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Avec la fête de Pentecôte et autres célébrations qui approchent, les grandes enseignes multiplient les initiatives pour attirer la clientèle. A l’instar de la société Baolai, où une pléthore d’articles de premier choix, neufs et à bon prix attendent le public. « Pour la fête des mères, les idées de cadeaux sont nombreuses dans tous nos showrooms d’Analakely, Soarano et Bazar-be Toamasina. Dans cet esprit festif, nous ferons une vente flash spéciale pendant 3 jours consécutifs, le 26 - 27 et 28 mai 2022 pour 3 modèles de smart TV Hisense, notamment sur deux modèles différents en TV Led de 32 pouces et un autre de 50 pouces en 4K. Pour une smart TV Jeyoo (garantie 1 an) de 42 - 75 pouces et 85 pouces  achetée, un ampli-baffle rechargeable sera offert », d'après un responsable.

On y trouve aussi bien d’autres merveilles comme les tables de mixage, réfrigérateurs, cuisinières à gaz et électriques, kits solaires complets de marque Sunpower (composés de régulateur, batteries et panneaux), amplificateurs, machines à laver, climatiseurs, fours à micro-ondes, synthétiseurs,… « Et en bonus, pour l’achat d’une smart TV Hisense de 50 pouces, un Smartphone sera offert. Et pour l’achat d’un modèle de 32 ou 43 pouces (tous garantis 1 an), un ampli-baffle rechargeable sera donné gratuitement au client », selon toujours un responsable.

Notons que pour les achats de Smart TV figurant pendant la vente flash de 3 jours, il n’y aura pas de cadeaux offerts car les prix seront largement remisés. Les détails sont à découvrir sur la page Facebook et sur le site web de Baolai, ou en téléphonant 020 22 605 88 - 020 22 308 48 - 033 37 188 88 (en heures de bureau). La maman étant le pilier central d’une famille, rien de tel pour lui faire honneur pour la fête des mères que de lui offrir de sublimes cadeaux que l’on trouve auprès des magasins Baolai.


 


De nouveau, la ville de Manakara a été le théâtre d’un incendie dévastateur dimanche dernier. Les flammes ont réduit en cendres 96 maisonnettes jetant ainsi 500 familles provisoirement dans la rue. Ces dernières ont tout perdu dans cet incendie implacable. Aucun objet n’a pu être sauvé des flammes, et les pertes se chiffrent à plusieurs millions d’ariary, côté locataires. Cependant, l’on n’a déploré aucune victime, et ce, en dépit de l’ampleur de ce sinistre. Ce dernier était survenu dans le quartier de Manjakarivo, dans la Commune de Vohimasina.
Plusieurs témoins ont affirmé qu’un foyer de feu mal éteint, dans l’une de ces maisonnettes, serait à l’origine du drame. Mais sous l’effet d’un vent particulièrement violent, les flammes se sont rapidement propagées sur les constructions voisines. Du coup, la Gendarmerie a ouvert une enquête. Les Forces de l’ordre ont dû prendre certaines mesures vu la colère des familles sinistrées. Parmi celles-ci, un nécessaire transfert vers un lieu sûr de la petite famille en cause et dont l’habitation serait à l’origine de cet incendie dévastateur. Des témoins sur place ont déclaré que le mécontentement des personnes sinistrées était si palpable tel qu’elles ont failli régler l’affaire à leur manière, c’est-à-dire demander une explication, de façon musclée avec la famille en cause. Le risque inutile d’un dérapage est tel qu’il a alors fallu mettre cette dernière sous la protection des Forces de l’ordre.
De leur côté, les autorités locales dont le gouverneur de la Région Vatovavy et du chef de District se sont rendus sur place. Ces derniers promettent une assistance et de l’aide aux sinistrés pour qu’ils puissent reconstruire leurs maisons. En attendant, ils ont apporté une aide d’urgence dont des denrées et autres produits de première nécessité aux victimes. Affaire à suivre.
F.R


Un grand soulagement pour les automobilistes qui doivent passer tous les jours par Analakely et Ambohijatovo. La circulation est devenue plus fluide malgré le fait que la plupart d’entre eux sont encore dans la confusion. Ils doivent encore réfléchir ou s’arrêter quelques secondes afin de savoir le couloir à prendre. « Il faut une vingtaine de minutes pour faire le trajet entre Ankorondrano, Behoririka et Analakely, contre plus d’une heure auparavant. Nous souhaitons que la circulation reste désormais fluide. Mais il est encore trop tôt pour juger », soutient un automobiliste. D’autres dénoncent l’absence des marquages au sol.
Pour le moment, les automobilistes ne sont pas encore habitués au nouveau plan de la circulation, ce qui rend difficile l’organisation. Par contre, des embouteillages sont présents dans d’autres axes, notamment celui reliant Anosy-Tanjombato, à Isoraka ainsi que l’axe Analakely menant vers Anosizato. Selon le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, il y aura encore des points  à améliorer, notamment sur l’axe reliant Analakely et Anosibe. « C’est mieux ainsi ! D’ailleurs, ce n’est pas facile d’imposer un changement. Toutefois, chacun devra faire un effort », soutient-il. La sensibilisation durera encore quelques jours. De leur côté, les chauffeurs de taxi-be se plaignent de l’étroitesse de l’arrêt-bus sis à Ambohijatovo où des cafouillages ont lieu durant les heures de pointe. « Une foule immense attend le bus dans cet endroit où des dizaines de véhicules font la queue. Il serait alors difficile de traquer les  pickpockets », se plaint Niry, un passager.
Par ailleurs, les itinéraires des  taxis-be ont également changé. Pour l’axe Ambohijatovo et Anosy, l’arrêt de bus est déplacé derrière les marchands de livres. Les bus exerçant sur cet axe doivent emprunter la rue située derrière le ministère de la Jeunesse et des Sports, puis devant le pavillon d’Analakely et la Gastronomie Pizza Analakely, avant de rejoindre la rue située près  de la stèle du Mars 1947 et le tunnel d’Ambohidahy. Pour l’axe Anosy-Analakely, les taxis-be doivent rejoindre la rue située devant la Stèle du 29 Mars 1947, ensuite passer près du RM1 avant de prendre la rue menant vers Ambodifilao. Les arrêts de bus au niveau du pavillon d’Analakely sont déplacés à Ambodifilao.
Anatra R.




Des petites aux grandes industries extractives, en passant par les exploitations individuelles, toutes ont répondu présent à l’appel de la fédération des opérateurs miniers, hier, pour s’exprimer à l’unisson par rapport à la situation de blocage qui persiste dans ce secteur actuellement. Une manière de mettre en lumière l’ensemble des facteurs de blocage de ce secteur, et ce, à tous les niveaux. Pour le cas des permis miniers, plus de 2.000 sont en cours de validation tandis que 5.000 demandes restent en suspens depuis la décision ministérielle y afférente. Autant dire que malgré le processus de normalisation de cette activité qui s’annonce difficile sur tout le territoire national, l’intérêt des exploitants reste inchangé. « La situation actuelle est propice à la corruption car le gel de l’octroi de permis miniers pourrait inciter des exploitants à négocier à travers des paiements de facilitation ou même des pots-de-vin pour ceux qui œuvrent dans l’informel.
Et pendant ce temps, les opérateurs dans le secteur formel n’ont plus qu’à s’armer de patience. Pour illustration, il y a de nombreux permis miniers qui sont en attente de validation depuis plus de dix ans. Imaginez le coûts d’investissement causé par de tels délais », explique Ralambomanana Hajanirina Yvon, président de la fédération des opérateurs miniers de Madagascar. A travers les propos de leur président, les membres de la fédération demandent tout juste à ce que l’administration applique les lois et textes en vigueur, notamment d’octroyer les laissez-passer à tous les opérateurs ayant réglé leurs frais d’administration, ou encore de renouveler les permis d’exploitation car ce processus de renouvellement est dans le plein droit des opérateurs en bonne et due forme.
D’un autre côté, ces opérateurs miniers fustigent aussi le processus d’élaboration du nouveau Code minier en affirmant leurs désarrois. « Pour le moment, la majorité des membres de la fédération jugent inopportun de procéder à ces réformes compte tenu de la situation », rajoute le président de la fédération. A travers ces quelques mots, ce responsable confirme le sentiment de frustration et de mécontentement généralisé qui germe progressivement à tous les niveaux de la chaîne de valeur minière. Dans un pays où le secteur minier représente 30 % des recettes d’exportation, soit 600 millions de dollars, et 40 % des investissements directs étrangers selon les chiffres de l’organisme Economic Development Board of Madagascar, le remplacement du Code en vigueur depuis 2005 devient ainsi un sujet des plus épineux. Ainsi, parmi les solutions suggérées par les exploitants, on peut citer la réouverture des demandes d’exploitation, la mise en place d’un observatoire des mines, la normalisation des redevances qui diffèrent à tous les niveaux, ainsi que le renforcement de la lutte anti-corruption sur toute la chaîne de valeur.
Hary Rakoto



Employé cadre, ouvrier, employé domestique, jeune fille au pair, etc. La sortie du territoire malagasy de ces travailleurs migrants nécessite désormais diverses procédures à suivre. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) l’a communiqué hier. Des mesures prises afin de les protéger des traites de personnes transnationales. « Obtenir un visa au préalable du contrat de travail signé par les 2 parties à l’Ambassade de Madagascar dans le pays de destination fait partie des mesures. Passer au ministère de la Sécurité publique pour une enquête de moralité et examen de situation en constitue une autre. Il faudrait ensuite viser le contrat de travail auprès du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Lois sociales, avant de passer auprès de la Direction de la Diaspora du MAE, avec le billet d’avion. La préinscription consulaire, à titre gracieux, auprès de la même Direction, portes 117 et 132 au MAE Anosy, constitue la dernière étape requise. Ces procédures doivent être faites 15 jours avant le départ, selon le communiqué.
Dès sa sortie sur les réseaux sociaux, dans la matinée d’hier, ce communiqué du MAE a entraîné de nombreuses réactions et critiques. « Ces longues étapes pourraient favoriser les cas de corruption », avancent les uns. « Avec la situation déjà chaotique à Madagascar, il ne reste plus que ces mesures restrictives pour dissuader les jeunes à travailler à l’étranger », se désolent les autres. Pourtant, cette régulation stricte des sorties à l’étranger vise à renforcer la protection des travailleurs migrants, dont certains sont victimes de maltraitance au point d’être rapatriés dans le pays avec des séquelles physiques ou psychologiques.
Les cas des « Au pair » remis en question
« Les jeunes filles Au pair ne doivent pas être considérées comme des travailleurs migrants. Elles sont accueillies dans des familles d’accueil qui prennent en charge leur hébergement, nourriture et autres besoins, ainsi que leurs études, en contrepartie de quelques tâches ménagères », informe un ancien bénéficiaire de ce programme d’échange culturel. Ce dernier existe actuellement en France et en Allemagne. « Au pair est certes un programme d'échange culturel, de "bain de langue", ce qui est assimilé par nos compatriotes comme une étude. Mais en réalité, un Au pair ou un Volontaire ne pourra pas s'inscrire dans une institution universitaire allemande tout le long de son contrat d'une durée de 1 an. L'intéressé ne pourra s'inscrire que dans une institution populaire appelée Volkshochschule où il perfectionnera uniquement sa maîtrise de la langue allemande et rien d'autre et cela dans les conditions horaires fixées dans chaque contrat », nous confie une source du MAE. « Le visa d'un Au pair ou d'un Volontaire ne sera pas accordé sans l'approbation formelle de l'Agence allemande Fédérale pour l'Emploi (Bundesagendtur/Arbeitagentur). Qui dit Bundesagentur/Arbeitagentur dit "travail" au regard de la loi allemande. Selon les lois sociales allemandes, un Au pair/Volontaire bénéficie de jours de congé comme un travailleur légal en Allemagne et non pas de vacances scolaires comme un normal étudiant », a-t-elle ajouté.
Etre un Au pair ou Volontaire en Allemagne nécessite un contrat de travail avec l’institution ou la famille d’accueil. Le service fourni par l'intéressé est rémunéré bien que qualifié pour argent de poche pour le cas d'un Au pair. La rémunération d'un volontaire n'est pas également qualifiée de salaire au sens propre mais l'intéressé est soumis aux lois sociales allemandes. Le volontariat est en Allemagne un travail rémunéré au sens des lois sociales allemandes. Pour les deux typ d'activité, le type de visa demandé auprès de l'Ambassade allemande est spécifique "Au pair/Freiweiling" et non pas "visa étudiant" ou "visa de langue". Il en est de même pour la formation professionnelle "Ausbildung"…
La Rédaction





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La une du 23 mai 2022



Première édition après la disparition de son illustre fondateur, la FIM 2022 reflète la santé du secteur privé selon le point de vue de Nicolas Martin, directeur général de l’agence Première ligne qui a tenu à nous partager ses ressentis à chaud pendant la dernière journée de la foire. 
Si on doit donner un bilan, il est tourne vraiment vers le positif. On a enregistré un record en termes d’affluence. Je n’ai pas encore les chiffres précis mais on a enregistré entre vingt et trente mille visiteurs durant les trois premiers jours sans compter aujourd’hui dimanche (ndlr : Hier). Notre premier objectif était surtout de remplir le salon en entier. Chose sur laquelle on avait pourtant eu quelques appréhensions vu le contexte de la relance économique difficile après la crise sanitaire mondiale. Après ces deux années de redécollage difficile, les activités repartent. C’est bon pour la suite. Malheureusement, Michel Domenichini Ramiaramanana nous a quittés brutalement alors qu’on était en pleine relance, quant à l’évènement, justement, on a voulu le faire perdurer en sa mémoire.
Par ailleurs, nous avons fait un gros travail de communication sur les conférences afin d’optimiser au maximum l’impact des débats et discussion sur les thématiques que nous nous sommes efforcés d’améliorer en qualité. Notamment, en termes d’environnement, de technologie ou encore de tourisme sans mentionner tous les autres secteurs qui ont été fortement représentés à la FIM.
Autour d’une scénographie affirmée, mettant en avant d’une part les spots industries et High Tech, et d’autre part des pavillons pays comme Maurice et autres, la foire aura permis à tout un chacun de mettre en situation le contexte économico-commercial de Madagascar. Toujours attentif à faire la promotion du « Vita Malagasy » (Made in Madagascar) tout en restant ouvert au monde, cette dernière édition de la FIM aura, grâce aux nombreux B to B ou B to G réalisés quatre jours durant, consacré une fois de plus de l’excellence et de l’efficience de cette plateforme économique indianocéanique. Marqueur de la vie des affaires dans cette partie du monde, l’attractivité économique générée par cet évènement aura fait progresser le Branding Madagascar dans le monde des investisseurs à l’affût des véritables pays en voie d’émergence.
Par ces quelques constats, on a vraiment de grand motif de satisfaction qui nous assure déjà la énième réédition de la foire pour l’année prochaine. Mais pour cette année, on donne déjà rendez-vous au public pour le Salon international de l’agriculture en septembre et le Salon international de l’habitat en octobre. Mais surtout la nouveauté c’est qu’il y aura un autre évènement d’envergure que nous allons baptiser « Salon grand public du déstockage » en novembre. Un nouveau concept multisectoriel où tous les exposants emmèneront tous les invendus avec des promotions d’envergure pour le bonheur du grand public.
Recueillis par Hary Rakoto
 


Triste fin pour un père de famille de 36 ans, marié et domicilié à Talatamaty, vendredi soir dernier. Il était au guidon de sa moto lorsque celle-ci a terminé sa course au fond d’un plan d’eau bordant la nouvelle rue en pavé, qui passe au niveau d’Antsofinondry et qui débouche ensuite à Anosiavaratra. Effectivement, le motocycliste s’était noyé sans l’espoir d’aucun secours. Aucun témoin n’était à l’endroit au moment des faits, afin au moins de les signaler à la Police. Le corps de la victime n’a été retrouvé que le samedi matin suivant, selon la Police. Des membres de sa famille ont fait le tour des commissariats et autres bureaux de la Gendarmerie pour tenter d’avoir une quelconque nouvelle du motard, qui a tardé à regagner son foyer à Talatamaty, vendredi soir dernier.  Lorsque les secours ont voulu le repêcher, le cadavre était complètement submergé et fut repéré à quelques mètres du deux-roues.
Pour le moment, rien ne permet encore de déterminer la cause exacte de l’accident sauf que, dans un récent rapport, la Police avance une sortie de route. “Le médecin, lors d’un constat, a privilégié la thèse d’une sortie de route, et que le décès devait remonter vers 22h “, nous explique une source policière du côté de Sabotsy-Namehana, laquelle est d’ailleurs chargée de mener l’enquête. Toute une zone d’ombre plane aussi sur l’emploi du temps de la victime avant l’accident. La seule certitude, c’est que le trentenaire devait rentrer chez lui après le travail, comme d’ailleurs monsieur tout le monde. Ses proches, qui n’étaient informés sur le drame que samedi dernier, auraient déjà récupéré sa dépouille, et ce, après bien que le médecin l’eut autopsiée.
En l’espace de deux jours donc, on a assisté à trois cas d’accidents meurtriers touchant des motocyclistes dans la Capitale et ses environs. Car après celui qui a emporté ce chef de famille de Talatamaty, deux autres l’avaient précédé dans l’au-delà, parfois de manière tragique. C’est le sort réservé au passager d’une moto qui s’était télescopé avec un taxi-be à Soanierana, ou encore le pilote de ce moto-cross qui a également succombé à la suite d’une collision avec un poids lourd à Ambanitsena, sur la RN2, la seule journée de jeudi dernier.
Franck R.

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Sujets à débat !

Des faits, sujets à débat, qui prolifèrent dans la vie quotidienne des Malagasy irritent les esprits. Ces cinq dernières années, des cas d’assassinat abominable, des viols suivis de meurtre, des accidents de « deux-roues » terrifiant et autres formes de violence défraient la chronique. Des phénomènes atroces, propres à fendre le cœur et qui ont tendance à se multiplier, bouleversent et nous obligent à interpeller la conscience sociale ainsi que la responsabilité de tous dont les autorités publiques, Forces de l’ordre, Justice, Société civile et simples citoyens.
Un fait récent, un jeune conducteur d’un véhicule tout-terrain a été placé en détention préventive à Antanimora. En cause, il aurait percuté en pleine vitesse un motard, roulant sur sa droite et l’aurait précipité sous un camion en pleine circulation sur sa droite aussi et l’a broyé mortellement. Le triste évènement s’est produit sur la rocade de Tsarasaotra. Le motard a été tué sur le coup. Evidemment, on roulait de vive allure ! C’est normal, on est sur une « voie rapide ». Ailleurs, le conducteur ne peut pas rouler sur une « voie rapide » type rocade ou bretelle ou sur autoroute en-dessous de la vitesse indiquée sur le panneau. Il y a une voie réservée pour chaque type de véhicule (auto et deux-roues) que l’on doit impérativement respecter. Tout mauvais dépassement coûtera la vie. Et dans toute « voie rapide », le respect du Code de la route et des consignes ne se discute point et les Forces de l’ordre ne plaisantent pas non plus. Ce cas d’accident relance le débat autour de l’usage des « voies rapides » en particulier la normalisation (la remise aux normes) de la circulation et la conduite des deux-roues, motos et bicyclettes. Les accidents mortels de moto (scooter et autres) se multipliaient ces derniers temps. A ce rythme, tout le monde (conducteurs de voiture) irait en prison !
La recrudescence des cas de viol sur mineur suivi de meurtre sordide interpelle l’opinion. Les cas relayés par les médias de la place concernent surtout des viols commis par des proches à même par des parents directs (père biologique) sur leurs propres petites filles. Le monde est-il en train de tourner dans le sens contraire de la rotation universelle ? Le monde à l’envers ! Il y a tout de même deux points à signaler. Un, les filles malagasy notamment celles de certaines Régions de l’île atteignant tout juste l’âge de l’adolescence, 12 à 13 ans, sont déjà actives sexuellement parlant. Le cas récent de cette jeune fille de 14 ans atrocement assassinée nous met hors de nous. Après enquête, il se trouve que le meurtrier n’est autre que l’ex-ami intime de la victime qui n’a que 14 ans. D’ailleurs, l’âge du premier accouchement des filles dans plusieurs parties du pays tourne autour de 13-14 ans. Deux, la responsabilité parentale qui, dans certaines Régions, pousse leurs filles à … « sortir ». Il existe ainsi des parents, sans vergogne, qui laissent leurs filles se prostituer. Donc, c’est toute une éducation à reformuler sinon à débattre. Une question de culture propre dans certaines contrées du pays qu’il faut obligatoirement redresser. En outre, des efforts colossaux à consentir afin d’améliorer les conditions d’existence du peuple.
Ndrianaivo


Améliorer la race bovine. Dans sa stratégie nationale de développement de la filière laitière à travers le programme Fihariana, des experts en amélioration génétique sont à présent un peu partout sur le terrain pour effectuer des travaux de suivi par rapport aux vaches laitières récemment importées. L’initiative s’inscrit dans le cadre du produit Fanoro du programme Fihariana qui a été mis en œuvre depuis 2020 et à destination des régions productrices de lait telles que Vakinankaratra, Itasy ou Analamanga. Concrètement, le produit vise à financer la formation des inséminateurs artificiels, l’achat des équipements nécessaires et l’insémination artificielle ainsi que l’importation de vaches normandes et montbéliardes. « Un service après-vente est exigé par Fihariana lors de la passation de marché. Nous avons fait appel à des experts pour faire le suivi des vaches laitières dans leur nouvel environnement et l’évaluation de la performance des éleveurs. Dans un esprit de partage et d’amélioration continue, les inséminateurs ont une formation complémentaire aux précédentes pour préparer l’arrivée des semences normandes. Pour élargir le projet Fanoro, nous envisageons d’installer un cabinet vétérinaire sur le site afin de se rapprocher des éleveurs et pour pouvoir agir à temps en cas de besoin » explique Timothée Andriamamonjiarison, responsable du département innovation, recherche et développement au sein de Fihariana. Ainsi, afin de garantir la capacité des productions attendues de ces vaches, un suivi rigoureux par les experts se fera en quelques jours durant lesquels ces experts issus de la société Coopex ont pu échanger avec une douzaine d’inséminateurs du projet Fanoro. Pour rappel, 8 inséminateurs expérimentés et 12 nouveaux ont suivi la formation avec le FIFAMANOR pour acquérir de nouvelles techniques d’insémination, il y a de cela deux ans.
Hary Rakoto 

Fil infos

  • Sécurisation foncière - 25 668 certificats remis à Ambohitromby
  • Télévision nationale malagasy - La deuxième chaîne bientôt !
  • Lalatiana Rakotondrazafy - De retour dans l’arène
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  • Solidarité avec la RDC - L’Etat malgache mobilise 20 médecins militaires et 30 aides-soignants
  • Défaites électorales du TIM - Ravalomanana avance des excuses bidon
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  • Autosuffisance alimentaire - Coup d’envoi de la distribution de semences de riz hybride à Tanambe
  • Humanitaire - Madagascar va envoyer des médecins militaires en RDC

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Editorial

  • Désaxé
    Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.

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