la réfection du tronçon de la RN13 reliant Ihosy et Betroka sera financée par les fonds propres de l'Etat malagasy. La pose de la première pierre de la Maison de la Communication et de la Culture d'Ihorombe a également eu lieu dans la Commune d'Ankily. Le Chef de l’Etat a clôturé sa visite du samedi par l’inauguration du kianja « manara-penitra » d'Ihosy. Une infrastructure que le Président Andry Rajoelina avait promise aux jeunes de ce District lors de son dernier passage à Ihosy, il y a un an, jour pour jour.
La Rédaction
Le revendeur numéro un de voiture de marque Toyet Lexus de la Grande île vient de lancer le défi fou de participer au championnat de Madagascar de rallye pour cette année. En activité depuis une quinzaine d'années dans le secteur automobile, il a su se démarquer par la qualité de ses services premium. Le concessionnaire est à la conquête d'un nouvel horizon et a décidé de sponsoriser l'un des meilleurs équipages de rallye malagasy. Il s'agit de Fred et Mick, champion du Rallye international de Madagascar 42e édition en 2021 et vice-champion en titre.
Entrepreneur enthousiaste, passionné qui sait transmettre à ses collaborateurs ses valeurs de persévérance, de sérieux et de respect, Fred Rabekoto est également un franchisé du secteur.
C’est pour ces différentes raisons que l’Auto Diffusion a décidé de le soutenir dans son aventure du rallye des princesses 2017 mais aussi parce que cet événement représente pour l’enseigne l’occasion de faire rayonner son image et ses valeurs fortes .
"Pour cette nouvelle saison de rallye à Madagascar, Auto Diffusion et toute son équipe sont fières de vous faire part de leur partenariat avec les vice-champions en titre Frédéric Rabekoto et Mick Ratrimoarinosy. Une année qui s'annonce pleine de surprises et de rebondissements ! Et nous sommes ravis de commencer cette aventure avec eux", annonce le responsable de l'Auto Diffusion.
Frédéric Andriatina Rabekoto est l'un des talents et rares pilotes qui ont réussi à monter sur la plus haute place du podium pour sa première compétition alors qu'il n'avait que 17 ans en 2014. Depuis, il ne cesse d'enchaîner les gloires.
Elias Fanomezantsoa
Une grande première, c’est le cas de le dire correctement, dans les annales de la République qu’un Chef d’Etat adresse une lettre, relayée par la presse, aux hauts responsables de l’Etat sur un sujet qui lui tient à cœur. Rajoelina Andry Nirina envoie une « Lettre ouverte » au Premier ministre et à tous les membres du Gouvernement ayant comme objet « Promotion de la formation technique et professionnelle ». Le Président leur fait part l’intérêt majeur qu’il accorde à l’enseignement technique et à la formation professionnelle en leur enjoignant quelques instructions qu’il faille prêter attention voire chercher les voies et les moyens pour les exécuter.
Interpellation ! Rappel à l’ordre ! Ordre d’un super hiérarchique à ses subordonnés ! Profession de foi ou conviction personnelle ! Sinon, le tout à la fois ! A chacun de l’interpréter selon ses propres approches. De tous les cas de figure, la « Lettre » est bel et bien là ! Aux destinataires de le prendre en considération et faire en sorte qu’elle soit traduite en actes.
Depuis toujours, du moins depuis la colonisation, l’enseignement technique et la formation professionnelle furent le dernier souci des dirigeants. Alors qu’à l’époque royale, la formation technique et professionnelle avait eu sa lettre de noblesse. La reine mère Ranavalona, au-delà de son refus au christianisme, encourageait les rares missionnaires et certains « Vazaha » admis au royaume à monter des ateliers de formation technique à l’intention de ses sujets pour leur apprendre les notions, à même, élémentaires sur la maçonnerie, l’ouvrage bois et métallique, etc. Les missionnaires et autres ont été séduits par la capacité d’assimilation et la maîtrise des apprenants aux nouvelles techniques. La preuve, de nouvelles constructions de style occidental pullulèrent à Antananarivo comme des champignons se démarquant des maisons d’habitation traditionnelles en bois ou en « rotsopeta ».
A l’arrivée des « Vazaha », ils ont mis en veilleuse la formation technique et professionnelle. Le premier établissement scolaire créé à Andohalo, le Lycée Gallieni, ne dispensait que des matières d’enseignement général (classique et moderne) pour les garçons et Lycée Jules Ferry à Faravohitra pour les jeunes filles. Le premier centre de formation, l’Ecole normale Le Myre Des Vilers à Mahamasina, fut orienté uniquement vers la formation pédagogique pour les futurs instituteurs qui seront répartis à travers la Colonie. Ce qui intéressait le plus les colons c’était de former des agents de l’administration coloniale, des fonctionnaires subalternes. Des « cols blancs » ou des bureaucrates contre-productifs. Les établissements techniques souffrent d’insuffisance en nombre. Et on mésestime le métier de technicien.
La Première République n’a pas fait mieux. Les autres qui se sont succédé, non plus. C’est tout juste s’il y a quelques Lycées techniques à Antananarivo et dans les chefs-lieux de province. On a toujours tendance à promouvoir les établissements scolaires d’enseignement général au détriment des techniques.
Apparemment, le locataire d’Iavoloha veut corriger le cours de l’histoire. Il veut redresser les torts. Il faut reconnaître que l’Enseignement technique et la formation professionnelle n’a pas eu encore son lot de « Sekoly manara-penitra ». On doit rattraper ce retard.
Grâce à cette intervention inespérée du Président Rajoelina qui sonne comme un appel à la raison, un fait rarissime, la formation technique et professionnelle peut espérer des jours meilleurs à l’avenir.
Ndrianaivo
Dans la soirée de jeudi dernier, des manifestants, plusieurs centaines, ont bloqué la route empêchant ainsi le personnel de QMM de rentrer chez soi à Taolagnaro. Mais depuis, l’affaire a dégénéré. Aux dernières nouvelles, des membres des Forces de sécurité ont été dépêchés sur les lieux dont la mission était justement de tenter d’enlever les barrages. Mais c’était sans compter la détermination des manifestants pour camper sur leur position. Résultat, la vive tension qui a régné sur place a viré à une escalade, qui s’est traduite par des échauffourées. Cinq membres de ces Forces ont été alors blessés tandis que certains de leurs collègues ont été retenus en otage par les manifestants.
Selon des sources concordantes, les Forces de défense ont dû alors faire profil bas par pur souci de leurs éléments qui se trouveraient entre les mains des contestataires. Une source d’information émanant des autorités locales cherche à rassurer. “On ne peut pas vraiment dire une prise d’otages, concernant ces éléments des Forces anti-émeute. A preuve, ces derniers partagent tranquillement le repas avec ces manifestants et les premiers sont libres de tout mouvement. En revanche, les contestataires les empêchent simplement de quitter la zone de la manifestation”, indique cette source des autorités locales.
Jusque dans la soirée, hier, les pourparlers avec les protestataires, en vue de relâcher les membres des Forces de l’ordre, devaient encore se poursuivre. De leur côté, les dirigeants de QMM affirment avoir déjà pris une décision radicale pour la sécurité de son personnel et de ses installations. Aux dernières nouvelles, les agents séquestrés ont été relâchés à l’issue des négociations.
F.R
La grande toile (Internet) et en particulier les réseaux sociaux constituent un support facile à la propagation des fausses informations (fake news). Pour faire face à la désinformation, la meilleure solution est donc la vérification des faits ou « fact – checking ». Une option qui apparaît comme salutaire pour les professionnels des médias mais également les simples citoyens qui utilisent les supports en ligne. La 2ème et dernière journée de colloque sur la désinformation, tenue hier à la bibliothèque nationale à Anosy, a justement été marquée par un atelier portant sur les outils de vérification d’informations en ligne. Durant son intervention, un membre de la plateforme « Factivistes » a attiré l’attention de l’assistance sur l’importance de se poser des questions avant de partager une information sur les réseaux sociaux. Lesdites questions doivent notamment porter sur l’origine et la source de l’information, la date du partage ou encore la raison qui motive son partage. Il a également exposé divers outils permettant de vérifier des faits, des images, des informations ou des vidéos dont la véracité est douteuse. Parmi les outils figurent notamment des moteurs de recherche tels que Yandex, TinEye ou Baidu. Il existe également d’autres moyens mis à disposition par des médias étrangers pour vérifier des informations.
Cette journée a aussi été marquée par l’intervention de Loïc Hervouet (Action Médias Francohpones) lors d’une conférence – débat durant laquelle il a mis en avant l’importance de « se méfier de soi – même et vérifier son cerveau » pour lutter contre la désinformation. En réponse aux questions des jeunes étudiants en journalisme, cet expert a apporté des éclaircissements sur la manière de réagir face à des complotistes, adeptes de la désinformation. Selon lui, le risque de désinformation est plus élevé pendant les périodes électorales, en période de guerre ou en période de crise. Autant de facteurs qui doivent être pris en compte par les journalistes pour éviter de tomber dans le piège de la publication d’informations biaisées.
Dix mois. Telle est la durée de la première phase des travaux de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, au profit de la ville d’Antananarivo et de ses Communes périphériques. Le coup d’envoi de ces travaux urbains s’est tenu dans la matinée du 19 mai dernier à Anosizato-Andrefana, Bemasoandro et Andranonahoatra. « Les travaux se feront en court terme, à raison de 40 infrastructures construites ou réhabilitées en un mois. L’envergure de tels travaux sera constatée d’ici un ou 2 ans, avec de multiples infrastructures d’utilité publique bâties », s’enthousiasme Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, lors du lancement de la première phase. Au total, 206 infrastructures communautaires et sanitaires ainsi que celles de mobilité en seront concernées. Il s’agit entre autres de bibliothèques, terrain de basket, mur de soutènement, lavoirs et bornes-fontaines ou encore des ruelles, voies carrossables, escaliers et passerelles en béton armé. L’entreprise Sinohydro se charge des travaux y afférents, sur un financement de la Banque mondiale. Le but étant d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones fortement peuplées.
Pour la Commune urbaine d’Antananarivo, le premier Arrondissement bénéficiera de 75 infrastructures de mobilité, 1 sanitaire et 5 communautaires. Le quatrième Arrondissement recevra 80 infrastructures de mobilité et 2 sanitaires. 20 infrastructures de mobilité, 1 sanitaire et 5 communautaires seront construites ou réhabilitées dans la Commune de Bemasoandro, contre 9 de mobilité et 1 communautaire pour la Commune d’Andranonahoatra-Itaosy. Quant à la Commune d’Anosizato-Andrefana, 8 infrastructures de mobilité et 1 sanitaire y seront dédiées.
Pour rappel, le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) vise à améliorer les conditions de vie des citadins d’une part et la résilience aux inondations des habitants des bas-quartiers de ses Communes d’intervention, de l’autre. Ce projet financé par la Banque mondiale ambitionne également d’améliorer les capacités des acteurs à répondre rapidement et efficacement à une situation d’urgence ou de crise. Diverses activités sont prévues pour y arriver, dont celles liées à la protection contre les inondations ou encore à la résolution des problèmes afférents au développement urbain. La construction d’infrastructures sanitaires et communautaires ainsi que celles de mobilité en font partie.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Une zone habitée se trouvant dans le secteur du marché de Besarety a été le théâtre d’un incendie dévastateur, jeudi dernier. Dévastateur car le bilan parle de lui-même : neuf maisons partent en flammes et tous les mobiliers se trouvant à l’intérieur avec. Par ailleurs, l’on ne déplore aucune victime. Le comble, c’est que le sinistre a éclaté à un moment où les locataires étaient justement absents des lieux, ayant tous été retenus par leur travail.
Il a fallu les informer sur le drame. Inutile d’en dire davantage sur l’émotion de ces familles qui, en voyant la triste réalité qui les attendait sur place, n’en croyaient pas à leurs yeux ! “Ces familles ont tout perdu dans cet incendie. Le feu n’a rien épargné dont meubles et appareils électroménagers. Pour certains habitants, ce sont leurs économies. Pour d’autres, ce sont leurs dossiers, cartes d’identité incluses”, explique un témoin.
Pour l’heure, l’hypothèse d’un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Il aurait dû se produire dans l’une de ces maisons. Les flammes, à défaut d’être mâtées spontanément, se sont propagées à une vitesse impressionnante avant de s’étendre sur les maisons voisines. Dès que le sinistre a éclaté, des riverains ont informé rapidement les pompiers et la Police. Même si les sapeurs sont intervenus assez rapidement, cela n’a pas empêché les flammes de continuer leurs œuvres destructrices. Une enquête est ouverte.
En une semaine, la Capitale a vu se produire deux incendies assez importants, toujours du fait d’un court-circuit. Le premier du genre est survenu à Mahamasina où deux habitations voisines ont été complètement détruites, tous les mobiliers avec. Là aussi, les pompiers ont beau travailler d’arrache-pied pour tenter de circonscrire les flammes qui ont tout dévasté.
Franck R.