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Airtel Madagascar confirme son alliance avec le Service des renseignements financiers (SAMIFIN). Cette fois-ci, le Comité de direction ainsi que les employés de cet opérateur et ceux de son service « Airtel Money » ont récemment bénéficié de deux jours de formation dispensée par les agents dudit service, axée sur les fondamentaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. « L’argent mobile représente un instrument puissant de développement. Il doit être un outil sûr et source de stabilité pour le secteur financier. Chez Airtel Money Madagascar, nous œuvrons à asseoir l’intégrité de nos services pour protéger nos utilisateurs et écarter tout risque d’utilisation frauduleuse et illicite. Pour cela, nous veillons à établir un cadre bien règlementé avec une équipe dotée d’expérience et de connaissances nécessaires pour garantir la fiabilité de nos produits et services. C’est le but de ce renforcement des capacités avec le SAMIFIN », a indiqué Eddy Kapuku, directeur général du réseau des Smartphones. « Les participants se sont familiarisés sur les faits, les risques, les sanctions applicables en cas de coopération allant dans le sens de blanchiment d’argent (…) », a fait savoir Anna Ratsimbarison, responsable communication auprès d’Airtel. Les bénéficiaires ont marqué leur engagement et leur volonté dans cette lutte à travers une participation active.
P.R.





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La « Vérité » de la semaine

•    Les mésaventures d’une ancienne ministre et également ex-députée ont fait la une des journaux et des réseaux sociaux. Arrêtée à son domicile par la Police très tôt dans la matinée de mardi, elle est accusée d’émission de chèque sans provision de 24 millions Ar. Déféré au Parquet dans la journée même, ce membre du Gouvernement de Mahafaly Solonandrasana a encore obtenu la liberté provisoire en attendant son procès. Ce n’est ni son premier ni son dernier coup bas…D’autres victimes de l’ancienne ministre vont se manifester pour déposer plainte.

 •    Format virtuel l’année dernière, Covid oblige, la Foire Internationale de Madagascar (FIM) revient en force et se déroule depuis jeudi jusqu’à dimanche à la zone Forello Expo Tanjombato. Une centaine d’exposants de diverses activités participent à cet événement économique annuel de la Grande île, orphelin de son père fondateur, Michel Domenichini Ramiaramanana qui a tiré sa révérence au mois de décembre dernier. La tenue de la FIM est associée par les optimistes à la reprise économique après deux années de crise sanitaire. Croisons les doigts.

 •    Un grand monsieur de la communication est décédé en début de semaine. Il s’agit de Daniel Ramaromisa très connu en étant un des animateurs phare de la Radio nationale malagasy avec ses jeux radiophoniques. Les habitants de la Cité d’Ampefiloha et même de la ville d’Antananarivo, se souviennent certainement de ce dirigeant de Fokontany innovateur en plaçant des mégaphones géants sur les toits des immeubles du quartier pour faire passer les messages urgents. Il entré dans le domaine politique en créant son parti « Vahoaka Vonona Sahy Vanona » et devenait par la suite membre des institutions de la transition et également ministre des Transports.

•    Après Edith Cresson, Elisabeth Borne est la seconde femme à occuper le poste de Premier ministre en France. Ancienne ministre du travail de Jean Castex, elle a été désignée par Emmanuel Macron pour diriger le premier gouvernement de son second et dernier mandat présidentiel.



Une grande nouvelle pour les usagers de la RN13. Après plusieurs jours d’attente, la Banque européenne d’investissement (BEI) a mis fin au suspense hier.  « La BEI est très heureuse d’annoncer qu’en adéquation avec ses procédures internes, les avis de non-objection nécessaires pour l’avancement de la supervision des travaux de la RN13 entre le port de Taolagnaro (Fort-Dauphin) et Ambovombe ont été bien émis, et que le prochain décaissement des fonds est en cours de préparation avec l’Agence Routière », peut – on lire dans un communiqué émanant de l’Union européenne. La Banque européenne d’investissement (BEI), dont les actionnaires sont les Etats membres de l’Union européenne (UE), est l’institution de financement à long terme de l’Union européenne. Elle met à disposition des financements à long terme destinés à appuyer des investissements de qualité afin de contribuer à la réalisation des grands objectifs de l’UE. Le même communiqué ne manque pas de souligner que le  secteur  routier  à  Madagascar  est  un  secteur  stratégique  pour  la  Banque  européenne dont l’impact sur le développement inclusif et durable du pays n’est plus à démontrer. C’est également pour cette raison que la Banque et la Délégation de l’Union européenne ont tenu à maximiser leur intervention et soutenir le pays dans sa croissance. 
A son retour d’un déplacement à Washington, le Président Andry Rajoelina a réitéré – au  cours d’un point de presse tenu au palais d’Iavoloha – ses engagements envers la population du Grand Sud. Il a particulièrement évoqué son « Velirano » pour la réhabilitation de la RN13 reliant Ambovombe à Taolagnaro. Le Chef de l'Etat avait alors annoncé que le démarrage des travaux n’attend que l'avis de non-objection de l'Union européenne. Pour rappel, des enquêtes supplémentaires ont été jugées nécessaires par Bruxelles concernant la société Colas qui a obtenu le marché suite à l'appel d'offres pour la réalisation des travaux de construction de cet axe. La société française qui est sous le coup de sanctions infligées par la Banque mondiale. Après cette bonne nouvelle, les ouvrages pourront ainsi débuter incessamment.
S.R.


Les préparatifs sont fin prêts pour le championnat de Madagascar Telma semi-marathon que la Ville de Taolagnaro abritera pour la première fois dans l'histoire de l'athlétisme malagasy. Le rendez-vous est donné le 28 mai prochain. Raherison Dominique, le président de la Fédération malagasy d'athlétisme, a annoncé la nouvelle au Campus Telma hier. L'événement sera sponsorisé par le premier partenaire du sport malagasy, Telma Madagascar. Ce dernier offrira des goodies à tous les participants et des téléphones à tous les médaillés de la compétition. Et cerise sur le cadeau, les champions respectivement homme et dame auront le sésame pour le meeting de La Réunion qui aura lieu à Saint-Denis le 10 juillet prochain.
Pas moins de 63 athlètes issus de toutes les régions de Madagascar participeront à la compétition. La bataille sera rude car le ghotha de l'athlétisme malagasy sera en lice pour décrocher les billets d'avion.
Parmi les favoris Ralisinirina du 3FB, Emma du CosPN chez les dames et Mampitoatse, tenant du titre et le vieux loup de la discipline, Fulgence, de l'Athletic Club Crown Vakinankaratra, vont défendre leur statut.  Mais les jeunes Patrick, Tsima du Cosfa aussi seront sur la grille de départ pour donner du fil à retordre à ceux cités plus haut.
Une course relais inter-Fokontany marquera l'événement. Au moins 11 Fokontany ont déjà confirmé leur participation. Rappelons que cela entre dans la politique de vulgarisation de la discipline dans tout Madagascar. En effet, dans une course relais 4x4 inter-établissement, dix écoles seront de la partie. Le lendemain, 29 mai, les dames seront à l’honneur sur une course de 3km.A noter que le handisport aussi figurera dans le programme.
Elias Fanomezantsoa



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La une du 20 mai 2022


Outils de propagation de fausses nouvelles. Des informations partagées hier dans le cadre d’un colloque face à la désinformation ont indiqué que sur 28 millions d’habitants, 6,43 millions utilisent l’Internet sur le territoire national, soit 22,3 % de la population malagasy. Il a été également mentionné qu’il existe quelque 3,05 millions d’utilisateurs qui ont accès librement à Facebook à Madagascar. Pourtant, la liberté d’expression sur les réseaux sociaux contribue à la propagation de fausses nouvelles. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, l’a bien souligné hier lors de l’ouverture dudit colloque à la Bibliothèque nationale située à Anosy. « Le numérique, plus précisément le réseau social Facebook, favorise la désinformation. Nous accordons plus d’importance aux premières informations publiées et aux contenus que partagent les membres les plus actifs sur Facebook. Et nous n’hésitons pas à les partager. C’est là que les journalistes devraient réagir pour y remédier. Il faut toujours se rappeler de la déontologie qui consiste à recouper et vérifier les informations pour stopper la désinformation », a-t-elle souligné. Effectivement, toutes les différentes informations qui circulent sur Facebook ne sont pas toutes vraies. Le fait de les partager sans modération est ainsi désastreux pour la population. On se souvient que le sujet portant sur le journalisme sous l'emprise du numérique a été déjà évoqué lors de la Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée le 3 mai dernier. C’est pour dire que le « Fake news » à l'ère du numérique prend actuellement le dessus.

Un enjeu de taille
En jugeant très utile voire urgent d’en parler, l’association Actions Médias Francophones (AMF), le Groupement des éditeurs de presse d'information à Madagascar (GEPIM) et le ministère de la Communication et de la Culture réunissent pendant deux jours différents acteurs des médias et de l’information pour débattre autour du thème de la désinformation. Depuis hier jusqu’à cet après-midi, des discussions sur la nécessité de lutter contre la désinformation et des initiatives en cours ou à prendre contre ce phénomène constituent le programme. Lors de la première journée de réunion, Lova Rabary et Loïc Hervouet de l’association AMF ont surtout évoqué le sens même de la désinformation et les médias de la guerre. Les interventions de Laurent Bigot de l’Ecole supérieure de journalisme de Tours et de l’ONG Ilontsera ont mis en exergue les rôles des médias.  Pour cette deuxième et dernière journée, journalistes, étudiants en information et communication et d’autres invités présents assisteront encore à des échanges et partages s’y rapportant.
K.R.



Madagascar compte 200 000 aveugles à cause de la cataracte bilatérale. Cependant, le nombre de chirurgiens ophtalmologistes est encore insignifiant dans le pays. Il compte seulement 25 dont 20 d’entre eux se concentrent à Antananarivo. En Australie, 7 000 patients par an sont opérés de la cataracte, contre 370 à Madagascar, selon la statistique de 2019. Dans le cadre du projet « Mazava », initiée par la Fondation « Help Me See », le ministère de la Santé publique, celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique et la Polyclinique d’Ilafy organisent une formation en chirurgie de la cataracte. L’objectif est d’opérer au moins 1 000 patients par an et de former 100 nouveaux chirurgiens, spécialistes en opération de la cataracte. Ces apprenants venant des autres Provinces devront y retourner une fois leur formation terminée. « Outre un statut de médecin généraliste au niveau des Centres hospitaliers publics, ils sont fonctionnaires, avoir moins de 45 ans et avoir réussi une évaluation sur simulateur psychomotrice et vision de relief », explique le docteur Jean Marie André, de la Fondation « Help Me See ».
Cette première promotion accueille 30 apprenants issus de diverses Régions comme Sambava, Vakinankaratra, Fianarantsoa, Antsiranana, Nosy Be, Haute-Matsiatra. A la fin de la formation, ils vont décrocher le diplôme universitaire de chirurgie oculaire essentielle (DUCOE) et pourront exercer en tant que chirurgiens oculaires ou ophtalmologistes. La formation dure deux ans, dont un an de pratique.
La rentrée officielle de la première promotion a eu lieu, hier, au centre de formation technologique en chirurgie de la cataracte, sise à la Polyclinique d’Ilafy.
En rappel, une signature de convention a été signée en mars dernier entre la Fondation américaine « Help Me See », la Polyclinique d'Ilafy, le ministère de la Santé publique et  le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la mise en place d’un centre de formation technologique en chirurgie de la cataracte. Considéré comme le pionnier en Afrique, ledit centre de formation est abrité par la Polyclinique d'Ilafy. Des simulateurs de chirurgie, développés durant plus de 8 ans dans le cadre de la technique « Manual Small Incision Cataract Surgery » (MSICS), y sont installés.

Anatra R.



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Agenda du week-end

Vendredi 20 mai
Lôlô sy ny tariny & Feo Gasy
La soirée à laquelle il faudra assister afin d’éliminer le stress après une semaine chargée par le boulot et les défis quotidiens. Effectivement, quand Benny, Bebey, Kolibera et Nini Kolibera se retrouvent, l’ambiance ne peut être qu’exceptionnelle et 100 % acoustique. Et ce ne sont pas les irréductibles de Lôlô sy ny tariny qui diront le contraire. Ce soir, ces amis de toujours vont à nouveau embarquer les noctambules à travers un show inédit. Ces derniers auront sans doute l’occasion de s’amuser dans une ambiance Lolo sy ny tariny et Feo Gasy. Rendez-vous donc au Piment Café, Behoririka vers 20h. Comme au bon vieux temps, Benny et sa bande vont replonger les inconditionnels dans les années 70, 80 et 90.
Jean Aimé
Il s’est fait rare dans la Capitale depuis un long moment. Ce vendredi, il a décidé de remonter sur la scène du Glacier à Analakely pour des retrouvailles avec ses fans. Jean Aimé de Bemaharivo, la grande vedette venant du District de Marovoay, annonce un concert grandiose pour un vendredi « joli ». Doté d'un style varié, dominé largement par le rythme tropical, il est  à la tête de son groupe cohérent et compétent. Ainsi, le chanteur est capable de divertir, de faire bouger au maximum et finalement de satisfaire l’assistance, tout cela à travers un répertoire qui invite le public à rejoindre la piste sans aucune hésitation. Appréciez à nouveau ses tubes qui ont des échos partout, entre autres « Anaondro champion », « Juste participation », « Aza mirobaroba », « Tsy mila kivy », « Mila lamba », « Sitrany zaho mangina », « Samy barakay », « Andrasako foana »,... Le spectacle commence à 21h.
Jean Rigo
Apparemment, cette fin du week-end s’annonce déjà très nostalgique. De nombreux chanteurs ayant bercé les oreilles des mélomanes font leur retour pour ce vendredi. Parmi eux, le chanteur et compositeur Jean Rigo, un artiste célèbre dans les années 90. Actuellement, il se fait plus discret. Bien que ses titres soient encore repris à tue-tête lors des évènements familiaux et dans les karaokés du coin, Jean Rigo n’est plus tout à fait dans l’ère du temps. Le chanteur n’a pas décroché pour autant. Ce soir, il remettra ses pieds dans la salle du restaurant Karibotel Twenty Six à Analakely à 20 heures tapantes.
Rootsikalo
Réunir les  amateurs de la musique urbaine dans une salle autour d’un verre et des amuse- gueules, tel est le pari que s’apprête à réussir le restaurant Annexe Le Zoma, Antaninandro pour une soirée qui s’annonce au couleur « Roots ». Elle se tiendra avec l’un des artistes préférés de la jeune génération qui n’est autre que  Rootsikalo. Le chanteur promet un show de pure folie avec la reprise de ses meilleurs morceaux comme « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy », «  Mangina aty »… Avis aux amateurs, ce soir direction Antaninandro dès 19h !

Samedi 21 mai
Le grand jour tant attendu est enfin arrivé ! Oboy, le rappeur d’origine malagasy, venu spécialement de France, effectuera son grand show demain à partir de 15h au Palais des Sports, Mahamasina. Quant au déroulement du spectacle, le Dj Weeman show et d’autres artistes surprises locaux enflammeront la première partie vers 15h. Oboy, le plus attendu de tous, fera son apparition vers les 17h pour entamer la deuxième partie. Ce grand concert s’annonce chaud puisque les tickets d’entrée sont déjà tous vendus. Pour finir le show en beauté, Oboy donnera par la suite un « After show » au Kudeta Anosy dans la même soirée.
Vilon’Androy
Un groupe originaire du grand Sud de Madagascar. Vilon’Androy a mis en valeur les sonorités du sud malagasy et les rites ancestraux depuis déjà plusieurs années. A travers ses compositions, le groupe oscille entre les rythmes effrénés du Banaiky et du Beko, le chant a cappella traditionnel, le tout mêlé à une dose de modernité pour animer les scènes et satisfaire le public. Et la particularité de ce groupe, c’est qu’il n’utilise que des instruments locaux tels que le « Lokanga » et le « Sirosiro » pour accompagner ses chansons. Pour voir Vilon’Androy à l’œuvre, il sera au No Comment Bar Isoraka, demain soir à partir de 20h.
Dimanche 22 mai
Revy Lôlô & Erick Manana
Mettre le « Tanàna  Zoari » à Ilafy dans une ambiance acoustique, festive et surtout animée, tel est le pari que la maison de production Miritsoka s’apprête à réaliser. Ainsi, elle a réuni les grands noms du folk malagasy sur une même scène. Ce sera le grand point de rencontre des amoureux du « Folk gasy » issus de tous les horizons. Plusieurs sommités de la musique locale vont venir  inonder la scène, armées de leur guitare. Parmi les headliners, on retrouvera Benny et Bebey de Lôlô sy ny tariny, le guitariste Raplay et Erick Manana - venu exprès pour le show mais également pour préparer son concert qui se tiendra dans les semaines à venir. Une affiche alléchante qui devra enchanter les amateurs de la bonne musique de la Capitale. Et pour couronner le tout, Dama et Bekoto seront également de la partie en tant qu’invités.  Rendez-vous au « Tanàna Zoari », Ilafy ce dimanche à partir de 15h.
Sitraka Rakotobe


Des manifestants ont de nouveau bloqué la route au personnel du QMM dans la soirée de jeudi. Pour la troisième fois, face aux mouvements des pêcheurs, le personnel du QMM n’a pas pu rentrer chez soi. Une situation de trop qui a obligé les dirigeants de prendre une décision radicale pour la sécurité de son personnel et de ses installations. « QMM est contrainte de passer en mode service minimum. Cette décision mûrement réfléchie résulte de l’impossibilité actuelle de garantir la sécurité du personnel travaillant sur le site dans le contexte de tensions sociales croissantes à Taolagnaro et de mise en place répétée de barrages routiers illégaux.  QMM a informé ses employés, ses contractants et l’ensemble de ses interlocuteurs institutionnels et économiques de sa décision de réduire ses activités pour passer en mode services essentiels puis en mode service minimum », informe une voix autorisée de la société minière qui précise que « dans les faits, cela revient à mettre progressivement à l’arrêt les opérations sur le site de Mandena en assurant simplement la surveillance et la maintenance des équipements.
« Cette décision difficile a été prise alors que QMM se trouve dans une situation très critique. Les tensions sociales qui continuent depuis plusieurs semaines font en effet peser de lourdes menaces sur la santé, l’intégrité physique et la sécurité des employés de QMM, des contractants et des communautés avoisinantes. La sécurité des infrastructures et des matériels est également mise en jeu. Ce mode opératoire sera maintenu jusqu'à ce que les opérations puissent reprendre sans perturbation et sans menace pour la sécurité des personnels et des infrastructures, ceci de façon durable. QMM souligne le caractère exceptionnel de cette décision, les opérations sur le site n’ayant jamais été arrêtées, même durant la pandémie de Covid -19 », regrette la responsable du QMM.
« QMM a toujours souhaité établir un partenariat avec les communautés hôtes autour de solutions durables. QMM privilégie ainsi l’accompagnement d’initiatives socio-économiques au versement de compensations financières, qu’elle a toujours refusé et refusera toujours de verser. Dans une démarche sincère visant à résoudre les divers enjeux, QMM va poursuivre un dialogue constructif pour rechercher des initiatives pérennes, lorsque la paix sociale aura été rétablie »…
Recueillis par la Rédaction

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On attend !

On attend. Oui, on attend. Dieu seul le sait jusqu’à quand !
Des postes-clés évoluant dans des secteurs essentiels pour la vie de la Nation attendent désespérément des titulaires en lieu et place des éternels « intérimaires ». Allant des ambassades stratégiques aux entités d’intérêts vitaux à l’instar de l’OMNIS, de l’Air MAD, de la JIRAMA, de la CNAPS, pour ne citer que ces quelques exemples précis qui attendent sur le quai leurs patrons définitifs. De même, pour les gouverneurs ! Où en est le résultat des évaluations ?
Des représentations diplomatiques auprès des pays où Madagasikara entretient des relations plus qu’importantes attendent toujours la nomination de leurs chefs de mission respectifs. Le désormais ex-chef de la diplomatie malagasy Patrick Rajoelina s’était donné comme objectif à terme la nomination des ambassadeurs à ces postes-clés. Des « appels à manifestation d’intérêt » ont été lancés. Il a été limogé avant que les dits appels aboutissent. Et on attend !
L’Office des mines national pour les industries stratégiques (OMNIS) attend jusqu’à l’heure son directeur général.  Crée le 12 novembre 1975 et confirmé le 20 mars 1976, l’OMNIS n’a pas encore un DG titulaire après le départ discret du dernier DG Rasoanaivo Fetinirina Bonaventure Momo. Une directrice générale par intérim assure la gestion des affaires courantes. On attend.
JIRAMA. Après le limogeage, tant attendu du DG Vonjy Andriamanga, on attend la nomination d’un DG titulaire qui doit, à la place d’une direction intérimaire, gérer à bon escient cet autre fleuron, aujourd’hui en berne, des industries nationales. Les délestages et coupures intempestifs commencent très sérieusement à excéder sinon à enrager les abonnés.
La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) attend le sort réservé à son avenir. Après les déboires successives des directeurs généraux, la direction de la Caisse a été remise au bon soin d’une directrice générale par intérim et ce pour la énième fois.
Pour Air Madagasikara, on n’est pas sans savoir la tourmente dans laquelle ce fleuron de l’économie nationale s’engouffre. Personne ne sait exactement qui dirige Air Mad. Qui pilote exactement la compagnie pour le redresser ? On attend.
Quant aux gouverneurs. De source auprès de la Présidence en octobre 2021, leurs évaluations sont bouclées. Selon le gouverneur d’Analamanga, à l’époque des faits, les gouverneurs défaillants feront l’objet de limogeage immédiat. En ce mois de mai 2022, on attend toujours la suite des évènements. Tout le monde passe, donc essais concluants pour tous, et d’un ! Il y en a qui ont réussi et d’autres échouent, et de deux. Et on attend la proclamation. Ou bien enfin, certains des recalés rechignent à partir. On attend à quand la décision finale du juge, le Chef de l’Etat. En attendant, les affaires sur terrain trainent avec ce que cela pourrait avoir comme conséquence.
L’attentisme tant décrié qui ne dit pas ni son nom ni son attribut sert les intérêts de qui ou de quel groupe ? Etant entendu l’urgence de la situation, devenue alarmante, on s’inquiète. On se rappelle toujours dans les mémoires la déclaration du Chef de l’Etat Rajoelina Andry nouvellement investi à Mahamasina le 19 janvier 2019 clamant que « A Madagasikara, tout est urgent  ».
La relance du pays ne peut pas attendre. Mais, on attend !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Désaxé
    Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.

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