Nos archives web
Super User

Super User


Redémarrage effectif. La 16e édition de la Foire internationale de Madagascar a ouvert ses portes, hier au parc des expositions Forello, à Tanjombato. Le monde de l’événementiel a particulièrement souffert de la crise sanitaire. Pour l’agence Première Ligne, organisatrice de l’événement, cette 16e édition confirme la pérennité de la FIM et de son influence sur le monde économique national. C’est pourquoi, 150 exposants sont à découvrir à partir de ce jour jusqu’à dimanche prochain, à Tanjombato. « 2/3 de ces exposants, tous secteurs confondus, participent pour la première fois à la FIM. Cette affluence témoigne de la volonté du secteur privé à apporter sa contribution dans la relance de l’économie du pays. Le plateau de participants à cet événement, résolument institutionnalisé dans le paysage événementiel de Madagascar et de la région indianocéanique, s’est fortement et solidairement mobilisé pour proposer une vitrine économique à la hauteur des ambitions de Madagascar », s’enthousiasme Nicolas Martin. Même si tous les secteurs d’activité y seront représentés, cette édition s’axera un peu plus sur les innovations digitales tout en appuyant les start-up malagasy. Mais pour bien actionner le redémarrage économique, la FIM ne se limitera pas aux ventes-expositions. Elle favorisera aussi les échanges entre les différents acteurs afin de trouver des solutions concrètes nécessaires à la reprise des activités économiques dans la Grande île. Ainsi, la FIM est devenue au fil des années une véritable institution tant à Madagascar que dans le Sud-ouest de l’océan Indien. Cette année, de nombreux exposants reviennent en force. On notera la présence, entre autres, du secteur automobile avec Madauto, CT Motors, Sodirex et la société Karenjy qui porte haut le Vita Malagasy. Avec la réouverture des frontières, la FIM pourra enfin recevoir à nouveau des visiteurs étrangers. Le partenaire l’hôtel Le Louvre qui vient d’achever ses très importants travaux de rénovation sera en mesure d’accueillir nos visiteurs étrangers dans les meilleures conditions et avec des standards de très haut niveau.


Organisés en l’absence de Madagascar qui a été interdit de compétition pour des raisons disciplinaires, les championnats du monde doublettes et tête-à-tête, viennent de s’achever à Karlslunde, Danemark, la semaine dernière.
Malgré la régularisation de la situation par l'Etat malagasy sur les impayés du Mondial 2021 en Espagne, à la Fédération internationale de pétanque quelques semaines avant le rendez-vous de Danemark, cela n'a pu éviter le maintien des sanctions. Pour preuve, l'absence de la Grande île au championnat du monde.  En tout cas, la fédération des sports boules malagasy ne s'est pas exprimée sur la suite. Et pourquoi Madagascar restait-il à quai malgré les promesses de négociations avec l’instance internationale ? Pour les observateurs, c'est la suite logique de la sanction annoncée le dimanche 13 mars, par la Fédération internationale de pétanque et des Jeux provinciaux dans une lettre officielle sur l’exclusion de Madagascar de toutes les compétitions internationales pendant au moins un an.
La Grande île ne pourrait-il donc pas participer également au Mondial en triplettes constituées au Bénin, en décembre ? Le pire des cas, Madagascar ne jouera pas non plus aux Jeux des îles de 2023, qui se dérouleront dans le pays.

Pour rappel des mondiaux de Danemark, les différentes compétitions ont mis fin à la belle époque de gloire des Français.
Résultats : un nouveau titre en individuel pour la Suisse, un doublé pour la Thaïlande en mixte, le sacre pour Rizzi et Cocciolo et deux titres pour l’Espagne avec l’individuel masculin et la doublette féminine.

Elias Fanomezantsoa


Questionnement. Depuis le début du mois d’avril, période à laquelle les autorités ont annoncé l’inévitable hausse des prix du carburant, les automobilistes se préparent quotidiennement à cette éventualité au quotidien en allant s’approvisionner à la pompe.
« Cela fait un mois que nous sommes dans l’expectative sans savoir quand cette hausse surviendra et surtout à combien d’ariary de plus elle se comptera par litre d’essence ou de gasoil », raconte un chauffeur de taxi de la Capitale. Pour rappel, les prix du carburant à la pompe dans le pays n’ont pas bougé depuis juin 2019. Avec le contexte mondial, le changement de cette situation sera inévitable dans la mesure où l’approvisionnement à Madagascar dépend entièrement de la conjoncture mondiale vu que nous importons encore 100% de notre carburant actuellement. Pour comparaison, les pays européens affichent 8 500 ar/litre. Autrement dit, presque 2 euros en France par exemple. Un exemple plus proche, chez notre voisine à l’île Maurice, les consommateurs ont dû subir trois hausses de prix consécutives depuis le début de l’année. Présentement, le litre d’essence chez l’île voisine s’achète à 74 roupies mauriciennes soit à peu près 6 800 ariary tandis que le gasoil coûte 54 roupies.

Pour le moment, le taux de la hausse pour l’essence malagasy reste incertain même si les opérateurs ont expliqué à un moment qu’ils enregistraient des pertes environnant les 2 000ariary par litre dans la conjoncture actuelle. « Cette situation fait peser deux énormes risques sur l’économie nationale. Le premier est d’ordre financier et systémique : Une défaillance des distributeurs est possible et pourrait entrainer tout le secteur financier dans une spirale destructrice. Le second qui viendrait consécutivement, serait que les sociétés pétrolières n’auraient plus les moyens financiers auprès de leurs banques pour importer, ce qui pourrait entrainer tout le pays dans une crise sans précédent », expliquaient- ils avant l’annonce de l’inévitable hausse par les autorités il y a plus d’un mois. Ainsi, en se basant sur ces estimations et en considérant les similarités insulaires de Maurice et de Madagascar, la hausse devrait ainsi tourner autour de ces 2 000 ariary comme perte par les pétroliers pour arriver à un peu plus de 6 000 ariary dès lors que les prochaines vagues d’approvisionnement international seront effectives. Sachant que Madagascar est approvisionné en carburant tous les trimestres et que le dernier approvisionnement a été effectué il y a quelques mois, les consommateurs devraient alors se préparer pour sauter le pas dans peu de temps. Par ailleurs, toutes les prévisions annoncent une poursuite de cette tendance haussière de grande envergure dans les prochaines semaines. La plupart des craintes de hausse vertigineuse sont localisées dans les pays européens. Cependant, cela pourrait aussi signifier la fin du système subventionné en Afrique …

H.R.


Récemment, un suspect succombe parallèlement durant la période de sa garde à vue dans les locaux de la Police, précisément au commissariat central à Toamasina. Depuis, certaines informations, notamment celles partagées sur Facebook, ont parlé à la place de la Police. Elles ont argué que le décès de la victime aurait été provoqué par une chute dont l’endroit n’a pas été précisé. Par la suite, elles ont ajouté que la victime n’a pas tenu le coup malgré le fait qu’on l’avait transportée à l’hôpital.
Ce qui a fait sortir le commissaire central de Toamasina de ses gonds, hier. Interrogé sur cette situation, ce dernier a d’abord démenti catégoriquement les allégations de ces sources et a apporté sa version des faits, sinon une précision sur l’affaire.  “Le prévenu n’a pas succombé au violon. Mais il a fait un malaise juste après qu’on l’y a fait sortir. Là, il a commencé à vomir des matières jaunâtres. On a dû l’évacuer d’urgence à l’hôpital. Une fois arrivé à l’hôpital, le concerné a rendu l’âme. Je précise qu’aucune trace de blessure n’a été observée sur son corps”, précise notre interlocuteur.
Mais en quoi incrimine-t-on au juste le suspect ? D’après les éléments d’information fournis par une autre source, il aurait été trempé dans une affaire de vol de téléphone. Et que les passants qui ont réussi à lui mettre la main dessus l’avaient tabassé avant qu’ils ne le conduisent au commissariat. Interrogé encore sur cette affirmation, le commissaire fut formel : “Seul ce que je venais de vous dire est l’explication de notre côté. A part cela, j’ignore d’où venait ou par où ces gens ont-ils pu obtenir ces informations ?”, conclut-il.
Franck R.
 

%PM, %18 %933 %2022 %21:%Mai

La une du 19 mai 2022


Efficace. C’est en ces termes que l’on pourrait traduire les propos du directeur général de l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC), en ouvrant le bal de la célébration du quinquennat d’existence de cette entité, hier, à la Chambre de commerce et de l’industrie d’Analamanga, à Antaninarenina. Depuis cinq ans, l’ANMCC lutte pour faire valoir la production locale par rapport à l’invasion intempestive de produits d’importation sur les étals malagasy. A l’heure actuelle, les instruments de défense commerciale se transforment de plus en plus en outils de protection industrielle à travers le monde. Beaucoup de pays y ont recours, à l’instar des plus grandes puissances économiques telles que les Etats-Unis, les pays de l’Union européenne et la Chine. Les pays en développement s’en servent également aux mêmes fins et leurs résultats en matière d’industrialisation sont très remarquables. Ainsi, suivant cette tendance, depuis la création de l’ANMCC, trois enquêtes de cette entité font l’objet de prise de mesures restées en vigueur jusqu’à maintenant. Il s’agit notamment des mesures de sauvegarde sur les pâtes alimentaires, les couvertures et les détergents en poudre. D’ailleurs, dernièrement, un des pays exportateurs de pâtes alimentaires, en l’occurrence l’île Maurice, vient d’émettre des requêtes par rapport à la réduction conséquente de son flux commercial sur ce produit à cause, ou grâce aux mesures de sauvegarde imposés par l’ANMCC. « Au cours de ces dernières années, les consommateurs ont pu remarquer l’apparition de nouvelles marques de pâtes alimentaires sur le marché, que ce soit des nouilles instantanées ou des spaghettis. Leur particularité c’est qu’elles sont fabriquées à Madagascar. L’industrie de la pâte a bénéficié de la mesure de sauvegarde que l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) a mise en place. La structure fête ses cinq ans d’existence cette année. », indique le directeur général de l’ANMCC. Ce dernier qui songe déjà à établir des stratégies adéquates par rapport au nouveau projet de développement industriel instauré par les autorités à l’instar de la « Pépinière industrielle ». « L’utilisation des mesures correctives commerciales dépend de la politique commerciale du pays. Le Gouvernement parle actuellement de pépinières industrielles. L’ANMCC doit se tenir prête pour soutenir ces pépinières industrielles car en tant qu’industries naissantes elles doivent être protégées. », rajoute le DG de l’ANMCC. En effet, L’industrie a plus que jamais besoin de protection face aux pratiques des importations dommageables à son égard et qui portent atteinte à la concurrence aux fins d’améliorer l’environnement et le climat des affaires à Madagascar. Raison pour laquelle un avant-projet de loi sur les mesures correctives commerciales a été élaboré afin de mieux cadrer les procédures à suivre en matière de mesures anti-dumping, de mesures compensatoires et de mesures de sauvegarde


Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le 11 mai dernier, à Abidjan, le Document de stratégie-pays pour la période 2022-2026 pour Madagascar, son nouveau cadre d’intervention pour la Grande île.
Les interventions de la Banque pour les cinq prochaines années à Madagascar vont se concentrer sur deux domaines prioritaires : le développement des infrastructures d’énergie et de transports pour soutenir la croissance inclusive et le soutien à la transformation de l’agriculture et au développement de l’industrie manufacturière.
Le nouveau document a été élaboré dans un cadre participatif comprenant les autorités gouvernementales, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement de Madagascar. La stratégie est alignée sur le Plan émergence de Madagascar dont la vision à long terme est de faire du pays une économie potentiellement émergente à l’horizon 2030.
Transformation structurelle
Saluant l’approbation de la nouvelle stratégie, Adam Amoumoun, responsable pays de la BAD à Madagascar a souligné l’importance de poursuivre et consolider le soutien de la Banque au pays. Tout en ciblant les domaines à forte valeur ajoutée pour la relance de l’économie et la création d’emplois, la stratégie va répondre aux défis de résilience et d’inclusion sociale et économique des populations.
Le premier domaine prioritaire de la stratégie est relatif à l’accélération de la transformation structurelle de l’économie, soutenue par l’industrialisation afin de créer des emplois décents et verts et de remédier aux défis de la fragilité.
Pour y parvenir, la Banque entend concentrer son action au renforcement de la compétitivité de l’économie et à l’amélioration de la qualité de vie en favorisant la création d’emplois, grâce à des projets de développement des infrastructures d’énergie et de transport résilientes et sobres en carbone. L’accent sera mis sur le soutien à l’innovation afin de favoriser le développement de ressources énergétiques renouvelables et d’infrastructures de transport durables.
Economie circulaire
Dans le cadre du deuxième domaine prioritaire, la Banque envisage de soutenir la création de conditions favorables à l’investissement privé dans l’agriculture et dans l’industrie afin de stimuler la croissance et la création d’emplois verts et décents.
Une attention particulière sera accordée au renforcement de la diversification géographique du commerce par l’intégration régionale et la promotion de l’économie circulaire dans les chaînes de valeur agricole et de technologies d’industrie verte.
La BAD soutient la mise en œuvre de politiques visant à aider le pays à mieux tirer parti de l’Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en fournissant au marché africain des produits industriels compétitifs.
Pour la mise en œuvre du Document de stratégie-pays 2022-2026, la Banque renforcera son positionnement en tant que catalyseur afin de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir le développement de Madagascar.
Instruments de garantie
Etant donné le rôle que le secteur privé devra jouer dans le processus de transformation structurelle, d’industrialisation et de création d’emplois décents et verts, la Banque mobilisera ses instruments de garantie (garantie partielle de risque et garantie partielle de crédit) pour attirer les financements du secteur privé.
A la date du 17 mai 2022, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement pour Madagascar compte 20 opérations, avec des engagements de plus de 716 millions de dollars américains. Les secteurs couverts sont : transport (49%), énergie (24,9%), agriculture (13,5%), gouvernance (6,2%), industrialisation (6,0%), eau et assainissement (0,3%) et environnement (0,1%).
Recueillis par M.R.

%PM, %18 %932 %2022 %21:%Mai

Délicat !

L’ITG divise. L’ITG fédère. L’interruption thérapeutique de la grossesse (ITG) crée des vagues et des remous dans les parages et au sein même de l’Assemblée nationale.
Et de trois ! Tenace, la députée Masy Goulamaly, l’élue de Tsihombe, revient à la charge. Engagée à bloc dans la lutte pour l’égalité du genre, la présidente de la Commission genre à l’Assemblée nationale et vice-présidente de la Commission égalité du genre, de la promotion de la femme et du développement de la jeunesse du Forum parlementaire de la SADC, Masy Goulamaly remet sur table à l’Hémicycle de Tsimbazaza pour la troisième fois le projet sur l’ITG. Le point de mire étant « permettre aux femmes d’avoir le choix » dans un cadre précis, l’ITG.
L’interruption thérapeutique de grossesse évolue par rapport à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). L’IVG émane de la volonté propre de la femme concernée. Elle décide de ce qu’elle va faire du fœtus qu’elle porte. Une telle liberté portera atteinte sur l’enfant et aussi sur la mère dans la mesure où la tendance aux abus l’emporte. L’IVG déchaîne par tout dans le monde des débats houleux. Dans les pays où la religion judéo-chrétienne et autre monothéiste s’enracine, l’IVG a du mal à passer. Le veto de l’église est sans appel. Tout récemment encore aux Etats-Unis, les conservateurs qui dominent à la Cour Suprême ont remis en cause l’IVG déjà reconnue auparavant.
A Madagasikara, jusqu’à nouvel ordre, l’IVG est formellement interdite par la loi en vigueur. Le législateur l’interdit quel qu’en soit le motif avancé. Et le médecin qui s’aventure à le pratiquer encourt une lourde peine. Les avortements sont donc condamnés à l’ombre. L’interdiction ne parvient pas à le stopper au contraire, les cas se prolifèrent sur toute l’étendue du territoire. Le nombre ne cesse de se multiplier et des vies continuent d’être en danger. Un échec d’une loi quelque part !
L’ITG, quant à elle, ne se fera que sur avis formel du médecin uniquement. Quand la vie de l’enfant ou de la mère sinon les deux à la fois s’exposent à un danger imminent, le médecin dans le cadre strictement de l’intervention thérapeutique.
En 2017, l’ITG fut en passe d’être adoptée mais le blocage d’une grande partie de l’opinion publique ainsi que le refus catégorique de l’église ont eu le dessus. La députée Masy dut se rendre à l’évidence.
En octobre 2021, lors de la 2ème session ordinaire, Masy Goulamaly tenta pour la deuxième fois d’introduire l’ITG dans l’ordre de jour de l’Assemblée nationale. Comme il fallait s’y attendre, la proposition n’a obtenu qu’une fin de non-recevoir et cela pour les mêmes raisons.
Mai 2022, au cours de la première session ordinaire, l’élue de Tsihombe ne désespère point. Elle s’apprête à déposer, pour la troisième fois, le projet de loi sur l’ITG. La présidente de l’A.N. ne cache pas son appréhension qu’il s’agit d’un cas délicat. La preuve, le débat sur l’ITG a avorté.
Re-départ à zéro pour la présidente de la Commission genre. Au lieu de persister sur cette voie qui, pour le moment, n’a aucune chance d’aboutir, Masy Goulamaly devra mettre en place une autre stratégie allant dans le sens de l’éducation. Une option qui demande du temps mais cela vaut la peine de voir de près et de commencer.



Le week-end dernier, la jeune Faydah (14 ans) a été assassinée de façon inhumaine. Son corps, qui porte les traces d’une strangulation, a été retrouvé au domicile de son ex-petit ami surnommé Lôdi, dans le quartier de Tsararano Nosikely. Effectivement, cet homme est le principal suspect dans cette affaire. Après son arrestation lundi dernier, il a été placé en garde à vue avant qu’il ne soit déféré au Parquet, hier. Finalement, il a été placé sous mandat de dépôt pour homicide à la prison de Marofoto à Mahajanga. Cette information a émané de la décision du procureur, selon notre correspondante de la Cité des fleurs.
La victime et le jeune homme, boucher de son état, en cause sont des voisins de quartier. Ce qui suppose qu’ils se connaissent depuis un certain temps. Il serait également d’une jalousie maladive, donc très possessif. “D’autant plus que les deux jeunes, du moins leurs parents, tiennent tous commerce au bazar de Tsaramandroso”, renchérit notre source. Le problème avec L., c’est sa propension à agir toujours avec violence envers autrui, circonstances qui l’avaient déjà d’ailleurs conduit à une sanction, il y a un certain temps. “Dans un passé récent, il a brutalisé une autre jeune fille, une agression dont l’issue a occasionné des séquelles physiques sur la victime”, commente une autre source.
 Le jeune homme, sous le coup d’une violente colère liée à sa jalousie, est donc soupçonné d’avoir étranglé Faydah, la fille d’une chef secteur du quartier. Le constat était du bureau municipal d’hygiène (BMH). Sitôt son forfait accompli, le suspect a pris la fuite et était en cavale, mais seulement pour quelques heures après les faits. A preuve, la Police l’a finalement cueilli au cours de sa fuite. 
 La balle est donc dans le camp des enquêteurs pour jeter la lumière sur cette affaire. En attendant, l’assassinat d’une jeune étudiante de 25 ans à Androva il y a deux semaines de cela, n’a pas été toujours élucidé. En dépit de l’enquête où plus d’une vingtaine de personnes sont actuellement dans le collimateur de la Police, aucune n’avait été encore fixée sur son sort.
F.R


Retrait volontaire ou forcée ! Un politicien malagasy a connu cette période, au moins une fois dans sa carrière politique : il s’agit de la fameuse traversée du désert. Fin d’un mandat électif, renversement du pouvoir, démission, limogeage, exil politique, etc. Diverses raisons peuvent conduire une personnalité publique à se retirer de manière volontaire ou obligatoire de la scène politique. Commence alors une longue période durant lequel le politique revient à ses occupations d’avant ou tente une reconversion. Un chercheur français décrit la traversée du désert comme « une absence, un retrait qui s'inscrit dans la durée longue. C'est une sorte de pénitence, presque une retraite spirituelle que l'homme politique met à profit pour renouveler son personnage ». En d’autres termes, il s’agit d’une période durant laquelle la personnalité concernée tente de reculer pour mieux sauter, faire un retour en force. A titre d’exemple, l’ex – Président, Didier Ratsiraka y a fait face pendant au moins trois années successives après sa chute du pouvoir en 1993 pour revenir plus fort et vaincre son tombeur, le Professeur Zafy Albert lors des élections présidentielles en 1996.
Mais la traversée du désert n’a pas toujours été aussi fructueuse pour tous les membres de la classe politique malagasy. En effet, il arrive que pour certains politiciens, le retrait politique devient synonyme de dérives. Habitué au train de vie confortable et à tous les avantages inhérents d’un poste politique, certains n’hésitent pas à tremper des « affaires sales » pour garder le cap.
Gestion de la « chute »
Il n’est pas rare d’entendre parler d’un ex – occupant d’un éminent poste politique dans les colonnes de faits divers des journaux pour des délits de droit commun ou d’autres circonstances dramatiques. Pas plus tard qu’avant-hier, une ancienne ministre et non moins ex – députée a fait la Une des actualités pour une affaire d’escroquerie et de chèque sans provision d’un montant de 23 millions d’ariary. D’après les témoignages diffusés dans les médias, cette dame qui, autrefois, a fait partie de la haute autorité de l’Etat, a fait d’autres victimes sur son passage. Son cas n’est pourtant pas isolé. L’année dernière, une ancienne députée élue à Antsirabe a aussi fait l’objet d’un avis de recherche émis par la Police pour abus de confiance et escroquerie. D’après les informations de la Police, la concernée serait impliquée dans des affaires liées à l’achat de marchandises en Chine. Ne bénéficiant plus de l’immunité dont ils ou elles jouissaient au pouvoir, le retour à la vie normale ou la voie aux poursuites judiciaires.
Mais l’arrêt politique rime aussi avec d’autres formes d’ « effondrement » pour certains politiciens. L’on se souvient également du triste sort d’un ancien chef d’Institution qui, en pleine traversée du désert, a également connu de sombres péripéties dans sa vie personnelle. Des circonstances qui l’ont finalement conduit à une fin tragique. Force est de se demander si, outre la quête du pouvoir, les politiciens ne devraient pas également apprendre la « gestion de la chute » qui correspond à cette fameuse traversée du désert pour ne pas tomber dans la décadence politique.
S.R.

Fil infos

  • Sécurisation foncière - 25 668 certificats remis à Ambohitromby
  • Télévision nationale malagasy - La deuxième chaîne bientôt !
  • Lalatiana Rakotondrazafy - De retour dans l’arène
  • Actu brèves
  • Solidarité avec la RDC - L’Etat malgache mobilise 20 médecins militaires et 30 aides-soignants
  • Défaites électorales du TIM - Ravalomanana avance des excuses bidon
  • ACTU-BERVES
  • Actu-brèves
  • Autosuffisance alimentaire - Coup d’envoi de la distribution de semences de riz hybride à Tanambe
  • Humanitaire - Madagascar va envoyer des médecins militaires en RDC

Recherche par date

« February 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28    
Pub droite 1

Editorial

  • Désaxé
    Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.

A bout portant

AutoDiff