Un mort de plus de la Covid-19 sur le territoire national. Un chef de service auprès d'un établissement sanitaire a été récemment testé positif à la Covid-19. Selon une source, il s'agirait d'un colonel en exercice auprès d'un hôpital à Antananarivo. Après qu'il a contracté le coronavirus, sa santé s’est dégradée et a fini par lui coûter la vie, mardi dernier. « Il a été hospitalisé chez nous, là où il travaillait de son vivant en tant que chef de service. Malheureusement, il a commencé à présenter des complications respiratoires.
Grogne des usagers. La coupure prolongée d’eau a engendré la colère de la population. Depuis maintenant quelques semaines, plusieurs quartiers d’Antananarivo sont privés d’eau dont Ankatso, Ambatomaro, Manjakaray, Analamahitsy, Antsobolo, Itaosy Ankaraobato, Antananarivo-Avaradrano tandis que pour d’autres, l’approvisionnement ne suffit pas pour couvrir leurs besoins. Après les habitants d’Itaosy, Ambatomaro et Antsobolo, ceux de Manjakaray ont effectué une manifestation, hier. Ils ont éparpillé leurs bidons dans la rue afin d’exprimer leur rage. Si cette situation persiste, les observateurs craignent une explosion sociale.
La CENI démarre ! Effectivement, une fois la composition des membres achevée et après avoir franchi le cap de prestation de serment devant la Juridiction compétente, comme le veut la loi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), version IV, débute officiellement ses travaux. Rappel de l’histoire.
En ce mois de décembre, les produits électroménagers sont très prisés par le public. Dans ce contexte, la Société « Baolai » fait une promotion spéciale Noël jusqu’au 15 janvier 2022 dans la limite du stock disponible. « Pour satisfaire les ménages malagasy, sur l’achat de certains télé Led « Hisense », des subwoofers rechargeables seront offerts gratuitement. Pour l’achat d’un Smart Tv de 75 pouces ou 85 pouces « Jeyoo », un Ampli- baffle rechargeable en cadeau. Tout cela est à découvrir dans tous nos show - rooms de Soarano, Analakely et Bazar - Be Toamasina », d' après un responsable.
« Publiez Ce Que Vous Payez » ou (PCQVP). C’est la dénomination de la coalition qui s’efforce de démontrer l’importance de la publication et de la transparence des contrats miniers. Cette coalition met actuellement en œuvre le projet Mobilizing for « Extractives Transparency and Accountability in Madagascar (META-M) » dans l’optique de mener un travail commun sur la transparence des contrats miniers à travers la consultation des parties prenantes du secteur extractif à l’instar de la société civile, entreprises minières et institutions publiques.
Trop c’est trop ! Les grognes des citoyens sur la pénurie d’eau qui frappe plusieurs quartiers de la Capitale ne cessent de se multiplier. Pire, aucun jour ne passe sans qu’on entende parler dans les médias ou sur les réseaux sociaux des protestations liées à la coupure d’eau. « Jamais la Capitale n’a vécu pareille situation », déplorent des citoyens qui semblent avoir pris leur mal en patience. Un approvisionnement en eau qui laisse fortement à désirer, voire à la limite de la situation qui prévaut dans le Sud de Madagascar. Dans certains quartiers, il arrive que les coupures s’étendent jusqu’à 48 heures voire plus. Vivre sans eau potable est devenu le lot quotidien de nombreux tananariviens. D’Itaosy, à Ambohipo, en passant par Ambatobe, presque aucun quartier n’est épargné.
Apollo 21, Acte III. Hier, c’était au tour de l’accusé français Philippe François de comparaître devant la Cour criminelle ordinaire du tribunal d’Anosy. Accusé de complicité avec le Franco-malagasy Paul Rafanoharana dans la tentative chez celui-ci de renverser le pouvoir en place, quitte à intenter à la vie du Chef de l’Etat actuel, l’ex saint-cyrien de son état tente de se blanchir aux yeux de la justice malagasy. Car lorsque celle-ci lui a demandé sa participation dans le complot avec Paul Rafanoharana, le concerné déclare sans hésiter : « Il n’a jamais existé de complot car je n’ai rien préparé. Je ne connais pas de militaires malagasy et je n’ai cherché aucun contact avec eux. D’autant plus qu’on n’a pas d’argent pour cela, on n’a pas de plan, donc aucune trace nulle part de tentative de coup d’Etat.» , lâche-t-il. Et de poursuivre : « Je dis et redis que je n’ai vu le document Apollo 21 que lors de mon interrogatoire à la Gendarmerie ».
Comeback. La dernière fois que l’on a vu Mia arpenter la scène, c’était il y a quatre ans lors du concert intitulé « Kalom-pitia » avec Rija Ramanantoanina. Récemment, il y a tout juste un mois, elle a aussi participé au spectacle d’hommage à Dadah Rabel. Effectivement, son dernier concert en solo remonte en 2012 lors de la promotion de son deuxième album ayant comme titre « Nofy ». Les fans de la chanteuse avaient donc dû attendre de longues années pour pouvoir enfin écouter des sons inédits. Ce fut également une longue absence pour les noctambules de la Capitale qui n’ont pas pu admirer la chanteuse en « live » et en solo depuis quelques années. Ainsi, pour marquer son retour, Mia donne rendez-vous à ses fans demain à partir de 20h au No Comment Bar (NCB), Isoraka pour une soirée animée. Une nouvelle qui risque de rendre heureux les admirateurs de cette artiste. Il s’agit d’une représentation qui va plaire tout un chacun car avant tout, Mia est une spécialiste des chansons d’amour. Ce qui ne l’empêchera pourtant pas de rythmer son répertoire. Raison pour laquelle elle va réarranger quelques-uns de ses morceaux pour l’occasion. Une soirée qui ne risquera pas de faire somnoler les spectateurs.
Dresse
Ses meilleures chansons seront bien évidemment au menu, notamment son nouvel opus intitulé « Nosintsika », sorti l’année dernière. En effet, « Nosintsika » est une chanson qui tire la sonnette d’alarme sur la situation de Madagascar. Il s’agit d’un appel à l’entraide et à la solidarité pour créer un nouveau monde meilleur. Mais malheureusement, le tube n’a pas rencontré le succès escompté. Par contre, au mois de février dernier, elle a sorti « Anjarako », un morceau devenu un tube qui a cartonné dans la Capitale, extrait de son dernier album dont la sortie est prévue prochainement. Quelques nouvelles chansons sont déjà apparues sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, durant cette soirée, elle en profitera pour annoncer peut-être au public la sortie de son nouvel album en 2022. A cette occasion, elle chantera également des nouveaux tubes qu’elle n’a jamais interprétés sur scène. Notez bien le rendez-vous : Mia investira le No Comment Bar, Isoraka, demain à 20 heures. Un événement à ne pas manquer, au risque d’attendre de nouveau de longues années pour la revoir. Mais comme l’affirme un vieux dicton vantant les vertus de la patience, « Plus c’est long, plus c’est bon ! ».
Sitraka Rakotobe
Critiques, ils le sont ! Intraitables, ils en restent ! Frondeurs, ils persistent de plus en plus ! Nos élus parlementaires de Tsimbazaza, notamment, durcissent encore plus le ton envers les membres de l’Exécutif. Comme il fallait s’y attendre, la tension grimpe d’un autre cran à l’Hémicycle et la séance se transforme en authentique spectacle de pugilat, à distance certainement, entre d’une part les députés, les représentants du peuple (Solombavambahoaka) et membres du Gouvernement, au nom de l’Etat (Fanjakana).
En pleine session ordinaire pour le compte du second semestre de l’année en cours, 2021, l’Assemblée nationale se réunit en ces temps-ci. Comme le souligne le prescrit du texte fondamental, l’objet principal de la session réside dans l’étude, les débats et l’adoption de la Loi de Finances initiale (LFI) au titre de l’exercice 2022. Mais, à chaque session, mises à part les adoptions des LFI et LFR, il importe également de noter qu’il existe d’autres objets de réunion figurant normalement à l’ordre du jour entre autres la ratification des traités ou accords entre Madagasikara et des pays ou organismes tiers, des décrets ou ordonnances pris par le Gouvernement et surtout l’incontournable « face-à- face » députés - membres du Gouvernement. Valable dans tout régime démocratique qui se respecte, c’est le moment qui intéresse le plus l’opinion et que l’on attend avec un certain fantasme.
Les élus du peuple au Parlement, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, prennent au sérieux parfois trop la séance de face-à-face avec les membres du Gouvernement. A vrai dire, l’échange libre et direct entre le pouvoir législatif et l’Exécutif révèle à plus d’un titre l’état de l’ambiance qui prévaut dans le pays. C’est en quelque sorte le baromètre de l’atmosphère nationale. La tendance générale de ce face-à-face dépend étroitement du climat socio-économique et politique du pays.
A Tsimbazaza, les députés, toutes sensibilités comprises, ne se privent pas d’interpeler le Gouvernement. Les interventions revêtent souvent un caractère virulent. Les élus de l’Opposition profitent l’occasion offerte sur le plateau d’argent pour tirer à boulets rouges sur le tas.
Le récent face-à-face au CCI d’Ivato a failli tourner en séance de règlement de compte. Les députés à même dans les rangs de la majorité ne se privèrent pas des remarques très virulentes envers certains ministres. Bref, les élus du peuple deviennent de plus en plus critiques sinon frondeurs ! Evidemment, le chef du Gouvernement et chaque ministre tentent, le tout pour le tout, de défendre bec et ongles leurs faits et actes !
D’un côté, on ne peut pas en vouloir aux députés. Ils jouent le jeu des « solombavambahoaka » qui, en réalité, transmettent à qui de droit la tourmente de ces électeurs. Ils dressent souvent des tableaux sombres et attirent l’attention de l’Exécutif pour qu’on agisse sans attendre.
De l’autre, il y a tout de même des limites à observer. Certaines interventions frisent le ridicule. Elles ne cadrent pas parfois dans le contexte qui prévaut. Certains parlementaires ne maitrisent pas tellement la mission qui leur attend. Ils se conduisent en maires des Communes ruraux.
Ndrianaivo