En ce mois de décembre, les produits électroménagers sont très prisés par le public. Dans ce contexte, la Société « Baolai » fait une promotion spéciale Noël jusqu’au 15 janvier 2022 dans la limite du stock disponible. « Pour satisfaire les ménages malagasy, sur l’achat de certains télé Led « Hisense », des subwoofers rechargeables seront offerts gratuitement. Pour l’achat d’un Smart Tv de 75 pouces ou 85 pouces « Jeyoo », un Ampli- baffle rechargeable en cadeau. Tout cela est à découvrir dans tous nos show - rooms de Soarano, Analakely et Bazar - Be Toamasina », d' après un responsable.
« Publiez Ce Que Vous Payez » ou (PCQVP). C’est la dénomination de la coalition qui s’efforce de démontrer l’importance de la publication et de la transparence des contrats miniers. Cette coalition met actuellement en œuvre le projet Mobilizing for « Extractives Transparency and Accountability in Madagascar (META-M) » dans l’optique de mener un travail commun sur la transparence des contrats miniers à travers la consultation des parties prenantes du secteur extractif à l’instar de la société civile, entreprises minières et institutions publiques.
Trop c’est trop ! Les grognes des citoyens sur la pénurie d’eau qui frappe plusieurs quartiers de la Capitale ne cessent de se multiplier. Pire, aucun jour ne passe sans qu’on entende parler dans les médias ou sur les réseaux sociaux des protestations liées à la coupure d’eau. « Jamais la Capitale n’a vécu pareille situation », déplorent des citoyens qui semblent avoir pris leur mal en patience. Un approvisionnement en eau qui laisse fortement à désirer, voire à la limite de la situation qui prévaut dans le Sud de Madagascar. Dans certains quartiers, il arrive que les coupures s’étendent jusqu’à 48 heures voire plus. Vivre sans eau potable est devenu le lot quotidien de nombreux tananariviens. D’Itaosy, à Ambohipo, en passant par Ambatobe, presque aucun quartier n’est épargné.
Apollo 21, Acte III. Hier, c’était au tour de l’accusé français Philippe François de comparaître devant la Cour criminelle ordinaire du tribunal d’Anosy. Accusé de complicité avec le Franco-malagasy Paul Rafanoharana dans la tentative chez celui-ci de renverser le pouvoir en place, quitte à intenter à la vie du Chef de l’Etat actuel, l’ex saint-cyrien de son état tente de se blanchir aux yeux de la justice malagasy. Car lorsque celle-ci lui a demandé sa participation dans le complot avec Paul Rafanoharana, le concerné déclare sans hésiter : « Il n’a jamais existé de complot car je n’ai rien préparé. Je ne connais pas de militaires malagasy et je n’ai cherché aucun contact avec eux. D’autant plus qu’on n’a pas d’argent pour cela, on n’a pas de plan, donc aucune trace nulle part de tentative de coup d’Etat.» , lâche-t-il. Et de poursuivre : « Je dis et redis que je n’ai vu le document Apollo 21 que lors de mon interrogatoire à la Gendarmerie ».
Comeback. La dernière fois que l’on a vu Mia arpenter la scène, c’était il y a quatre ans lors du concert intitulé « Kalom-pitia » avec Rija Ramanantoanina. Récemment, il y a tout juste un mois, elle a aussi participé au spectacle d’hommage à Dadah Rabel. Effectivement, son dernier concert en solo remonte en 2012 lors de la promotion de son deuxième album ayant comme titre « Nofy ». Les fans de la chanteuse avaient donc dû attendre de longues années pour pouvoir enfin écouter des sons inédits. Ce fut également une longue absence pour les noctambules de la Capitale qui n’ont pas pu admirer la chanteuse en « live » et en solo depuis quelques années. Ainsi, pour marquer son retour, Mia donne rendez-vous à ses fans demain à partir de 20h au No Comment Bar (NCB), Isoraka pour une soirée animée. Une nouvelle qui risque de rendre heureux les admirateurs de cette artiste. Il s’agit d’une représentation qui va plaire tout un chacun car avant tout, Mia est une spécialiste des chansons d’amour. Ce qui ne l’empêchera pourtant pas de rythmer son répertoire. Raison pour laquelle elle va réarranger quelques-uns de ses morceaux pour l’occasion. Une soirée qui ne risquera pas de faire somnoler les spectateurs.
Dresse
Ses meilleures chansons seront bien évidemment au menu, notamment son nouvel opus intitulé « Nosintsika », sorti l’année dernière. En effet, « Nosintsika » est une chanson qui tire la sonnette d’alarme sur la situation de Madagascar. Il s’agit d’un appel à l’entraide et à la solidarité pour créer un nouveau monde meilleur. Mais malheureusement, le tube n’a pas rencontré le succès escompté. Par contre, au mois de février dernier, elle a sorti « Anjarako », un morceau devenu un tube qui a cartonné dans la Capitale, extrait de son dernier album dont la sortie est prévue prochainement. Quelques nouvelles chansons sont déjà apparues sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, durant cette soirée, elle en profitera pour annoncer peut-être au public la sortie de son nouvel album en 2022. A cette occasion, elle chantera également des nouveaux tubes qu’elle n’a jamais interprétés sur scène. Notez bien le rendez-vous : Mia investira le No Comment Bar, Isoraka, demain à 20 heures. Un événement à ne pas manquer, au risque d’attendre de nouveau de longues années pour la revoir. Mais comme l’affirme un vieux dicton vantant les vertus de la patience, « Plus c’est long, plus c’est bon ! ».
Sitraka Rakotobe
Critiques, ils le sont ! Intraitables, ils en restent ! Frondeurs, ils persistent de plus en plus ! Nos élus parlementaires de Tsimbazaza, notamment, durcissent encore plus le ton envers les membres de l’Exécutif. Comme il fallait s’y attendre, la tension grimpe d’un autre cran à l’Hémicycle et la séance se transforme en authentique spectacle de pugilat, à distance certainement, entre d’une part les députés, les représentants du peuple (Solombavambahoaka) et membres du Gouvernement, au nom de l’Etat (Fanjakana).
En pleine session ordinaire pour le compte du second semestre de l’année en cours, 2021, l’Assemblée nationale se réunit en ces temps-ci. Comme le souligne le prescrit du texte fondamental, l’objet principal de la session réside dans l’étude, les débats et l’adoption de la Loi de Finances initiale (LFI) au titre de l’exercice 2022. Mais, à chaque session, mises à part les adoptions des LFI et LFR, il importe également de noter qu’il existe d’autres objets de réunion figurant normalement à l’ordre du jour entre autres la ratification des traités ou accords entre Madagasikara et des pays ou organismes tiers, des décrets ou ordonnances pris par le Gouvernement et surtout l’incontournable « face-à- face » députés - membres du Gouvernement. Valable dans tout régime démocratique qui se respecte, c’est le moment qui intéresse le plus l’opinion et que l’on attend avec un certain fantasme.
Les élus du peuple au Parlement, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, prennent au sérieux parfois trop la séance de face-à-face avec les membres du Gouvernement. A vrai dire, l’échange libre et direct entre le pouvoir législatif et l’Exécutif révèle à plus d’un titre l’état de l’ambiance qui prévaut dans le pays. C’est en quelque sorte le baromètre de l’atmosphère nationale. La tendance générale de ce face-à-face dépend étroitement du climat socio-économique et politique du pays.
A Tsimbazaza, les députés, toutes sensibilités comprises, ne se privent pas d’interpeler le Gouvernement. Les interventions revêtent souvent un caractère virulent. Les élus de l’Opposition profitent l’occasion offerte sur le plateau d’argent pour tirer à boulets rouges sur le tas.
Le récent face-à-face au CCI d’Ivato a failli tourner en séance de règlement de compte. Les députés à même dans les rangs de la majorité ne se privèrent pas des remarques très virulentes envers certains ministres. Bref, les élus du peuple deviennent de plus en plus critiques sinon frondeurs ! Evidemment, le chef du Gouvernement et chaque ministre tentent, le tout pour le tout, de défendre bec et ongles leurs faits et actes !
D’un côté, on ne peut pas en vouloir aux députés. Ils jouent le jeu des « solombavambahoaka » qui, en réalité, transmettent à qui de droit la tourmente de ces électeurs. Ils dressent souvent des tableaux sombres et attirent l’attention de l’Exécutif pour qu’on agisse sans attendre.
De l’autre, il y a tout de même des limites à observer. Certaines interventions frisent le ridicule. Elles ne cadrent pas parfois dans le contexte qui prévaut. Certains parlementaires ne maitrisent pas tellement la mission qui leur attend. Ils se conduisent en maires des Communes ruraux.
Ndrianaivo
La fermeture des frontières de Madagascar pour certains pays a pris de court des compatriotes restés à l’étranger. La plupart d’entre eux ont projeté de rentrer au pays pour y passer les fêtes de fin d’année auprès de la famille ou pour un retour définitif pour cause de la fin du contrat de travail. Des motifs impérieux qui sont tous valables mais la recrudescence des cas de Covid- 19, notamment le variant Delta et l’Omicron, a changé la donne obligeant l’Etat malagasy afin de protéger les 25 millions de population à fermer de nouveau les frontières à travers l’arrêt des liaisons aériennes.
Cette décision louable et courageuse a fait tout de même des victimes à l’instar des Malagasy résidents à l’île Maurice, surtout les travailleurs, qui ont déjà programmé leur retour dans le courant du mois de décembre. Mais la suspension des liaisons aériennes depuis le 27 novembre dernier les a mis dans l’expectative. « Notre contrat de travail s’est achevé à la fin du mois de novembre, ce qui rendait impossible un départ avant cette date. Bien que nous ayons déjà réservé un billet de retour à Madagascar pour le début du mois de décembre, nous sommes bloqués ici faute de vols réguliers entre les deux pays », plaide un travailleur malagasy à l’île Maurice. D’après lui, ils sont plusieurs dans cette situation d’où leur appel aux autorités malagasy d’organiser des vols de rapatriement à leur endroit.
Même son de cloche venant de Koweït. Mais là, c’est encore plus grave dans la mesure où plus d’une centaine, 107 plus exactement, de femmes sans travail, en fin de contrat également, se trouvent dans une situation peu enviée. Les autorités koweitiennes s’apprêtent à les expulser faute de ressources financières d’un côté et de titre de séjour de l’autre. Des sources avancent que la monarchie du Koweït se dit prête pour prendre en charge le rapatriement de ces femmes après « des bons et loyaux services » auprès de ses sujets. L’Etat malagasy aurait demandé de temps afin de se préparer à l’accueil de ces « immigrantes ».
Que ce soit pour les Malagasy de l’île Maurice ou du Koweït, ils s’engagent à respecter les protocoles sanitaires en vigueur à Madagascar dont entre autres le test PCR à l’arrivée ainsi que la période de confinement.
La balle est désormais dans le camp de l’Etat malagasy qui, selon des informations, prendrait une décision dans les heures ou jours à venir, du moins pour les cas des femmes du Koweït. Cela n’empêche pas les Malagasy de l’île Maurice de tourner leur regard vers le Palais d’Iavoloha où se tiendra dans la journée le Conseil des ministres hebdomadaire.
La rédaction
Du 14 au 19 décembre, le Golf club du Rova Andakana hébergera l’édition 2021 du championnat de Madagascar. Six jours de compétition intense avec à la clé des titres nationaux à arracher sur le green pour la catégorie pro, hommes et dames et des trophées pour les autres catégories à savoir super seniors, seniors et juniors. Au fur et à mesure que la date de la compétition s’approche, c’est l’effervescence totale tant du côté des organisateurs que celui des participants.
La fédération nationale a convié la presse hier là où la bataille se déroulera la semaine prochaine. Une occasion pour l’équipe de la fédération dirigée par Ranaivo Andrianasolo de présenter à la presse, les sponsors et partenaires qui feront de cette édition 2021 du championnat de Madagascar, l’événement golfique de l’année. « Avec les sponsors, un beau terrain et les participants, tous les ingrédients sont réunis pour que le sommet national 2021 soit une réussite totale », a annoncé avec une teinte de fierté le président de la fédération nationale. Lui qui n’a pas tari d’éloges sur la qualité du parcours au Golf club Andakana qui permettra, selon ses dires, aux joueurs de s’exprimer et de s’épanouir vraiment. « Avec un beau parcours, on peut s’attendre à un bon score des participants », a-t-il ajouté.
Des golfeurs, toutes catégories confondues, s’attèlent depuis peu à leur préparation. Certains de ces éventuels aspirants à un titre national ou à un trophée ont été aperçus, durant la causerie avec la presse, sur le parcours en train d’affûter leurs armes.
La compétition s’annonce sera rude et ce dès les premières journées dans la mesure où le directeur technique national et non moins manager du Golf club Andakana, Johary Raveloarsion, compte instaurer le Cut tant chez les pros que chez les amateurs. Si pour les amateurs, tout dépendra encore du nombre des
inscrits, un Cut est presque sûr chez les pros. Sur les 66 golfeurs pros sur la grille de départ le mardi
14 décembre, ils ne seront plus que 35 à disputer la dernière journée de la compétition de cette catégorie élite, prévue pour le jeudi suivant. Pour faire partie du « Top 35 », il n’y a d’autre alternative ainsi que de batailler dur durant les deux premières journées en rendant la plus meilleure carte à la fin de chaque tour.
Même intensité également chez les amateurs dès le tour inaugural annoncé pour le jeudi 16. Durant les trois jours de compétition de la catégorie hommes et dames, ou même chez les autres catégories, il n’y aura pas d’échange de cadeaux. L’ambition de chacun à conserver son bien, de le retrouver ou d’inscrire un titre national sur son palmarès, prendra le dessus sur toutes autres considérations. Et ce ne sont pas les champions en titre, Bertil Akesson (hommes) et Manitra Ratsimbazafy (dames) qui vont dire le contraire…
Rata
Intolérants. Bon nombre de malagasy le sont envers les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ). Cette discrimination commence au sein de la famille, selon les témoignages des victimes. Emy Ga, mannequin et styliste, en fait partie. « Les enfants LGBT sont souvent négligés, délaissés et maltraités par leurs parents, par rapport à ceux "normaux". Du coup, leur avenir reste incertain. Pour mon cas, la famille du côté de mon père m’a exclu et m’a rejeté depuis longtemps. C’est vraiment un empêchement pour moi de vivre pleinement ma vie. Ils n’hésitent pas et continuent de me mettre des bâtons dans les roues jusqu’à maintenant, alors que je suis indépendant. D’ailleurs, mon père m’a coupé les vivres depuis des années. Ils ne supportent pas de me voir réussir et briller malgré leur "haine" », nous confie le jeune transgenre. « Nous avons déjà joué cartes sur table, mais cela a empiré les choses », ajoute-t-il. Pour les LGBT, l’absence du soutien familial complique les choses. « C’est dur de supporter cette situation, laquelle entraîne divers impacts psychologiques. Cette discrimination fait mal. Il faut se faire aider face aux blessures engendrées. Pour mon cas, les psychologues, coachs en développement personnel ainsi que mes amis m’aident à surmonter ces problèmes », témoigne cet activiste en genre et en environnement.
L’information comme arme
« L’intolérance et les discriminations envers les LGBT constituent des cas de non-respect des droits de l’Homme. Ces personnes ont le droit de vivre sereinement et de contribuer au développement du pays », reconnait Emy Ga. Pour y faire face, l’information constitue une arme pour les activistes, avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Une fois informés, les gens deviennent conscients, tolérants et les cas de discrimination baissent. La famille, c’est l’unité fondamentale de la société. Donc, tout doit commencer au niveau familial, que ce soit l’information, les sensibilisations, le respect des droits de l’Homme et de l’enfant, etc. », lance cet activiste. Quoi qu’il en soit, « la route est encore longue pour instaurer la culture de la tolérance à Madagascar ». Les LGBT confirment ce fait, notamment face aux pressions familiales et sociales qui pèsent sur eux. Selon les résultats d’une enquête relative aux LGBT, seuls 12 % des Malagasy sont tolérants envers les sujets concernant ces personnes. Pour leur part, les homosexuels et transgenres commencent à briser le silence. Ils veulent vivre leur vie sans piétiner celle des autres…
Patricia Ramavonirina